intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
nous soutenir



pub rpg design
Nous manquons de mortels et de membres de l'Ordre de l'Hydre !
✷ Avant de créer votre constellation, n'oubliez pas de jeter un coup d’œil aux scénarios et aux pré-liens du forum !
✷ Pour vous faire une idée des personnages et des statistiques du forum, c'est par ici.
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Printemps à Paris, don't be naive ◊ Keira

Aller en bas 
Invité
avatar
Invité

Printemps à Paris, don't be naive ◊ Keira Empty
(#) Printemps à Paris, don't be naive ◊ Keira    Mar 14 Déc - 14:01

Printemps à Paris, don't be naive

   
c/t. warnings : /
   participant.es : @Keira Teirborn

   


Warning signs - Kimberose


mai 2021, Paris Les joies de la France. De Paris, surtout. On nous annonce à l'atterrissage un mouvement de grève en cours. Résultat, un train sur trois seulement est maintenu. Je vous raconte pas le bordel. Si c'est pour être pressé comme un citron et poiroter une éternité sur le quai, non merci. Autant prendre le taxi et perdre mon temps confortablement assis dans les bouchons… Dans tous les cas, il n'y a aucune solution qui m'évite un retard. Moi qui pensais à l'origine avoir de la marge, elle s'est vite faite bouffer. J'appelle la secrétaire du QG de Paris, signalant mon arrivée tardive. Ca me fait rager un peu, c'est pas cette impression que je souhaitais donner pour ma première apparition en tant que lieutenant. Quelle idée aussi, de programmer une réunion si tôt. Puis, une nuit passée dans un avion, c'est pas ce qu'il y a de plus reposant. Ajoutez à ca le décalage horaire, cette première journée sur Paris va aller puiser dans mes ressources. A peine je finis mon café de l'aéroport que je m'en rêve déjà un second… Il est loin, le temps des nuits blanches et des belles beuveries !

Ma course finit, le taxi s'arrête et je descends. Sur le chemin je me prends ce fameux café et marche vers ma destination. La capitale ne m'est pas inconnue, j'ai l'habitude d'y venir une fois l'an, si ce n'est plus dans le cadre de missions. Cette fois, mon voyage en Europe est différent. Cette semaine à Paris, la suivante à Rome, l'objectif est de me présenter comme le nouveau lieutenant, d'avoir un œil sur toutes les missions en cours et d'en rencontrer les différents interlocuteurs. Une seconde dans la rue, je disparais des regards indiscrets derrière un portail menant aux catacombes. Un peu de marche souterraine avec ma petite valise cabine, je finis par arriver au siège du Conclave. Vaut mieux en connaître par cœur les chemins, le risque de s'y perdre est assez conséquent. Je laisse mes bagages à la réception, finis mon café et me laisse conduire par la femme jusqu'au lieu de la réunion. Derrière la porte, j'entends une voix s'élever, signe qu'ils ont déjà commencé. A regarder ma montre, je m'en sors avec un petit quart d'heure de retard. On dira que ca aurait pu être pire… J'entre, heureusement par l'arrière de la pièce et m'installe en silence à la place marquée de mon nom, pour ne pas perturber l'orateur. Enfin, l'oratrice. Qu'elle ne fut pas ma surprise de constater la présence de Key face à moi, en ce haut lieu du Conclave. Je ne peux m'empêcher un haussement de sourcil, figeant une seconde de trop sur elle avant de consulter le dossier qui m'a été posé. Comment se fait-il qu'elle soit ici ? Plus de deux ans qu'on se connait dans un cadre totalement différent, on avait même prévu de se retrouver cette après-midi. A-t-elle toujours été membre du Conclave ? Ces questionnements me perturbent bien une minute, avant de les remettre à plus tard. Le boulot avant tout.

Keira conclut sa présentation et j'en profite pour me redresser et prendre la parole. Heureusement, n'étant pas le seul étranger, la réunion est en anglais. Ca épargnera leurs oreilles de mon français imparfait. < Bonjour à tous. Avant tout je tiens à m'excuser pour mon arrivée tardive. > Je n'en précise pas plus sur la raison car elle importe peu, le résultat reste inchangé. Au moins une chose que le paternel m'aura apprise : rien ne sert de se justifier, mieux vaut assumer. < Certains me connaissent déjà, d'autres visages me sont inconnus. Je suis le nouveau lieutenant du Conclave, basé à New York. Nous aurons tout le loisir d'échanger par la suite pour ceux qui le souhaitent. > Un regard appuyé envers Keira, je me rassois et n'interromps pas plus le cours de la réunion.

Près de trois heures passées à échanger sur les potentiels immortels repérés, de possibles adorateurs en escale à Paris même, l'assemblée prend congé. L'heure du déjeuner est un peu dépassée mais au moins nous avons eu le temps de couvrir l'ensemble des sujets à l'ordre du jour. Quelques mains serrées, de brèves discussions entamées et remises à plus tard, il ne reste plus que Keira et moi dans la pièce. Je me rapproche un peu d'elle, avec un comportement plus familier. < Madame Teirborn donc… Quelle surprise. > Je lui lance dans un sourire, avec un accent français sûrement amusant. C'est la première fois que j'ai connaissance de son nom, n'en ayant jamais eu l'utilité auparavant. Je reprends bien vite ma langue natale, avant de ne me ridiculiser outre mesure. < A défaut de te retrouver directement au club, peut-être me laisserais-tu t'inviter à déjeuner ? > Je lui demande, ayant particulièrement faim après le voyage et cette matinée de boulot. Puis j'ajoute un brin taquin : < Histoire de discuter au calme, avant que tu ne me mettes une raclée. >

   fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Keira Teirborn
Keira Teirborn
MORTAL — forget me not
pseudo : caderia
autres comptes : HS
crédits : kiddressources (av)
messages : 181
Printemps à Paris, don't be naive ◊ Keira ROdBQK4

Printemps à Paris, don't be naive ◊ Keira Empty
(#) Re: Printemps à Paris, don't be naive ◊ Keira    Mar 21 Déc - 15:43

Printemps à Paris, don’t be naive

 
c/t. warnings :
participant.es : @Gordon McGowan

 

