intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
nous soutenir



pub rpg design
Nous manquons de mortels et de membres de l'Ordre de l'Hydre !
✷ Avant de créer votre constellation, n'oubliez pas de jeter un coup d’œil aux scénarios et aux pré-liens du forum !
✷ Pour vous faire une idée des personnages et des statistiques du forum, c'est par ici.
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

 

 Enciendo la noche (Bastian)

Aller en bas 
Keira Teirborn
Keira Teirborn
MORTAL — forget me not
pseudo : caderia
autres comptes : HS
crédits : kiddressources (av)
messages : 181
Enciendo la noche (Bastian) ROdBQK4

Enciendo la noche (Bastian) Empty
(#) Enciendo la noche (Bastian)    Dim 28 Nov - 19:51

enciendo la noche

 
c/t. warnings : participant.es : @Bastian Trujillo

 

 

Me siento bien, la música me inspira Merengue, bachata en tu vote dormida Con cuatro palabras te hago una poesía Enciendo la noche y alargo los días
 
(PARIS, LA SORBONNE, 26 NOVEMBRE 2021)
Keira… Un paquet pour toi. T’as un admirateur secret? Fallait me le dire que t’étais sur le marché, j’aurais tenté ma chance. Elle lève les yeux de ces mots qui s’alignent les uns à côté des autres pour observer l’homme qui vient d’entrer dans sa salle d’étude. La belle lui offre un regard narquois, avant de se lever pour venir chercher le présent. C’est Key. Et tu as bien fait de ne rien faire, ta fierté ne s’en serait jamais remise. A*hole Elle ponctue sa phrase de son insulte en anglais, avant de se désintéresser complètement du jeune homme qui tente de répondre, mais ne se heurte qu’à un mur d’indifférence. Déjà, elle s’intéresse bien plus au contenu du panier qu’elle a entre les mains. Son cœur se serre une seconde lorsqu’elle entrevoit le médaillon. Bastian… Wayak’ Les deux noms viennent cogner ses tempes et dans une méfiance soudaine, elle va fermer la porte au nez de son collègue, s’isolant aussitôt.

Frénétique, elle vide entièrement son contenu sur son bureau, révélant une forte odeur de menthe, mais rien de plus. Mis à part le médaillon, qu’elle attrape aussitôt, il n’y a rien d’autre, pas d’indice, juste ce thé en quantité. Une frustration la prend soudain, elle lance un chapelet d’injures dans toutes les langues qu’elle connaît à l’encontre de l’immortel, avant de se calmer et de s’asseoir, conservant toujours le bijou dans son poing serré. Yeux plissés et mâchoire serrée, elle observe un peu plus en détail les sachets de thé, pour remarquer qu’ils sont probablement maghrébins. Désormais plus en possession de ses moyens, elle comprend bientôt qu’il donne de ses nouvelles à sa façon. Avec cet objet personnel qu’il lui a montré précédemment… Avec ces sachets qui semblent provenir d’un endroit en particulier. Il est vivant… Bien sûr qu’elle s’était imaginée le pire. Aucun message, aucun appel, son appartement vide depuis quelque temps. Il a fallu plusieurs jours à Key pour se rendre compte qu’il n’était plus là, qu’il n’était pas revenu de son fameux rendez-vous, celui dont il ne voulait pas parler. Il était censé revenir ensuite, mais elle s’était déjà enfuie. Fatiguée d’être confinée, furieuse de devoir rester planquée sous prétexte qu’un peu abimée, la jeune femme a perdu patience et a profité de son absence pour quitter les lieux et rentrer en France. Seulement elle ne s’était pas attendu au silence radio qui a suivi. Au début, elle ne s’en est pas formalisée, croyant simplement qu’il était en colère qu’elle se soit enfuie. De toute façon, elle avait à faire, des travaux à rendre, un chantage à effectuer et quelques autres détails bien sympathiques qui rendent sa vie plus intéressante. Elle a repris ses recherches, délaissant simplement le MMA pendant plusieurs semaines, suivant malgré elle quelques recommandations du médecin. Et puis après quelques jours ainsi, la demoiselle a cherché à le joindre. Sans succès. C’est là qu’elle a commencé à se douter que quelque chose n’allait pas. Elle s’est donc aventurée dans l’avion de nouveau, vers le Canada, mais cette fois, seul le silence avait répondu à ses coups à la porte. Presque trois semaines après leurs dernières paroles On l’a pas vu depuis des jours… Ont répondu quelques voisins à ses questions, et c’est là que son estomac s’est tordu d’inquiétude. Il est parti… Sans rien dire, sans la prévenir.

La même nuit, elle s’est introduite chez lui, crochetant la serrure pour s’incruster, et dans l’appartement chercher des indices. Son nécessaire à maté, sa lance… Son ordinateur aussi. Il a bien trahi l’ordre alors… Elle a vu ces messages avec son nom, ces recherches qui commencent et bien sûr les briques se sont attachées ensemble au fur et à mesure. Il a disparu… Et sans rien lui dire. Une tristesse d’abord s’est emparée de son cœur, avant que la colère ne la remplace. Bien vite, elle est rentrée chez elle, se lançant dans des recherches frénétiques, non pas sur lui, mais bien pour sa thèse. Pour se changer les idées, ne pas penser à lui, à ses morts possibles… ou sa disparition définitive… Jusqu’à ce jour...

(MAROC, 29 NOVEMBRE 2021)
Assise à une table à la terrasse d’un salon de thé, elle se sent observée. Les yeux se posent souvent sur elle, mais lorsqu’elle relève les yeux en retour, ils cessent aussitôt. La jeune femme est de mauvaise humeur. Le mois de décembre est bientôt là, mais c’est en t shirt qu’elle est et elle trouve qu’il fait trop chaud, trop sec, trop… non ce climat n’est absolument pas pour elle. Les heures passent, elle reste là, assise avec un bouquin, mais l’esprit n’y est pas. Tout du long, elle espère qu’il va arriver, mais il ne vient pas. Elle ne s’est pourtant pas trompée. Le thé provient de cet endroit, elle s’en est assurée dès son arrivée. Seulement il ne vient pas. Alors plus le temps passe, plus elle s’agace, plus elle est furieuse contre lui. Contre sa peau, le métal froid du médaillon, qu’elle a passé autour du cou, lui rappelle férocement ce qu’elle est venue chercher ici, accentuant encore plus, si c’est possible, cette colère qui gronde contre son palpitant. Forcément il est dans le coin et il ne lui faudra que quelques recherches de plus pour le trouver, mais elle en a déjà marre de cette chasse au trésor. D’habitude friande de ce genre de choses, là elle s’en énerve, parce qu’elle ne sait pas si c’est utile. Peut être voulait il simplement lui dire qu’il allait bien, avec un petit cadeau pour l’apaiser. Rien dans ce colis, ne lui demandait de venir sur place. Chaque minute sans voir sa face accentue encore et encore sa colère, parce qu’elle refuse de laisser tout autre sentiment prendre place. L’inquiétude par exemple. Aussi, elle lâche un petit grognement de colère, attirant l’attention de son voisin, mais elle s’en moque bien. S’engouffrant dans le salon pour payer ses consommations, elle repart bientôt comme une tornade, sans se soucier des gens qui peuvent l’entourer.

En ouvrant la porte, elle se heurte bientôt à un homme, mais elle n’a pas à lever la tête bien haut pour croiser son regard. Les petites noisettes qu’elle voit aussitôt sont connues et plusieurs choses se passent en simultanée. Dès qu’elle le reconnaît, son coeur s’emballe d’un mélange de soulagement et de joie, mais son visage reste fermé, colérique et au même instant elle le repousse violemment, l’éloignant de la porte et s’engouffrant à la suite pour continuer de le pousser sur peu de distance. C’est en anglais qu’elle parle, délaissant ses récents apprentissages pour bien lui faire ressentir la colère qui suinte chacun de ses pores. T’es parti putain! T’es pas revenu! T’es censé revenir putain! T’es… pas… revenu! A chaque fin de phrase, elle pose sa main à plat sur son torse pour le pousser, déclenchant une scène sur cette terrasse, jusqu’à ce qu’ils arrivent dans la ruelle sur laquelle le café donne...

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Enciendo la noche (Bastian) Empty
(#) Re: Enciendo la noche (Bastian)    Lun 29 Nov - 0:36

enciendo la noche

 
c/t. warnings : participant.es : @Keira Teirborn

 

 

Me siento bien, la música me inspira Merengue, bachata en tu vote dormida Con cuatro palabras te hago una poesía Enciendo la noche y alargo los días
 
( MAROC, AVANT LE JOUR J,NOVEMBRE 2021)

Pas de chasse au trésor, c’est ce qu’il avait promis à Chiranth. Et il tient plutôt bien la promesse ! Il ne fait pas de chasse au trésor à sa constellation, ni à son fils. Donc… C’est plutôt bien non ? Non ? Apparemment pas. Wayak’ sait qu’il ne devrait pas faire ça, ce serait vraiment sauter sa planque en vrai. Mais bon, ça l’étonnerait parce que c’est un café qui est loin de chez eux (environ une heure de marche, avec les détours et les chemins différents les uns et les autres). Il excelle quasi presque dans l’art de semer les personnes qui pourraient le suivre mais jusqu’ici il n’a vu personne. Le fait d’être dans des vieux quartiers l’aide un peu, parce que les caméras ne fonctionnent pas toujours et il s’est débrouillé avec Chiranth pour mettre hors service quelques uns. Suffisait de réveiller l’âme des gamins qui sommeillaient en eux, puis ce n’était pas difficile de rejeter la faute sur les gamins de rues, pour les détériorations de caméras… Franchement, c’est un excellent pays pour le duo. Parce qu’il fait chaud, les gens sont sympas, même si les sens surdéveloppés de Wayak’ sont en PLS, parce que c’est tellement trop pour lui. Tout est too much

Il pourrait se sentir en vacances, avec son ami. Ils ont pu rattraper les choses, ils ont pu parler à coeur ouvert, ils ont découvert des choses et même qu’ils se sont défoulés… Mais Wayak’ ne peut pas s’empêcher de penser à Key. Ça fait des semaines là, depuis qu’il ne l’a pas revue. Il pensait tomber sur elle quand il était rentré à Halloween, mais elle était déjà partie. S’il n’était pas content durant les premières minutes, il s’est vite rassuré en se disant que c’était peut-être mieux comme ça pour eux. Il aurait aimé pouvoir lui dire au revoir, lui donner ses nouveaux coordonnées, mais non, vraiment. Ça vaut mieux qu’il n’y ait rien.

Sauf que les jours passent au Maroc, plus il y pense et il a toujours cette phrase en tête. Je reviens toujours. Il sait comment la contacter, mais il ne veut pas prendre trop de risques comme ça… Puis vient l’idée d’envoyer un colis, mais c’était quand même aussi risqué… Wayak’ s’est creusé la tête pour ce colis pour au final trouver comment faire. Sans un mot dedans et puis… Il a décidé de prendre ce risque de laisser le médaillon qu’il avait montré à Key l’autre fois. Si le médaillon était perdu en cours de route, tant pis. D’une manière ou d’une autre, Wayak’ finit toujours par le retrouver. Mais ça reste embêtant dans le sens où c’est sa signature et la seule manière dont Key saurait que c’est lui. Il aurait bien aimé l’écrire mais il n’a pas envie de lui apporter des problèmes si jamais ce colis se retrouvait à être intercepté. Ah non, il ne veut pas que cela arrive et que Key soit dans une position assez délicate. Elle l’est déjà probablement avec le rapport qui devait être remonté aux oreilles d’en haut dans l’Ordre qu’elle s’était fait attaqué par lui… Il sait qu’en laissant un indice sur le thé à la menthe, fait spécialement dans ce café-là où il a l’habitude d’aller pour acheter des sachets pour lui et Chiranth, elle usera de tous les moyens pour trouver et arriver ici. Il la sait assez vive d’esprit et ce ne sera qu’une question de temps pour qu’elle retrouve ce café-là. Mais oui, il ne peut pas s’empêcher de faire une dernière chasse au trésor, étant fidèle à lui-même dans le fond. Il espère qu’elle ne sera pas trop blessée, agacée ou même qu’elle oserait aller à ses trousses pour l’éliminer au nom soit du Conclave ou de l’Ordre ou les deux… Si Chiranth savait ce que le maya vient de faire, il se ferait étriper c’est sûr. Non, il vaudrait mieux qu’il le dise après avoir envoyé ce colis hein ?

( MAROC, JOUR J - que Wayak' ne sait même pas - 29 NOVEMBRE 2021)

Allez, plus de thé à la menthe.
Allez, il va en acheter. Wayak’ se porte toujours volontaire pour y aller et à force il connaît bien le chemin, les raccourcis, les alternatives aussi. Il vérifie s’il ne se fait pas suivre, comme d’habitude - pas tant que ça car les habitudes sont dangereuses quand même - enfin bref… Tout se passe bien jusqu’à arriver à la porte du café. Il se demande s’il va la voir ou si c’est comme les autres jours: elle n’est pas là. Elle n’est peut-être pas venue. L’idée qu’elle puisse peut-être lui avoir tendu un piège lui semble être impossible et Wayak’ l’a bien défendue à Chiranth, un ami qu’il connait depuis la moitié d’un millénaire… Défendre une mortelle qu’il ne connait pas depuis plus de trois ans… C’est que quelque chose ne tourne pas rond chez ce maya… Est-ce qu’il est en train de commencer à croire en l’humanité ? Après toutes ces siècles ? Enfin il se dit qu’elle n’est pas là encore aujourd’hui et que du coup, ça va prendre du temps et il est embêté parce qu’il va devoir repartir bientôt. Enfin tenter de repartir. Il veut aller en France rejoindre Camille qui l’inquiète beaucoup aussi, mais aussi tester la réactivité de l’Ordre s’il se faisait repérer ou pas. Prendre autant de risques, ce n’est pas forcément une bonne idée non…

Puis voilà, il allait ouvrir la porte quand il rate la poignée parce que la personne a ouvert avant lui. Il allait parler en Arabe mais aucun mot ne sort quand il reconnaît la silhouette, les yeux de la jeune femme, son front même qui a un trait fin, tout clair. Wayak’ n’a même pas eu le temps de dire son nom qu’il se retrouve poussé vers l’arrière. Il compte sur ses réflexes accrus pour ne pas tomber par terre et reculer de quelques pas. « Eh eh !!! » Il tend les mains pour la calmer un peu, mais elle continue de le pousser encore et encore. « Hey ! » Elle va attirer l’attention sur eux si elle continue comme ça. Il ne l’appelle pas par son prénom pour éviter qu’une oreille indiscrète ne l’entende. Il comprend qu’elle est vraiment furieuse, alors d’un côté, il la mérite cette colère, mais de l’autre non. Mais bon, il ne va pas trop se la ramener quand elle lui dit ces phrases-là.

T’es parti putain!

Il lève le doigt pour la corriger sur ce détail. Elle est partie la première ! De chez lui, bon ok. Il n’est pas vraiment revenu non plus et il est parti sans laisser de traces… Sans la prévenir. Il recule quand elle le pousse. Il essaye d’attraper la main, il ne peut pas se laisser assommer par cette première phrase.

T’es pas revenu!

Pas tout de suite ! Il ne pouvait pas revenir tout de suite ! Mais il n’a pas le temps de parler qu’à chaque fois elle finit la phrase, elle pose la main sur son torse et l’empêche de parler. Wayak’ ouvre la bouche, essaye de parler, mais il n’y arrive pas et ne retient pas un regard inquiet quant au fait qu’on puisse les observer autour.

T’es censé revenir putain!

Je reviens toujours bordel ! Pas tout de suite, pas maintenant là où tu … Il l’a fait venir ici… Ce serait assez gonflé de penser ça quand même… Wayak’ ne retient pas un grognement. Il ne fait que reculer depuis tout à l’heure et il improvise un chemin jusqu’à la ruelle, sous les yeux ébahis des Marocains qui se demandent ce qui se passe.

T’es… Il attrape la main de Key, pour qu’elle arrête vraiment de le taper sur son torse à force de le pousser comme ça. Pas… Elle continue avec l’autre main et il recule vers la ruelle qui est moins fréquentée… Revenu! Oh c’est bon ça suffit. Il finit par poser son bras sur la main de la jeune femme qui est sur son torse pour bloquer son geste et il recule, l’emportant avec elle vers la porte qu’il ouvre avec son dos. Ils se retrouvent à l’ombre dans une allée qui s’avère être une entrée d’un hébergement possédant plusieurs appartements.

« Key. » murmure-t-il le coeur battant à tout rompre. Est-ce qu’elle est vraiment furieuse contre lui ? Il espère que c’est juste temporaire en vrai, vraiment… Il n'a pas encore assez d'énergie pour tout cela. Il est même bien trop étrangement calme, lui qui aurait haussé le ton et réagi comme un gamin avec elle... « Je comprends que tu sois en colère, je l’aurais été à ta place aussi et je suis vraiment désolé que nous en soyons arrivés à ça. J’ai fait des conneries. Je le sais. Je ne pouvais pas revenir vers toi comme ça… » Il soupire et ferme les yeux quelques secondes avant de relâcher ses mains. Il s’appuie contre le mur derrière lui et se sent déjà fatigué d’un coup. « Je ne pouvais pas t’envoyer un message si jamais ils surveillaient ton téléphone, ni laisser un mot s’ils interceptaient mon courrier enfin… Tu connais la procédure. » Il espère juste qu’elle a été prudente et qu’elle a changé de téléphone entre temps, juste pour son voyage. Il se sent incroyablement soulagé qu'elle soit là, c'est quand même étrange hein... « Je suis content que tu m’aies trouvé… Bon... Je suis désolé, j'avoue que j'aurai dû mettre l'heure...» Il imagine qu’elle a dû attendre toute une journée entière là et qu'elle ne doit pas forcément apprécier le Maroc autant que lui…

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Keira Teirborn
Keira Teirborn
MORTAL — forget me not
pseudo : caderia
autres comptes : HS
crédits : kiddressources (av)
messages : 181
Enciendo la noche (Bastian) ROdBQK4

Enciendo la noche (Bastian) Empty
(#) Re: Enciendo la noche (Bastian)    Lun 29 Nov - 9:03

enciendo la noche

c/t. warnings : participant.es : @Bastian Trujillo



Me siento bien, la música me inspira Merengue, bachata en tu vote dormida Con cuatro palabras te hago una poesía Enciendo la noche y alargo los días
(MAROC, 29 NOVEMBRE 2021)
Elle est furieuse, mais surtout soulagée de le voir devant elle, de le sentir sous ses paumes colériques et de le savoir en vie. Là, devant lui, elle est en colère, mais autant contre elle que contre lui. Il est parti, mais elle aussi. Lui au moins avait l’excuse du danger. Elle… Seul l’ennui motivait sa fuite. A prendre leur relation comme un jeu, elle a subi le contrecoup assez sévèrement. Son ami s’est mis en sécurité, égoïstement elle lui en veut de ne pas avoir été prévenue. Il ne lui doit pourtant rien. Certes il l’a blessée, mais soignée aussitôt. Sa dette payée, il ne lui doit plus rien mais elle agit comme une enfant à qui l’on doit tout. C’est frustrant parce qu’elle ignore comment lui montrer qu’elle ne lui en veut pas réellement, qu’elle est simplement inquiète et qu’elle aurait aimé juste un petit mot, un petit message même codé, pour simplement lui dire qu’il va bien… Alors elle explose, se moque autant des regards que des murmures, les conséquences glissant face à la fureur qu’elle montre. L’immortel n’a pas le temps de régir, elle ne lui en donne pas le temps, explosant férocement, utilisant ses paumes plutôt que ses poings. Elle ne veut pas lui faire de mal, elle souhaite simplement… expulser ces sentiments désagréables qui l’empêchent de respirer normalement. Même lorsqu’il emprisonne ses mains contre lui, quand il la tire vers un ensemble d’immeuble, elle reste explosive…

Ce n’est que lorsque le murmure de son nom vient effleurer ses oreilles, qu’elle se calme aussitôt. Elle s’apaise parce qu’il ne se montre pas agressif, elle se perd dans ses yeux et comprend bientôt qu’elle est allée trop loin. Beaucoup trop loin. Je suis désolé… Et il l’est réellement, elle peut l’entendre à sa voix, mais surtout elle le voit. Il ne s’excuse pas le maya. Elle ne l’a jamais entendu le faire. Il la lâche bientôt et quand il s’éloigne, elle sent ses yeux picoter de ces quelques larmes qui ne viendront pas. C’est l’afflux d’émotions, l’adrénaline qui s’échappe et ses nerfs qui se calment enfin. Pour se dissimuler, elle suit sa trajectoire et vient caler son front contre son torse, baissant la tête pour qu’il ne voit pas son visage défait et ses traits tirés. Je sais… Bien sûr qu’elle le sait. Il a l’Ordre aux fesses. Le Conclave tout autant. Ces deux entités qui peuvent être si dangereuses et incroyablement organisées. La belle connaît ces chasses à l’homme même si elle ne participe que peu à ce types de recherches. Elle, elle est plus subtile. Et si elle n’était pas dans le camp de Bastian, il serait probablement très emmerdé vu le peu de temps qu’elle a mis pour le trouver, grâce à ses indices. Tu aurais du oui. On est en hiver et je suis en t shirt. A quel moment c’est normal ? Elle grogne et râle un peu, mais dans sa voix se fait entendre le sourire qui dessine ses lèvres.

Bien sûr, il ne peut pas la voir pour l’instant, mais elle reste ainsi quelques secondes de plus, avant de se reculer pour s’adosser au mur d’en face, boitant juste un peu. Elle a tiré sur sa jambe sans faire très attention et elle se rappelle à elle maintenant. C’est pas juste. Que je sois en colère. C’est pas uniquement toi. J’étais partie aussi. J’en avais marre du canapé. Et puis t’étais pas là alors je m’ennuyais, je suis partie. J’aurais du t’attendre mais… j’aurais jamais cru que c’était la dernière fois qu’on se voyait quand t’es parti. Elle baisse les yeux à mesure qu’elle parle alors qu’elle prend conscience doucement de la scène qu’elle vient de lui faire. Heureusement que peu de marocains parlent anglais… Surtout dans ce coin. J’ai été horrible… T’es pas revenu… C’est un mensonge. Il est revenu dans sa vie, même sous forme de panier cadeau. Par réflexe, elle vient attraper du bout des doigts le médaillon qui était dissimulé sous l’étoffe de son t shirt, mais qui s’est échappé, comme l’autre collier, se montrant. J’avais peur de le perdre, mais je vais te le rendre… Elle passe ses mains derrière sa nuque pour trouver le fermoir, sans avoir vraiment l’envie de le lui rendre. C’est encore une fois égoïste, ce n’est pas à elle. Si elle a gardé les sachets de thé, elle n’a pas le droit de conserver le bijou….

fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)

Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Enciendo la noche (Bastian) Empty
(#) Re: Enciendo la noche (Bastian)    Lun 29 Nov - 17:58

enciendo la noche

 
c/t. warnings : participant.es : @Keira Teirborn

 

 

Me siento bien, la música me inspira Merengue, bachata en tu vote dormida Con cuatro palabras te hago una poesía Enciendo la noche y alargo los días
 
( MAROC, JOUR J - que Wayak' ne sait même pas - 29 NOVEMBRE 2021)  Il aurait très bien pu s’énerver, lui dire qu’elle n’est pas mieux quand elle était la première à être partie sans laisser un mot, sans le prévenir. Mais dans le fond, il savait qu’elle allait saisir l’occasion, il l’avait bien vu en train de s’entrainer à bouger la jambe sur le canapé, il l’avait bien entendu en train de grogner quand elle essaye de se redresser toute seule. Il avait reconnu les signes avant-coureur d’une possible évasion quand il serait en train de rencontrer les Blackthorn. Et il avait rien dit, rien fait. Il savait juste que c’était dans sa nature, elle est juste comme ça. Puis, il n’est pas mieux. Ils ne sont pas mieux l’un et l’autre… Elle peut s’énerver autant qu’elle veut, il n’entrera pas dans son jeu. Il ne pouvait pas faire autrement, il n’avait pas eu le choix…

Et elle le sait.

Wayak’ ne la repousse pas, quand elle pose sa tête contre lui, contre son torse. Au contraire, il l’y accueille, comprenant que l’inquiétude, la colère, le soulagement probablement d’être enfin face à lui, l’a bien fatiguée… L’adrénaline retombe et il connaît très bien cet effet-là, lui-même ayant subi le contrecoup. Il entoure le dos de la jeune femme de ses bras et soupire doucement. « Ça va aller… » murmure-t-il, regardant devant lui: le mur coloré. Il fait un petit sourire quand il réalise vraiment qu’elle est là, qu’il reconnaît son parfum bien caractéristique de la jeune femme avant de ricaner. « Non mais, il ne fait pas si chaud que ça Key, tu exagères… C’est ton côté British qui ressort là. » Tandis que lui a bien et bel son côté Maya qui fait qu’il porte plutôt une chemise avec un tissu léger. Il finit par glisser les mains sur les bras de la jeune femme quand il la sent bouger, comme si elle allait prendre la distance et c’est ce qu’elle fait. Le contact aura été bref, mais ça leur aura fait du bien.

Inutile de lui demander comment elle va avec sa hanche. Elle est comme lui, à ne pas faire attention à ses blessures même s’il a un avantage: il se régénère plutôt vite. « On ne sait jamais de quoi est fait l’avenir Key… Même moi je ne me serais jamais dit début octobre que je serai en cavale dans le Maroc… » Et qu’il a dû tout perdre du jour au lendemain, traqué par l’Ordre et le Conclave forcément. Tout comme elle n’aurait jamais cru qu’un jour, elle se ferait attaquer par lui. Bon, il s’en est presque remis de sa culpabilité, mais elle est toujours là, dans l’ombre, prête à revenir et il la sent quand il l’a vu boitiller un peu. « Et je savais que tu allais partir, ça se voyait comment tu trépignais sur mon canapé… » dit-il avec un petit sourire triste avant de faire les gros yeux et adopter une mine désemparée. « Oui bon, pas besoin de parler anglais pour qu’ils comprennent que tu étais énervée et qu’ils allaient assister à une scène digne d’un télédrama marocain. » Il regarde vraiment trop de séries marocaines avec Chiranth, ça ne va vraiment pas, mais bon, ils s’occupent comme ils peuvent les deux gaillards là… « La prochaine fois, essaye de parler dans une autre langue comme l’allemand, au moins, ils ne comprendront pas pour sûr. » Il parle Wayak’, il parle encore et encore, dans le fond il est content de la revoir. En forme malgré tout. Puis ça fait du bien de parler à quelqu’un d’autre, à voir un autre visage connu.

Il remarque la chaine, avec les deux bagues dessus, probablement celle de son mari Jules… Avant de reconnaître son médaillon. Elle l’a porté parce qu’elle avait peur de perdre ce médaillon qui a plus d’un millier d’année. Wayak’ stoppe dans le geste de la jeune femme pour la suspendre dans son élan. Il avait posé la main sur son poignet et ne la retire pour l’instant, pas tant qu’il s’assurera qu’elle le gardera. « Garde-le, il est plus en sécurité avec toi, qu’avec moi qui suis en cavale. La dernière fois que j’ai dû fuir, je l’ai perdu et j’ai mis environ soixante ans à le retrouver une fois de retour sur le territoire… » Il ne se fait pas trop confiance pour ça sur le coup et il sait que Key saura en prendre soin. Puis ça lui sera comme une assurance dans le fond, qu’il reviendra au moins une fois… Il revient toujours dans tous les cas. Mais l’ombre de Luz plane derrière lui pour lui dire qu’il est un menteur, capable de lancer de belles paroles et ne pas les assumer. « Il faudra le cacher, enfin tu sais tout ça… » Qu’elle ne se montre pas ouvertement avec. Son regard se pose sur les bagues qu’elle porte autour de son cou et la question brûle ses lèvres, cela se voit à son regard aussi.

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Keira Teirborn
Keira Teirborn
MORTAL — forget me not
pseudo : caderia
autres comptes : HS
crédits : kiddressources (av)
messages : 181
Enciendo la noche (Bastian) ROdBQK4

Enciendo la noche (Bastian) Empty
(#) Re: Enciendo la noche (Bastian)    Mer 1 Déc - 10:56

enciendo la noche

c/t. warnings : participant.es : @Bastian Trujillo



Me siento bien, la música me inspira Merengue, bachata en tu vote dormida Con cuatro palabras te hago una poesía Enciendo la noche y alargo los días
(MAROC, 29 NOVEMBRE 2021)
Elle en a besoin. De le toucher. Simplement savoir qu’il est là, vraiment là et qu’il ne fait pas comme les autres, à squatter sa folie sans être réel. Sous son front, elle sent son coeur, il bat et c’est ainsi qu’elle s’apaise vraiment. Son prénom murmuré, ainsi que son palpitant non loin, achèvent de la rassurer et bientôt elle s’éloigne, un peu guindée et mal à l’aise de s’être laissée aller comme ça. Peu démonstrative dans son état normal, elle s’est tendue lorsque les bras du maya se sont refermés sur elle, mais elle reste plusieurs secondes tout de même, avant de s’éloigner pour s’adosser plus loin. Ses explications font sens, elle n’aurait pas agi autrement si la situation avait été inversée. Aussi elle préfère la légèreté d’un échange sur la météo, plutôt que de s’étendre sur des excuses sans fin. J’exagère pas, il fait chaud. Il fait au moins vingt degrés là. J’ai quitté Paris il faisait deux degrés. Il fait trop chaud. Là dessus, ils ne pourront probablement pas s’entendre. C’est un homme habitué aux fortes chaleurs, tout comme elle est habituée aux temps humides et frais. Ce climat est un cauchemar pour elle, mais elle offre tout de même un sourire à son encontre, avant de le perdre lorsqu’il mentionne le futur. Tu vas recommencer n’est ce pas Wayak’? Elle le sent au fond d’elle. Il repartira. Je reviens toujours… Peut être qu’il le fait, mais que fera t’elle lorsque l'inquiétude lui dévorera son âme? Comme toujours… Tu te plongeras dans les études… Ses pensées fourmillent et vont à mille à l’heure alors qu’elle s’évertue déjà à vouloir enlever ce médaillon. Elle occulte une partie de la conversation, cessant simplement de bouger lorsqu’il attrape son poignet.

Son regard fond sur le sien et elle secoue la tête d’abord, mais abdique bien vite. C’est sur mon cadavre que tu le retrouveras… Ca, elle le garde pour elle. Il n’est jamais très à l’aise avec les remarques du genre et elle peut le comprendre. Sa main quitte le fermoir et elle tire un peu, juste assez pour qu’il lâche son poignet, mais pas assez pour se défaire de son contact alors qu’elle vient attraper ses doigts dans les siens. La prochaine fois, je parlerais… comme toi. Elle change de langage au milieu de sa phrase, dans un accent très hasardeux, lâchant quelques mots déjà appris. Elle ne peut tenir une conversation ni comprendre une phrase entière, mais la belle cherche déjà à apprendre le Yucatan, autant pour converser avec lui dans sa langue natale que pour préparer son voyage prochain en Amérique centrale. Depuis quelques secondes déjà, elle a capté le regard qu’il a posé sur ses bijoux. Elle prend conscience qu’il ne les a probablement jamais vus auparavant. Personne ne le verra. Je n’enlève jamais mes colliers. Et tu n’avais jamais vu ces bagues alors je suppose que je sais rester discrète. Le sujet est là. Elle voit dans ses yeux qu’il meurt d’envie de lui demander ce que c’est. Elle hésite néanmoins, peu certaine d’être prête à en parler. Ses mains se serrent un peu, celle qui retient ses doigts les écrase un peu, avant qu’elle ne souffle finalement. Qu’est ce que tu veux savoir? C’est ma bague de fiançailles. Et celle de ma mère. Elle est succincte, ne rentre pas trop dans les détails, mais sa question est sincère. Elle répondra à ses interrogations… S’il ose les prononcer à voix haute. Son coeur s’emballe, elle sent déjà une légère pression enserrer son muscle moteur et son visage se ferme un peu. Elle ne veut pas vraiment en parler, elle ne veut jamais en parler, mais elle a dépassé le stade des secrets avec Bastian. Peut être parce qu’il est plus aisé de lui parler, sans qu’elle sache réellement pourquoi...

fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)

Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Enciendo la noche (Bastian) Empty
(#) Re: Enciendo la noche (Bastian)    Mar 7 Déc - 11:54

enciendo la noche

 
c/t. warnings : participant.es : @Keira Teirborn

 

 

Me siento bien, la música me inspira Merengue, bachata en tu vote dormida Con cuatro palabras te hago una poesía Enciendo la noche y alargo los días
 
( MAROC, JOUR J - que Wayak' ne sait même pas - 29 NOVEMBRE 2021)  Parler de météo donc.
Faire comme si rien ne s’était passé tout à l’heure. Comme si ce contact n’existait plus après quelques secondes, il n’en dit rien non plus. Il fait comme si rien n’était même si dans le fond, ça lui a fait du bien de voir une autre tête connue que Chiranth. Même si Keira a laissé exprimer toute sa frustration, son inquiétude de la situation, que cela a duré un mois… Elle la dirige un peu contre la météo du pays, cette remarque le fait même lever les yeux au ciel.  Il ne fait même pas vingt degrés ici… Le fait est quand même là, il fait largement plus chaud qu’en France, c’est sûr, mais il ne fait pas une chaleur tropicale… D’autant plus que le maya est assez étonné de sentir à quel point elle a chaud, rien qu’en ayant pris le poignet de la jeune femme dans sa main. Il a voulu l’empêcher de retirer le médaillon, qu’elle le garde pour elle, le temps qu’il arrange sa situation qui n’est pas terrible. Entre l’Ordre, le Conclave, les Enfants et lui-même… Surtout lui-même. C’est à cause de lui qu’il s’est retrouvé dans cette situation-là, qu’il a embarqué toute sa constellation dans ce délire alors qu’elle n’avait rien demandé.

Il revient un peu dans la réalité quand il doit relâcher le poignet de Key, c’est ce qu’il fait et il ne s’attendait pas à ce qu’elle le retienne. Il ne la quitte pas du regard, mais il sent pertinemment bien que ses doigts sont pris dans ceux de Key. Est-ce parce qu’elle tient à garder le contact, bien qu’elle n’aime pas ça ? Est-ce qu’elle veut lui attirer l’attention sur quelque chose en particulier ? Il entend ces mots qui s’enchainent, sa réaction est immédiate quand il entend son dialecte. Il a penché la tête sur le côté, il fronce les sourcils et pose le pouce sur la main de Key comme pour la stopper dans ses prochaines actions. Au moins, il montre à Key qu’il a très bien compris ce qu’elle vient de lui dire malgré la maladresse de son accent. « ¿ Que ? Attends, tu viens de me parler dans mon dialecte ? Comment ? » La surprise a vraiment pris le dessus pour qu’il pose des questions assez stupides et qui ont des réponses bien évidentes. Elle en avait parlé en plus Keira, qu’elle avait des connaissances qui travaillaient sur la méso-Amérique donc c’est logique qu’elle a dû croiser le chemin d’un professeur spécialisé dans les langues des civilisations "disparues". Wayak’ secoue un peu la tête pour se reprendre, il allège inconsciemment la pression la pression de son pouce sur la main de la jeune femme. « Ce n’est pas trop compliqué ? » Non, il ne cherche pas à la décourager, au contraire, il est vraiment curieux de savoir comment elle fait pour apprendre. C’est un peu ridicule peut-être, mais il a passé des siècles entiers à ne pas pouvoir converser dans son dialecte, même Tal y a mis du temps à l’apprendre parce qu’elle avait un peu la flemme et surtout parce que Wayak’ avait appris à parler sa langue natale. Dans le fond, il y a une petite once de joie qui se manifeste, quelqu’un d’autre est en train d’apprendre son dialecte ! Bon, ok, ce n’est pas totalement le vrai dialecte, elle doit sûrement apprendre ceux des mayas qui sont encore vivant dans le Yucatan. Cela ne l’empêche pas d’être curieux sur la manière dont Key se débrouille pour apprendre la langue.

La curiosité prend vraiment le dessus chez le maya, mais il ne baisse pas pour autant sa garde parce qu’il ne sait pas s’ils se sont fait repéré après le scandale de Key. Mais il ne peut pas s’empêcher d’observer les bagues et les questions fusent tellement vite dans son esprit. C’est vrai qu’il ne les avait jamais vu depuis le temps qu’il la connaît, il avait remarqué juste une chaine mais pas ce qu’elle tenait au bout en vrai. En soit, si elle ne s’emporte pas comme elle l’avait fait tout à l’heure, elles ne seront pas visibles, ainsi que le médaillon donc… Puis il sent la pression des doigts de Key, sur les siennes. Son regard s’est fait un peu trop insistant sur le coup et il allait s’en excuser parce qu’il a pris le geste de Key comme étant une demande d’arrêter. Elle le devance en lui demandant ce qu’il veut savoir au final, elle lui donne même des réponses pour lui prouver qu’ils peuvent en parler en vrai. Elle s’ouvre à lui là-dessus et Wayak’ le sait, il l’a entendu au timbre de la voix de Key. Il sait qu’elle est sincère et qu’elle est prête à lui en parler même s’il sent qu’elle lui serre un peu trop fort les doigts. Il finit par poser l’autre main par dessus comme pour lui dire de se calmer, il entend son coeur s’emballer, il entend tout avec ses sens surdéveloppés. Il pourrait très bien la rassurer et lui dire qu’il ne posera pas de questions, mais le fait qu’elle lui ait ouvert la porte montre qu’elle en a besoin d’en parler dans le fond, qu’elle n’a probablement jamais fait à qui ce que ce soit. Alors il se lance Wayak’. « C’est juste qu’une seule question que j'ai en tête… Est-ce que Jules était aussi passionné comme toi, par l’Histoire ou est-ce qu’il n’avait rien à voir avec tout ce que tu fais ? » Est-ce qu’il partageait son amour pour l’Histoire ce qui explique comment cela est devenu son obsession maintenant. Comme lui avait partagé son amour pour l’art avec Tal, ce qui est clairement devenu toute une obsession en ce moment. Une obsession dangereuse qu’il tente de s’éloigner de la pire des manières. « Quel est le meilleur souvenir que tu as de lui ? » Ce souvenir qui te fait sourire. Le maya sourit un peu, faisant bien référence à la demande que Key avait fait quand il devait parler de son passé. Juste parler de ce souvenir qui fait plus de bien au coeur que de mal…

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Keira Teirborn
Keira Teirborn
MORTAL — forget me not
pseudo : caderia
autres comptes : HS
crédits : kiddressources (av)
messages : 181
Enciendo la noche (Bastian) ROdBQK4

Enciendo la noche (Bastian) Empty
(#) Re: Enciendo la noche (Bastian)    Dim 12 Déc - 21:27

enciendo la noche

c/t. warnings : participant.es : @Bastian Trujillo



Me siento bien, la música me inspira Merengue, bachata en tu vote dormida Con cuatro palabras te hago una poesía Enciendo la noche y alargo los días
(MAROC, 29 NOVEMBRE 2021)
Un léger masque d’incompréhension vient décorer son visage lorsqu’elle sent son pouce contre sa peau. Un peu trop intense à son goût. A t’elle fait quelque chose de mal? C’est la première question qui lui vient, avant que l’évidence ne vienne. Il n’est probablement pas prudent de parler dans un dialecte perdu en pleine rue, d’autant plus lorsque ce langage est celui que parle une personne recherchée par… à peu près tout le monde. Quand elle pensait lui faire plaisir, finalement c’est un tout autre sentiment qui semble se développer et l’excitation qu’elle a pu avoir en prononçant ces quelques mots s’évanouit aussitôt. En alignant les mots les uns après les autres? Elle est peut être un peu sèche, un peu moqueuse tout autant. Pourtant, elle se sent un peu moins idiote, maintenant qu’elle le voit réagir. Peut être a t’il simplement été surpris? Cette erreur toujours, qu’elle a de juger trop vite ce qu’il se passe autour d’elle. Son regard dans le sien, elle se calme un peu en soupirant. J’ai un réseau de connaissances plutôt étendu. Je connais un professeur spécialisé dans les langages mésoaméricains. Je lui ai demandé quelques cours. Sans expliquer bien sûr pourquoi. Il sait que j’adore apprendre de nouvelles langues, il n’a pas posé de questions. Elle hausse les épaules, comme si ce n’était pas très important, avant de continuer, le souffle un peu coupé. Si seulement je connaissais quelqu’un qui parle parfaitement et couramment ce langage… Elle secoue la tête, le ton un peu désespéré, utilisant sa question sur la complexité de cette langue pour demander sans en avoir l’air, plus de temps à passer avec le maya. Elle s’arme d’un tout petit sourire et termine enfin sa phrase, un peu joueuse. Ca serait tellement plus simple… Une petite moue amusée décore maintenant son faciès, avant que la conversation ne dérive sur un sujet qui la fasse disparaître entièrement.

Ces bagues, qu’il n’avait encore jamais vue auparavant, qui pendent au bout de cette chaîne et qui demeurent l’un de ses plus grands secrets. Ce sujet qu’elle n’aborde jamais, cette tornade de noirceur qui la prend souvent lorsqu’elle pense à elles et qui ne se stoppe que lorsqu’elle s’enferme dans une autre sorte de tempête, celle de ses études. Là pourtant, alors que les yeux sombres du professeur sont posés dessus, elle ne se sent pas autant dérangée d’aborder le sujet. Bien sûr, son palpitant va s'arrêter, son souffle va se raréfier et son visage va se fermer, juste à mentionner ces pertes. Il? Une seconde, l’incompréhension vient sur son visage et puis le doute ensuite. Le prénom étant mixte, elle n’est pas certaine d’avoir un jour dit qu’il s’agissait d’une femme. Cela pourrait-il changer son regard sur elle? Elle craint une seconde, mais refuse absolument de lui mentir à son propos. Elle… Ce n’est d’abord qu’un murmure, mais de toute façon il l’a entendu, c’est une certitude. Jules n’était pas un homme. Pas plus qu’une passionnée d’histoire. C’était une fervente adoratrice. Un peu trop à mon goût mais ce n’est pas le sujet. Elle a toujours détesté mon obsession pour remettre l’histoire à sa place. Elle a toujours cru que ça serait ma perte… La jeune femme a un petit rire un peu jaune, son regard devenant plus triste à mesure de ses mots, tout comme sa voix un peu tremblante. Ce ne sont pas des mots faciles à prononcer même s’ils sortent facilement.

C’est ironique qu’elle soit morte en premier, même si ça ne m’étonne pas des masses. Elle baisse les yeux finalement, incapable de conserver son regard dans le sien. Ses pieds semblent soudain beaucoup plus intéressants. La belle est à deux doigts de relâcher ses doigts aussi, mais elle semble incapable de les libérer, serrant même un peu plus au contraire. On s’entendait sur tout mais… l’Histoire, les Adorateurs… Nos occupations principales finalement, ont toujours été notre sujet de dispute. C’est pour ça qu’on en parlait jamais. Elle soupire un peu, avant de répondre enfin à sa seconde question, même si ça n’amène pas vraiment de sourires sur ses lèvres. Simplement parce qu’elle est beaucoup trop touchée par ce qu’elle vient de lui avouer. C’est grâce à Jules que j’ai rencontré ma mère. Pas en vrai puisqu’elle est décédée quand j’étais toute petite mais… Mon père refusait de me parler d’elle, alors je faisais des recherches sur elle. C’était une adoratrice. Mes recherches ont attiré l’attention, du coup ils ont envoyé Jules et… Je suis tombée amoureuse d’elle immédiatement, j’avais… je sais plus, quinze/seize ans. On a beaucoup parlé ce jour-là. J’étais trop jeune pour mon héritage, mais elle a répondu à toutes mes questions sur ma mère, tout ce qu’elle savait. Grâce à elle, j’avais enfin rencontré ma mère. Finalement, à la fin de sa phrase, un tout petit sourire timide pointe le bout de son nez, tout comme une larme qui s’est échappée, perfide. Elle déteste les larmes, mais la laisse couler pourtant, en relevant enfin les yeux vers lui. C’est quand j’étais avec elle que le monde avait du sens tu sais… Même si dernièrement, elle semble en trouver loin des fantômes habituels…

fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)


Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Enciendo la noche (Bastian) Empty
(#) Re: Enciendo la noche (Bastian)    Lun 13 Déc - 11:40

enciendo la noche

 
c/t. warnings : participant.es : @Keira Teirborn

 

 

Me siento bien, la música me inspira Merengue, bachata en tu vote dormida Con cuatro palabras te hago una poesía Enciendo la noche y alargo los días
 
( MAROC, JOUR J - que Wayak' ne sait même pas - 29 NOVEMBRE 2021)  Le maya penche la tête sur le côté, avec ce petit regard qui veut tout dire à Keira qui vient de lui donner une réponse un peu bête. En même temps, il a posé une question un peu bête aussi, mais il était si surpris qu’il a pas pu se retenir. Est-ce qu’elle a quand même conscience du danger qu’elle s’ajoute ? Probablement. C’est Keira, elle s’en fiche du danger tout comme elle serait capable de faire abstraction de sa blessure et du fait qu’elle a failli mourir. Donc inutile de lui dire que ce n’est pas la peine d’apprendre la langue, elle le fera quand même et puis, dans le fond, ça ne s’explique pas parce que malgré toutes les craintes, ça lui fait plaisir. Il hoche un peu la tête quand elle lui explique comment elle a fait. « Je vois… » Il ne peut pas s’empêcher de sourire un peu, vraiment content, voire même touché. Beaucoup de personnes le surprennent ces derniers-temps, à savoir parler son dialecte. Il sourit davantage face à la demande indirecte de Key et baisse le regard avant de se pincer les lèvres. Puis il se reprend un peu avec son sourire malgré tout: « Ceux qui parlent le dialecte parfaitement le dialecte tel qu’il est réellement, il y en a que deux dans le monde entier pour l’instant. Moi et Santiago. » Il dit juste ça comme ça, il hausse une épaule, toujours en sentant les doigts de Key sur les siens dont il caresse la peau de la main du pouce sans faire exprès alors qu’il voulait tout juste le reposer, c’est tout. Il sait qu’appartenant aux Adorateurs, elle connaît Santiago, il a juste lancé l’information comme ça… Qui sait, ça peut servir. Mais elle ne peut pas compter sur lui pour apprendre évidemment. Puis bon, il a bien insisté sur le mot pour l’instant, parce que oui, Chiranth et Key sont biens partis pour savoir le parler couramment. « C’est un peu déprimant de pouvoir marmonner mon dialecte tout seul dans mon coin pour ne pas perdre ne serait-ce un mot. Je n’ai pas fait de carnet, ou un manuel de peur que quelqu’un y tombe dessus et le montre au monde entier. » Donc c’est vraiment parler cette langue, dans ses propres souvenirs et c’est difficile, sachant que ça fait carrément cinq cents ans qu’il fait ça. « Níib óolal » dit-il dans son dialecte, ce dont à quoi il ajoute avec un léger rictus. « Cela veut dire merci. » Il est quand même frustré dans le fond, parce qu’il est vraiment recherché par tout le monde alors qu’il aurait bien aimé aller… « Si je réussis à arranger ma situation, j’espère pouvoir aller quelque part en Amérique du Sud, récupérer quelques unes de mes collections que j’ai caché. On peut y trouver des choses intéressantes. » Cela sonne un peu comme une invitation ouverte, à ce qu’elle puisse l’accompagner, vu comment il la regarde comme s’il lui demandait si elle veut bien l’accompagner. D’habitude, il y va seul mais étrangement, cette fois-ci, il ne voit pas d’inconvénient à être accompagné.

Elle.

La bulle explose. Wayak’ hausse les sourcils et ne retient pas sa moue de surprise quand il apprend qu’en fait… Jules, ce n’est pas son homme, mais sa femme.

AH !

« Oups… Désolé. » murmure-t-il, mais sa posture ne change pas, ses mains sont liés avec celle de Key. Il n’y a pas de changement de comportement, en soit ça ne le dérange pas qu’elle aie été avec une femme. Juste qu’il a été surpris encore une fois, alors que dans le fond, il aurait pas dû l’être. Enfin, non, il est assez ouvert sur ça ? Oui ? Enfin, pas quand ça le concerne lui-même, quand il se souvient d’une soirée qu’il n’assume absolument pas avec Zyanya. Enfin bref, il va mettre toutes ces pensées à part et il écoute Keira qui se confie, dans cette petite ruelle. Une adoratrice dont le maya n’a jamais croisé son chemin on dirait. Il ne se souvient pas d’un Jules, mais en même temps, il ne va pas souvent en Europe pour rester longtemps. Une adoratrice qui est morte avant Key, il lui caresse un peu la main comme pour lui apporter une présence quand elle en parle et réussisse à dire qu’elle en est morte. Comment ? Aucune idée. Il ne va pas lui demander. En tout cas, à l’entendre parler, elle l’aimait beaucoup, trop fort qu’il peut ressentir le trou dans le coeur. C’est pour ça qu’il a posé une seconde question, à demander quel est son meilleur souvenir avec elle non avec lui, décidément.

La rencontre avec sa mère, à connaître qui elle était, ce qu’elle faisait. Une rencontre avec elle-même, c’est ça ce qu’a permis Jules. Elle a permis à Key d’être ce qu’elle est aujourd’hui. Le maya se met à sourire tout doucement aussi et hoche la tête, il remarque la petite larme sur la joue de Key avant de croiser son regard brillant, est-ce qu’il le ferait ? Non. Il ne va pas lui balayer la larme, qui est une rare expression de sa tristesse qu’elle refoule depuis toujours. La phrase le frappe, quand elle dit que le monde avait du sens, maintenant il ne lui reste que la passion de l’Histoire, l’envie d’en savoir plus sur les immortels parce que c’est son héritage, ce que sa mère et Jules lui ont passé. Il comprend de mieux en mieux ce qu’est Key maintenant.

« Et tu lui parles de temps à autre ? À Jules ? » demande-t-il sans forcément réfléchir à l’impact de ses mots avant de se racler la gorge quand il le réalise. Il baisse son regard vers les mains qui se tiennent. « Désolé, je n’aurai pas dû demander, il est évident que je connais peut-être la réponse. » Il soupire un peu avant de relever le regard vers la jeune femme et il fait un petit sourire. « Ça va mieux ta hanche ? » Demande-t-il, pas juste comme ça comme question évidemment parce qu’il retire la main qui est au dessus de la sienne, l’autre main qui est capturée par les doigts de Key finit par bouger pour au final la prendre dans la sienne pour la tirer un peu avec lui pour s’engager dans les rues. « Je vais t’emmener quelque part. » Et ça va lui plaire, c’est sûr. Est-ce ils seront plus tranquilles aussi…? Ah non, c’est Wayak’ quand même, ils ne seront jamais tranquilles d’autant plus qu’il s’en va prendre des risques avec Keira. « Il y a des caméras qui ne fonctionnent plus pour une raison mystérieuse, des enfants qui aiment les casser tu vois… Mais reste à côté de moi, on ne sait jamais s’ils les ont remis en marche depuis. » Les enfants: Lui et Chiranth évidemment. Mais bon, c'est plus facile d'accuser les gamins qui aiment faire les bêtises dans les rues des fois non ?

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Keira Teirborn
Keira Teirborn
MORTAL — forget me not
pseudo : caderia
autres comptes : HS
crédits : kiddressources (av)
messages : 181
Enciendo la noche (Bastian) ROdBQK4

Enciendo la noche (Bastian) Empty
(#) Re: Enciendo la noche (Bastian)    Mer 15 Déc - 14:52

enciendo la noche

c/t. warnings : participant.es : @Bastian Trujillo



Me siento bien, la música me inspira Merengue, bachata en tu vote dormida Con cuatro palabras te hago una poesía Enciendo la noche y alargo los días
(MAROC, 29 NOVEMBRE 2021)
Apprendre cette nouvelle langue, c’est un risque qu’elle prend. En entrant plus encore dans la vie du maya, elle se pose une cible dans le dos et elle en a vraiment conscience. Il est un danger, il est imprévisible et visiblement un ennemi de beaucoup de monde. En apprenant le Yucatan, en s’imprégnant de sa culture, en cherchant des reliques de son époque et autres joyeusetés, elle peut éventuellement s’attirer des ennuis, mais pour l’instant ça n’a pas la moindre importance. Simplement parce qu’apprendre ces quelques mots, ces petites phrases qu’elle est pour l’instant incapable d’utiliser dans une conversation normale, l’aide à ôter cette carapace solide qui l’entoure continuellement. Même si elle ne s’ouvre éventuellement qu’en sa présence, au moins elle peut retrouver un peu de cette insouciance qu’elle a eu autrefois et qui s’est perdue en route. Ce n’est pas beaucoup, juste un langage tout nouveau, mais l’influence peut être suffisamment intéressante pour qu’elle se permettre d’en prendre le risque. B… Oh… On va devoir te trouver un nouveau nom. C’est pas prudent d’utiliser le tien pour te houspiller. Elle lui lâche un petit clin d’oeil avant de reprendre finalement. Je dois te faire un dessin? Si tu m’apprenais, ça serait beaucoup plus rapide et facile et précis et… bon je vais pas te lister tous les avantages hein… Et puis je pourrais passer du temps avec toi… Elle n’arrive pas vraiment à dire ça à voix haute, même si la petite voix lui demande de le lui avouer. Peu importe, elle a suffisamment été claire, elle en est certaine. Niib óolal répète t’elle en tentant d’appliquer l’accent qu’il a utilisé, avec cette concentration qui fait sa légende. Son regard lui demande aussitôt si c’est bien prononcé, avant qu’elle n’use d’un regard surpris à son encontre. On peut y trouver… On… On comme toi et moi? Elle n’ose pas vraiment poser la question. C’est idiot. S’il avait voulu l’inviter, il l’aurait fait de vive voix. Son regard pourtant a quelque chose d’un peu étrange qu’elle ne sait pas comment interpréter. On fait la course? Le premier qui arrive la bas gagne la collection! En prenant la chose de cette façon, elle peut poser la question sans le faire, provoquant cet amour commun qu’ils ont pour les chasses au trésor.

Inconsciemment, elle attend sa réaction face à la révélation qu’il semble subir. C’est une vieille âme, peut être ne pourra t’il pas comprendre, peut être sera t’il réactionnaire, peut être… Ces questions qu’elle se pose, mais qui n’ont finalement pas vraiment de réponses parce que passée la surprise, il semble exactement comme auparavant. Elle lâche un inaudible soupir de soulagement et se rend compte à cet instant qu’elle avait retenu son souffle jusque là. Tu l’ignorais… Ne t’excuse pas. Elle parle bas d’abord, avant d’hausser le ton pour lui expliquer, lui parler d’elle et se lâcher dans des explications qui se font autant douloureuses que salvatrices. Elle parle d’elle, et en même temps de sa propre personne, se dévoilant une fois de plus face à lui sans ces filtres derrière lesquels elle se cache habituellement. Tu le sais déjà puisque tu connaissais son nom. Son ton est un peu plus sec, sa larme achève sa course dans son cou et elle l’essuie enfin de sa main libre avant de soupirer de nouveau et reprendre. La hanche ça va. J’ai un peu trop tiré là pendant que je… hm… pendant ma crise de colère. Du coup j’ai un peu mal mais c’est supportable. Ca guérit bien. Elle lui demande du regard de ne pas s'inquiéter, de ne plus poser la question de peur qu’il éveille sa culpabilité. Bien sûr, elle ne guérit pas aussi vite qu’elle le voudrait. Simplement parce qu’elle continue de tirer dessus à force de ne pas y faire attention. Eventuellement elle guérira, et il n’est pas obligé de savoir qu’elle est une horrible patiente, même s’il en a déjà eu un grand aperçu lors de leurs quelques jours ensemble au Canada.

Oh… Tu m’emmènes où? Sa main reste dans la sienne, bouge juste assez pour qu’ils s’éloignent ensemble. La chaleur de sa paume contre la sienne est agréable, assez inédite aussi. Les contacts ne sont pas sa spécialité, elle trouve inutile d’être proche comme ça mais à cet instant, ça ne lui pose pas vraiment de soucis. La destination de leur périple par contre, l’intéresse beaucoup plus. Tu ne m’emmènes pas chez toi hein? Je préfère ignorer où est ta maison. Si je devais me faire prendre, être interrogée… Moins j’ai d’informations, mieux ça sera pour toi. Avec peu d’indices elle peut le retrouver et mieux le dissimuler. Avec toutes les informations… Tout pourrait devenir dramatique. Des enfants hein? Elle éclate d’un petit rire léger, resserrant un peu ses doigts autour de sa main. Le poids de l’inquiétude envolée, elle se sent un peu fatiguée, mais surtout soulagée, carrément plus sereine que quelques instants auparavant. Niib óolal, dit elle encore, du bout des lèvres pour être certaine de n’être entendue que par lui. D’avoir envoyé ce panier. Elle ne dit pas son inquiétude, ni ses recherches infructueuses… cela devrait suffire.

fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)

Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Enciendo la noche (Bastian) Empty
(#) Re: Enciendo la noche (Bastian)    Jeu 16 Déc - 11:10

enciendo la noche

 
c/t. warnings : participant.es : @Keira Teirborn

 

 

Me siento bien, la música me inspira Merengue, bachata en tu vote dormida Con cuatro palabras te hago una poesía Enciendo la noche y alargo los días
 
( MAROC, JOUR J - que Wayak' ne sait même pas - 29 NOVEMBRE 2021)  C’est vraiment surréaliste pour lui, que Key apprenne une nouvelle langue et pas n’importe laquelle. Elle est en train d’apprendre sa langue natale, le maya Yucatán, une langue connue pour être presque morte et à moitié pratiquée par la population Maya restante. Et encore ce dialecte qu’ils parlent, est mélangé avec les mots espagnols. Wayak’ a vraiment fait ce qu’il a pu pour transmettre tout ce qui touche la phonologie de la langue, il s’était même improvisé comme professeur il y a quelques centenaires… La guerre de l’indépendance du Mexique, la guerre de pâtisserie… Enfin, Key ne pouvait pas mieux trouver comme professeur. « Ah parce que tu comptes encore me houspiller ? » Réplique-t-il avec un petit rictus, il secoue la tête et marmonne un pas croyable dans son dialecte, cette fois-ci pas gêné de le faire ouvertement. De cette façon, elle va pouvoir entendre et réaliser que la phonologie et la phonétique n’est pas une tâche aisée. Il garde le sourire et penche la tête sur le côté, il la regarde l’air à moitié sérieux « Je te laisse choisir le nouveau nom, mais je garde mon droit de véto quand même. » Il lui montre quand même qu’il a confiance, même s’il sait qu’elle va s’amuser à lui en balancer des noms pas sérieux. Ses épaules retombent un peu quand elle insiste qu’il soit son professeur, que ce soit lui qui lui apprenne la langue. S’il avait les mains libres, il les aurait gesticulés dans tous les sens. « En plus je suis professeur contrairement à l’autre bourrin, que c’est ma langue natale et que c’est moi qui l’ai plus ou moins transmise de ce qui reste de mon peuple aujourd’hui’. Je sais. » dit-il en dodelinant de la tête avant de serrer un peu la main de Key comme pour appuyer ses propos. « Ne t’inquiète pas, j’ai compris. Je vais être ton professeur… Je mentionnais Santiago parce que si jamais je ne suis pas disponi… Ok. » Il arrête de parler quand il voit le regard de Keira qui veut absolument tout dire. Il va être son professeur et elle ne va demander à personne d’autre que lui. Message reçu cinq sur cinq. Et malgré tout ça, Wayak’ est content. Content qu’elle aie pris l’initiative d’apprendre son dialecte et c’est pour ça qu’il la remercie avant de l’écouter répéter après lui. Il plisse l’oeil et penche encore une fois la tête sur le côté, mais il ne peut pas s’empêcher d’être tout content qu’il sourit vraiment « Wow ! Preeesque ! Tu dois accentuer aussi le í. Níib óolal. Je t’enverrai ou je t’écrirais tout à l’heure si je trouve du papier et un stylo sur la phonétique ! » Bon, il devrait calmer un peu son enthousiasme le maya quand même. Mais il n’y peut rien, jouer le professeur lui manque tellement, il regrette clairement les cours de l’Histoire de l’Art, là où il se laissait animer par sa passion et parler, parler, parler et parler… On fait la course ? On? La course ? Un défi pour une chasse au trésor ? De mieux en mieux. « J’aime de plus en plus l’idée ! » Il ne faut pas qu’il s’emballe tout de suite le maya, parce qu’il y a quand même un gros écart entre les deux. Un qui adore la chaleur et l’humidité là-bas, l’autre qui déteste clairement cela mais qui a un petit amour pour l’humidité tout de même. « Maaaaaaais…Faudra commencer la course avec moi de toute manière, pour que tu aies tous les éléments, que tu réalises que l’Amazonie, c’est tout sauf accueillant quand tu ne connais pas ses règles. » Ah ça passe mieux cette invitation dans cette forme-là en vrai. L’inviter pour une chasse au trésor, trouver les objets qu’il a caché, en espérant que cela a été bien conservé. Il prie intérieurement, mais au moins… S’il les retrouve dans un mauvais état, il ne sera pas tout seul. « Je te tiendrais au courant ! »

Elle n’avait pas respiré, Wayak’ vient de remarquer qu’elle avait retenu sa respiration après avoir dit que Jules n’était pas un homme, mais une femme. Avait-elle peur qu’il prenne mal qu’elle aie été fiancée à une femme ? Qu’il soit fermé d’esprit ? « J’en ai vu des couples passer de toute ma vie, mais je trouve toujours le moyen de me tromper. » Il secoue la tête et ferme les yeux quelques secondes, juste pour lui faire comprendre que ce n’est pas grave, qu’il va arrêter de parler et qu’il va l’écouter. Il est là, il l’écoute et il apporte un soutien face à cette perte qui reste toujours trop récente pour elle, qui reste toujours aussi difficile. Dans le fond, Wayak’ peut très bien comprendre. Puis il avait posé la question, est-ce qu’elle parle de temps à autre à Jules. Il aurait pas dû, il ne réfléchit pas avant de parler des fois tellement ses pensées fourmillent vite. « C’est vrai…» dit-il avant d’enchainer sur une question, vite fait pour pas qu’ils restent d’avantage sur le fait qu’ils parlent à leurs morts d’une manière ou d’une autre. D’autant plus qu’il a bien vu la larme qu’elle a dégagé, elle arrête de pleurer. Puis il remarque son regard qu’elle lui demande d’arrêter de s’inquiéter. Wayak’ se racle la gorge et ajoute. « Ok, parfait. Parce qu’on va marcher… Peuuuut-être courir un petit peu si jamais mon plan ne se passe pas comme je l’ai imaginé en théorie. » Il demandait plus par rapport à ça, que par le fait qu’il soit clairement inquiet pour sa rémission. En vrai, il est plutôt content qu’elle lui réponde honnêtement sur son état de la hanche. Donc il va devoir un peu ajuster son plan qu’il vient de faire en trois secondes même pas. Sur ce, il finit par lui dire qu’il va l’emmener quelque part, tout en lui prenant la main dans la sienne. Il ne la relâche pas quand ils sont dans les rues, à marcher sur les zones mortes des caméras que le maya a mis des jours à repérer. Il ne répond pas à la question de Key qui lui demande la destination, évidemment. Du pur Wayak’… Mais Key est bien plus maligne que ça, elle espère qu’il ne l’emmène pas chez lui. « Ouh là non non. En plus je ne suis pas tout seul, je suis en coha…mh colocation est le terme plus approprié - avec un ami de longue date que j’ai embarqué dans mes problèmes. » Il ricane un peu et tout de même, le maya ne va absolument pas oublier qu’il doit rentrer avec un nouveau sachet évidemment. Sinon ça va mal se passer. Il ne devrait pas donner trop d’informations, mais en soit ça va, il ne dit pas plus que nécessaire parce que ce sont des informations que l’Ordre a déjà en sa possession.

Il a parlé des enfants qui ont abîmé les caméras de surveillance et le petit rire de Key le fait davantage sourire. Il ne la regarde pas, trop concentré pour repérer discrètement les caméras en vrai. « Oui oui. Des enfants, tu les aurais vu… » Il pouffe de rire en y repensant à cette nuit. Lui et Chiranth en train de ricaner comme de sales gamins, en plus de comploter avec les autres enfants du quartier en échange de quelques dirham. Ça a fait fureur en tout cas.

Niib óolal

C’est un murmure, s’il avait un sens d’ouïe comme tout le monde, il n’aurait rien entendu avec le bruit ambiant de la ville bien trop vivante. Un murmure qui fait du bien à entendre, doux comme une caresse, rapide comme la lumière. « Ce ne sera pas le dernier que j’enverrai. » répond-t-il alors qu’ils marchent et il la tire doucement pour qu’ils se mêlent à une grosse foule de personnes, il n’aime pas ça et il sent qu’elle non plus. Mais en soit c’est nécessaire pour ne pas être vu par les caméras et c’est une chance qu’ils soient tous les deux assez petits. C’est très utile pour se fondre dans la masse. « Le fait que je te l’envoie à l’université, cela te va ? Sinon je peux me débrouiller pour envoyer ailleurs. » demande-t-il alors qu’ils essayent de se frayer le chemin dans la foule. Il serre assez fort la main de Key pour ne pas la perdre et il reste en même temps sur ses gardes, la main libre dans la poche de sa veste qui contient la boite de Tal. Prêt à répliquer si jamais on les attaque. « On arrive bientôt. » Et ils s’engagent dans une petite ruelle où ils sont un peu plus tranquilles. Wayak’ lâche un petit soupir quand ils s’arrêtent devant une petite porte bleue, tout fier. « Et voilà ! » dit-il en sortant les clefs de la poche, laissant donc la boite de Tal de côté. Que de mystères depuis tout à l’heure, qu’est-ce qu’il cherche à montrer à Key qui méritait un bain de foule comme ça ? C’est à ce moment-là, qu’il finit par lâcher la main de Kay pour pouvoir ouvrir la porte bleue et il l’invite d’un geste de la main à entrer en premier avant de la suivre. Il ferme derrière lui, et il lui laisse le temps de voir où est-ce qu’ils sont: Une cour d’une maison résidentielle, plutôt propre, ce qui montre qu’ils sont probablement chez quelqu’un d’assez aisé. Wayak’ montre ses mains comme pour la rassurer de suite. « Non non, ce n’est pas chez moi, je te rassure. » il préfère préciser parce qu’on ne sait jamais, il fait un petit geste de la main avec un sourire amusé. « Cela appartient à un trafiquant d’art, un ami on va dire… Aux dernières nouvelles il est en Asie sud-est, donc il ne va pas revenir avant un petit moment. Il ignore complètement que j’ai les doubles de ses clefs et que j'ai les codes de ses alarmes » Il compte un peu sur ses doigts comme s’il listait les choses. « Et non, il n’y a pas de vigiles, garde de sécurité et qu’en sais-je parce qu’il part du principe que s’il les laissait ici, c’est qu’il a quelque chose à cacher et que ça attirerait l’attention. » Sauf que Wayak’, lui, il sait. Il hausse les épaules, un peu content de sa petite bêtise comme un sale gamin dans le fond, comme s'il l'embarquait dans sa chasse au trésor.

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Keira Teirborn
Keira Teirborn
MORTAL — forget me not
pseudo : caderia
autres comptes : HS
crédits : kiddressources (av)
messages : 181
Enciendo la noche (Bastian) ROdBQK4

Enciendo la noche (Bastian) Empty
(#) Re: Enciendo la noche (Bastian)    Lun 20 Déc - 19:04

enciendo la noche

c/t. warnings : participant.es : @Bastian Trujillo



Me siento bien, la música me inspira Merengue, bachata en tu vote dormida Con cuatro palabras te hago una poesía Enciendo la noche y alargo los días
(MAROC, 29 NOVEMBRE 2021)
BIen sûr! Tu crois peut être que je vais cesser? Je le ferais dès que tu te montreras trop… C’est hypocrite. Elle s’en rend compte à mesure qu’elle parle. Elle compte se montrer intraitable dès qu’il se montrera un peu trop lui? Ses cris ne sont que le reflet de ses inquiétudes et c’est entièrement égoïste… Seulement elle sait que ça arrivera encore. Dès qu’elle sera trop frustrée de ne pas avoir de ses nouvelles ou trop tourmentée par les questions qui tournent, elle criera… c’est une certitude. Oh je sais pas, on verra bien… mais tu peux être sûr que je continuerai. Elle pourrait demander une traduction des mots qu’il a échappé, mais elle n’est pas certaine de vouloir savoir ce qu’il vient de dire, alors elle préfère l’ignorer. J’ai une question peut être un peu idiote… comment on dit noisettes? C’est important… Tu peux me trouver le mot? Elle creuse sa mémoire, cherche ce détail perdu dans son apprentissage. C’est un mot qu’elle a demandé, elle se souvient que le professeur avait trouvé ça inutile, mais une fois que Keira est concentrée sur quelque chose, il est impossible de la faire changer d’idée et il a donc du chercher ce mot quelques temps, avant d’enfin trouver la réponse… Avellana Sa voix est d’abord un peu faible, elle se demande si c’est une bonne idée de le nommer ainsi, mais elle répète ensuite un peu plus fort, assumant un peu plus son surnom. Avellana. Avel… Je veux t’appeler Avel. Elle hoche la tête pour elle même, bien déterminée à le lui imposer. Ses yeux sont des noisettes, elle voit leurs nuances en permanence et c’est toujours ce qui la frappe en premier chez lui. Son regard… Ce n’est que légitime qu’elle s’offre un surnom adorable en rapport avec ce fait…

La belle ensuite hoche la tête, se montre agacée et lève les yeux au ciel, alors qu’il persiste à vouloir lui offrir quelqu’un d’autre en professeur. Elle n’en veut pas d’autre. Elle veut apprendre de lui, de cet homme qui l’a parlé en temps et en heure. Si elle n’apprend pas de lui, autant rester avec le spécialiste méso-américain de la Sorbonne. Son regard en dit long, plus que n’importe quel mot ne le pourrait, aussi elle conserve le silence, jusqu’à ce qu’enfin il se décide à lui apprendre quelque chose. Elle s’applique, essaie de répéter parfaitement, et tique visiblement lorsque le mot est visiblement écorché. Ce n’est qu’une accentuation ratée, mais elle le prend au sérieux, très au sérieux. Sa patience est légendaire, mais pour autant elle déteste se tromper. Une attitude de première de la classe, accentuée par les excellents résultats qu’elle a toujours eu. Dès qu’elle se lance dans une aventure, elle obtient de très bonnes performances et cette fois ne doit pas échapper à la règle. Probablement parce qu’elle craint de le décevoir et qu’il refuse ensuite de lui enseigner. Une peur probablement un peu imbécile puisqu’il vient d’accepter de lui apprendre, mais elle n’est pas forcément très rationnelle lorsqu’il s’agit de ce genre de choses. Elle craint toujours de ne pas être assez après tout et il ne faudrait qu’un instant pour qu’il cesse de vouloir lui apprendre.

Elle éclate de rire ensuite, un peu vexée malgré tout qu’il puisse s’imaginer qu’elle se lance dans la jungle ainsi. Il est impensable que je me lance dans ce genre de choses sans un minimum de préparation. Tu sais que je ne fais jamais rien sans me préparer pendant des heures et des heures auparavant. J’avoue que je connais peu la jungle mais j’apprendrais. Seulement il est évident qu’une course n’a plus d’intérêt si on ne part pas en même temps. Son sourire est large et montre bien à quel point tout ça l’enchante. Une course aux reliques, dans un pays qu’elle ne connaît que de nom et en compagnie de Bastian… Voilà tous les ingrédients d’un voyage génial. L’humeur se ternit un peu, mais s’améliore de nouveau lorsqu’ils s’aventurent dans les rues marocaines. Eux aussi ont l’air de deux enfants. Comme il devait l’être quand il a détruit ces caméras. Elle ne croit pas une seconde à cette histoire de jeunes gens qui s’amusent à tout détruire, persuadée qu’il s’agit de lui et de cet ami qu’il vient de mentionner. De nouveau elle rit un peu, ce moment semble irréel tant elle se montre calmée et à l’aise. Ses tourments se sont échappés, au moins pour quelques instants et elle apprécie chaque seconde. La noirceur reviendra bien vite, mais pour l’instant elle profite de la chaleur sur sa peau et de la lumière dans son palpitant écorché. Je crois que j’en vois bien un… Si tu veux mon avis… Et ce disant elle le regarde avec insistance, avant de ne plus insister sur le sujet. Il est l’enfant qu’il accuse de ces petits méfaits mais elle prétendra croire ses histoires. A l’université c’est bien. Y’a un pot de colle qui essaie de me draguer depuis des lustres. Maintenant qu’il croit que j’ai un admirateur secret, il va arrêter j’espère. Elle déteste ces attentions qu’il tente de lui offrir et recevoir le paquet a probablement été bénéfique pour elle.

Le bain de foule ne lui plaît pas vraiment, mais elle le suit docilement et même si elle se raidit inconsciemment, elle ne dit rien et continue sa route. Et voilà! Elle ouvre la bouche pour protester, juste avant qu’il ne précise le lieu dans lequel il se trouve. Bien sûr, elle s’intéresse fortement à l’architecture qui l’entoure, mais plus encore à ce qu’il lui dit. Un trafiquant d’art… Un ami… On va potentiellement devoir courir. Dans quelle galère t’es en train de m’entraîner Avel? Elle a un petit sourire mutin en prononçant ce nom qu’elle a créé de toute pièce avant de se tourner vers lui. Alors que fait on ici? Quels secrets cachent cette bâtisse? Il y a des objets hors de prix je suppose? Je demande une visite guidée de qualité monsieur. Après tout…Si tu possèdes le double des clefs, je suppose que tu connais cet endroit par coeur… Elle éclate de rire, avant d’avancer d’un pas, se stoppant sur le champ… Ah… Tu as parlé d’alarmes non? Tu devrais les désactiver avant que je ne m’aventure dans les pièces. Même si je peux courir, je ne suis pas très motivée là…

fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)

Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Enciendo la noche (Bastian) Empty
(#) Re: Enciendo la noche (Bastian)    Mar 21 Déc - 10:13

enciendo la noche

 
c/t. warnings : participant.es : @Keira Teirborn

 

 

Me siento bien, la música me inspira Merengue, bachata en tu vote dormida Con cuatro palabras te hago una poesía Enciendo la noche y alargo los días
 
( MAROC, JOUR J - que Wayak' ne sait même pas - 29 NOVEMBRE 2021)  Qu’il se montrera trop ?
Wayak’ hausse les sourcils et l’encourage du regard à continuer, parce que les phrases en suspend comme ça, il déteste. Il préfère que les personnes aillent jusqu’au bout de leurs pensées, mais étrangement, il sait que Key continuera la suite de sa phrase parce qu’elle même déteste ne pas aller jusqu’au bout. Qu’est ce qu’il montrera trop ? Et évidemment, elle reprend et elle ne sait pas ce qu’elle pourrait bien dire. Le maya a quand même une petite idée et ça le fait sourire dans le fond. Il détourne le regard quelques secondes, le temps de réaliser qu’elle va le houspiller pour ne pas lui donner des nouvelles, de faire trop de bêtises… De se retrouver dans des situations pareilles… « C’est sûr que tu vas continuer, parce que ça fait partie de moi. » dit-il avec une petite moue amusée. Même si bon, il a promis à tout le monde et surtout à lui-même de devoir se calmer. Il se rappelle bien de la conversation téléphonique qu’il a eu avec Charles, laisser les gens entrer dans sa vie sans être paranoïaque et arrêter d’agir seul.

Quand il disait qu’il la laissait choisir son nouveau nom, il ne pensait pas qu’elle le ferait maintenant. Il ne s’y attendait pas et cela se voit à son visage quand elle murmure un mot qu’il n’a pas entendu depuis des centenaires. « Avellana ? » Répète-t-il. Il s’attendait en vrai à des surnoms drôles, à des blagues qu’il rejetterait sans aucune difficulté mais il ne s’attendait pas du tout à cela. D’autant plus que Key est plutôt sérieuse et ce n’est pas Chiranth non plus qui lui s’en serait donné à coeur joie ! Il hoche la tête face à la jeune femme plutôt convaincu. C’est vraiment une première, convaincu au premier surnom qu’elle lui donne, d’autant plus qu’elle n’avait pas l’air de vouloir négocier et lui qui est difficile de base. « Ça fait pratiquement plus de mille ans que je n’ai pas entendu avellana… Je ne pensais pas que ça me ferait autant plaisir de le réentendre à nouveau..!»  commente-t-il. En même temps, parler de noisette avec Tal, ce n’est pas le genre de sujet de conversation qu’eux pourraient avoir en vrai… Ce mot, enfin ce nouveau surnom se répète en boucle dans la tête du maya. « Tu voulais me donner ce surnom depuis le début non ? » Elle avait tout préparé en fait. Il ne voit que ça, parce qu’il est quand même étonné qu’elle sache ce mot dans son dialecte et puis bon, ce n’est pas des plus communs. Elle a dû chercher pendant plusieurs jours avec son professeur…

Wayak’ ricane quand Key parle de comment elle se préparerait pour la jungle. Il sait bien qu’elle se préparera un minimum et qu’elle apprendra de la jungle. Il secoue la tête. « Il y a la jungle… » dit-il en faisant un petit geste de la main sur celle de Key et il fait l’autre geste qui va de l’autre côté de la main. « …Et il y a LA jungle. » Il sait bien qu’il va donner les bases à Key quand ils vont partir en même temps, ils prendront le même chemin pour qu’il lui explique vraiment les bases parce que l’Amazonie n’a rien à voir avec les autres forêts tropicales. D’autant plus qu’il voit bien que Key râle rien ne serait-ce à la chaleur marocaine, elle va galérer pour la température équatoriale… « Je t’apprendrais une fois qu’on aura posé les pieds en Amazonie, parce que tu pourras faire toutes les jungles que tu veux pour t’entrainer, elles n’auront rien à voir avec celle-ci. » Aussi parce que c’est le territoire de Wayak’ qui y a vécu très longtemps, qui connaît bien ces arbres et qui y retrouve beaucoup de nostalgie là-bas. Il déteste et s’en donne à coeur joies de saboter les abattages d’arbres, d’empêcher la déforestation. Bon, là en ce moment, c’est un tout petit peu compliqué…

Il a l’impression de marcher sur les nuages depuis tout à l’heure, à se laisser juste aller… Juste être lui, à ne pas totalement se méfier de tout… Et ça fait extrêmement du bien en vrai, ça lui change un peu et évidemment, le côté sale gamin ressort. Il sourit à la remarque de Key et tourne son regard vers elle. Il ne dit rien de plus, juste un regard qui confirme bien et bel qu’il est ce gamin en question, il ne cherche pas à la contredire et garder la version de vrais gamins du coin, mais en soit, ce n’est pas totalement faux ! En revanche, il ne s’attendait pas à savoir que Key a un homme qui n’arrête pas de la draguer, il hausse les sourcils assez étonné. « Tu n’arrives vraiment pas à l’envoyer balader ? C'est qui cette personne ? » Il hausse les épaules amusé. « Oh, avec plaisir ! Je vais continuer à t’envoyer des colis alors. » Il va se prendre au jeu. Si au début, il avait peur pour le panier, là il se sent plutôt rassuré et il sait qu’elle le réceptionnera sans problème. Bon, Wayak’ va devoir improviser en changeant d’entreprise par moment parce que bon, prudence est de mise quand même…

Prudence qu’il a appliqué en étant dans la cour de la demeure d’un trafiquant d’art évidemment. Il croise les bras contre son torse et baisse la tête, tout en ricanant. Il note déjà le surnom qu’elle vient d’utiliser, il faut qu’il s’y habitue, mais ça ne sera pas compliqué en soit. « Promis, il n’y a pas de galère… À priori ! Mais bon, les gens qui me connaissent depuis longtemps savent que quand je dis ça: c’est vraiment une galère assurée… J’espère juste que cette fois-ci, c’en est vraiment pas une.» Au moins, il ne s’embarque pas tout seul là-dedans, c’est déjà ça comme progrès non ? Il sait que Chiranth va râler mais sincèrement, Wayak’ ne va pas faire de grosses bêtises, d’autant plus que Key est là aussi non ? En plus, ils ne vont pas vraiment repartir avec quelque chose dans les bras. Ce serait se faire repérer et se faire rechercher partout. Il hoche la tête pour confirmer que oui, il connaît l’endroit par coeur, il est venu deux ou trois fois pour vérifier que tout va bien. Qu’il n’y a pas de garde, ni de femme de ménage. Non, il n’y a vraiment pas d’âme qui vive, même pas un chien qui serait prêt à mordre s’il les voyait. Quand il la voit faire un pas, Wayak’ perd vite son sourire et marche rapidement pour la rattraper. Il allait poser la main sur l’épaule de la jeune femme, mais elle s’est arrêtée sur le chemin, lui aussi sur le coup qui finit par la pointer du doigt. « Oui exactement… Attention, ce serait vraiment fâcheux qu’on les déclenche à cause de notre imprudence, d’autant plus que les alarmes sont liées à un poste de police qui est à 800mètres de là. » commente-t-il, avant de passer à côté de Key, posant la main sur le bras de cette dernière juste quelques secondes. Il fait un petit geste de la main pour l’inviter à le suivre. Il se met à parler de façon passionnée tout en même temps qu’il ouvre la porte, désactive les alarmes comme si c’était chez lui. « Ce trafiquant d’art a quand même volé des objets de valeurs pendant un transfert entre les deux musées Égyptiens. Donc on s’attend à trouver des petits objets qui aidaient dans la vie de tous les jours, qui sont bieeeeeeeen plus vieux que moi. Donc, des objets qui datent de 1550 à 1000 ans avant notre ami immortel, Jésus. Mais bon, ça ce n’est pas ce qui nous intéresse particulièrement. Ce qui nous intéresse, ce sont les trois vases, qui étaient très bien conservés dans les musées Egyptiens. Attends, deux minutes, le temps de mettre le code… Et voilà ! Donc je disais… Les vases oui, le trafiquant chez qui nous sommes en train de voler en gros, n’est pas très connu pour ses capacités de restauration. Il les laisse prendre la poussière et le temps abîmer tout ce qu’il a…  Je ne suis pas particulièrement un grand spécialiste dans l’Égypte Antique, mais je me suis renseigné sur le vol de ces vases qui a eu lieu, il y a … 8 ans déjà ? Le temps passe vite… » Il grimace un peu et marche dans le salon avec Key. Il reste quand même prudent et pourtant, tout semble être nickel, il n’y a pas de danger du tout. « L’idée est effectivement récupérer les trois vases et les rendre aux musées Égyptiennes qui sauront mieux s’en occuper. » Aussi simple que ça non ? Il arrive devant la porte de la cave, il lève le doigt signe qu’il y a encore une autre alarme. « Tu t’y connais tout ce qui est Égypte Antique ou c’est un peu la même histoire avec la méso-Amérique ? Et pour ce qui est de la restauration ? Même en vol tant que j’y suis ?» Demande-t-il comme s’il lui demandait quel temps il fait dehors, dans la plus grande insouciance.

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Keira Teirborn
Keira Teirborn
MORTAL — forget me not
pseudo : caderia
autres comptes : HS
crédits : kiddressources (av)
messages : 181
Enciendo la noche (Bastian) ROdBQK4

Enciendo la noche (Bastian) Empty
(#) Re: Enciendo la noche (Bastian)    Dim 2 Jan - 17:35

enciendo la noche

 
c/t. warnings : participant.es : @Bastian Trujillo

 

 

Me siento bien, la música me inspira Merengue, bachata en tu vote dormida Con cuatro palabras te hago una poesía Enciendo la noche y alargo los días
 
(MAROC, 29 NOVEMBRE 2021)
Oh mais je sais ça… Bien sûr qu’elle est consciente que c’est une part de lui et que s’inquiéter fait partie du lot de ceux qui gravitent autour de lui. Cela ne l’empêchera pas de râler haut et fort, chaque fois que cela arrivera. Tous ces moments, ceux où elle réfléchit plus que de raison, sont contrebalancés par ces petits moment d’impulsivité passagers, ceux durant lesquels son coeur est sollicité. Boom Ce dernier loupe un battement, lorsqu’elle se rend compte qu’elle se montre ainsi en sa présence. Elle refuse de se poser la moindre question sur le sujet, mais une petite pensée vient s’insinuer immédiatement dans son esprit. Minuscule, elle vient gratter doucement contre ses tempes, insidieuse elle veut s’incruster, mais la demoiselle la repousse en parlant d’autre chose, en entrant dans le jeu du prénom choisi, en l’énonçant à voix haute et en manifestant une surprise évidente lorsqu’il l’accepte aussi rapidement. Elle le fixe avec des yeux ronds une petite seconde, avant de lâcher un petit sourire amusé et attendri en même temps.  Il a accepté… Pourtant elle lui offre un regard facétieux finalement avant de détourner les yeux pour regarder la route et autour d’elle. Absolument pas. Bien sûr, j’ai emmerdé mon professeur pendant des heures pour qu’on arrive à traduire ce mot, mais ce n’était pas dans l’idée de te nommer comme ça. Ce sont juste… Elle hésite une seconde, lâche un petit soupir, avant de finalement terminer sa phrase dans un souffle. tes yeux… Les siens se baissent, regardent ses pieds une petite seconde avant de se relever de nouveau vers lui. Ceci dit, ça te va bien. Avel je veux dire. C’est pas un prénom mais c’est joli… et ça te va bien.

Son visage chauffe légèrement, elle se sent rougir mais elle espère fortement qu’il n’en verra rien. La honte… Un brin gênée d’avoir dit ça à voix haute, elle s’efforce d’avancer le plus vite possible. Plus tôt ils arriveront, plus vite ils changeront de sujet et avec un peu de chance, il oubliera bien vite ce qu’il vient de se passer. Parler de la jungle est un sujet bien moins gênant. Même si elle s’agace un peu. C’est sa fierté qui prend un léger coup lorsqu’il mentionne LA jungle. Simplement parce qu’elle déteste se faire sous-estimer. Ce qu’elle ne fait jamais. Et ce n’est pas avec un des endroits les plus dangereux au monde qu’elle commencera. Cependant elle passe un si bon moment à ses côtés, qu’elle s’empêche de lui aboyer dessus. Elle ne dit pas ce qu’elle a dans la tête, mais se mord la lèvre fortement pour s’en empêcher. Je sais tout ça. Je le sais parce que je me prépare. Je le sais… Elle ne dit même pas ça à voix haute, se contentant de marmonner un peu agacée, mais son sourire revient bien vite. C’est difficile de rester énervée après lui bien longtemps. Oh c’est rien. Un collègue c’est tout. Il est thésard dans la même branche. On a une petite compétition entre nous sur qui aura la meilleure soutenance. Le problème c’est qu’il a très envie de coucher avec moi. Et moi… J’en ai 0 envie. J’ai franchement mieux à faire. Elle énonce tout ça d’une voix un peu morne, comme si ça n’avait pas la moindre importance, mais elle ne peut s’empêcher de le zieuter un peu, comme pour guetter sa réaction. C’est imbécile, ils n’ont absolument pas cette relation, mais elle est tout de même très intéressée par son faciès, fixant son profil avec un peu trop d’attention.

Pas de galères… à priori… Elle pourrait éclater de rire tant l’incertitude se cache dans cette phrase. L’homme n’a visiblement aucune idée des conséquences qui pourraient leur tomber dessus dans cet endroit qui les accueille maintenant. Probablement ne se passera-t'il rien, mais quelque chose lui dit que rien ne se passera comme prévu. Aussi elle l’écoute avec attention, autant pour prévenir le moindre risque, que pour s’informer des raisons exactes de leur présence dans le coin. Trois vases égyptiens disparus des musées… Une honte. De ça elle est certaine. Et tout autant hypocrite. Elle aussi dérobe des oeuvres… Même lorsqu’elle ne le fait pas elle même, elle en vient à posséder des choses qui devraient être dans un musée. Seulement ce n’est pas d’elle dont on parle à l’instant, mais bien de cet homme, qui a dérobé des trésors d’Egypte et qu’ils s’apprêtent visiblement à récupérer. Je n’y connais pas grand chose non plus. Les bases bien sûr, les différentes grandes périodes et les histoires des plus connus, mais rien qui ne me permettrait d’être une experte. Effectivement comme la méso amérique quoi. Ceci dit, je m’entraîne pour celle ci. Elle se tourne vers lui pour lui faire un petit clin d’oeil, avant de retrouver un air plus sérieux pour la suite. La restauration… Le vol… C’est déjà un peu plus dans mes cordes. Je suis loin des professionnels des musées, mais je me débrouille pas mal. Pour ce qui est du vol… Meh, j’ai les mains qui ne traînent pas, mais je sais dérober des choses qui ont l’air sans valeur. D’ailleurs les petits objets quotidiens dont tu m’as parlé, m’ont l’air beaucoup plus intéressant que ces trois vases. Elle soupire un peu, devant la porte de la cave elle ressent une petite pique d’adrénaline peu agréable, avant de lui passer devant pour s’interposer entre lui et la porte, l’empêchant d’avancer plus avant. Je suis encore blessée Bastian. Si je ne peux pas courir, que je me fais prendre… Toi tu te casses et… Elle lève le doigt pour l’empêcher de protester. Tu te casses, et tu ne te retournes pas. Tu pourras envoyer qui tu veux pour m’aider, mais toi tu dégages et tu te caches. Si quelqu’un demande, je suis là seule et je suis l’unique personne responsable de ce qui arrive. Tu me promets ça ou on se casse. Elle le fixe avec un regard assuré, presque mauvais, avant de reprendre. C’est important que tu me le promettes…

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Enciendo la noche (Bastian) Empty
(#) Re: Enciendo la noche (Bastian)    Dim 2 Jan - 21:24

enciendo la noche

 
c/t. warnings : participant.es : @Keira Teirborn

 

 

Me siento bien, la música me inspira Merengue, bachata en tu vote dormida Con cuatro palabras te hago una poesía Enciendo la noche y alargo los días
 
( MAROC, JOUR J - que Wayak' ne sait même pas - 29 NOVEMBRE 2021)  Wayak’ a bien remarqué qu’il y a quelque chose de différent dans le regard de Key quand il lui fait comprendre qu’il n’oppose aucune résistance au prénom choisi. Comme si… Elle ne s’y attendait pas, et en même temps, comme si elle s’y attendait et qu’elle en est si heureuse. Est-ce un regard de bonheur ? se demande-t-il, un regard qu’il a déjà vu auparavant chez une autre personne dont il y tenait énormément plus qu’il ne le croirait. Puis, il lui demande si elle voulait lui donner ce prénom depuis le début, mais il ne peut pas s’empêcher de sourire au coin quand il l’entend se justifier. Seulement, ce sourire se fige un peu quand elle explique clairement que c’est juste ses yeux. En quelques secondes, l’ambiance a vite changé et d’un coup, il s’est retrouvé désemparé parce qu’il sait ce que cela veut dire dans le fond. Elle a cherché si longtemps avec ce professeur pour savoir dit le nom de la couleur de ses yeux dans son dialecte. Parce que c’est juste ses yeux. Il est aussi désemparé parce qu’il a failli bouger la main des autres pour vouloir lui faire redresser le regard qu’il ne voulait pas qu’elle quitte. « Tous les prénoms que nous possédons, viennent d’un caractéristique qui ressort le plus chez la personne. » dit-il sérieusement avant de hausser les épaules pour ajouter. « Wayak’ pour rêveur, Keira pour Little dark one… Avellana pour noisette. » Au final, c’est lui qui finit par baisser les yeux et déglutir un peu, ne pouvant pas s’empêcher de sourire. elle aime mes yeux.

Elle aime ses yeux.

Rien que réaliser ça, fait manquer un battement au coeur et ce son lui est très familier parce qu’il l’a déjà entendu plus tôt chez Key. Il faudrait peut-être se reprendre, même s’il a insisté sur la jungle et sa dangerosité, que apprendre et comprendre la théorie… Le gouffre entre la théorie et la pratique restera énorme. Tout comme le gouffre entre l’envie du thésard de coucher avec Key à qui son envie, est plutôt inexistante… Pourquoi ? Wayak’ réagit de suite en fronçant les sourcils avant de regarder Key. « Sérieusement ? Ne me dis pas qu’il est américain… Parce que oui, il a clairement un comportement d’américain qui croit que tout le monde serait à ses pieds… » Il n’aime vraiment pas ce genre de personne en vrai, ou c’est juste qu’il n’aime pas l’idée que ce thésard veut juste coucher avec Key, juste parce que c’est comme ça et qu’ils sont rivaux ? « Ne couche pas avec lui et oublie le même si je me doute bien que c’est ce que tu fais. » Ah oui, il va clairement prendre un plaisir d’envoyer des colis de plusieurs manières en plus, à croire qu’elle a vraiment plus qu’un admirateur et puis voilà, c’est juste comme ça. Ou même rendre visite un jour... Il ne fera pas le poids contre un immortel qui est à lui tout seul une encyclopédie de toute l’histoire de la méso-amérique. Et toc !

Et c’est pour ça que pour lui, connaître davantage toute l’histoire sur l’Égypte, c’est un autre niveau. Il ne s’y connaît pas tant que ça et c’est à son tour d’écouter Key qui est en train de répondre à ses questions. Elle ne s’y connaît pas grand chose, mais elle n’est pas fermée à en savoir plus. Tout comme lui en vrai. Ce n’est pas étonnant parce qu’ils sont tous les deux de grands amoureux de l’Histoire et de son témoignage que ce soit des vases ou des objets du quotidien. En tout cas, il écoute attentivement les informations, notant qu’elle est familière avec les vols et la restauration. « En plus ils sont faciles à voler ceux-là. » réplique-t-il alors qu’il allait ouvrir le petit clapet qui cachait l’alarme devant la porte, sauf que la jeune femme s’est mise entre et a clairement réduit la distance entre eux. Son regard est presque au même niveau de celui de Key, et même qu’ils respirent clairement le même air, dans leur espace vital. Il n’a pas eu le temps de dire quoi ce que ce soit qu’elle lui rappelle sa blessure, mais ce n’est pas ça qui le dérange. Son air sur le visage change immédiatement et il se met à parler de suite. « N.. » Il serre la mâchoire et penche la tête sur le côté quand elle insiste pour terminer, alors il la laisse terminer. Elle insiste pour la promesse et… l’importance que ça a pour elle.

La promesse.
Wayak’ sait qu’il n’a absolument pas géré avec les promesses. Tout d’abord, la promesse de revenir vers Key, même s’il l’a fait en forme de panier, ça n’aura pas changé les jours d’inquiétudes. Promis, je ne garderai pas de secret pour moi il ne l’a pas tenue. promis, je te dirai si j’avais un artefact Tal… il ne l’a pas tenue non plus.  Promis, je ne vais pas tenter de me laisser mourir. celle là non plus, il a tenté de se tuer et ce, plusieurs fois. Promis je vous protègerai impossible de la tenir quand il a quelques membres de sa constellation qui vivent leur propre vie sans se soucier des conséquences. Promis, je ferai tout pour sauver mes fils, c’est ma priorité. Il les a laissé mourir de faim. Promis, je ferai honneur à mon frère maman, ne t’inquiète pas, tu pourras être fière de moi. que des promesses non tenues et il y en a tellement. Tellement trop que Wayak’ lâche un gros soupir face à Key.

« Je ne suis pas vraiment un homme à promesses. Enfin... Si, mais je fais vraiment au mieux pour tenir mes promesses, ce n'est pas du tout facile et je sais que celle-ci, je n'y arriverai pas. » dit-il tout en posant la main sur l’épaule de Key, caressant du bout de son pouce. Il est devenu bien plus sérieux sur le coup, ne quittant pas le regard de Key. « Dans un sens, tu as raison aussi, de poser les limites comme cela mais je ne peux pas te laisser derrière. Je l’ai déjà trop fait et j’ai clairement plus de mal à m’en remettre. » Il tient un peu trop à elle pour laisser ça arriver. Il n’est vraiment pas à l’abri d’une certaine crise de névrose par exemple qui peut le rendre complètement imprévisible. Il glisse la main sur le bras de Key tout en réfléchissant à une autre alternative. « Et si je proposais autre chose ? On ne vole rien. On se contente juste de regarder, là, il n’y a aucun risque du tout et ça, je sais clairement qu’il n’arrivera rien. Donc je pourrai accepter la promesse, parce que je sais que je n’aurais pas à la tenir. On peut préparer les plans et regarder les petits objets du quotidien aussi. Comme ça, quand j’aurai réglé mes soucis avec l’Ordre et quand tu te seras remise de ta blessure, on y reviendra pour faire un vol parfait. » Un bon compromis pour lui, tout comme pour elle. Après tout, il est juste venu pour lui montrer comment le vol peut se faire, sans avoir besoin d’emporter l’objet. Et c’est rare, qu’il fasse directement un compromis, lui qui a déjà tout un plan qui refuse d’écouter qui ce que ce soit, même Chiranth, qui irait jusqu’au bout. Quitte à manquer d’en mourir. « S’il te plait Key. » insiste-t-il, lui faisant comprendre que non, elle n’a rien gâché ou quoi, elle a voulu juste les protéger et que lui, comme d'habitude, il s'est un peu trop emballé dans sa passion.

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Keira Teirborn
Keira Teirborn
MORTAL — forget me not
pseudo : caderia
autres comptes : HS
crédits : kiddressources (av)
messages : 181
Enciendo la noche (Bastian) ROdBQK4

Enciendo la noche (Bastian) Empty
(#) Re: Enciendo la noche (Bastian)    Mer 5 Jan - 21:24

enciendo la noche

 
c/t. warnings : participant.es : @Bastian Trujillo

 

 

Me siento bien, la música me inspira Merengue, bachata en tu vote dormida Con cuatro palabras te hago una poesía Enciendo la noche y alargo los días
 
(MAROC, 29 NOVEMBRE 2021)
Wayak’ pour rêveur… mais n’as tu pas censé de rêver? Elle hoche la tête néanmoins à ses paroles, bien qu’un peu troublée tout de même. Cet homme se découvre toujours un peu plus, un petit pas après l’autre, quand il ne recule pas d’ailleurs, et elle apprécie d’entrer un peu dans sa sphère. Juste un peu. Les yeux au sol, elle se permet un fin sourire un peu attendri, avant de revenir sur un autre sujet. Elle aurait pu rire, se moquer, mais elle se demande pourquoi sa réaction est aussi importante. Est-ce qu’il est… jaloux? L’idée la traverse une seconde, mais elle la réfute aussitôt. Ce n’est rien de cela, même si elle est incapable de comprendre sa réaction. Ah non il est français et bien français. Elle se veut un peu espiègle, mais au final ce n’est absolument pas ce qui se dégage de son ton qui est beaucoup plus sérieux qu’escompté. Si j’avais voulu le faire, ça serait fait depuis très longtemps. Quelque chose la perturbe un peu, sans qu’elle n’arrive à mettre le doigt dessus. L’anglaise n’avait amené le sujet que comme une blague, pour lui demander sans en avoir l’air plus de colis, plein de colis, mais il semble prendre le tout beaucoup plus sérieusement et elle a du mal à comprendre pourquoi. Ce n’est probablement pas important, rien que des mots mis les uns après les autres, sans qu’ils n’aient une signification particulière pour lui, mais l’esprit toujours surchauffé de Key se pose mille questions, sans vouloir pour autant les lui poser. C’est une très mauvaise idée que de mettre des mots sur les quelques idées qui peuvent parcourir son crâne à cet instant. Vaut mieux prétendre que ce n’est qu’une discussion sans importance sur le prétendant français, plutôt que de lui poser une question dont elle ne veut même pas la réponse…

L'inquiétude la prend lorsqu’ils se dirigent vers la cave. Un afflux de pressentiments qui la pousse à s’interposer entre lui et la porte, à lui dire des choses qu’il refusera certainement. ...je n’y arriverais pas… Mais… Elle s’interrompt néanmoins aussitôt. Peu importe à quel point elle veut lui répondre, il a eu la courtoisie de ne pas l’interrompre alors elle s’efforce de faire de même. Boom… De nouveau son coeur loupe un battement. C’est la seconde fois en quelques minutes, mais elle ne s’en occupe pas vraiment. Parce que ses yeux sont dans les siens, sa main est sur son épaule d’abord puis sur sa peau lorsqu’elle s’aventure sur son bras. Un frisson étrangement désagréable la prend, non pas du toucher, mais de ces mots qu’il lâche d’abord et surtout de cette supplique ensuite. Ce n’est pas son genre. Il n’est pas homme à s’excuser et probablement pas non plus à supplier. Elle lève donc la main, pour la déposer doucement sur sa joue. Son pouce caresse doucement sa peau, mais elle la retire bientôt. Bastian… Elle avait une phrase formée, des mots dans sa tête qui ne parviennent pas à quitter ses lèvres. Son regard est ancré dans le sien, elle ne semble pas pouvoir se débarrasser de ces petites noisettes si vivantes, si expressives. Tu m’as amené ici pour faire ce braquage, pourquoi changer d’avis maintenant? Tu ne m’abandonneras pas tu sais… tu resteras dans le coin, tu m’aideras à m’en sortir ensuite, je sais que tu le feras. Tu as fait tes plans, j’en suis persuadée… et peut être que tout se passera bien, je voulais juste… être sûre que tu ne fasses rien d’idiot, pour le cas où je resterais en arrière. Oublie la promesse. Elle hésite ensuite, incapable d’être certaine de la marche à suivre. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle à l’impression que le temps s’est arrêté, à l’instant même où elle s’est interposée, mais elle ne sait plus quoi faire pour le remettre en marche.

Elle n’ose bouger et respire à peine, coincée un peu, dans une dimension qui n’appartiendrait qu’à eux. Si tu es vraiment prêt à chambouler tes plans, alors ça me va. On regarde juste, on essaie de deviner les secrets de ces items avant de chercher la réponse quelque part dans un bouquin ou sur internet. Et quand tout ira mieux, on reviendra. Tous les deux. Et ça, c’est une promesse que moi je te fais! Tous les deux! Inconsciemment, elle s’est approchée de lui, réduisant encore un peu la distance entre eux. Ils sont si proches qu’ils pourraient se toucher si l’un ou l’autre venait à bouger, mais elle ne sait pas encore pourquoi elle s’est avancée, comme pour mieux observer la danse de ses iris.

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Enciendo la noche (Bastian) Empty
(#) Re: Enciendo la noche (Bastian)    Jeu 6 Jan - 19:32

enciendo la noche

 
c/t. warnings : participant.es : @Keira Teirborn

 

 

Me siento bien, la música me inspira Merengue, bachata en tu vote dormida Con cuatro palabras te hago una poesía Enciendo la noche y alargo los días
 
( MAROC, JOUR J - que Wayak' ne sait même pas - 29 NOVEMBRE 2021)  Ces contacts.
Ils se sont fait comme ça, sous une impulsion, sans réfléchir du tout. Tout a commencé par une distance qui s’est réduite entre eux, d’abord par Key qui s’est interposée. Ensuite c’est lui qui a continué, en étant le premier à la toucher, posant la main sur l’épaule et en lui caressant le bras du bout du pouce. Sans réfléchir, parce qu’il parlait en même temps. Est-ce que c’est un réflexe de sa part, qui est très tactile, qu’un contact pourrait rassurer la personne en face de lui. Comme pour lui dire qu’il ne lui en veut pas d’avoir fait cette réflexion, d’avoir tenté de lui faire cette promesse. Il a senti sous son pouce la tension, tout comme le battement manqué. Est ce que tu commences enfin à réaliser Wayak’ ? encore cette voix-là, qui est là dans le coin de sa tête. Cette voix-là qu’il dégage tout de suite de là, ou qui s’en va toute seule au contact peut-être bref de la main sur sa joue. Le maya desserre les dents. « Key ? » Murmure-t-il en haussant les sourcils, essayant d’abandonner au mieux son expression trop sérieux qui le rend tendu. Il ne peut pas quitter du regard ses yeux marrons foncés. Pourquoi changer d’avis maintenant ? demande-t-elle. Parce que je n’ai pas envie de te perdre par mon côté irresponsable alors que je n’ai pas de plan C allant jusqu’au F Peut-être qu’il peut bien être irresponsable, peut-être qu’il n’arrivera pas à tenir face à cette envie de récupérer un vase ou un objet juste comme ça. Ce sentiment qu’il a à chaque fois qu'il vole quelque chose, c’est vraiment confortable pour lui. Mais elle lui fait tellement confiance, là où il l’a un peu perdue à cause des derniers événements. Elle sait qu’il a ses plans, ce qui est vrai, mais il sait qu’ils ne sont pas aussi solides qu’avant. Il ne peut pas tenir cette promesse quand il sait qu’il serait capable de faire demi-tour pour la chercher, quitte à devoir en faire des victimes. Il n’est plus trop à ça près maintenant… Mais cela ne le ferait que l’enfoncer. « Pourquoi maintenant je change d’avis ? Si on en fait d’autres, des braquages je veux dire, ce sera difficile de me faire confiance si je ne réussis pas à tenir une promesse. On a besoin de cette confiance aveugle qu’on a en ce moment. » et il se préfère être vraiment honnête là-dessus. Pour une fois qu’il se permet de partager ses pensées, jusqu’au bout au lieu de les garder pour lui-même comme il le faisait souvent avec Chiranth.


Alors voilà, la discussion devrait être close non ? Elle accepte dans le fond qu’ils ne volent pas et qu’ils feront qu’observer, analyser le terrain et élaborer des plans ensemble pour revenir plus tard, plus fort et plus en sécurité aussi. Quand l’Ordre ne sera que le cadet des soucis. Mais alors, pourquoi ils sont toujours aussi proches l’un et l’autre ? Pourquoi il n’a toujours pas retiré la main du bras dénudé de Key ? Là où il s’est arrêté à son poignet. Est-ce que tu réalises là maintenant Wayak’ ? Cette voix elle revient encore. Il plisse un peu les yeux, restant attentif à ce qu’il peut ressentir et aux réactions de Key d’en face. Il sourit un peu aux mots qui rejoignent exactement ses pensées, mais ce sourire ne reste pas longtemps quand la distance entre eux est de plus en plus réduite. Ils sont si proches que ça le perturbe un peu au point de sentir son coeur en manquer un battement. Il devrait répondre, mais il ne dit rien.

Est-ce que maintenant tu réalises ? Elle est mortelle, tu es un immortel. Tu as perdu deux personnes que tu aimais tant et avec qui tu voudrais passer le reste de ta vie avec. Moi, puis Tal. Cette femme, elle est mortelle et ne pourra même pas rester avec toi jusqu’à la fin de ta vie. Tu as encore beaucoup à vivre à moins que tu ne partes à nouveau dans ta crise existentielle et ne cherche à mourir. Est-ce que tu vas y arriver ? Non. Tu ferais mieux de reculer sinon tu en souffriras.

Oak’ya est toujours aussi présente dans ses pensées ou c’est lui-même qui se parle de cette manière. Mais quoiqu’il en soit, son coeur bat vraiment au ralenti au fur et à mesure qu’il réalise la situation. Il ne l’a toujours pas quitté du regard. Puis il laisse le coeur prendre au dessus de la raison. Faisant ce qu’il a envie de faire, ce premier pas timide et typique Wayak’, rompre l’échange de regard. Et c’est ce qu’il a fait, il a regardé un peu plus haut, son front, l’endroit où il finit par y poser les lèvres. La main libre s’était par la même occasion posée sur la joue de la jeune femme sous une douce caresse avant de la prendre dans les bras, réduisant totalement la distance entre eux. Il a détruit l’existence de l’espace pour au final réussir à murmurer à l’oreille de la jeune femme. Les mains dans son dos. « On reviendra, tous les deux. Je ferai tout pour que cela arrive. » Et il prend un peu la distance pour retrouver son regard, juste l’observer dans les yeux à nouveau, sourire un peu bêtement, peut-être tristement aussi. Parce qu’el…

DONG.

La sonnerie d’une horloge le fait revenir à la réalité, il en a sursauté un peu. Le faisant réaliser qu’il était vraiment parti dans ses rêves, ses songes tout en se perdant dans l’univers qu’offrait le regard de Key. Il s’y est perdu bien longtemps dans la profondeur du regard marron, sans réaliser que le temps a passé plus vite. Il est juste là, en face d’elle, toujours avec cette petite distance entre eux. Non, il ne l’a pas embrassé sur le front, ni pris dans ses bras. C’était dans sa tête.

Tu as réalisé Wayak’ et tu vas faire comme si rien n’était.

Il entend un sifflement à l’oreille gauche, vraiment le retour à la réalité qui est en train de le mettre en garde sur ce qui se passe. La situation, le lieu sont trop instables pour leur lien qui veut continuer à évoluer, à aller plus loin.

Tu as trouvé une autre raison de te battre pour vivre.

Chiranth et Rahim. Son fils Horacio. Sa constellation. L’héritage. Tal. Maintenant Key. Wayak’ finit par sourire et pose la main sur la joue de la jeune femme. « On va revenir. Je ferai tout pour arranger ma situation et celle de mon ami par rapport à l’Ordre, quitte à ce que ça m’y fasse revenir. Je trouve toujours une solution. Je te le promets. » Il sourit pour ponctuer la phrase avant de jeter un coup d’oeil à l’horloge. « Le temps avance. On ne devrait pas trop trainer… »

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Keira Teirborn
Keira Teirborn
MORTAL — forget me not
pseudo : caderia
autres comptes : HS
crédits : kiddressources (av)
messages : 181
Enciendo la noche (Bastian) ROdBQK4

Enciendo la noche (Bastian) Empty
(#) Re: Enciendo la noche (Bastian)    Sam 15 Jan - 16:30

enciendo la noche

 
c/t. warnings : participant.es : @Bastian Trujillo

 

 

Me siento bien, la música me inspira Merengue, bachata en tu vote dormida Con cuatro palabras te hago una poesía Enciendo la noche y alargo los días
 
(MAROC, 29 NOVEMBRE 2021)
Elle ne sait pas quand elle perd pied. La jeune femme était là, dans la conversation et puis désormais elle n’y est plus. Le silence les entoure de toute façon. Ni l’un, ni l’autre ne semble vouloir reprendre la parole le premier. Ils ont soufflé leurs noms, l’un après l’autre et depuis ils restent silencieux… ou peut être a t’il parlé, mais elle n’est pas certaine de l’avoir entendu. C’est dans ses yeux qu’elle est perdue, dans ce regard chantant qui a l’air de tant dire, mais dont elle n’entend rien. Ces deux prunelles qu’elle apprécie tant, qui exprime tout autant, mais là elle ne sait pas les lire. Si proche de lui, elle sent sa chaleur, elle a envie de se tendre vers lui mais elle sait qu’elle ne franchira pas le peu de distance qui les sépare encore. Souviens toi comme ça fait mal… La voix de Jules résonne dans son crâne, mais son visage ne vient pas. Elle ne voit que celui de Bastian, elle le voit bouger, le sent s’approcher et déposer ses lèvres contre sa peau… mais lorsque l’horloge se fait entendre, elle se rend compte que rien de tout ça n’est arrivé. La belle a sursauté en se rendant compte qu’elle s’est laissé avoir par son inconscient qui s’est vu imaginer des choses qui n’existent pas… qui n’existeront pas et dont elle ne veut pas vraiment… N’est-ce pas? Je n’en veux pas… Je n’en… Ses pensées s’embrouillent. Son cœur dit quelque chose, ses pensées mentionnent tout autre chose. Tous se serrent pourtant alors qu’il se tient toujours au même endroit, sans bouger. Le palpitant toujours fissuré n’est pas prêt à l’attirer à elle, son âme abimée ne peut pas non plus, mais une partie d’elle pourtant veut attraper son bras, le serrer contre elle et lui voler un baiser… sauf qu’elle n’en fait rien. Elle ne peut pas.

Dès que ma hanche va mieux, on peut revenir. Même avec les risques, il sera plus simple pour moi de réagir si je suis à cent pour cent de mes capacités. La conversation reprend comme si de rien n’était, son muscle moteur emballé se calme un petit peu, juste assez pour qu’elle puisse prétendre que rien n’a changé, mais quelque chose lui dit qu’elle se ment à elle-même. Ce n’est pas une fissure qui vient de se créer entre eux, mais bien tout le contraire. Une force attractive qui veut les mener l’un vers l’autre, mais qu’elle combat bien trop fort. Sa douceur à son égard semble surréaliste, cette main sur sa joue elle pourrait s’y plonger, mais si son coeur s’emballe de nouveau, ce n’est pas à cause de la proximité ou ce qu’il pourrait se passer. C’est autre chose, différent et pour la première fois depuis qu’elle connaît Bastian, la silhouette de Jules vient se glisser derrière lui. Et là, à cet instant, elle comprend. Elle comprend qu’elle panique, qu’elle a peur de quelque chose qu’elle ne sait pas nommer encore. Ce sentiment étrange qui se montre, n’est pas défini dans sa tête, dans son esprit, mais Jules elle, semble avoir compris. Sa voix ne se fait pas entendre de nouveau, mais son visage contredit avec force ce qu’elle a dit plus tôt. Souviens toi comme ça fait mal… Ses traits eux… semble vouloir crier autre chose. Souviens toi comme c’est agréable…

Les deux phrases s’entrechoquent et Key attrape doucement les doigts de Bastian qui sont contre sa peau, pour les éloigner et sans gestes brusques elle se dégage du petit espace dans lequel elle s’était coincé et s’éloigne un peu pour calmer les battements de son coeur et faire taire ces pensées trop nombreuses qui semblent toutes vouloir prendre possession de sa conscience. Oui on devrait y aller. Ton colocataire risque de s’inquiéter. Elle recule de quelques pas, un peu maladroitement à cause de sa hanche qui se montre douloureuse maintenant qu’elle s’est tenue debout un peu trop longtemps. Inconsciemment elle tend la main vers lui, comme pour lui demander de l’aider sans le faire réellement. Avel… Elle soupire un peu avant de reprendre. Tu vas devoir m’aider… au moins me raccompagner jusqu’au salon de thé. De là je trouverais mon hôtel mais… je galère à rester debout…  Le moment est passé, son palpitant est toujours agité mais elle retrouve un peu de sa lucidité… et un peu de sa froideur qu’elle s’impose aussi. Le moment est passé… Key t’as foutu quoi putain…

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Enciendo la noche (Bastian) Empty
(#) Re: Enciendo la noche (Bastian)    Sam 15 Jan - 22:56

enciendo la noche

 
c/t. warnings : participant.es : @Keira Teirborn

 

 

Me siento bien, la música me inspira Merengue, bachata en tu vote dormida Con cuatro palabras te hago una poesía Enciendo la noche y alargo los días
 
( MAROC, JOUR J - que Wayak' ne sait même pas - 29 NOVEMBRE 2021) Un battement raté.
Cela entraine des battements tout aussi irréguliers les uns et les autres quand il lui caresse la joue du bout de ses doigts. Il n’a pas besoin d’être plus proche que ça Wayak’ pour tout entendre. Des fois, il se maudit d’avoir l’oreille absolue. Des fois il le bénit. Aujourd’hui ? Il ne sait pas, franchement il ne sait pas. Il ne sait pas s’il est content de pouvoir entendre le rythme cardiaque de Key. Il sent sa panique, cela entraine la sienne dans le fond (qui était déjà présente au départ et qui s’est calmée un peu), mais il se doit rester calme. Ils ne sont pas dans un bon endroit pour cela, il faut surtout qu’il y ait un qui aie toute la tête en ce moment même. Il a compris le besoin de distance chez Key, il la laisse faire en vrai. Il ne dit pas un mot du tout, son regard le fait à sa place. Il ne lui en veut pas pour cette distance, il comprend même. Il laisse sa main un peu en suspend et hoche la tête, ayant une réaction immédiate à la phrase de Key. Oui, Chiranth va s’inquiéter du temps que le maya met plus que prévu… Juste pour du thé. Wayak’ pense à Chiranth, pas à cette distance qui va se créer, qui va lui apporter un froid dans le dos. À lui faire ressentir une sorte de solitude sans forcément en être une. Ça, il l’affrontera quand il se séparera de Key.

Mais il n’est pas aveugle le maya, ni sourd.

Il sait qu’il n’est pas un cas isolé. Il sait qu’elle ressent cela et qu’elle lutte aussi. Elle a raison, ils ont raison. Ils ne peuvent pas, mais d’un autre côté, ils ne peuvent pas se mentir. Il la voit prendre un peu de distance en reculant, il voit le trouble et immédiatement il agrippe son poignet comme pour l’empêcher de tomber. Il est capable de la rattraper, même si elle ne tombe pas. Il lui montre sa présence en lui tenant le poignet de cette manière. «  Kiino’? » Lâche-t-il sans faire exprès, laissant son coeur parler. Il la regarde dans les yeux, malgré la distance plus grande que tout à l’heure, c’est comme s’ils ne s’étaient jamais éloignés. Il oubliera vite le fait qu’il l’aie appelé par ce surnom, probablement qu’il n’y reviendra pas là-dessus. Bien trop concentré sur cette grimace de douleur chez Key.

Elle lui demande de l’aide. Sa hanche lui fait mal.

Il sent le conflit intérieur chez elle, tout comme chez lui. Sauf que contrairement à elle, le sien ne dure pas longtemps qu’il a déjà pris la décision. Il se sent responsable de la blessure de Key, mais il ne le dit pas. Il ne s’excuse pas, il l’a déjà assez fait et ils n’ont pas plus de temps à perdre que ça. « Il est possible de prendre un taxi Key. Il faudra juste marcher environ deux, trois rues plus loin. » Il lui demande du regard si cela va se faire. Apparemment pas, elle a du mal à tenir debout. Alors sans dire un mot de plus, il lui tourne le dos, tout en ne lâchant pas le poignet qu’il fait bouger pour le mettre à son épaule. Lui faisant comprendre ainsi qu’elle peut monter sur son dos. L’entrainement avec Chiranth lui a permis de gagner un peu en force et aussi en résistance quant à porter un poids constant pendant de longues minutes. « Ne t’inquiète pas, on ne va pas attirer l’attention comme ça, on ne va pas emprunter les grandes rues. Je les connais assez bien pour éviter de se faire remarquer. » il semble avoir deviné une des questions de la jeune femme, il aurait entendu son hésitation ? Probablement. Quand Wayak’ peut tout entendre… « Key. » Ils ne devraient pas trainer plus que ça, là maintenant. « Tu peux marcher, mais tu risques de tomber tout à l’heure et je ne vais pas te laisser. » Il ne va jamais lui tourner le dos, marcher en la laissant clairement derrière elle ? Non. Cela n’arrivera pas. « Je'el u páajtal a beetik. » murmure-t-il. Tu peux le faire. On peut y arriver.

Il attendra autant de temps qu’il faudra pour qu’elle cède et qu’elle ne laisse pas sa peur prendre le dessus.

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Keira Teirborn
Keira Teirborn
MORTAL — forget me not
pseudo : caderia
autres comptes : HS
crédits : kiddressources (av)
messages : 181
Enciendo la noche (Bastian) ROdBQK4

Enciendo la noche (Bastian) Empty
(#) Re: Enciendo la noche (Bastian)    Mar 18 Jan - 22:48

enciendo la noche

 
c/t. warnings : participant.es : @Bastian Trujillo

 

 

Me siento bien, la música me inspira Merengue, bachata en tu vote dormida Con cuatro palabras te hago una poesía Enciendo la noche y alargo los días
 
(MAROC, 29 NOVEMBRE 2021)
Le contrecoup de la fatigue, de la nervosité, de la peur, frappent durement la jeune femme. L’adrénaline jusque là la conservait sur ses deux pieds, mais le moment de flottement entre eux l’a apaisée, l’a calmée, jusqu’à ce que la douleur se rappelle à elle. Sa chaussure touche à peine le sol qu’elle déclenche une vague nerveuse jusqu’à sa hanche et là voilà incapable de bouger. Kiino’? Son visage se relève vers lui alors que sa main se referme sur son bras, l’empêche de chuter alors que ses jambes peinent à la maintenir debout. Elle veut lui demander ce que ça veut dire, mais elle se concentre bien plus sur toute la situation que sur ses propos, aussi elle le laisse reprendre, sans avoir pris l’opportunité de lui poser la question. Plus tard… Elle soupire finalement et secoue la tête. Bien qu’un taxi semble alléchant, elle n’est même pas certain d’avoir la capacité de se traîner deux rues plus loin. Finalement, elle se bénit de l’avoir empêché d’entrer dans la cave. Il est certain maintenant qu’elle n’aurait pas pu s’enfuir dans de bonnes conditions. L’idée simple qu’elle aurait pu l’entraîner dans les emmerdes à cause d’une blessure mal soignée la révolte et elle se sent bien mieux de savoir qu’ils n’ont rien fait de trop extravagant finalement. Un taxi bonne idée ouais… mais je peux pas marcher. Elle confirme ce qu’il sait déjà. La brune ne pose plus le pied au sol depuis quelques secondes déjà et de légères larmes colériques se forment au coin de ses yeux. Elle déteste ça… La faiblesse. Et cette hanche n’a pas terminé de faire parler d’elle.

Tout comme Bastian n’a pas l’intention de la laisser marcher. La solution qu’il propose néanmoins… elle la déteste d’emblée. Il est hors de question qu’elle monte sur son dos. Non pas qu’elle puisse manquer de confiance en lui pour ne pas la faire tomber, mais parce qu’elle refuse de se montrer dans un tel état d’incompétence. En sa présence, elle ne cesse de se montrer faible et elle a de plus en plus de mal à le supporter. Le problème, à cet instant, c’est qu’elle ne peut mettre un pas l’un devant l’autre et elle ne pense à rien d’autre, qui permettrait à sa fierté de se sentir bien. Non je ne peux pas marcher tu as raison. Je déteste ça… Pas que tu ais raison mais… Je déteste ça… Elle baisse la tête finalement et s’appuie sur son dos pour le faire se baisser un peu. Une impulsion douloureuse lui permet de grimper finalement et dans sa nuque elle dissimule son visage furieux. Elle est en colère contre elle, de se montrer si ingrate, mais aussi si incapable. Elle reste quelques secondes ainsi, le laissant marcher pour la sortir de là, avant de se hisser un peu plus haut, pour glisser un très léger baiser à la base de sa machoire, incapable d’atteindre sa joue. Merci… D’être là pour moi.. Encore une fois, elle ne dit pas tout à voix haute. Surtout pour ne pas replonger dans cette étrange sensation qui l’a envahie quelques minutes plus tôt.

Je suis exténuée d’un coup. Le voyage, l’attente, notre dispute et la balade m’ont fatigués je crois. Elle regrette un peu, d’avoir tout précipité, jusqu’à se pousser vers des limites qu’elle n’était pas consciente de posséder. Si elle a l’habitude de se fatiguer à l’extrême, cette fois c’est entièrement différent et elle a cette impression de pouvoir dormir sans rêve pour une fois. Un luxe dont elle ne bénéficie pas assez souvent à son goût. Je sais que c’est dangereux, mais tu crois que tu peux me ramener à l’hôtel? Si je m’endors dans le taxi toute seule, j’ai peur de me retrouver à Marrakech et dans les emmerdes. Le coin n’est pas plus mal famé qu’ailleurs, mais l’état de fatigue dans laquelle elle se trouve la rend extrêmement vulnérable et toutes ses capacités ne suffiraient pas à la maintenir en sécurité. Et puis… j’ai envie de passer un peu plus de temps avec toi quand même. Même si juste un peu. Juste un peu plus longtemps Avel s’il te plaît…

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Enciendo la noche (Bastian) Empty
(#) Re: Enciendo la noche (Bastian)    Mer 19 Jan - 0:27

enciendo la noche

 
c/t. warnings : participant.es : @Keira Teirborn

 

 

Me siento bien, la música me inspira Merengue, bachata en tu vote dormida Con cuatro palabras te hago una poesía Enciendo la noche y alargo los días
 
( MAROC, JOUR J - que Wayak' ne sait même pas - 29 NOVEMBRE 2021) Elle ne peut pas marcher, mais elle refuse aussi l’idée qu’il puisse la porter jusqu’au taxi au moins.
Et il ne râle pas, il ne s’en offusque pas parce qu’il comprend très bien cette situation-là. Il a déjà été à sa place, il a toujours cette cicatrice à la jambe pour le lui rappeler. Ce moment où il a dû laisser Chiranth le porter sur son dos quand il n’a plus été capable de marcher. Wayak’ peut laisser Key marcher aussi longtemps qu’elle voudra, mais elle n’est pas immortelle comme il l’est et ils ne sont pas en pleine campagne Irlandaise. C’est pour cela qu’il a affirmer qu’elle peut marcher, mais pas pour longtemps. Il vaut mieux qu’il la porte maintenant que de devoir la ramasser en pleine rue, en attirant l’attention de tout le monde, ce qui pourrait les mettre en danger.

Il sent la main sur son dos, signe qu’elle finit par accepter. Le maya retient un soupir de soulagement, elle a décidé de ne pas être aussi têtue que lui. « Ne sois pas trop dure envers toi-même. » murmure-t-il alors qu’il s’habitue à la porter sur le dos, il maintient la prise sur elle tout en veillant à ce qu’elle n’ai pas trop mal. Il ressent le rythme cardiaque de la jeune femme, il n’aime pas ce qu’il réalise: l’épuisement. Mais aussi la position de Sujah à l’époque, à être si inquiet comme ça.

Il avait commencé à marcher, en sortant de cette maison. Il a vérifié qu’ils n’ont pas laissé de trace derrière, il réactive l’alarme tout en maintenant Key d’un bras sur le coup, penché vers l’avant pour éviter qu’elle se retrouve au sol. C’est quand ils sont dans la cour qu’il a senti le léger contact volontaire, suivi d’un remerciement. Il s’est figé quelques secondes avant de faire un petit sourire. « Je… » Oui non finalement, non rien. Pas besoin de mots pour ça, juste un geste suffit, il a posé la main libre quelques secondes sur le bras de Key qui entoure son cou pour prendre la main et l’embrasser. Je sais. Et cela suffit, amplement. Parce que la seconde suivante, il a dû ouvrir la porte pour se retrouver dans la rue avec elle. Là où la parenthèse n’a plus lieu d’être. Ils sont de retour dans le monde réel et il ne doit pas trop trainer. Peut-être qu’il est petit, il sait être rapide, d’autant plus qu’il est aidé avec son don de réflexes accrus. Alors il marche sans trainer, tout en restant attentif aux mots de Key. « Oui, ça fait beaucoup… » répond-t-il, encore une rue et ils seront à une rue principale, là où il y aura vraiment beaucoup de monde. Si jusqu’ici, ils étaient dans des ruelles, ça marchait plutôt bien, parce qu’ils n’attiraient pas l’attention comme ça, là ce sera différent. Puis encore une fois, le plan change. Key semble vraiment sombrer dans de la fatigue, il n’aime vraiment pas ça Wayak’, l’idée de la laisser dans le taxi toute seule jusqu’à l’hôtel ne le rassure pas. « On passera du temps un peu plus longtemps à l’avenir, quand on sera tous les deux en forme, surtout toi. On s’organisera pour que ça arrive. » Promis il ponctue cela en serrant un peu la jambe de Key pour la rassurer là-dessus. Il sait que s’ils passent du temps, là maintenant, ce n’est pas l’idéal compte tenu de leur situation. Surtout de l’inquiétude que Chiranth pourrait avoir, à se demander s’il ne s’est pas fait piéger comme un débile (parce que oui, il lui arrive d’être stupide un peu trop souvent ces derniers temps)… « C’est quoi le nom de l’hôtel ? » Demande-t-il, acceptant même le fait qu’elle puisse murmurer, il l’entendra de toute manière. Il a besoin de l’adresse pour qu’il puisse le donner au chauffeur du taxi.

Quand le nom fut donné, il lâche un gros soupir. Il refuse l’idée de faire marcher Key ne serait-ce une seconde, alors il s’engage dans la rue assez bondée à cette heure, très bruyante même, avec beaucoup d’odeur aussi. Tout pour mettre le maya un peu en difficulté avec ses sens surdéveloppés, mais il a l’habitude depuis le temps qu’il y vit (il s’est adapté rapidement sinon il ne s’en sortait pas). Il réussit à héler un taxi et à ouvrir la portière quand le véhicule s’est arrêté juste devant eux. « Key. » murmure-t-il en posant la main sur le bras de la jeune femme comme pour prévenir qu’il va la déposer sur le siège de la voiture. Il ferme la portière et fait le tour de la voiture, tout en faisant attention. Il monte ensuite et s’installe au milieu pour être complètement à côté d’elle, qu’elle puisse poser la tête contre la sienne. Il a pris sa main dans la sienne sans réfléchir plus que ça, cela lui semble être normal pour qu’elle puisse se rassurer de sa présence. Il donne l’adresse au chauffeur du taxi dans la langue arabe, un peu rouillé. Ça fait longtemps qu’il n’a pas pratiqué cette langue. Il tourne son regard vers Key et l’observe. Comment faire le trajet du véhicule à l’hôtel une fois qu’ils seront arrivés ? Ce serait vraiment dangereux sur ce coup-là. Mais comme toujours, il a un plan non ?

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Enciendo la noche (Bastian) Empty
(#) Re: Enciendo la noche (Bastian)   

Revenir en haut Aller en bas
 
Enciendo la noche (Bastian)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» And they were roomates | Bastian
» — BASTIAN TRUJILLO (+1 236672604)
» Bastian •• memories
» Set in Stone (bastian)
» It's like something out of a bad spy movie || Bastian & Rahim

AD VITAM AETERNAM :: rps
Sauter vers: