intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 Please let this treasure not be friendship || Bastian

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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Lun 1 Nov - 17:47

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(IRLANDE, 2020) Les nerfs à fleur de peau, ton mécanisme de défense c’est de râler sur le concept de cette journée au planning mystérieux et voilà comment tu retrouves tes deux aînés : empestant la boue, trempés jusqu’aux os et surtout : puant le sang. Merveilleux. Et c’est à toi qu’on demande de faire attention, non mais, elle est belle, cette blague. Le point rassurant c’est que Bastian est suffisamment conscient pour râler, lui aussi, c’est déjà ça. Qui est pris qui croyait prendre, ceci dit, quand la répartie de Chiranth se fait sur le même ton. À croire que c’est une compétition. Ça ne t’empêche pas de lui lancer un regard courroucé, bien agacé de ne pas avoir eu connaissances des détails en question. Cela dit, pour la défense de Chiranth, c’est sûrement Bastian qui a bien conservé toutes ces informations, alors pour soucis d’équité, tu lui lances un regard tout aussi noir. Ça n’a absolument rien à voir avec l’inquiétude qui t’habite, non. Tu n’écoutes que d’une oreilles ce qu’ils déblatèrent, il est question de vaches et d’escalade. Et d’une chute. C’est décousus, comme résumé, mais tu n’as aucune difficulté à comprendre le principal, ce qui explique le sang à l’arrière du crâne de ton aîné.

Quant à la plaie de Bastian, c’est un truc que t’as jamais vu sur un immortel. Après, t’es pas une référence, connaissant ton jeune âge, mais les deux vieux, là, ont l’air assez perturbé par la chose, enfin surtout Chiranth, donc tu estimes que ça ne doit pas être si commun, finalement. « ça a touché jusqu’aux muscles, mais je ne suis pas expert… Jusqu’ici… ça… ça se soignait tout seul. » Merci pour cette déclaration, ce n’est pas comme si t’as les yeux rivés sur la blessure, non. Captain Obvious, hello. « Ça s’est pas toujours soigné tout seul. » Beaucoup d’immortels semble oublié cette partie de leur vie et tu te demandes si ça te fera la même chose, sur le long terme. Néanmoins, tu écoutes attentivement les paroles du blessé, « C’est le sabre d’Alexandre 1er. Elle est légèrement courbée, avec une pointe, bien aiguisée… Très facile de se blesser.. Je l’ai volé quand je suis allé en Russie. Musée de l’Ermitage. Années 1950… Selon, les rumeurs.. … Eh bien, sabre forgé à partir de la météorite d’Afrique du Sud. Ce fer de mierda, a pour particularité… De me rendre incapable de guérir.  » Un vol, un artefact, quoi de plus surprenant, « Comment ça, incapable ? » C’est terriblement définitif comme façon de parler, ce n’est pas du tout flippant non.

Vient le moment tant redouter de nettoyer et recoudre la plaie et tu fais aussi attention que possible. Tu ne peux pas prétendre à faire un travail parfait, cependant, tu n’es pas et n’a jamais été médecin. Personne n’est parfait et certainement pas toi. Tu adresses un petit sourire tendu quand il te remercie, ce n’est pas comme si tu peux dire quoique ce soit d’autre et tu demandes enfin si Chiranth est blessé de la même façon et visiblement, non. « Il ne reste plus qu’une vilaine croûte, mais même ça devrait se résorber avant notre arrivée à la chambre. » Tu hoches la tête, « D’accord. » puis te retourne vers l’immortel alité, « Faudra rechanger le pansement pour quelque chose de mieux fait, on fera ça demain, après que je sois passé à la pharmacie. Ça, c’est que du dépannage. » Tu fais au mieux, Rahim, on ne peut pas te reprocher ça, pas vrai ? Alors que tu conduis, tu lances des regards sur la banquette arrière de temps à autre et mentionne le repas que t’as pris le temps de préparer, « J’aimerai surtout dormir. » Peut-être que tu tends d’un coup, mais Bastian reprend avant que tu puisses réagir, « Mais toute compte fait, manger avant, ça ne peut que faire du bien. N’est-ce pas Chiranth ? Surtout que tu as cuisiné toi-même ? » Tu hoches la tête, « Tout à fait. » De toute façon, tu n’aurais pas laissé Bastian aller se coucher sans avoir manger un morceau, pas quand il a une blessure de cette envergure qui ne guérit pas. « J’ai une de ses faims ! Merci, Rahim. C’est promis, on va faire honneur à ce que tu as préparé. » Peut-être qu’il surjoue, t’en sais rien, mais tu décrispes un peu les mains du volant. « Il y a du maté aussi. » A bonne entendeur …

« Il faut que je lui trouve une autre cachette, moins dangereuse et prise de tête à ce sabre. » Au moins voilà un truc intelligent de dit ce soir. « J’avais pensé à le cacher dans les catacombes de Paris. » Ou pas. « T’es débile, ou tu le fais juste exprès ? » Tu lâches, sans le moindre remords et Chiranth est tout aussi peu impressionné – et s’ils ont une expression similaire sur le visage c’est un pur hasard, « Et t’en fais quoi de tous ceux qui s’amusent à faire de l’exploration urbaine et vont de plus en plus loin dans les catacombes ? » En voilà un qui se tient au courant des dernières modes. « Non, non. Tu sais quoi ? T’as raison sur un point, on verra ça plus tard. » Si c’est pas une menace, tu ne sais pas ce que ça peut être d’autre. Il est question de Tal, ensuite, parce que visiblement, il n’y avait qu’elle capable de remettre les idées en place des deux crétins dans la voiture, « Crois le ou non, mais il nous arrivait de papoter même quand tu n’étais pas dans le coin. Elle m’a léguée des chevaux. Et deux trois conseils. » Tu arques un sourcils, curieux, mais garde bien de questionner ton aîné à ce sujet. Ça ne te regarde pas de toute façon, même si tu te doutes qu’il a du être question de Bastian et de sa propension à se mettre dans la merde.

Tu trouves facilement une place sur le parking, « Home sweet home » Tu lèves les yeux au ciel alors que tu ouvres la porte pour que Bastian sorte, « J’irais pas jusque là. » Tu marmonnes, avant de reprendre, « Tu vas grimper sur mon dos, pas de discussion et Chiranth, tu prends les sacs et tout le bordel. » Tu redescendras si jamais il le faut. « Allez. » Tu portes Bastian jusqu’à l’intérieur du petit appartement, l’aidant à s’installer sur le canapé, « Je vais mettre l’eau et la bouffe à chauffer. » Tu le préviens et fait juste ça, « Pas bouger. » Tu le préviens avant de redescendre afin de récupérer les deux trois choses manquante, afin que tout puisse correctement sécher. « Tu pourras tout mettre dans la machine, Chiranth. On fera un cycle rapide, pour que ça pose pas de soucis pour la nuit. » Mais pour que les fringues soient propres. « Maintenant, tu vas te doucher, tu pues. » Le tact, c’est pour les nuls. « Je suis pas sûr que tu puisses te doucher, Bastian, mais j’ai des lingettes. » Aux grands maux les grands remèdes, dit-on. Tu verses de l’eau chaude dans trois tasses, préparant ainsi le maté et deux thés, connaissant les préférences des deux immortels depuis le temps. Mais aussi, « Tiens. » Tu tends la tasse au Maya d’une mains et de l’autre, une boîte de médicament, « C’est contre la douleur, tu n’en prends qu’un et tu dois le laisser fondre sous ta langue. » Tu as une légère grimace, « Ça sera dégueulasse, mais c’est efficace. » Tu l’avertis et une fois que c’est fais, tu t’éloignes pour t’occuper de mélanger le repas. Ils n’ont pas intérêt à se plaindre, sérieusement. « Tu voulais dire quoi par te rendre incapable de guérir ? C’est définitif ? » Il est possible que tu es la voix un peu tendu. Juste un peu.

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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Lun 1 Nov - 19:27

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(IRLANDE, 2020) «  Parce que tu m’as donné beaucoup de détails, peut-être ? » Aoutch. Cette phrase pourrait faire mal s’il n’avait pas aussi mal à la jambe quand même. « Mh… Tu marques un point oui. Désolé. » Grimace Bastian face à l’idée qu’il n’ait pas donné plus de détails que ça à son ami, qui n’a pas plus donné de détail à Rahim. Et que le manque de détail, ça fait un Chiranth inquiet qui ne sent pas bien le coup, qui fait venir Rahim juste au cas où. Le pire, c’est qu’il avait raison, vraiment… Parce que sans Rahim, dieux savent où est-ce qu’ils seraient ces deux idiots-là. En train de mourir de froid, dans un cycle éternel, avec le peu de forces… Parlant des dieux, il se prend un de ces regards encore de son ami. «  P’tain c’était ça ton charabia sur les dieux et les vaches.  » Bastian détourne le regard et tousse un peu. Il regarde ailleurs et essaye de se rappeler de ce qu’il a bien pu dire pendant que Chiranth le portait…  Puis au fur et à mesure qu’il y pense, il se souvient plus ou moins bien de ce qu’il avait dit tout à l’heure alors qu’il était au bord de l’inconscience. Bastian se retient de lever les yeux au ciel ou de fermer les yeux. Il se contente juste de se frapper mentalement pour avoir lâché toutes les stupidités, et le pire, c’est qu’il n’arrive pas à arrêter. C’est fou comment la douleur et la fatigue délie totalement la langue, que son mental cherche à larguer tous les bagages qui sont en trop, en espérant que les personnes puissent les ramasser et l’aider à les porter. Peut-être qu’un jour, à commencer à partir de maintenant, il devrait arrêter de faire les choses tout seul. Et surtout, il devrait arrêter de râler ou même ne serait-ce de discuter tout court. D’arrêter d’être égoïste sur le moment même.

« J’ai une de ses faims ! Merci, Rahim. C’est promis, on va faire honneur à ce que tu as préparé. » Rahim a préparé lui même le repas, avec tout ce qu’il a appris avec ces années et Bastian entend Chiranth qui en rajoute un peu trop, il ne sait pas s’il est réellement sincère mais dans le fond, il le croit. Parce qu’après une mort pareille, et les efforts qu’il a dû fournir, il doit avoir une telle faim. Plus importante que celle de Bastian, qui d’habitude est celui qui a souvent un appétit d’ogre. Faut dire que là, il est juste vidé et un peu sous pilote automatique… Mais dans tous les cas, Bastian hoche la tête en silence. « Il y a du maté aussi. »  Il se redresse un peu, étonné, il finit par faire un petit sourire. « Merci Rahim. Vraiment. » Même si c’est normal pour lui, même si ce n’est pas grand chose. Il sait bien à quel point le petit détail du maté est extrêmement important pour Bastian.

Et en parlant de détail, il a osé parlé de la cachette de ce sabre de malheur dont il n’a pas trop envie de revoir, mais tout de suite, il se prend les regards des Gupta, terriblement pareil. Il se fait tout de suite petit, rien qu’à ce moment-là, Bastian aimerait bien se transformer en colibri et voler loin de là. Mais avec une jambe blessée et sous la pluie, il doute qu’il ira plus loin. « T’es débile, ou tu le fais juste exprès ? » « Et t’en fais quoi de tous ceux qui s’amusent à faire de l’exploration urbaine et vont de plus en plus loin dans les catacombes ?  Non, non. Tu sais quoi ? T’as raison sur un point, on verra ça plus tard. » Ce ton, Bastian s’est figé et finit par hocher la tête, sans dire un mot. Chiranth utilise rarement ce ton et ça a pour mérite de faire taire Bastian et ne plus le laisser ramener sur ce sujet-là… Jusqu’à que le silence le gêne et ne revienne sur Tal. «  Crois le ou non, mais il nous arrivait de papoter même quand tu n’étais pas dans le coin. Elle m’a léguée des chevaux. Et deux trois conseils.  » Et il n’a même pas eu le temps de répondre qu’ils arrivent enfin à la …? Maison ? Bastian sent la patience de Chiranth arriver à sa limite. Il est vraiment au bout, lui aussi est fatigué et Bastian se rend bien compte qu’il a vraiment abusé. Alors il ne dit rien, il laisse tomber aussi et il bouge sur le siège pour essayer d’ouvrir lui même la porte, mais Rahim le devance. « J’irais pas jusque là. » dit le jeune immortel quant à la phrase de Chiranth. Bastian lance un regard sous-entendu, signe qu’il est d’accord avec lui mais… Ça fait du bien de se retrouver sous un toit, enfin après un tel périple. Faut bien comprendre un peu… « Tu vas grimper sur mon dos, pas de discussion et Chiranth, tu prends les sacs et tout le bordel. » Bastian hoche la tête et ne dit rien, il ne proteste même pas qu’il monte sur le dos de Rahim et soupire en sentant sa jambe le tirer un peu. Mais c’est moins douloureux que tout à l’heure, la douleur reste quand même… vague pour lui. Il est trop sensible à tout, surtout à cette jambe qui a trop ressenti que son cerveau lui même est fatigué pour recevoir le message de douleur. Il s’installe sur le canapé et lâche un gros soupir, s’affalant sur le dossier. Il ferme les yeux juste quelques secondes. « Je vais mettre l’eau et la bouffe à chauffer. » Il l’écoute faire cela, mettre l’eau à chauffer, le feu qui s’allume et puis… Il ne sent rien, bon c’est peut-être parce qu’il est pas assez concentré… « Pas bouger. » Il lève juste le pouce en l’air pour dire qu’il a bien entendu et qu’il va pas bouger. Il ouvre les yeux pour rassurer Rahim. Il se retrouve seul dans la pièce avec Chiranth qui est assez sur les nerfs. Mais Bastian ne dit rien à son ami, il le regarde juste. Ils sont tous les deux si fatigués, et puis Rahim est vite de retour donnant des directives à Chiranth, qu’il aille prendre la douche. « Je suis pas sûr que tu puisses te doucher, Bastian, mais j’ai des lingettes. » « C’est mieux que rien. » répond-t-il avec un petit sourire fatigué, avant de réajuster sa couverture. Il prendra sa soi-disante douche tout à l’heure, quand il sera seul dans sa chambre s’il peut y arriver. Il regarde sa jambe tendue, sur le canapé. L’idée de tenter de bouger les orteils lui frôle l’esprit, mais il ne le fait pas. Il se contente juste d’observer son pied, puis le bandage blanc sur sa cuisse. Franchement, il n’y a que lui pour faire cet accident aussi stupide, vraiment. Bastian lâche un soupir et secoue la tête.

« Tiens.» Il récupère la calebasse et remercie avec un sourire, mais le sourire disparaît en voyant la boite de médicament. « Oh mis dios… Ra’… No... » « C’est contre la douleur, tu n’en prends qu’un et tu dois le laisser fondre sous ta langue. » Bastian grimace et regarde la boite, mais surtout le contenu qui lui dit tellement quelque chose. « Oh ça me rappelle Lyon… » « Ça sera dégueulasse, mais c’est efficace. » « Je te crois. » Bastian soupire et ouvre la boite pour prendre un cachet pour le mettre sous la langue. Il grimace immédiatement et donne la boite à Rahim, la mâchoire serrée. Ce médicament a intérêt à bien calmer sa douleur parce que là… Il suffit de voir à sa tête que c’est vraiment dégoûtant pour lui. Il lâche un gros soupir et laisse tomber la tête contre le dossier du canapé. « Urgh, depuis 85, ils ont pas amélioré le goût des médicaments…? Sérieusement. » Il finit par boire le maté, après avoir vérifié qu’il est bien infusé. « Tu voulais dire quoi par te rendre incapable de guérir ? C’est définitif ? » Bastian cligne les yeux et on l’entend faire un drôle de bruit avec sa bombilla. Il pensait avoir répondu à cette question. Il regarde Rahim un peu désolé de ne pas avoir répondu avant encore une fois, alors qu'il lance un regard noir à l'artefact posé plus loin. « Non, ce n’est pas définitif… J’ai demandé à un immortel par mail, qui a été blessé par ce métal il y a des centaines d’années… Il m’a dit que le temps d’une semaine, à deux, on est comme des mortels niveaux blessures… En soit, tu me tires dessus, je ne me remettrais pas de ma blessure comme d’habitude. » Il boit à nouveau son maté pour éliminer le goût dégoûtant du médicament qui reste sous sa langue, quoiqu’il fasse. « Je n’en sais pas plus que ça… Et crois moi, ça m’agace aussi. » il renifle un peu pour sentir l’odeur et il reconnaît le plat qu’il penche la tête. En vrai, il se redresse sur le canapé et essaye de regarder au loin les plats qui chauffent. « C’est pas du poulet au curry ? La recette de ta mère ? » Il n’arrive pas à sentir autre chose qu'il renifle encore, il a le nez bouché ? Bastian passe la main sur son nez et soupire, il a pas quand même attrapé froid par pitié… Il se met à ricaner tellement il trouve la situation assez ridicule et que les nerfs lâchent, parce que ça fait un peu trop tout ça. 

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Chiranth Pasavan
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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Mar 2 Nov - 15:18

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(IRLANDE, 2020) Malgré toutes les bêtises additionnelles qu’il entend, Chiranth ne peut pas s’empêcher de se sentir immensément soulagé. A chaque minute, le froid s’éloigne et la triste perspective de mourir sans cesse dans la nuit et la pluie s’éloigne avec lui. La chaleur lui revient lentement. La fatigue et la faim aussi, mais elles restent des sensations sourdes qui ne peuvent pas gâcher le cocon confortable qu’il se crée. Pas plus qu’il ne laissera Bastian et ses plans pourris de catacombe lui gâcher ce qu’il reste de la soirée. Non, vraiment, ça suffit les conneries. A chaque jour suffit sa peine, ou un autre dicton dans la langue d’une de leurs étoiles, il ne sait plus trop Chiranth, si ce n’est qu’il ne faut pas pousser le bouchon trop loin. Tiens. Cette expression là, elle résonne avec la voix de Camille, donc il pense qu’il en est à penser à des idiomes français. La seule chose à laquelle il se sent obligé de répondre, c’est à la question sur Tal. Très chère Tal qui doit probablement désespérée si un au-delà existe et qu’elle garde un œil sur eux. Vraiment, il ne le lui souhaite pas.

« Chiranth, tu prends les sacs et tout le bordel. » Il ne lui vient même pas en tête de désobéir ou même de questionner la pertinence de cette directive. Bastian doit être porté. Il pourrait le faire lui-même s’il n’y avait pas d’autres solutions, mais puisque Rahim est là, il aime autant lui laisser cette charge pour les derniers mètres. Chiranth met un peu plus de temps que son descendant à monter les escaliers, même avec un fardeau bien moins lourd et moins encombrant. Il se sent encore un peu trop faible à son goût et il préfère ne prendre aucun risque, surtout avec le sabre dans les bras, et ce même s’il est placé dans son fourreau. Rahim est une force bénie des Dieux, le seul encore à s’activer et à mettre un semblant d’ordre dans leur petit logement. Quand il part dans une autre pièce, Bastian et Chiranth restent un instant silencieux. Il y a trop de choses à dire après ce soir. Chiranth ne saurait pas où commencer même s’il avait l’énergie d’y réfléchir posément. Et, plus que tout, il ne veut pas envenimer les choses en choisissant les mauvais mots et en parlant sous le coup de la fatigue, de l'inquiétude et de la frustration. Bastian, pour tout imbécile qu’il soit, mérite mieux que ça.

Rahim réapparaît et coupe court à toute tension naissante avec un tact légendaire. « Tu pourras tout mettre dans la machine, Chiranth. On fera un cycle rapide, pour que ça pose pas de soucis pour la nuit. Maintenant, tu vas te doucher, tu pues. » Avec un hochement de tête, il ne se fait pas plus prier pour gagner la salle de bain. Le linge sale est fourré dans la machine et il règle soigneusement la température de l’eau avant d’entrer dans la douche : aussi chaude qu’il peut le supporter pour le moment. Peut-être qu’il prend un peu trop longtemps pour se laver, mais il a aussi grandement envie de se réchauffer et il suppose qu’on ne peut pas l’en blâmer, n’est-ce pas ? Il finit tout de même par s’extraire de là. Séché, rhabillé, il lance la machine avant de rejoindre les deux autres immortels au salon. « Crois moi, ça m’agace aussi. » Il hausse un sourcil tout en s’asseyant sur un fauteuil. « Qu’est-ce qui t’agace ? » Puis, il ajoute : « j’ai lancé la machine. Apparemment il y en a pour 40 minutes, donc on pourra étendre tout ça après manger. » En parlant de manger, l’odeur emplit plaisamment la pièce et la nostalgie qu’il y associe aussi. « C’est pas du poulet au curry ? La recette de ta mère ? » La recette est plus vieille que ça, Chiranth est bien placé pour le savoir, mais ce n’est pas le moment d’en faire la remarque. Il fronce les sourcils en remarquant comment Bastian hume l’air. Ce n’est pas normal, ça. « Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Même moi je peux sentir le curry sans effort. » Quelque chose cloche. « Tu as toujours ton sens du goût aussi développé que d’habitude ? » Manquerait plus que ces saletés d’artéfacts neutralisent aussi leurs dons et ils seraient vraiment dans de beaux draps.


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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Mar 2 Nov - 17:23

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(IRLANDE, 2020) Tout le monde est bien à l’abri, maintenant que t’as récupéré les deux vieux égarés sur une rue très peu éclairée. Est-ce que tout le monde va bien, là demeure la question et la réponse à cette dernière est plutôt compliqué quand tu vois l’état de la jambe de Bastian – le plus vieux des deux vieux. Ce dernier profite d’ailleurs d’un maté – à peu de chose près, sa petite tisane du soir avant d’aller se coucher – tandis que Chiranth se douche. « Oh mis dios… Ra’… No... » Tu arques un sourcil très peu impressionné, « Honnêtement, ça pourrait être pire. » Alors il peut prendre sur lui, l’ancien et arrêter ses simagrées (ça, c’est probablement trop demander). « Oh ça me rappelle Lyon… » Il y a quelques similitudes, il est vrai. Bon, plus que des similitudes, on ne va pas se mentir. « Soit. » La réponse est succincte, parce qu’il y a toujours ce vestige d’embarras quand tu repenses à cet instant fort peu glorieux de cette nouvelle vie. « À la différence que je sais ce qu’il faut te donner. » Et donc ne pas paniquer devant les diverses boîtes achetées par un Adorateur. Là, tu sais que tu devras faire un tour à la pharmacie dès demain. Tu tapotes l’épaule du Maya quand il a terminé de prendre le terrible cacheton, plein de compassion – aucun sarcasmes ici – et ça doit pas le chambouler tant que ça, l’ancêtre, puisqu’il ne rate pas une occasion pour râler, « Urgh, depuis 85, ils ont pas amélioré le goût des médicaments…? Sérieusement. » Le dramatisme, ça s’acquiert avec l’âge, ou c’est naturel depuis toujours, chez l’immortel ? « C’est pour éviter de te donner envie de reprendre. » Tu rétorques en levant les yeux au ciel, sachant pertinemment que ce n’est pas le cas, mais t’y connais rien.

Tout comme cette situation qui t’es inconnue et tu questionnes Bastian sur le sujet, puisqu’il est tout de même le principal concerné, « Non, ce n’est pas définitif… J’ai demandé à un immortel par mail, qui a été blessé par ce métal il y a des centaines d’années… Il m’a dit que le temps d’une semaine, à deux, on est comme des mortels niveaux blessures… En soit, tu me tires dessus, je ne me remettrais pas de ma blessure comme d’habitude. Je n’en sais pas plus que ça… Et crois moi, ça m’agace aussi. » Tu continues de mélanger le riz, « Qu’est-ce qui t’agace ? » Au moins, t’as la chance de tourner le dos à Bastian et Chiranth, ainsi ils ne voient pas ta grimace, « Tu sais que ça veut dire tu vas rester au chaud jusqu’à ce que ça revienne à la normale hein ? » Tu te tourne, agitant la spatule pour appuyer tes propos, « T’es tellement talentueux que tu serais capable de finir avec une infections due à une coupure de papier. » Tu plisses les yeux, « T’évites de toucher à quoique ce soit. Non. Tu sais quoi ? Tu bouges pas, tu fais rien, sois une statue et n’oublie pas de respirer par contre. » Tout ça, ça pue du cul, mais violent.

Ce qui ne pue pas, c’est ton petit plat, par contre, « C’est pas du poulet au curry ? La recette de ta mère ? » Tu secoues la tête, « Arrière-grand-mère. » Tu le corriges après avoir échanger un regard avec Chiranth, qui informe avoir mis en route la machine, « Et donc les fringues de Bastian ? » Et que l’autre homme est aussi fatigué que ça, ou il s’agit là d’un fait délibéré ? Oh, bah qu’ils règlent leurs linges sales entre eux, merci beaucoup. « Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Même moi je peux sentir le curry sans effort. » Ah oui, ça, « Tu as toujours ton sens du goût aussi développé que d’habitude ? » Les sourcils froncés, tu t’adresses d’abord à Chiranth, « Tu peux garder un œil sur le repas ? » Tu lui remets la spatules et attrape un pot d’épices – tu caches le nom de cette dernière avec ta main – et tu t’approche ensuite du canapé, « Tu sens quoi ? » T’as déjà des soupçons sur ce qu’il se passe et après avoir referme le capuchon, tu secoues la tête et soupire, pauvre petit sourire aux lèvres, « C’est vraiment Lyon, tu sais. Tu as sûrement attrapé froid et ça se soigne pas comme ça devrait. » Typique. « Tu vas devoir prendre autre choses et demain j’irais acheter ce qu’il manque pour ta blessure et tout ça. » Il ne faut pas plus longtemps pour que le repas soit assez réchauffer. « Faut que tu prennes ça. » Tu lui tends un second médicament, assez similaire au précédent et une fois que toutes les assiettes sont remplis, tu attrapes un plateau dans lequel tu y dépose ce qui est destiné à l’ancien. « Mange au moins ça. » Tu te tournes ensuite vers Chiranth, « Toi tu finis toute ton assiettes, par contre. » Bastian, il a un excuse contrairement à d’autre. Finalement assis, tu commences aussi à manger. Il y a au moins ça qui fait sens. Quoique, « Attend, est-ce qu’il faudrait pas t’en faire une espèce de soupe ? » Tu pointes du doigt l’assiette de Bastian, « Je voudrais pas que tu t’étouffe sur un morceau de poulet. » T’estime que c’est légitime.

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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Mer 3 Nov - 9:05

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(IRLANDE, 2020) Chiranth revient au moment où Bastian dit que cette situation l’agace. Il revient de sa douche, tout propre et tout chaud et tout bien mieux. Bastian soupire en regardant cet homme qui lui a eu de la chance, de pouvoir prendre une douche.. Lui. Dans tous les cas le Maya lui répond par un geste qui désigne sa jambe. Qu’il déteste vraiment cette situation et que oui, il sait, c’est le prix qu’il est en train de payer pour avoir agi tout seul. « Tu sais que ça veut dire tu vas rester au chaud jusqu’à ce que ça revienne à la normale hein ? » « Oui. » soupire Bastian en regardant la calebasse, il fronce les sourcils et se demande d’où est ce que Rahim l’a achetée d’ailleurs ? « T’es tellement talentueux que tu serais capable de finir avec une infections due à une coupure de papier.» Il rigolerait bien de la manière dont Rahim bouge la spatule mais le coeur n'y est pas. « En même temps quand on passe quasiment mille ans à plus se soucier de ses blessures, encore moins à se poser la question sur l’infection, c’est normal. » répond le maya un peu désespéré de sa propre situation. Ah c’était le pied ça, cette faculté lui manque vraiment parce que bon… Cette incapacité à guérir, il mettrait zéro étoile sur cinq, il ne le recommanderait mais absolument pas à Chiranth, ni à Rahim… Bon, peut-être à ses ennemis plutôt relous dans le rang des immortels « T’évites de toucher à quoique ce soit. Non. Tu sais quoi ? Tu bouges pas, tu fais rien, sois une statue et n’oublie pas de respirer par contre. » Bastian laisse tomber la tête contre le dossier encore une fois de plus et soupire de frustration. Oh qu’est-ce que ça va être long, si long… Tellement long… Mais il est d’accord dans le fond avec Rahim, il vaut mieux qu’il ne fasse rien. Vraiment rien. Alors il répond juste en levant le pouce, comme pour dire qu’il a bien compris et qu’il ne va pas râler (ou presque).

«Arrière-grand-mère. » Ah. Bastian ne peut pas s’empêcher de lancer un regard à Chiranth, assez rapide de quelques secondes. Ah oui, la fameuse vie que Chiranth a mené lui-même… C’est quand même tout bizarre, il aurait pu reconnaître ne serait-ce cette petite pincée d’épice qui aurait pu le mettre sur la piste. Il se met à ricaner en réalisant ce qu’il craignait le plus depuis tout à l’heure. Déjà qu’il disait ne pas avoir faim, qu’il avait envie d’aller dormir, qu’il boit le maté mais qu’il ne ressent pas la douceur du miel dedans (à moins que Rahim l’aie oublié mais Bastian le sait très appliqué pour qu’il oublie ça), et maintenant qu’il ne reconnaît pas forcément l’odeur du repas. «  Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Même moi je peux sentir le curry sans effort.  » Bastian détourne le regard et observe son maté, tout en retenant de renifler, ce n’est pas bon de faire ça à ce qu’il sache. Il espère que ce n’est pas ce dont il pense, lui qui a plus ou moins fanfaronné qu’il ne serait jamais enrhumé de sa vie d’immortel… «  Tu as toujours ton sens du goût aussi développé que d’habitude ?  » Bastian soupire et relève le regard vers Chiranth. « Si je me dois être honnête, je n’ai pas senti tout de suite le miel. Mais ça doit être… » il désigne de la main son nez qui se peut être bouché. « Sinon, on ne se serait pas aidé pour remonter. » Il lui rappelle que sa vision est restée intacte dans tous les cas. « Tu peux garder un œil sur le repas ? » Lâche Rahim, qui finit par venir vers le maya avec un pot d’épice à la main. « Tu sens quoi ? » « Du paprika ? » Il espère que c’est ça avant de voir le nom sur l’étiquette qui montrait que c’est plutôt du cumin. Le maya grogne et penche la tête sur le côté, un peu agacé. « C’est vraiment Lyon, tu sais. Tu as sûrement attrapé froid et ça se soigne pas comme ça devrait. » Sans blague. S’il ne peut pas soigner de ses blessures, il ne peut pas soigner des petites maladies évidemment… Il frotte son nez. « Tu vas devoir prendre autre choses et demain j’irais acheter ce qu’il manque pour ta blessure et tout ça. » « Et quant à moi: ne pas bouger oui. » ajoute-t-il comme pour montrer qu’il a quand même retenu les paroles de Ra’ plus tôt. Il regarde Chiranth presque désespéré et au bout, à se dire qu’il aimerait bien que cela se termine au plus vite parce que c’est juste horrible. « Faut que tu prennes ça. » Bastian prend le médicament et regarde la boite pour lire le contenu. Même chanson encore. Here we go again. Il dépose le maté sur la table basse et ouvre la boite en reniflant un peu avant de se maudire mentalement d’avoir fait ça. Puis il prend le médicament, tout en serrant la mâchoire. Pendant que Chiranth et Rahim préparent le service. « Y a pas un paquet de mouchoir par ici ? Parce que je crois que je vais m’énerver avec mon nez qui coule. » finit par dire Bastian qui en peut plus de frotter son nez. « S’il vous plait… » ajoute-t-il en réalisant qu’il ne peut pas bouger par lui-même pour en chercher un, surtout qu’on lui a dit de ne pas le faire, que ce soit les mots de Rahim, le regard des Gupta et son propre corps.

« Mange au moins ça. » Bastian hoche la tête et remercie Rahim avant de se pincer les lèvres, bon il est content ça va peut être faire partir le goût du médicament, ce serait pas mal ça. Parce que vraiment, c’est dégoûtant. « Toi tu finis toute ton assiettes, par contre. » Bastian grimace pour Chiranth, mais bon, ça va. C’est un des meilleurs repas et probablement un des préférés de son ami. Bastian aime aussi ce repas-là, et va l’honorer quand même en mangeant comme il peut. Alors qu’il prend la fourchette, y pique le poulet au curry et allait le porter à la bouche. « Attend, est-ce qu’il faudrait pas t’en faire une espèce de soupe ? » Bastian dépose la fourchette sur l’assiette. On ne va pas quand même lui priver ce repas-là aussi ? « Je voudrais pas que tu t’étouffe sur un morceau de poulet. » Il renifle et lâche un petit rictus amusé, c’est qu’il a quand même pas tort ce petit… Mais il faut pas pousser mamie dans les orties. Gardant ce petit sourire amusé, il lui répond « Je suis très touché par ton inquiétude, mais je ne suis pas au mourant au point de ne pas pouvoir mastiquer Ra’, c'est un sale froid ou rhume qu'en sais-je... Tu ne vas pas prendre deux heures pour faire une soupe. Ce n’est pas grave, tu m’en feras demain… » Et pour le rassurer, Bastian coupe le poulet en petit morceau de façon que c’est impossible qu’il puisse s’y étouffer dedans. « Ça va aller. » Oui ça va aller, tout va bien se passer. Il mange son poulet et il savoure comme il peut, parce que mis dios, c'est si bon quand même... Surtout quand c'est Rahim qui l'a cuisiné... Il réalise quand même il a pris un sacré coup de vieux. Ce qui est le cas de le dire, c’est le plus vieux des trois, mais le fait être malade et blessé, ça le vieillit un peu mal, lui qui est le genre de personne à aller dans tous les sens, à parler énergiquement, à râler sur tout et sur rien. Il se retrouve sur le canapé, à manger du poulet au curry qu’il n’a pas reconnu comme étant la recette de la femme de Chiranth. « Sinon… En dehors de cette soirée dont on s'en souviendra, comment vous allez ? Comment ça se passe votre vie en ce moment ? » Demande Bastian entre deux bouchées, réalisant qu’il n’avait même pas posé cette question à Chiranth dès le début quand ils se sont retrouvé au pub, comment ça se passe à son haras. Ni à Rahim avec Yixi. Bon l’urgence de la situation ne le permettait pas trop…

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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Mer 3 Nov - 15:46

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(IRLANDE, 2020) Le regard envieux n’échappe pas à Chiranth. Une autre fois, peut-être, il se serait fendu d’un sourire pas peu fier de lui. Pas ce soir. Tough luck pour l’ancêtre, mais il n’avait qu’à pas jouer au chevalier solitaire avec quelque chose d’aussi dangereux qu’un artéfact capable de blesser et donc de tuer des immortels. Il s’en est bien tiré, tout bien considéré. Chiranth veut d’ailleurs ne pas avoir à trop considérer le fait que ç’aurait pu être bien pire que ça ne l’est déjà. Au final, c’est Rahim qui finit par lui tirer un sourire fatigué. Le voir donner des ordres à Bastian pour sa propre sécurité, c’est bien trop agréable et le ton qu’il utilise aussi. Ça donne l’impression qu’ils sont vraiment une petite famille. « En même temps quand on passe quasiment mille ans à plus se soucier de ses blessures, encore moins à se poser la question sur l’infection, c’est normal. » Est-ce qu’il cherche vraiment à se dédouaner, là ? « C’est pas le moment de faire le malin, là. » Plutôt le moment de dire “oui chef” et de promettre d’être sage. C’est qu’il a fallu pas moins de deux Gupta pour le sauver sur ce coup là et que Chiranth doit encore digérer la nouvelle que pendant toute cette soirée Bastian aurait pu mourir. Vraiment mourir. S’il n’avait pas téléphoné à Rahim… « T’évites de toucher à quoique ce soit. Non. Tu sais quoi ? Tu bouges pas, tu fais rien, sois une statue et n’oublie pas de respirer par contre. » Il soupire. « Tu fais rien, tu fais rien… Tu peux parler, tiens. Me dire pourquoi tu n’as pas songé à m’expliquer que tu ne guérissais plus avant qu’on sorte du pub, par exemple. » Ils ne sont pas passés loin d’une mort par hypothermie et la simple pensée qu’il aurait été seul à se réveiller en campagne irlandaise est presque suffisante pour lui couper l’appétit.

Heureusement, s’il y a bien un plat auquel il n’a jamais pu résister, c’est celui-là. « Arrière-grand-mère. » Il évite au maximum le regard des deux autres hommes. Le souvenir de sa compagne ne le quittera jamais, c’est un fait, et la recette même n’est pas la sienne à proprement parler, mais celle de sa mère. Agrémentée de quelques modifications la rapprochant d’un plat bien plus ancien et qui ramène Sujah à des racines auxquelles il avait passé une vie à essayer d’échapper. « Et donc les fringues de Bastian ? » Il revient au présent avec un grognement qui traduit bien le problème : il a totalement zappé les fringues de Bastian. « Déjà, son pantalon est mort. » Puis le reste, c’est pas son problème, il a envie de dire, mais il se tait au profit d’un haussement d’épaules qui traduit plus poliment le même sentiment. Surtout qu’il y a plus inquiétant que l’état de ses vêtements. Heureusement, comme le fait remarquer Bastian, tous ses sens ne sont pas touchés. Chiranth ne se fait pas prier pour se lever et prendre la relève aux fourneaux. La conclusion tombe alors qu’il ajuste un poil l’assaisonnement. « C’est vraiment Lyon, tu sais. Tu as sûrement attrapé froid et ça se soigne pas comme ça devrait. » Super. Quoi de mieux pour se remettre d’une aventure catastrophe que de mentionner une autre aventure catastrophe ? Et si l’un prévoit d’aller faire des courses le lendemain et l’autre de rester sagement immobile, il ne sait pas quelle place ça lui laisse. « On en profitera pour reparler de quoi faire de cette foutue épée », maugrée-t-il en remplissant les assiettes. Le manque de naan est attristant, mais il ne peut pas trop faire son difficile dans un coin aussi paumé. « Y a pas un paquet de mouchoir par ici ? Parce que je crois que je vais m’énerver avec mon nez qui coule. S’il vous plait… » Il lui pose une colle, là, le Bastian. « Euuuh, je sais pas. J’en ai pas sur moi, mais je peux aller te chercher du papier toilette au pire. »

C’est comme ça qu’ils finissent par se réunir autour du repas, un rouleau de papier toilette posé sur l’accoudoir du canapé, là où Bastian peut facilement l’attraper sans bouger. « Mange au moins ça. » Il ricane un peu en voyant l’air de condamné de Bastian. Il faut dire que ça doit être étrange pour le pauvre de manger après des siècles à composer avec son sens accru du goût. Même le fameux poulet au curry doit lui paraître fade. Au moins peuvent-ils espérer que les épices lui débouchent un peu le nez. « Toi tu finis toute ton assiettes, par contre. » Il renifle, vaguement amusé par cette directive pour le moins inutile. « J’y compte bien, Rahim. Bon appétit à vous. » Qu’il ne soit pas dit qu’ils sont un trio d’impolis. Il y en a au moins un ici qui se doit d’avoir un semblant de manières. « Attend, est-ce qu’il faudrait pas t’en faire une espèce de soupe ? Je voudrais pas que tu t’étouffe sur un morceau de poulet. » La tête de Bastian, à ce moment précis, Chiranth donnerait beaucoup pour avoir pu la photographier et ainsi l’immortaliser. Une véritable œuvre d’art. Il rit de plus belle, mais n’ajoute rien, se contentant de se remplir la panse. Il avait grand besoin de ça. Il se relève d’ailleurs pour aller se servir une autre assiette, non sans demander si quelqu’un d’autre veut du rab. « Sinon… En dehors de cette soirée dont on s'en souviendra, comment vous allez ? Comment ça se passe votre vie en ce moment ? » Après tout ce qui s’est passé ce soir, ça ne devrait pas être possible de terminer sur une note de normalité. Et pourtant. Chiranth pose un instant sa fourchette avec un petit soupire. « Rien d’aussi palpitant qu’une chasse à l’artéfact. Les affaires vont bien, j’ai pas à me plaindre. C’est un peu tendu à l’Ordre, on m’a demandé si j’avais de tes nouvelles et si j’ai pas menti quand j’ai dit non, ce n’est plus vraiment le cas, hein ? » L’épée, c’est un sacré secret à cacher. « Et toi, Rahim ? Comment vont les choses ? »


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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Jeu 4 Nov - 17:23

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(IRLANDE, 2020) « En même temps quand on passe quasiment mille ans à plus se soucier de ses blessures, encore moins à se poser la question sur l’infection, c’est normal. » Tu hausses les épaules, Rahim. C’est bien un problème qu’ont beaucoup d’immortels, les siècles s’écoulant les uns après les autres et tu te demandes si tu finiras toi-même par oublié ce souvenir des maux passés, des rhumes accumulés et autres problèmes de simples mortels. « C’est pas le moment de faire le malin, là. » Tu es parfaitement d’accord sur ce point, Rahim. Il n’empêche que tu t’en souviens suffisamment pour être utile à la situation présente, même si tu te doutes bien que Chiranth serait suffisamment débrouillard pour donner les soins nécessaires. Ça, ou appeler une personne pour lui venir en aide. Enfin, ça ou internet, bien que ça ne soit pas toujours la meilleure des références. « Tu fais rien, tu fais rien… Tu peux parler, tiens. Me dire pourquoi tu n’as pas songé à m’expliquer que tu ne guérissais plus avant qu’on sorte du pub, par exemple. » Les sourcils froncés, tu lances un regard accusateur à Bastian, « Tu l’as pas prévenue ? Alors que tu savais que tu risquais d’attirer la poisse comme un ours est attiré par du miel ? » C’est bien beau de se vanter d’avoir un millénaire, faudrait encore que les expériences passées servent à autre chose qu’à voler des musées.

En parlant de miel, d’ailleurs, « Si je me dois être honnête, je n’ai pas senti tout de suite le miel. Mais ça doit être… » L’annonce est étonnante, notamment parce que le miel sélectionné est excellent – tu connais les goût du Maya, maintenant – et ça te conforte dans l’idée qu’il doit avoir chopé un rhume. Hypothèse prouvé quelques instants plus tard quand tu le questionnes sur un pot d’épice, en cachant le nom de ce dernier, « Du paprika ? » Ah non, clairement pas, « Du tout. » Tu déclares en lui montrant l’étiquette du cumin. Donc voilà, le vieux se retrouve avec un coup de froid des siècles après avoir été mortel. Ironie, quand tu nous tiens … Sauf que ça n’a rien de drôle, pour l’instant du moins, tu n’auras pas autant de retenus dans le futur, le souvenir dans l’état tu as retrouvé les deux encore trop frais dans son esprit, « Et quant à moi: ne pas bouger oui. » Tu hoches la tête, « Brave homme. » Bon, peut-être que ta retenue est un peu limité. Peut-être. Par la suite, il est question de vêtement, « Déjà, son pantalon est mort.  » Tu arques un sourcil, « Tu crois ? » Pas besoin d’être un génie pour l’avoir deviné, merci beaucoup. Mais tu finis par hausser les épaules. «  Depuis quand ça existe et s’il y en a d’autre, déjà ? » Tu réagis après l’intervention de Chiranth quant à l’épée. T’es assez curieux, l’air de rien. La questions des vêtements n’est pas si pressente, de toute façon. C’est surtout les mouchoirs qui sont importants et il tu n’as qu’un paquet que tu poses à côté du vieux, alors que Chiranth part chercher du papier toilette dans la salle de bain.

Puis il est temps de manger, tout en s’assurant qu’un certain idiot ne risque pas de mourir en s’étouffant sur un morceau de poulet, « Je suis très touché par ton inquiétude, mais je ne suis pas au mourant au point de ne pas pouvoir mastiquer Ra’, c'est un sale froid ou rhume qu'en sais-je... Tu ne vas pas prendre deux heures pour faire une soupe. Ce n’est pas grave, tu m’en feras demain… » Après avoir levé les yeux au ciel, tu te dois de faire une précision, « T’sais de nos jours, faire une soupe ça prend quelques minutes. Suffit d’avoir le bon mixeur. » Non mais, on est plus au Moyen-Âge, merci beaucoup. « J’y compte bien, Rahim. Bon appétit à vous. » Avec un petit sourire, tu réponds à ton aîné par un hochement de tête, « A toi aussi. » Et enfin, tu peux te mettre quelque chose sous la dent. Sérieusement, tu commençais à avoir super faim, avec toutes ces histoires. « Sinon… En dehors de cette soirée dont on s'en souviendra, comment vous allez ? Comment ça se passe votre vie en ce moment ? » C’est Chiranth qui répond en premier, « Rien d’aussi palpitant qu’une chasse à l’artefact. Les affaires vont bien, j’ai pas à me plaindre. C’est un peu tendu à l’Ordre, on m’a demandé si j’avais de tes nouvelles et si j’ai pas menti quand j’ai dit non, ce n’est plus vraiment le cas, hein ? » Tu ne fais rien pour cacher ta légère grimace quand il est question de l’Ordre, quelque part plutôt content de l’avoir quitté, « Il y a des problèmes ? » Évidemment, que ça t’inquiète, qui ça surprendrait ? « Et toi, Rahim ? Comment vont les choses ? » C’est assez vague, comme question, « La librairie fonctionne bien, j’ai pu prendre un étudiant en contrat à temps partiel pour me filer un coup de main. » Et prendre plus de clients pour ton activité de faussaire. « Le salon de thé de Yixi fait un tabac, aussi, mais ça n’a rien de surprenant. » Elle s’y connaît, la vieille bique pour faire marcher ses restaurants, après tout. Après avoir bu une gorgée d’eau, « T’as un remplaçant pour les jours à venir, Bastian ? » A moins qu’il ait pris des vacances pour cette stupide mission. Enfin, mission, le mot semble bien fort pour un truc aussi officieux.

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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Jeu 4 Nov - 18:30

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«  Tu fais rien, tu fais rien… Tu peux parler, tiens. Me dire pourquoi tu n’as pas songé à m’expliquer que tu ne guérissais plus avant qu’on sorte du pub, par exemple.  » Bastian plisse un oeil et penche la tête sur le côté, lâchant une petite moue comme quoi il est pas vraiment d’accord, mais au regard de Chiranth, il comprend qu’il ne peut pas trop se la ramener et qu’il n’a pas intérêt à lui dire qu’il avait plus ou moins prévenu en disant qu’il met beaucoup de temps à guérir, ma… « Tu l’as pas prévenue ? Alors que tu savais que tu risquais d’attirer la poisse comme un ours est attiré par du miel ? » Eh merde, même Rahim s’y met. Et si Tal était là, elle lui aurait tiré l’oreille et tapé sa tête avec une de ses tongs et elle l’aurait engueulé un bon coup sur le fait qu’il aurait pas dû faire ce qu’elle avait fait: ne pas prévenir qu’elle pouvait mourir du jour au lendemain. Mais oui, Bastian peut comprendre la colère de Chiranth maintenant, puis l’exaspération de Rahim. « Le déni. » répond le maya, qui ne quitte pas du regard les deux Gupta. Oui le déni était très fort jusqu’à se faire recoudre la jambe par Rahim. Il soupire et laisse retomber ses épaules. « Très honnêtement, j’étais plus focalisé sur l’idée de vouloir récupérer et mettre le sabre en sécurité, je me suis oublié… Chiranth. J’aurai vraiment dû t’écouter et attendre demain pour notre sécurité, mais dans le fond… Je voulais juste éviter ces questions que tu pouvais avoir et juste en finir pour une bonne fois pour tout avec cet artefact. » Le mal étant fait, il n’y a rien pour arranger les choses et Bastian, d’une certaine manière a appris la leçon (non vu qu’il recommencera encore ses conneries dans son coin). « Désolé de vous avoir fait subir ça. »

Son pantalon est mort, oui, sans blague. Bastian regarde Chiranth blasé avant de bouger sa couverture pour mieux s’y enrouler dedans. Il comprend que son ami va lui en vouloir pour un moment et pour ça qu’il ne dit rien du tout. Il se retient même. «  Depuis quand ça existe et s’il y en a d’autre, déjà ? » «  Ouh lààà...  » soupire-t-il, en posant la main sur son front, cela montre à quel point c'est un vaste sujet. «  Ça existe depuis bien avant que je ne sois moi-même né pour te dire. Il doit y en avoir une poignée par ici et par là dans les quatre coins du monde. J'en ai entendu parler vers le 16ème siècle environ entre deux achats d'oeuvres avec un immortel - qu'il ne trouve pas la paix à son âme ce pendejo. Je suis pratiquement sûr que l'Ordre et les Enfants en ont au moins un, mais qu'ils ne le crient pas sous les toits.» Un gros bordel en soit qui cache réellement une guerre silencieuse et surtout dangereuse qui peut vraiment tuer les immortels...

Il soupire longuement, de fatigue peut-être plus que d’exaspération face au rire de Chiranth qui se fiche de lui, à la réponse de Rahim qui parle de l’existence de mixeur. Bastian déteste ça, il trouve que ça abîme vraiment les légumes pour la soupe mais bon… Il sait qu’il ne peut rien dire parce que son goût… Il est atteint par le froid de merde. Quelle ironie de situation, sérieusement… « Mh bon appétit à vous. » dit-il comme toujours, en dernier. Au moins, eux, ils vont pouvoir apprécier ce repas, tandis que Bastian en profite pour se moucher, parce que les épices lui débouchent le nez.

«  Rien d’aussi palpitant qu’une chasse à l’artefact. Les affaires vont bien, j’ai pas à me plaindre. C’est un peu tendu à l’Ordre, on m’a demandé si j’avais de tes nouvelles et si j’ai pas menti quand j’ai dit non, ce n’est plus vraiment le cas, hein ? » « Urgh.. » « Il y a des problèmes ? » Bastian a posé la tête contre le dossier du canapé, exaspéré à l’idée de devoir se justifier quand il reviendra à l’Ordre. Il n’a déjà pas si hâte que ça… « Oui et non, c’est presque rien… » Il croise le regard de Chiranth, il se rappelle que plus tôt, il n’a pas voulu en parler, mais là … Il doit faire l’effort d’être honnête là. Il coupe la viande alors qu’il explique aux Gupta. « Je me suis énervé contre Santiago, je ne sais pas si tu te souviens de cet abruti de guatémaltèque… Disons que je n’étais pas dans mon meilleur jour, il s’est assis sur le fauteuil que Tal avait l’habitude de s’asseoir et comme c’était la semaine du jour où… » Oui, la semaine du deuil pour Bastian, ça fait un an maintenant que Tal est décédée et il a toujours du mal. « Et aussi il m’a traité d’abruti d’espagnol. J’ai très mal pris et lui aussi avait besoin de frapper donc… » Il hausse les épaules, ils se sont battus sous la pluie pour ensuite découvrir qu’ils parlaient plus ou moins le même dialecte putain quoi… Enfin bref, il fait un geste de la main avec son couteau alors qu’il mange son poulet au curry comme s'il veut passer à un autre sujet, mais évidemment que ça ne va pas se passer comme ça. «  Et toi, Rahim ? Comment vont les choses ?  » « La librairie fonctionne bien, j’ai pu prendre un étudiant en contrat à temps partiel pour me filer un coup de main. Le salon de thé de Yixi fait un tabac, aussi, mais ça n’a rien de surprenant. » Bastian ne peut pas s’empêcher de sourire. Au moins ça se passe bien du côté des Gupta, c’est plutôt tranquille pour eux et dans le fond, il est plutôt content et soulagé. « Faudrait qu’un jour je vienne boire un thé. Surtout que je n’y suis pas trop loin… » Enfin, à quelques heures à peine de l’avion… C’est rien du tout ça non ? « T’as un remplaçant pour les jours à venir, Bastian ? » Il grimace et renifle, tout en regardant sa jambe dont il n’a toujours pas osé bouger les orteils. « Oui, mais je vais devoir prolonger mon absence. » Évidemment. « Mais je ne me fais pas trop de souci pour mes étudiants, on avait déjà fini le programme avant que je m’en aille et comme c’est la période des examens en ce moment… Il n’y a pas trop de cours. » Il regarde ensuite Chiranth en passant le mouchoir sur son nez qui n’arrête pas de couler, saleté de rhume… « Je te mets vraiment dans une position délicate avec l’Ordre, et ça va continuer pour au moins une semaine. C’est un peu pour ça que je ne t’ai pas donné de nouvelles depuis deux semaines, parce que je savais qu’ils allaient te demander, voire même utiliser la persuasion sur toi et je n’avais pas particulièrement envie que tu subisses ça si tu en savais quelque chose, en plus de les retrouver ici, avec l’artefact. » Il montre bien à quel point il n’a absolument pas envie de leur donner, surtout qu’il y a une petite guerre entre Marius et Alexis, ce qui est assez fatiguant…  

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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Mar 9 Nov - 21:47

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Quoi d'neuf Scooby-Doo ? Nous on te suis partout, On va résoudre ce mystère ! Les indices après tout Conduisent à toi mon chou. Quoi d'neuf Scooby-Doo ? Hostill


(IRLANDE, 2020) Ce n’est pas un de ces cas où Chiranth peut balayer les ennuis et les blessures qu’ils ont subi d’un revers de la main et plaisanter plaisamment au coin du feu après un petit cauchemar vécu à deux. Cette fois, c’est du sérieux. Cette fois, l’un d’entre eux aurait pu y rester. Et Chiranth, il a bon dos : il est toujours partant pour n’importe quel plan foireux. Seulement, il a besoin d’avoir les détails. Il a besoin de savoir dans quel pétrin ils mettent les pieds, exactement, parce que sinon il ne peut protéger personne et c’est ce qui a failli arriver. Bastian ne lui a pas laissé la moindre occasion de le protéger. Alors il peut ravaler son regard d’innocent prêt à protester, chose qu’il doit visiblement comprendre d’un simple coup d’oeil parce qu’il ne la ramène pas, une fois n’est pas coutume. « Tu l’as pas prévenue ? Alors que tu savais que tu risquais d’attirer la poisse comme un ours est attiré par du miel ?  » Voilà. Enfin un qui comprend où il veut en venir et pourquoi ça le fout en rogne. Déjà qu’il a dû se coltiner une annonce à demi-mots qui lui a fait croire au pire pendant un affreux moment… La réponse est plus posée cette fois, plus honnête. Maintenant que l’artéfact de malheur est en sécurité, Bastian doit avoir l’esprit plus libre. Ou il s’est vraiment rendu compte de son imbécilité sur ce coup. Chiranth n’irait pas jusqu’à parier là-dessus. « Désolé de vous avoir fait subir ça. » Il soupire. La chute est encore claire dans son esprit, mais encore plus ce moment d’inquiétude pendant lequel il ignorait ce qui se passait en haut, avec un Bastian blessé et seul. Il passe une main sur son visage comme pour tenter d’en chasser la fatigue. « Je m’en fiche de tes excuses, Bas », dit-il sans méchanceté. « juste, la prochaine fois, dis les choses clairement. C’est pas trop demander si ? » Chiranth est prêt à mettre ses affaires en pause et à traverser la moitié du globe quand son aîné lui demande de l’aide, alors ça lui semble pas abusé de demander un minimum d'honnêteté en échange.

Ça doit être à cause de ça que son karma est aussi pourri, au vieux, et qu’il chope un vilain coup de froid. Tant que ce n’est que ça et rien de plus grave, il s’en remettra. En revanche, la discussion sur les artéfacts n’a rien de bien sympathique. Ce n’est un mystère pour personne que des immortels meurent de la main de leurs frères et soeurs et que ça continue depuis des siècles déjà, c’est juste quelque chose dont ils ne parlent pas trop. Quelque chose qui arrive aux autres, pas à eux. Sauf quand c’est le cas. Sauf quand Tal et Catriona sont touchées. Et avec ces armes de malheur capables de semer la mort rapidement et efficacement, le conflit prend une toute autre portée qui refroidit les esprits. Il faut croire que la plupart d’entre eux se sentent mal à l’aise avec ça car il y a très peu d’histoires qui circulent sur les artéfacts et encore moins de vérités absolues sur qui en possède un. Comme par exemple Bastian qui n’a jamais rien dit et s’est amusé à cacher l’épée des décennies durant en organisant une gigantesque chasse au trésor qui a conduit les membres de sa constellation aux quatres coins du monde.

Mais le quotidien reprend vite ses droits, parenthèses fabuleuses d’une épée ayant jadis appartenue à Alexandre le Grand (de quoi faire en sorte que même Chiranth se sente jeune de nouveau) vite refermée au profit de discussions plus terre à terre. Comme ce qui s’est passé pour que Bastian se donne en spectacle avec Santiago au sein même du quartier général de l’Ordre. « Rahim » Pauvre Rahim n’est plus au courant des rumeurs. « Oui et non, c’est presque rien… » Chirant lance un regard incrédule et agacé à la fois à son aîné, lequel a dû vraiment cogiter dans la soirée car il se reprend bien vite et remise sa vieille habitude de cacher des choses à ses proches. A croire qu’ils sont tous coupables de la même chose à un degré ou un autre, mais Chiranth préfère ne pas trop y songer. L’histoire de Bastian, pour résumée qu’elle soit, lui peint une image bien plus complète et compréhensible que les quelques bruits de couloir qu’il a entendu récemment. « Donc vous vous êtes foutus dessus comme deux imbéciles sous la pluie. » Mature, vraiment. « La seule chose qui reste un mystère, c’est comment ça se fait qu’aucun de vous deux ne soit mort sous les coups de l’autre. » Santiago aurait surement râlé près de lui s’il avait passé l'arme à gauche à cause de Bastian. Quant à Bastian, Chiranth l’aurait aussitôt ressenti. Ce qui lui fait penser à envoyer un message aux membres de sa constellation pour les informer qu’il vient bien et a juste été victime d’une mauvaise chute. Ce sont des choses qui arrivent. Le reste semble bien tranquille et tire même un sourire fatigué à Chiranth, heureux d’entendre des choses plus normales et plus calmes, dénotant d’une vie bien rangée que les deux autres se construisent au Canada. Pas si loin de chez lui que ça, au final. Sauf que Bastian soulève un point qu’il aurait préféré aborder le lendemain, après une bonne nuit de sommeil réparateur, mais pourquoi toujours remettre à plus tard ce qui peut être fait maintenant ? (Parce qu’il fait nuit, qu’il pleut, qu’ils sont fatigués, … ) « C’est toujours le risque, mais c’est rare qu’ils usent de la suggestion sans soupçon. » Il hausse les épaules. « Par sécurité, il vaut peut-être mieux que je ne sache pas où tu fous cette épée de malheur au final. » Après toute la peine qu’il s’est donné pour la récupérer, ça la fout un peu mauvaise, mais il n’est pas très enthousiaste à l’idée d’un jour récupérer ce porte malheur.


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