 
Don't go in there You'll become one Freaky creatures Monster party Eyes of yellow Scales and feathers Tails in tethers Turn the lights off
 
(PARIS, mai 2021)
Le plan est lancé, même si elle ne l’a que peu préparé à son goût. Des détails impromptus peuvent venir foutre le bordel dans une danse qui se veut bien organisée. La belle ne peut tout prévoir et ce peu importe à quel point elle apprend ou elle se prépare. Cela fait des jours pourtant qu’elle tente d’en savoir plus sur ce nouveau lieutenant. Le hasard fait qu’elle le connaît déjà bien… sous des coutures que d’autres ne connaîtront probablement jamais. C’est un avantage dont elle dispose actuellement et elle compte bien s’en servir. Aujourd’hui, alors que les gens vont et viennent entre ces murs, elle compte bien ferrer son poisson plus fermement. Le plan est bon… Ces quelques mots tournent et retournent dans son esprit à mesure que les minutes s’écoulent, mais lorsque bientôt la réunion semble commencer, elle en vient à douter. Tout simplement parce que l’homme n’est pas là. La brune n’est pas mise dans la confidence de son retard aussi quand on l’invite à parler de ses dernières filatures, elle a un visage fermé, sans la moindre expression ni émotion. Parce qu’elle ne veut pas laisser entrevoir la déception qu’elle ressent à cet instant. Elle va devoir réfléchir mieux, offrir une révélation plus tard… Les questions et problèmes s’accumulent bientôt dans son esprit hyperactif, mais elle s’efforce de ne pas montrer la tempête qui s’y déroule, pour se montrer professionnelle et énoncer son oration de la façon la plus claire possible.

Au fond bientôt, la porte s’ouvre et ses yeux viennent rapidement observer la silhouette et avant qu’elle ne puisse le réprimer, un petit sourire vient décorer son visage jusque là morne. Il est là… Juste en retard. Pas entièrement absent. Une nouvelle satisfaisante, qui la pousse à se montrer plus loquace, plus ouverte aux questions potentielles alors qu’elle termine enfin sa petite présentation. Elle va bientôt s’assoir, conservant un léger sourire aux lèvres lorsqu’il se lève pour prendre la parole et se présenter. Bien sûr, elle devrait présenter une face surprise face à sa présence. Le but étant de se montrer autant étonnée qu’il peut l’être. Au moins, le reste de la réunion lui permet de retrouver une attitude composée. Quelques petits regards lâchés, tout au long de la réunion, une ou deux remarques déplacées de la part d’une pseudo amie à propos de son attirance visible pour le tout nouveau lieutenant et le plan semble sur une bonne voie. Alors elle reste plus longtemps à dessein dans les lieux. Attendant qu’il ait fini de saluer tout le monde, avant d’enfin avoir son attention.

Son sourire est revenu, un peu timide presque lorsqu’elle lui fait enfin face. Ses mains sont dans ses poches, elle tente de se tenir droite et présente tous les signes évidents de malaise, face à une situation qu’elle viendrait de découvrir… Lieutenant hein? Ouais tu parles d’une surprise. J’ai vu ton prénom rapidement sur un papier… J’aurais jamais cru en mille ans que ça puisse être toi. Elle parle beaucoup, pour noyer une nervosité qu’elle ne feint pas totalement. Dans ces mensonges qu’elle énonce, se trouve une part d’inconnu malgré tout. Son esprit fonctionne à vive allure pour combler toute erreur qu’elle pourrait commettre. Elle lui a répondu en anglais aussitôt, pas assez joueuse pour lui parler en français. Et puis… elle tient particulièrement à ce qu’il comprenne tout ce qu’elle peut dire. Ton français est… intéressant à entendre. Si ses mots se veulent mesurés, son sourire énorme et son regard moqueur sont suffisants pour se montrer impertinents. Comment ça une raclée? Tu ne t’es toujours pas amélioré depuis la dernière fois? Je vais finir par croire que tu me laisses gagner Don. Elle se moque toujours un peu, avant d’enfin s’approcher de lui pour lui déposer un fugace baiser sur la joue et s’éloigner vers la porte. Allez viens. Je connais un resto pas trop mal pas trop loin. On aura même pas besoin de prendre le métro. C’est vachement bon, pas trop cher et vachement calme. On pourra même parler boulot que personne n’en aura rien à faire… Bon et puis… faut avouer qu’en parlant en anglais, personne ne comprendra de toute façon. On y va? C’est une sorte de toile, qu’elle tisse autour d’elle, en se montrant autant naturelle que possible, mais avec cet esprit qui fourmille à cent à l’heure…

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Printemps à Paris, don't be naive ◊ Keira Empty
(#) Re: Printemps à Paris, don't be naive ◊ Keira    Mar 18 Jan - 3:51

Printemps à Paris, don't be naive

   
c/t. warnings : /
   participant.es : @Keira Teirborn

   


Warning signs - Kimberose


mai 2021, ParisEn mille ans mmh ? Me posant sur le bord d'une table à ses côtés, j'arque un sourcil à sa remarque, un brin amusé. Je ne saurais dire si ses mots sont tout à fait irréfléchis et spontanés ou s'il s'agit là d'un trait d'humour propre à notre situation de conclavistes. < Et je ne t'aurais jamais cru dans nos rangs, c'est tant mieux. > Je lui réplique doucement. Ce tant mieux signifiant à la fois qu'elle dissimule correctement son appartenance et sa position. Mais également une sorte de soulagement. Voilà tout un pan de ma vie que je n'ai plus à lui dissimuler, du moins en majeur partie. Étrangement ça me fait voir un peu différemment cette femme que j'apprécie; la côtoyer n'en devient que plus agréable, si cela est possible. Un léger rire file à son commentaire sur ma maîtrise du français, surtout à capter ses petits yeux provocateurs. < Ça se moque de son supérieur, ça commence bien... > Je lui lance sans une once de sérieux, avec un petit rictus. Elle m'enchaine sur ma maîtrise au combat et je lève les yeux au ciel, la tête un peu penchée en arrière. Ses mots sont adoucis par ce baiser qu'elle dépose sur ma joue, étirant mes lèvres dans un sourire immédiat. Je n'ai pas pour intention d'être particulièrement démonstratif avec elle au travail et la connaissant un minimum, je pense qu'elle non plus. Toutefois il n'y a personne ici. C'est comme si elle me notifiait que les récentes révélations ne changeaient rien pour elle. < Te laisser gagner serait insulter ton talent. Je m'améliore avec toi, c'est le principal. > Je lui glisse avec sincérité. Je me considère bon au combat et même s'il m'est arrivé de la mettre plusieurs fois au tapis, je crois avoir bien plus régulièrement touché sol... Elle est sans pitié là où j'avais tendance à émettre des doutes au début. Je la soupçonne d'aimer un peu trop ça. Pourtant je l'ai rencontré alors qu'elle remportait un tournoi de MMA, je la savais en parfaite mesure d'encaisser les coups.

Je me redresse à sa suite alors qu'elle s'éloigne vers la sortie de la salle, une main posée brièvement dans son dos. Tandis qu'elle m'énonce notre destination, je lui ouvre la porte pour rejoindre le hall principal. < Ce restaurant me semble idéal, je te suis volontiers. Un bon déjeuner et ta compagnie, que demander de plus. > Les mots s'échappent naturellement, tandis que je fais un arrêt à la réception, récupérer le sac à dos avec les affaires que j'avais préparé pour la journée. < Excusez-moi, Sophie, pourriez-vous faire acheminer ma valise à l'hôtel ? La chambre a été réservé par vos services. > Une fois l'affaire réglée, je rejoins la sublime Key un peu plus loin, entreprenant notre sortie des catacombes. Elle semble plus décontractée, plus celle dont j'ai l'habitude et toujours aussi belle. < Je ne sais pas comment tu fais pour venir bosser ici. Le cadre est original, mais qu'est-ce-que c'est oppressant. > Quelques minutes, on marche dans les sous-sols de Paris et entre autres banalités, je profite du moment où nous sommes isolés de tout pour la questionner de manière informelle. < Ça fait longtemps que tu as rejoint le Conclave ? > Pour sûr, elle ne fait pas partie de ces familles comme la mienne, membres depuis la nuit des temps. Je la connaîtrais si tel était le cas. Peut-être une nouvelle famille, ou bien la toute première génération. À être en France, j'aurais eu bien moins d'occasions de la rencontrer. Il n'en reste pas moins surprenant de ne l'avoir jamais croisé par ici, depuis les deux années que nous nous côtoyons de temps à autre.

   fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
[/quote]
Revenir en haut Aller en bas
Keira Teirborn
Keira Teirborn
MORTAL — forget me not
pseudo : caderia
autres comptes : HS
crédits : kiddressources (av)
messages : 181
Printemps à Paris, don't be naive ◊ Keira ROdBQK4

Printemps à Paris, don't be naive ◊ Keira Empty
(#) Re: Printemps à Paris, don't be naive ◊ Keira    Mer 19 Jan - 21:36

Printemps à Paris… don’t be naive.

 
c/t. warnings :
participant.es : @Gordon McGowan

 

 
Don't go in there You'll become one Freaky creatures Monster party Eyes of yellow Scales and feathers Tails in tethers Turn the lights off
 
(PARIS, mai 2021)
Elle a d’abord l’impression de marcher sur des oeufs, sans trop savoir si le jeu qu’elle s’apprête à jouer avec Gordon est une bonne idée, ou pas. Quelque chose lui dit que le danger n’en vaut pas forcément la peine, mais il est désormais trop tard pour se poser la question. L’homme est là, face à elle, et il sait désormais qu’ils font partie de la même organisation. C’est une bonne chose. Elle s’en persuade alors qu’il quitte rapidement le costume parfait du lieutenant, pour devenir l’homme dont elle a l’habitude. Promis chef, je ne me permettrais aucune remarque du genre en public. Elle continue de se moquer gentiment, tout en étant pourtant très sérieuse. Cette pique légère dissimule une vraie promesse, de ne pas montrer cette… étrange relation qu’ils peuvent avoir, au sein du Conclave. C’est de toute façon dangereux pour elle et elle ne veut pas qu’il puisse douter de son sérieux. Grimper les échelons est son but et en utilisant le lieutenant, le chemin semble plus facile… Seulement pour ça, elle doit se montrer absolument parfaite envers lui, ce qu’elle compte bien montrer aujourd’hui. Je serais très vexée en effet, si je découvrais un jour que tu me laisses effectivement gagner. Ma fierté ne s’en remettrait pas. Elle révèle quelques bouts d’elle, cimente ces quelques détails de sa vie qu’il connaît déjà, pour éviter qu’il ne s’intéresse à d’autres. Le fil sur lequel elle marche est beaucoup trop fin pour se permettre le moindre écart, mais elle semble bien à l’aise maintenant qu’ils ne sont plus que tous les deux.

Un léger frisson parcoure d’ailleurs son dos lorsque sa main vient l’effleurer, ainsi elle n’oublie pas qu’elle ne fait pas ça que pour le travail… mais bien aussi pour le plaisir. Oh flatteur! Je suis ravie que tu n’aies pas d’autres obligations par contre. Tu sais qu’elle a été la première chose que j’ai pensé lorsque j’ai vu la porte s'ouvrir sur toi? J’ai pensé qu’avec un peu de chance, j’aurais plus de temps que prévu à passer avec toi. Donc c’est trop cool que tu sois dispo pour moi. Elle éclate d’un naturel très crédible, parce qu’elle n’est pas entièrement actrice à cet instant. Les mensonges qu’elle peut proférer cachent toujours un peu de vérité… et il n’y a pas un mot de faux dans ce qu’elle vient de dire. Passer du temps avec lui est un réel plaisir après tout. En sa présence, elle a toujours l’impression d’être une petite princesse et c’est assez agréable finalement. Tu es à quel hôtel du coup? Si j’avais su je t’aurais invité chez moi… Enfin… J’imagine que tu préfères l’hôtel à un appartement parisien trop petit. Elle hausse les épaules, comme si la discussion n’avait pas trop d’importance, ce qui est le cas bien sûr, mais elle balance tout de même au passage qu’il est le bienvenu chez elle, dès qu’il le veut, sans avoir à passer par des hôtels s’il n’en a pas envie. Elle prend conscience en pensant cela, qu’elle ne sait pas grand-chose de l’américain. A part ses capacités à se battre et son corps de rêve, elle ne connaît rien de lui. Peut être a t’il l’habitude des hôtels… ou bien il déteste cela… Tant de questions qui traversent son esprit soudainement, mais elle ne cherche pas à y répondre aussitôt, préférant conserver le calme de leur conversation pour l’instant, plutôt que de le harceler de ses interrogations qui n’ont rien de professionnelles. Hm? Oh? Les catacombes tu veux dire? J’adore cet endroit. Je sais, je sais, c’est bizarre, mais bon, je travaille avec des ossements très souvent alors les ce sont pas deux trois vieux squelettes qui vont m’impressionner.

A cet instant, elle a le petit côté impertinent d’une jeune femme pétillante qui n’a peur de rien. Ce petit bout de femme qu’elle montre au monde et dont elle est très fière. Quelques temps oui. J’ai été remarquée y’a quelque temps et ma discrétion a rapidement été remarquée. J’ai cru comprendre que le nouveau lieutenant… donc toi, faisait partie d’une vieille famille. Ca fait quoi, de grandir en sachant pertinemment ce qu’il se passe dans le monde? C’est pas… bizarre? Elle, elle a trouvé ça très étrange quand dans son adolescence, elle a découvert l’existence des immortels… elle imagine pourtant que pour lui, ça devait être très différent. Sa curiosité est ingénue, même si le sens de ses questions l’est beaucoup moins. Elle veut savoir comment ça se passe, au sein de ses vieilles familles, pour mieux comprendre comme elles fonctionnent. T’as toujours su que t’allais faire partie de l’organisation? Genre… t’as eu le choix ou? Toutes ces questions… mais finalement, c’est lui qui a amené le sujet, il ne peut donc pas lui en vouloir de chercher à en savoir plus elle aussi… quand elle n’a lâcher que peu de détails sur elle finalement…

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Printemps à Paris, don't be naive ◊ Keira Empty
(#) Re: Printemps à Paris, don't be naive ◊ Keira    Ven 21 Jan - 4:43

Printemps à Paris, don't be naive

   
c/t. warnings : /
   participant.es : @Keira Teirborn

   


Warning signs - Kimberose


mai 2021, ParisD'un bref hochement de tête, j'apprécie sa précision. On est tous les deux d'accord sur la façon dont mener notre 'relation'. Qui n'a jusque-là jamais vraiment porté de nom. Mais à travailler au sein de la même organisation, avoir moins de secret l'un pour l'autre, amènera peut-être à un peu plus de proximité. Ca m'a toujours été agréable de retrouver Key à Paris, il n'y a jamais de prise de tête avec elle. Tout paraît si simple et les choses semblent s'être encore simplifiées.

Je mentirais si je disais que ses mots me rendent indifférent. Au contraire, ca fait poser un sourire sur mes lèvres, une petite gêne passagère. < Et c'est moi le flatteur ? > Je lui réponds doucement, toujours un peu taquin. < Je n'avais que cette réunion de prévue aujourd'hui. Je t'avais déjà réservé le reste de la journée, comme tu m'avais annoncé ton combat ce soir. Le déjeuner, c'est un joli bonus… > J'hésite un instant, parce qu'après tout, on ne se voit jamais bien longtemps. Je ne fais généralement que passer, avec un planning toujours bien chargé. Mais cette fois, je me dis que je peux faire un effort supplémentaire. Après deux ans à se voir à l'occasion, à aller l'encourager lorsqu'un combat match avec ma présence, peut-être qu'un peu plus d'engagement ne ferait pas de mal. < Je ne sais plus si je te l'avais indiqué, mais je reste un peu plus d'une semaine. Chargée de réunions en tout genre, mais si toi t'es libre… je m'arrangerai volontiers. > Qu'importe la fatigue. J'ai toujours manqué un peu de sérieux, quand il s'agit de retrouver une jolie femme. Puis j'entends la voix de Kaz, me tanner sur mes relations sans lendemain qui durent depuis… toujours.

Mes affaires réglées, on s'engouffre dans les tunnels des catacombes alors qu'elle se propose à m'inviter. < Euh je... Faudrait que je vérifie mes mails, ils changent tout le temps d'hôtel. Mais ton appartement est très agréable, de ce que je m'en souviens. Même si je crois qu'il faudra me rafraichir la mémoire. > Je lui réponds rapidement pour la rassurer, parfaitement sincère. Non sans une petite allusion innocente, glissée pas très subtilement. Il a déjà été terre d'accueil pour plusieurs fin de soirées… < C'est surtout que je préfère ne pas m'imposer à toi. Au moins ainsi, je peux t'inviter aussi. > Les hôtels, j'y suis tellement habitué que c'en est devenu banal. Il n'y a là aucune préférence, même s'ils valident le fait que je suis incapable de rester en place. Trop longtemps chez moi, je finis par découcher à l'hôtel ou chez une nouvelle rencontre. < Faudrait que tu viennes un jour, à New York. Je te montrerai autre chose que le cliché des buildings. On ira chercher la vague plutôt que de se taper dessus. > J'ajoute avec un petit rire, pas tout à fait convaincu que le surf soit à son goût. Ca manquerait peut-être trop d'action pour elle.

Elle travaille avec des ossements ? Je réalise pour la première fois ne pas connaître son métier. < En mode Bones ? > Je lui demande naïf mais curieux de savoir Deux ans à se côtoyer et on n'a jamais abordé le sujet. Toujours plus eu tendance à parler sport, actualité et autres sujets en tout genre. Sûrement l'effet Conclave. Il me semble qu'elle m'avait un jour évoqué l'archéologie, comme j'avais pu mentionné le milieu de la sécurité. Notions très vagues qui ne veulent pas dire grand-chose et sur lesquelles nous n'avions tous deux pas creusé plus : déformation professionnelle. < Remarquée… à sortir les squelettes des placards ? T'as dû sacrément impressionner, pour être mise dans la confidence. > Je lui demande avec ce qui pourrait paraître être une mauvaise blague. Son 'quelques temps' m'intrigue mais je n'ai pas envie de paraître accusateur. J'aurais facilement accès à son dossier plus tard pour savoir si, par exemple, ca fait plus ou moins de deux années. Les coïncidences peuvent parfois être étranges. < Mmh. McGowan oui. T'entendras sûrement de tout sur nous et pas que du bien. > Parce que oui, au sein du Conclave, ce nom a de l'importance et bonne réputation. C'est plutôt les méthodes employés, qui ont parfois pu être discutables. J'hausse les épaules à sa question, sûrement la première fois qu'on me la pose. J'ai pas tellement eu l'occasion de discuter immortels de façon plutôt ouverte avec des petits nouveaux. J'dois manquer de chaleur, pour qu'on ose me poser ce genre de questions. < Ca évite peut-être de les mettre sur un piédestal. > Je lui réponds simplement. < Ils n'ont rien de divins, comme s'imaginent certains Adorateurs. Et toi alors, quand t'as découvert ca ? > Grandir avec n'a rien de bien étrange, quand on l'a toujours su. C'est comme grandir en croyant au père Noël, c'est un fait qu'on ne questionne pas. Malheureusement les immortels, eux, sont bien réels et n'ont rien d'un conte de fées. < Le choix de dire oui. > Je lâche dans un petit rire, complétant rapidement. < J'ai jamais trop su quoi faire d'autre de ma vie. Contribuer à rendre le monde plus sûr me parait pas si mal. > Clairement, la vocation était pas là depuis gamin. Mais à être poussé au cul, elle a fini par se dévoiler. Puis entre ca ou reprendre la forge familiale, clairement y a eu aucune hésitation. < Ou si, je serais peut être passé pro en surf. Mais il aurait comme manqué un truc. > Le calme des vagues, c'est bien un temps. Ca aurait fini par manquer d'action.

   fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Keira Teirborn
Keira Teirborn
MORTAL — forget me not
pseudo : caderia
autres comptes : HS
crédits : kiddressources (av)
messages : 181
Printemps à Paris, don't be naive ◊ Keira ROdBQK4

Printemps à Paris, don't be naive ◊ Keira Empty
(#) Re: Printemps à Paris, don't be naive ◊ Keira    Sam 22 Jan - 14:57

Printemps à Paris… don’t be naive.

 
c/t. warnings :
participant.es : @Gordon McGowan

 

 
Don't go in there You'll become one Freaky creatures Monster party Eyes of yellow Scales and feathers Tails in tethers Turn the lights off
 
(PARIS, mai 2021)
La jeune femme arque un sourcil intéressé face à ce qu’il lui indique. Une semaine? Voilà, de quoi renforcer ces liens qui doucement se créent entre eux. Plus elle passera de temps avec lui, plus elle parviendra à s’incruster dans sa vie, à le comprendre et pourquoi pas ensuite, avoir plus d’informations sur le Conclave en général, mais aussi les immortels. C’est un jeu dangereux auquel elle joue avec cet homme qui n’a probablement rien d’un ange, mais elle n’en a pas peur pour autant. Une semaine tu dis? J’ai quelques congés à poser, je suppose que je pourrais prendre un jour ou deux… Si tu arrives à te libérer toute une journée, on pourra peut-être faire les touristes. Dans un grand sourire, elle continue à marcher à ses côtés, ravie de le voir si enclin à vouloir passer du temps avec elle. Bien sûr elle l’espérait, mais là, elle voit un peu plus l’intérêt qu’il lui porte. On peut aller le visiter de nouveau après le déjeuner… Il fera jour au moins pour une fois, tu pourras en savourer les détails. Elle se fait tout autant subtile que lui à sa proposition, hochant la tête pourtant de ce qu’il a pu dire d’autre. Je suis insupportable à vivre de toute façon. Il vaut mieux que tu conserves l’hôtel effectivement. La nervosité précédemment ressentie a disparu à mesure de leurs pas et mots. Plus à l’aise, elle est un peu plus naturelle et réfléchis bien moins à ce qu’elle veut lui dire. Signe qu’elle se détend un peu, mais elle s’efforce tout de même à rester sur ses gardes. Il ne faudrait pas qu’elle vende des détails qu’elle ne désire pas, en étant trop peu prudente.

La vague? Tu veux me faire surfer? Elle lui offre une moue peu convaincue, puis une petite grimace décore son minois. J’en ai déjà fait, quand j’étais à Hawaii… J’ai pas vraiment aimé… Ceci dit… Ca me fera très plaisir de venir à la plage pour te regarder toi, surfer. Le soleil, la chaleur, la plage, ce ne sont pas vraiment des trucs à son goût… Pouvoir avoir sous les yeux le corps de Gordon en maillot de bain en revanche… voilà qui lui plaît beaucoup plus. Et pour cela elle sera plus qu’heureuse d’affronter les rudes éléments de l’été. Bones? Elle lève vers lui un regard un peu confus, incapable de saisir la référence qu’il lui lance. Probablement quelque chose de la télé ou du cinéma. Les loisirs pour Keira, sont bien différents de ceux de son âge. Elle ne s‘amusera jamais autant qu’avec un livre d’Histoire ou une chasse au trésor. Les arts récents en revanche, ne sont absolument pas sa tasse de thé, aussi elle arque un sourcil un peu désolé, avant de reprendre. Je suppose que ce n’est pas quelqu’un de connu? Je n’écoute pas la radio, je ne regarde pas la télé alors… Je n’ai aucune idée de ce dont tu parles. Un petit sourire gêné plus tard, elle hésite à interpréter ses propos, mais se décide finalement à le faire. Je suis archéologue, si c’était ta question. Il m’arrive parfois de tomber sur de très vieux cadavres lors de mes fouilles. J’ai rarement tous les bouts en revanche. Quand on travaille sur des trucs qui ont plus de 1500 ans, forcément… Elle hausse les épaules, parlant strictement de fouilles, sans aller dans le sous entendu qu’elle vient de faire pourtant. Elle parle autant des vivants que des morts… seulement ça, il n’est pas censé le savoir.

Je suis très impressionnante tu sais. Elle mime de se grandir, relève les épaules en une position qui se voudrait de force, avant d’éclater de rire finalement. Plus sérieusement, je suis très douée pour obtenir des informations c’est vrai. Ses propos deviennent presque suspects et c’est exactement le chemin qu’elle cherche à prendre. Le nouveau lieutenant est probablement plus méfiant désormais et s’il fait des recherches sur elle maintenant… et bien elle n’a rien à se reprocher. Ce qui ne sera peut être pas le cas plus tard. Autant effacer ses soupçons maintenant, plutôt qu’il ne trouve, lui aussi, tous les squelettes qu’elle cache elle, dans son placard. Je vois. Tu es l’héritier d’un nom. C’est… difficile des fois non? Je suppose… Excuse moi si mes questions t’embêtent. Elle hausse les épaules et glisse ses mains dans les poches de sa veste, soudain consciente qu’elle marche probablement sur un terrain miné. Bien sûr qu’elle a déjà fait des recherches sur les McGowan et elle n’est pas certaine que parler de sa famille, soit la meilleure des idées.

Ils arrivent enfin à la sortie et elle savoure les quelques rayons du soleil sur sa peau. Elle a beau préférer les intempéries, elle apprécie surtout le soleil quand elle sort des catacombes. Une seconde elle s’arrête, ferme les yeux dans un petit sourire, avant de finalement reprendre la route. J’étais jeune… Quinze ans je crois. J’ai découvert que ma mère était une adoratrice. Fin… Je faisais des recherches sur elle. Elle est morte peu de temps après ma naissance. Alors je cherchais qui elle était et on m’a contactée. On m’a tout raconté. Je suis une héritière moi aussi après tout. Sauf que moi… j’ai pris le choix, j’ai dit non. Je suis certaine que ma mère est morte à cause d’eux. Ma fiancée aussi. Ils m’ont tout pris tu sais… Encore une fois, quelques mots de vérité pour quelques mensonges. Il serait aisé, pour quelqu’un qui creuse un peu, de découvrir que la mère de Keira était dans les rangs adorateurs. En tant qu’agent double active, elle est un peu mieux protégée, mais elle préfère tout de même assurer ses arrières. Surfeur professionnel ouuuh… Peut être qu’on ne se serait jamais rencontré… Après tout, y’a pas vraiment la mer à Paris, tu n’aurais eu aucune raison de te pointer ici… Elle lâche un fin sourire et maintenant qu’ils sont dans la rue, elle se permet de passer sa main dans son dos une seconde, dans un grand sourire.

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Printemps à Paris, don't be naive ◊ Keira Empty
(#) Re: Printemps à Paris, don't be naive ◊ Keira    Ven 4 Fév - 3:44

Printemps à Paris, don't be naive

   
c/t. warnings : /
   participant.es : @Keira Teirborn

   


Warning signs - Kimberose


mai 2021, ParisSon sourire illumine son visage et me rassure, en quelque sorte. Elle aussi, a envie que nous passions un peu plus de temps ensemble. Saisir cette opportunité de nous côtoyer plus que prévu, qu'à l'accoutumée. < Dans ce cas, mardi ? Je décalerai mon vol. Et je crois que jeudi, j'ai possibilité de finir dans l'après-midi. > Je lui indique, tentant de me souvenir de tous les rendez-vous prévus sur ma semaine. Je crois bien qu'après ca, je n'aurais plus que le temps de dormir… Entre les différents déjeuners ou diners d'affaires qui ne me sont pas habituels et les réunions de mises au point, j'aurai eu ma dose de formalités administratives et de contact social pour faire bonne figure. Finalement, cette séance de boxe s'annonce nécessaire pour bien démarrer les festivités. Mon temps va s'en retrovuer limité, pour faire du sport. A mon plus grand désespoir, je vais serrer plus de mains que je ne vais courir de kilomètres.

A l'entendre renchérir sur ma remarque pas très subtile, j'arque un sourcil à son encontre, très amusé et… bien tenté. < Les détails de ton appartement, oui… > Je lui glisse doucement, faussement innocent, un léger rire complice. < T'es insupportablement parfaite, Key. > Je la corrige naturellement. Je n'ai jamais su rester sagement à entendre une femme se dénigrer, même de façon anodine ; ca ne l'est jamais réellement, anodin. Quand bien même la qualifier de parfaite serait exagéré, ce n'est qu'un petit mensonge pas si loin de la vérité. Être en sa compagnie a toujours été agréable et facile, sans prise de tête. < T'as sûrement pas eu de bons professeurs, à Hawaii. Mais ca ne me surprend pas tant que ca. > Qu'elle n'aime pas le surf. C'est trop calme pour elle, j'ai du mal à l'y imaginer. < Pour me regarder, mmh. Tu pourras même le faire depuis l'appart. > Je fini par relever, moqueur sur les bords. Le confort et la vue, que demander de plus !

D'un geste de la main, je rejette ses interrogations ; la réponse n'a aucune importance. J'avais oublié que la culture populaire, c'est pas tant son truc. Je suis surpris quand elle m'annonce sa position d'archéologue, une petite partie déçu de ne pas l'avoir su plus tôt. < Ce doit être enrichissant ! C'est un bon moyen de mieux comprendre ceux que nous traquons pour les appréhender, leur fonctionnement et comportement. > Je discerne un peu mieux l'intérêt que le Conclave a pu lui porter. C'est le genre d'éléments qui nous intéresse, d'autant plus si elle cumule d'autres qualités. Avec elle j'éclate de rire, à observer sa carrure soi-disant impressionnante. Un poids plume qu'il ne faut pas trop chercher non plus. < Ils t'ont missionné pour me tirer les vers du nez, c'est ca ? > Je lui lance, le pouce levé derrière, en direction des bureaux. Plutôt sur un ton décontracté, mais avec une part de moi incapable de penser autre chose que et si?... Un interrogatoire officieux, ce serait pas la première fois. Qu'il s'avère que ce soit elle qui s'en occupe serait extrêmement fortuit.

< C'est… compliqué, ouais. Ca fait longtemps que j'ai appris à vivre avec. > Après tout, on ne change pas de famille comme de chemise. Je secoue doucement la tête pour lui indiquer que sa question ne me dérange pas, même si je n'ai pas tant envie de discuter de ma famille actuellement. Pour plomber l'ambiance, ca se pose là. Puis loin de New York, je préfère autant les oublier un peu. Surtout que je vais en retrouver des branches éloignées en rejoignant l'Italie la semaine prochaine. Je préfère l'écouter elle, en apprendre plus sur elle, sur comment elle s'est retrouvée là, parmi le Conclave. En comparaison, mon histoire est incroyablement banale. A marcher à ses côtés dans la rue, je ne peux m'empêcher de garder un œil sur elle, intrigué et attristé. < Je suis désolée Key… Ca n'a pas dû être facile, d'affronter tout ca, de prendre ces décisions. Je suis content qu'il ne te soit rien arrivé. > Une main réconfortante passée dans son dos, je ne cherche pas à approfondir le sujet même si les questions restent. Sa vie, son histoire. C'est déjà plus de confidences que jamais en deux années à se côtoyer de manière sporadique.

A son enthousiasme pour ma potentielle carrière de surfeur pro, je me stoppe une seconde et m'indique d'un mouvement de la main : < Tu n'as pas encore vu tous mes talents ! > Je lâche un rire en reprenant notre marche dans les rues parisiennes, acquiesçant à sa remarque. < A mon grand damne oui, ca aurait été un manque terrible de ne pas te connaître… > Sa main glissée dans mon dos, j'imite son geste et l'attire face à moi, arrêtant notre avancée un instant. Juste le temps de lui voler un baiser. Embrasser ces lèvres qui m'ont tenté depuis le début de la réunion ce matin. Il n'y a plus de Conclave qui tienne ici, au beau milieu de la capitale. Seuls deux étrangers qui se retrouvent de nouveau. Pas si étrangers que ca… Mes mains arrêtées sur ses hanches, je jette un œil à ma montre et lui demande : < Il est près de deux heures, ils font à emporter ton resto ? A moins que tu préfères qu'on s'y installe. Parce que, on peut soit se trouver un spot sympa vu le soleil, soit aller directement à l'entrainement (je ne voudrais pas déconcentrer madame), soit… passer chez toi, mais ce ne serait pas sérieux. > Je conclus avec la plus grande sincérité, un petit sourire tenté aux lèvres. Je m'en voudrais si il s'avèrerait qu'elle ne remporte pas son combat ce soir.

   fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)


Revenir en haut Aller en bas
Keira Teirborn
Keira Teirborn
MORTAL — forget me not
pseudo : caderia
autres comptes : HS
crédits : kiddressources (av)
messages : 181
Printemps à Paris, don't be naive ◊ Keira ROdBQK4

Printemps à Paris, don't be naive ◊ Keira Empty
(#) Re: Printemps à Paris, don't be naive ◊ Keira    Mer 30 Mar - 20:35

Printemps à Paris… don’t be naive.

c/t. warnings :
participant.es : @Gordon McGowan


Don't go in there You'll become one Freaky creatures Monster party Eyes of yellow Scales and feathers Tails in tethers Turn the lights off
(PARIS, mai 2021)
Cette ligne, si fine, entre la mission qu’elle s’est donnée et cette joie réelle, de le fréquenter plus longtemps que prévu, se fait invisible quand la jeune femme la traverse. Mardi alors. Je tiens à aller à Montmartre avec toi. Une impulsion qui la prend alors qu’elle réfléchit à ce qu’ils pourraient faire ensemble dans Paris. Leur situation semble simple soudain, comme s’ils étaient réellement ensemble, comme si elle ne continuait pas de le voir à cause de sa position au sein du Conclave. Simple à vue d’oeil mais pourtant si compliquée à vivre pour elle, entre les moments où ils sont tous les deux, où elle parvient à oublier sa mission, et ces autres où elle cherche à accentuer son influence sur lui… d’une façon ou d’une autre. Insupportablement parfaite… Oh ces compliments, qui sortent de nul part pour ne pas la laisser s’enfoncer vers le manque de confiance. Une palpitation erratique pour quelques secondes, avant qu’elle ne cesse de se laisser apprivoiser par son charme irrésistible. Je me répète mais… flatteur. Je vais finir par croire que tu veux quelque chose, avec tous ces compliments… Qui semblent pourtant si sincères. Quelques mots pour la faire se sentir bien et la pousser un peu plus vers cette simple envie d’être avec lui aujourd’hui. Quitte à se revoir plus tard dans la semaine, autant profiter sincèrement de ce moment entre eux, en oubliant les manigances qu’elle prépare en permanence. Parce que tu penses être meilleur professeur? Je veux bien essayer de nouveau avec toi, mais attendre la vague ce n’est absolument pas ma tasse de thé. Je suppose que ça manque d’action pour moi. Elle hoche la tête, confirmant ainsi les dires de l’homme à ses côtés. Surfer ce n’est définitivement pas pour elle. Regarder quelqu’un surfer quelques instants en revanche… Voilà qui est diablement plus attirant à ses yeux. How… Avec une vraie tasse de thé entre les mains, avec un petit peignoir et une paire de jumelles pour ne rien louper. Tu me vends du rêve là tu sais… Un brin moqueuse, elle considère l’offre tout de même très alléchante. Une très bonne idée que de venir chez lui pour l’observer dans son élément, pour profiter ensuite de son corps. Un programme plutôt agréable à son avis.

Son éclat de rire résonne et elle en fait de même, consciente de revenir dans une zone dangereuse à sa question. Personne ne l’a engagé mais elle est bien là pour ça. Pour elle, pour ses propres connaissances et informations, et pour ce besoin personnel d’être au plus proche des travaux conclavistes… Mince. Je me croyais plus discrète que ça. Tu as détruit ma couverture si vite. Une façon comme une autre de détourner les soupçons, avec ce grand sourire un peu lumineux qu’elle n’utilise qu’avec lui. Tu sais, si j’étais vraiment là pour t’interroger, j’aurais fait en sorte que tu n’apprennes pas mon implication ici. C’est plus facile d’apprendre des choses quand les gens n’ont aucune idée de ce que tu es. C’est comme ça que je fonctionne en tout cas. Ces vérités qu’elle utilise pour dissimuler ses mensonges. Une technique qu’elle utilise souvent mais pas cette fois, pas avec lui. Le fait est qu’elle s’adapte à ses cibles et il semblait plus facile de rester dans son lit pour obtenir ce qu’elle désire. Et d’ailleurs, le fait qu’il parle de sa famille semble confirmer ce fait même si ce n’est que succinct. Elle préfère d’ailleurs couper court pour ne pas le mettre mal à l’aise ou le pousser à croire une fois de plus qu’elle est là pour l’interroger. Même si c’est le cas, elle refuse de le laisser le croire.

C’est… oui c’est difficile. J’ai eu du mal à canaliser ma colère et ma peine. Heureusement ce que je fais aujourd’hui me permet les deux. Bon le combat aide beaucoup aussi. Elle hoche la tête, soupirant un peu de s’être dévoilée ainsi, même si ça fait partie un peu de son plan, que de se montrer aussi brisée par la vie, alors qu’elle accuse les immortels. Le baiser qu’ils partagent ensuite, elle ne s’y attend pas, mais apprécie pourtant le geste alors qu’ils sont là, dans les rues parisiennes, comme deux amants de passage. Elle rit un peu à sa demande, avant de se mettre sur la pointe des pieds pour lui murmurer doucement. Quelque chose me dit que tu veux voir mon appartement plus qu’autre chose. Le soleil… c’est surfait. Qu’elle lâche d’une voix qui se veut séductrice avant de s’éloigner pour conclure. Et puis de toute façon… J’ai un très bon restaurant à emporter, juste en bas de chez moi… Si tu vois ce que je veux dire. La discrétion n’est plus vraiment de mise alors qu’elle se montre aventureuse à son tour… pour lui suggérer d’aller chez elle plutôt qu’autre chose. Et puis tu sais… Je pourrais m’entraîner demain…

fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)


Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Printemps à Paris, don't be naive ◊ Keira Empty
(#) Re: Printemps à Paris, don't be naive ◊ Keira    Mar 26 Avr - 0:38

Printemps à Paris, don't be naive

   
c/t. warnings : /
   participant.es : @Keira Teirborn

   


Warning signs - Kimberose


mai 2021, ParisA son insinuation, j'affiche un léger air outré mais surtout amusé. Si je veux quelque chose d'elle… non, pas véritablement. J'aimerais, oui, plutôt. Si après tout ce temps on persiste à se retrouver, à garder contact, ce n'est pas pour tricoter. Mes compliments n'en sont pas moins sincère et elle le sait, au fond. Mon offuscation persiste à l'entendre. < Si je pense être meilleur professeur ? C'est une évidence. > Je lui rétorque sans aucune humilité, pour une fois. Si y a bien une chose où j'excelle, c'est le surf. Et si ca ne me donne pas pour autant le titre de bon enseignant, j'estime avoir la patience et le tact nécessaire pour l'être. Je ris doucement lorsqu'elle me détaille sa séance de surf idéale : observer les gens qui surfent, moi en l'occurrence. < On peut planifier ca sur l'été. > Je lui propose tout naturellement. < Si le cœur t'en dit de venir sur New York. Et que le travail te le permet. Ce sera à mon tour de te faire découvrir ma ville. >

Son humour désamorce le sérieux que ma question pouvait apporter. Si un doute m'habitait une seconde, il s'en voit bien vite dissipé. A être au Conclave, on finit par voir le mal partout, les complots, les trahisons. Souvent, à raison. Quelles sont les chances après tout, que parmi tous les agents, ce soit elle qu'ils aient missionné à m'espionner ? Ils auraient franchement eu le nez fin. En tous les cas, je n'ai rien à me reprocher. Quoique puissent être ses intentions à mon égard, elles iront difficilement à mon encontre. Je l'écoute m'expliquer comment elle aurait procédé, si elle avait véritablement été dépêchée.  < C'est une technique comme une autre. > Je lui concède sobrement. Je ne suis pas de ceux qui font dans l'infiltration ou l'espionnage. Plus de ceux qui traquent, qu'on appelle pour passer à l'action, gérer des interrogatoires. Je me retiens bien de lui détailler mes activités ; le titre de Lieutenant parle suffisamment pour moi.

< Ah le combat, y a rien de mieux pour expulser un peu de colère. > Le sport en général, me concernant. Cet exutoire est venu très naturellement à évoluer parmi les McGowan, le Conclave en général. Allant d'une séance de surf tranquille, à des choses bien moins reluisantes et acceptables. Mais ce n'est pas le moment pour penser à ca, ce que j'ai pu faire. Jamais, d'ailleurs. Le déni, ca a parfois du bon.
Ses lèvres quittent tristement les miennes, pour finalement venir murmurer à mon oreille. Rien que de l'entendre, j'en ai un léger frisson. Le ton a changé et si la conversation était agréable, elle n'en prend une tournure que plus intéressante. < Oh, je t'assure qu'il y a  autre chose que j'aimerais voir. > Plus que l'appartement, ce petit bout de femme qui y vit. Mes mains libèrent ses hanches pour entreprendre notre marche jusque chez elle. < On a toute la journée pour manger. > Je lui réponds innocent, un creux remplacé par un autre. < Puis je peux t'entrainer, je fais un excellent coach parait-il ! Echauffements, étirements, la totale ! > Comment ça, je dévie ?

   fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Printemps à Paris, don't be naive ◊ Keira Empty
(#) Re: Printemps à Paris, don't be naive ◊ Keira   

Revenir en haut Aller en bas
 
Printemps à Paris, don't be naive ◊ Keira
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» — le forum dont vous êtes les héros !
» — printemps et automnes
» — chasse au trésor de printemps
» (1985, Paris) One far away drink
» mini flood (intrigue Paris)

AD VITAM AETERNAM :: époque contemporaine
Sauter vers: