intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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Chiranth Pasavan
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(#) Please let this treasure not be friendship || Bastian    Lun 6 Sep - 16:16

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(IRLANDE, 2020) Le pub est familier. Les années ont beau passé, l’établissement perdure, passant de mains en mains, de propriétaires en propriétaires. La déco change. Des fois subtilement, des fois de façon inattendue. L’architecture pourtant demeure et, si Chiranth ne met pas les pieds en Irlande trop souvent, il s’est retrouvé plus d’une fois dans ce pub. Il n’y a jamais croisé les mêmes serveurs. C’est poussé autant par la nécessité de s’abriter de la pluie que par le rendez-vous fixé par Bastian qu’il pousse la porte. Un vieil homme près de l’entrée peste quand il met trop de temps à la refermer. Visiblement les irlandais l’apprécient autant qu’il apprécie leur pays. Fait chier. Il pouvait pas se trouver un autre lieu de départ, le vieillard ? Quand il ne l'aperçoit pas du premier regard, il jette un coup d'œil à sa montre. Dix minutes de retard. Il n’a pas réussi à rattraper le temps perdu dans les bouchons au départ de l’aéroport, donc Bastian devrait déjà être là. Chiranth prend le temps de s’avancer jusqu’au bar pour commander un demi de bière. Il règle vite, pourboire inclus parce qu’il n’a pas la patience d’attendre pour sa monnaie avant de s’aventurer plus loin dans l’établissement, bière à la main et valise à roulette qu’il traîne derrière lui. Parfaitement qu’il a prévu un bagage ; il ne va tout de même pas dormir à la belle étoile.

Il repère Bastian dans la deuxième salle de l’établissement. La table est faite pour accueillir seulement deux personnes et ça tombe bien car, aux dernières nouvelles, il n’y a qu’eux pour cette chasse au trésor là. Faut dire que l’autre homme les a plus d’une fois mené autour du globe pour rien de plus qu’un message inspirant inscrit sur un bout de papier. Tout le monde ne partage pas son sens de l’humour pourri. Mais Chiranth a du mal à dire non quand Bastian lui demande de l’aide, pour tout ce qu’il râle, et encore plus depuis le décès de Tal. Bastian ne va pas bien, ils le savent tous. Etre là, c’est tout ce qu’il peut faire en ce moment. Chiranth ne s’embarasse pas de discrétion pour s'asseoir en face de Bastian, fatigué par son vol, par le décalage horaire et par la météo. « J’espère que tu m’as au moins attendu pour trinquer », déclare-t-il pour toute salutations. La politesse, ça se réclame, des fois. De plus en plus souvent, même, mais les plus jeunes lui diraient qu’il a un discours de vieux con. Sans parler de Adrian. Mais justement, mieux vaut ne pas en parler en présente compagnie. « Alors, qu’est-ce qu’il y a de si important pour que tu me fasses traverser la moitié du globe pour finir dans ce coin paumé ? » Il n’est pas connu pour y aller par quatre chemins, du moins pas avec les membres de sa constellation. Il ne perd pas de temps en faux semblants avec ceux qui sont pour lui comme une famille. Et puis, bien malgré lui, il y a toujours cette impatience devant une chasse au trésor, ce frisson de l’inattendu qui l’anime comme le grand gosse qu’il est resté malgré les années. Il veut savoir, Chiranth, foutue curiosité imprimée jusque dans son adn.

   

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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Lun 6 Sep - 19:17

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(IRLANDE, 2020) Irlande rime avec rien du tout.
Enfin si, ça rime avec beaucoup de mots, mais pour Bastian, l’Irlande ne rime avec rien du tout, sauf avec poisse. Parce que oui, c’est le cas de le dire, il a la poisse avec ce pays et franchement, il aurait dû y penser à deux fois avant de prendre cette décision complètement stupide. Ça fait littéralement deux semaines que Bastian se trouve dans ce pays, deux semaines qu’il a annulé ses autres voyages pour rester ici. Dans ce patelin, pluvieux, avec des irlandais qui font la tête à chaque fois qu’il croise leur regard, mais dès qu’ils lui tournent le dos changent littéralement d’ambiance. Comment il peut faire si froid ici ? Et que pleuvoir ? Il est où le soleil sérieusement ? C’est pire que l’Écosse ! D’autant plus que Bastian ressent le manque de vitamine D. Il n’en peut plus le pauvre, mais d’un côté, ça fait du bien d’être un peu isolé de tout le monde. 

Après s’être bagarré contre Santiago dans le QG de l’Ordre, Bastian a fait plutôt profil bas pendant quelques mois, faisant les quelques missions données par l’Ordre, finissant l’année scolaire et puis plus rien. Il a disparu pendant deux semaines et c’est ici qu’il se trouve. Il est plutôt content de ne pas être trop dépendant de la technologie et être capable d’éteindre son téléphone, en laissant les personnes sans réponse. Il a dû allumer une fois son téléphone pour contacter Chiranth, qu’il vienne le rejoindre ici dans ce coin perdu (pas si perdu que ça, que c’est un village à trente minutes de la capitale - bon un peu quand même avec le manque de réseau). Et après avoir attendu trois jours, il arrive bientôt. Bastian trouve qu’il a fait plutôt vite son ami, pour traverser tout le globe quand même. Il a été surpris par sa réactivité. Est-ce qu’il s’inquiète quand même de son état ? Pourtant il n’y a rien à s’inquiéter, tout va pour le mieux non ? Non.

Enfin bref, il l’entend arriver, s’attirer les foudres d’un irlandais parce qu’il a pas fermé assez rapidement la porte… Il entend tout Bastian qu’il regarde la montre et soupire, dix minutes de retard. Bon Chiranth a fait pire, mais il pouvait faire mieux quand même. Il reste quand même cette personne dont Bastian fait le plus confiance, probablement la personne au top de sa liste des gens de confiance même. Même s’il a été très nul pour la chasse au trésor avec les autres membres de sa constellation. Il ne peut pas garder le secret plus longtemps que ça, surtout qu’il a réellement besoin de son aide.

Ah voilà Chiranth qui apparaît avec sa bière à la main, la valise qui roule derrière lui. Le tout dans un boucan pas possible, Chiranth quoi, qui aime faire des arrivées remarquées. Dommage qu’il ne puisse pas porter des lunettes de soleil, le temps ne s’y prête pas on peut dire… Bastian fait un léger sourire comme pour lui dire bonjour malgré son léger air fatigué qui n’est rien à côté de celui de Chiranth. «  J’espère que tu m’as au moins attendu pour trinquer  » « Je ne sais pas à quoi on trinque, comme d’habitude… » répond-t-il en haussant les épaules avant de lui montrer du regard la bière. Il n’y a pas touché du tout, mais maintenant qu’il est là ! Il prend son verre et trinque avec Chiranth avant de pouvoir boire une gorgée. « Aaaah… ma récompense après t'avoir attendu pratiquement 15 minutes... » ah ça fait du bien, toute cette sensation au goût, c’est piquant, ça réveille, le petit ton amer au palet et… « Voilà maintenant on a trinqué. À quoi ? Je ne sais pas. » Passons à la suite, parce que oui, après autant d’années à se supporter l’un et l’autre, ils savent comment communiquer et enchainer. «  Alors, qu’est-ce qu’il y a de si important pour que tu me fasses traverser la moitié du globe pour finir dans ce coin paumé ?  » Bastian lâche un soupir, qui en dit long: un Bastian dépassé, blasé, fatigué et surtout agacé. Surtout qu'il se met à parler  dans une langue étrangère, autre que l'anglais et l'irlandais pour éviter d'être écouté par les curieux: aka l'espagnol. « Irlande rime avec mala suerte. La poisse. » Il dépose le verre sur la table et observe son ami qui ne comprend pas, en même temps il ne lui a rien expliqué. « Tu te rappelles de la chasse au trésor que j’ai lancé à tous les membres de la constellation ? Et que personne n’a rien trouvé ? Oui. Bon, vous dites tous que vous avez fait tout le globe pour rien alors que pas du tout. Et pourtant, de tous, c’est toi qui a été le plus proche du trésor… Et aussi parce que tu es le seul à qui je peux faire confiance en ce moment. » Il pose la main sur sa joue, le coude sur la table et il le regarde un peu ennuyé. Parce que raconter ce qui s’est passé, ça peut paraître cocasse pour Chiranth, alors que la fierté de Bastian est mise à mal… Très mal même. Parce que franchement, il aurait pu très bien éviter ça quand même. Un millénaire au compteur et pas fichu de faire les choses correctement tout seul… « Et comme toutes les décennies, je voulais changer le trésor de cachette… Sauf que tu sais très bien, le pays est pluvieux et il y a de la boue, et ce n’est pas bon de garer une voiture sur une pente boueuse non ? D’autant plus que j’y ai mis le fameux trésor dans le coffre. La voiture a glissé toute seule vers l’arrière et est tombée dans un ravin. » Il ponctue ça avec un petit sourire, Bastian est vraiment pas content que ce soit arrivé et qu’il en soit au point de demander de l’aide à Chiranth, parce que oui, il peut bien imaginer que l’immortel ne peut pas demander l’aide aux mortels et qu’il n’a rien fait pour arranger la situation par la suite vu qu'il a voulu se débrouiller tout seul comme un stupide…

   

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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Mar 14 Sep - 21:45

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(IRLANDE, 2020) Bastian a l’air fatigué. C’est pas quelque chose d’inhabituel en soi ; l’immortalité ne vient pas avec un free pass contre la fatigue, le stress et bien d’autres maux encore. Cependant ça inquiète Chiranth, forcément. Quoi ? Il a pensé “inquiète” ? Son premier instinct est de nier en bloc l’usage du mot, un poil dramatique, même si ce n’est qu’à lui-même. Et puis à quoi bon ? La vie est courte, même quand elle s’étale et s’étire sur des centaines d’années. La fin est toujours brutale. Inattendue. Alors oui, il s’inquiète, et il envoie au diable les faux semblants. Bastian a fait un coup d’éclat, un coup qui ne lui ressemble pas, et a soudainement disparu sans donner le moindre signe de vie pendant deux semaines. Un temps ridiculement court à leur échelle, certes, mais suffisant pour donner des migraines à Chiranth. Il sait faire, ça, le vieux, le faire chier même en ne faisant rien. Un putain de talent, pour sûr. Mais tout ça, Chiranth le dira pas. Il ne saurait pas comment. Et de toute façon, ce n’est pas comme ça que ça marche entre eux. Bastian a demandé de l’aider et il s’est pointé, c’est plutôt ça leur langage, leurs preuves de dévotion l’un à l’autre, ça se passe de mots. Peut-être que ça changera un jour.

« Aaaah… ma récompense après t'avoir attendu pratiquement 15 minutes... » Apparemment la fatigue n’empêche pas le dramatisme. Chiranth lève les yeux au ciel. « J’ai fait aussi vite que j’ai pu, t’avais l’air de dire que c’était urgent. » Un délai de trois jours, ce n’est pas trop mal, alors qu’il ne vienne pas se plaindre non plus. « Si t’es pas content, fallait demander à quelqu’un de plus proche. » Ce n’est pas comme si certains des leurs s’étaient établis en Europe, non, pas du tout. A quoi ça sert d’avoir toute une famille autour de soi si c’est toujours les mêmes qu’on appelle pour se sortir d’une galère ? Ou les fourrer dans les emmerdes. Chiranth n'exclut pas cette possibilité : avec Bastian, vaut mieux toujours se méfier. Si ça peut au moins lui ôter cet air moribond qu’il affiche depuis que Tal les a quittés… « J’sais pas à quoi trinquer, moi. Il n’y a pas de soleil, les gens râlent et ont un accent que je capte qu’une fois sur deux », il hausse les épaules d’un un geste d’impuissance qui le laisse tout indifférent. Bastian sait que l’Irlande, c’est pas son truc. Au moins, la bière est bonne. « On a qu’à dire qu’on trinque à notre future sortie de cette île ? » Ça lui semble être assez motivant, toutes choses bien considérées.

Et comme il ne désire pas s’attarder plus que nécessaire, c’est tout naturellement qu’il demande à Bastian le pourquoi de sa présence sur ce petit coin d’enfer sur Terre. Parce qu’il est gentil Chiranth de se bouger les fesses et de répondre présent, mais il sait toujours pas pourquoi il a pris l’avion, au final. Et vu la tronche et le soupir que tire Bastian, ça va pas lui plaire des masses cette histoire. « Irlande rime avec mala suerte. La poisse. » Soit. Rien de nouveau sous le soleil. Ou sous la pluie, plus exactement. « Et t’as voulu partager cette poisse avec moi ? Génial, je suis touché », il ne peut pas s’empêcher la remarque sarcastique, gosse qui prend un plaisir puéril à interrompre son aîné en ouvrant la bouche pour ne rien dire. N’empêche qu’un grognement agacé lui échappe quand Bastian développe un peu son propos. « Encore ta foutue chasse au trésor ? » Elle dure depuis un moment celle-là et aucun d’eux ne sait à quoi elle rime. Il refuse de leur donner plus d’indice et si un petit esprit de compétition les a motivés au début, ils se sont vite lassés des déplacements permanents et des fausses pistes. Chiranth apprécie néanmoins de savoir qu’il a été le plus proche du but. Il n’y a pas de petites victoires, pas vrai ? « C’était quand j’était en Egypte, hein ? » La curiosité, encore une fois, le force à demander. Il faut bien des feedbacks pour s’améliorer, non ? Mais Bastian le silence de façon bien efficace quand il est question de confiance. Chiranth se fait plus sérieux. Plus doux, aussi, un peu. Il hoche la tête sans rien ajouter, heureux que son aîné sache qu’il peut compter sur lui, d’autant plus avec tout ce qui s’est passé ces dernières années. C’est important.

Ça ne l’empêche pas de rire quand il lui raconte ses déboires. Pour sa défense, Chiranth s’attendait à quelque chose d’autrement plus sérieux, voire dangereux, et voilà qu’il est juste question d’une voiture coincée dans un ravin. Tu parles d’une fin décevante pour la chasse au trésor du siècle. « Oh punaise », il soupire après avoir ri tout son saoul et reprend quelques gorgées de bière. « Je savais que t’avais juste besoin d’un peu de muscles en plus. A ton âge, c’est un coup à te faire un mauvais lumbago. » Ca ne l’aurait pas immobilisé bien longtemps, bien évidemment, mais les blagues sur l’âge c’est toujours drôle, Chiranth ne s’en lasse pas. Surtout que les autres sont plus jeunes que lui. « Mais du coup t’as laissé la caisse sans surveillance, au bord de la route ? Avec le trésor dans le coffre ? » Il parle moins fort, prudence oblige, mais il trouve que ça ne ressemble pas beaucoup à Bastian, ce manque de précaution.

 

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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Mer 15 Sep - 13:55

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(IRLANDE, 2020) «  On a qu’à dire qu’on trinque à notre future sortie de cette île ? » Bastian répond par un ricanement et il baisse son regard, ah si Chiranth savait dans quoi il vient de s’embarquer… S’il l’avait dit avant, son ami aurait pas pris l’avion du tout et aurait détalé mais très loin de là. Parce que oui, ils ont hâte de sortir de cette île, malheureusement ce ne sera pas aussi simple que ça avec ce trésor entre les mains. Mais, oui, ils vont trinquer à leur future sortie de cette île, entier, sans avoir un mort de plus au compteur. « Oui, c’était quand tu étais en Égypte, tu t’es juste trompé de pyramide en fait, il faut croire que les mathématiques n’est vraiment pas ton point fort…» soupire Bastian un peu exaspéré de l’abandon de Chiranth à cette chasse au trésor. Il avait tellement d’espoir en lui qu’au final… Bah non. Il est parti pour aller voir la culture égyptienne, très intrigué. Bastian était très frustré à cette époque-là qu’il avait voulu le faire aplatir par un éléphant.


Enfin bon, l’important de la situation, c’est qu’ils ne devraient pas se faire écraser par une voiture ou une vache du coin ce serait pas mal. Bien sûr, Chiranth se met à rire, face à la fierté très blessée de Bastian qui garde toujours son sourire sarcastique. « Oh punaise. Je savais que t’avais juste besoin d’un peu de muscles en plus. À ton âge, c’est un coup à te faire un mauvais lumbago. » « Aaaaaah… Si tu savais Chiranth. » répond Bastian qui grimace un peu, il secoue la tête assez exaspéré. Ah s’ił savait… Et encore, il se retient très fort de lui donner un coup de pied comme à son habitude, mais il se retient clairement, parce qu’il ne peut pas le faire. «  Mais du coup t’as laissé la caisse sans surveillance, au bord de la route ? Avec le trésor dans le coffre ? » Bastian boit sa bière parce qu’il en a clairement besoin avant de pouvoir se mettre à parler à nouveau, et bien sûr tout bas, dans leur langue que les Irlandais ne comprendront pas. « Quand je dis que la voiture est tombée dans un ravin, c’est pas un bord de route, c’est une falaise même. Et c’est bien caché par les arbres et les pierres. Regarde. » il montre la photo qu’il a pris du téléphone qu’il vient de sortir, mais en vrai, c’est un peu compliqué de prendre la photo quand il fait légèrement sombre et qu’on n’y voit rien. Mais on voit que la voiture se tient sur le coffre et que la partie conducteur et co-pilote est dirigée vers le haut. Une voiture bien coincée entre les deux rochers en tout cas. Bastian a eu de la chance de ne pas être dans cette voiture… Il montre une seconde photo pour montrer à quelle hauteur cette voiture est tombée. C’était bien haut oui.  « Il faut escalader. Oui… » Une pause. « Et je ne peux pas escalader. Mais bon, je sais qu’il y a un raccourci qui nous fait descendre, mais ça va nous demander deux heures de marche, ça aussi ça va être compliqué… » Non c’est bien plus compliqué que ça, ce n’est pas une peur d’équilibre pour Bastian qui a réellement l’habitude d’escalader depuis sa première décennie…  « Parce que vois-tu, quand je suis descendu, et que j’ai vu que le trésor est sorti de sa boite, j’ai voulu le récupérer évidemment…  Comme c’est l’Irlande, c’est très boueux et ça agrippe dans les chaussures, j’ai glissé ayant le pied posé contre le siège et voilà. » Et puis franchement, voilà. C’est tout il n’y a rien de plus à dire, enfin si… mais il est pas prêt à se prendre un de ces regards de Chiranth, clairement pas. Mais bon, il faut le faire, c’est comme arracher le pansement d’un coup, seulement il ne veut pas l’arracher maintenant, il en a besoin. Bastian joue beaucoup avec ses doigts par nervosité et un peu par honte, parce que voilà. « Je me suis blessé à la jambe et cette blessure met beaucoup de temps à guérir. » Un peu trop, beaucoup même, énormément. Tout ça à cause de ces sales vaches qui ont bloqué sa route et qui l’ont obligé à se garer sur le côté le temps de les dégager quoi… Mais oui, le sous entendu est assez clair pour Chiranth, parce qu’il vient de l’Ordre et il sait ce que ça veut dire: un immortel qui met beaucoup de temps à guérir d’une blessure, c’est dû à une arme ou un artefact…

   

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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Dim 19 Sep - 14:41

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(IRLANDE, 2020) L’Egypte, c’est un pays qui, en général, lui réussit beaucoup mieux que l’Irlande. Déjà, la météo y est plus proche de ce qu’il apprécie que le froid et l’humidité de cette île. Cependant, même dans un pays qu’il apprécie, il y a des choses qui sont vouées à l’échec, comme la foutue chasse au trésor de Bastian. Et le voilà qui a le toupet de lui expliquer comment il est passé si près du but ! Chiranth a un grognement de dépit. « Ca ou alors faut juste que tu trouves un moyen de donner des indices qui n’inclut pas des équations qui demandent des mois à déchiffrer. C’est une idée. » Une idée qu’il aimerait vivement voir être mise en œuvre parce que les migraines, c’est pas son truc, même si Bastian adore lui en coller des belles. Il finit par hausser les épaules de nouveau et boire quelques gorgées de bière. « Enfin, j’avais pas totalement perdu mon temps, la visite était sympa », qu’il ajoute avec un sourire en coin, conscient d’à quel point ça peut ennuyer Bastian de les voir prendre la chose à la légère. Et s’il parcourt tout le globe pour rejoindre son aîné, il estime qu’il a bien le droit de l’asticoter.

Gagner une histoire à s’en tordre de rire, c’est aussi un bonus non négligeable. Faut dire que Bastian ne merde pas souvent, encore moins à ce point là, et que c’est le genre d’anecdote qui continuera à faire rire Chiranth, même des décennies plus tard, ou du moins c’est ce qu’il croit. L’Irlande, c’est vraiment nul. « Aaaaaah… Si tu savais Chiranth. » Le ton désabusé et la grimace ne sont pas assez pour tempérer son éclat de joie. Les photos, en revanche, c’est autre chose. Il prend le téléphone de Bastian pour mieux regarder, essayant déjà de déterminer la meilleure marche à suivre pour arriver à extraire le trésor de cette future épave, alors même que l’autre homme lui détaille le plan. Une joyeuse randonnée pour descendre, suivie d’une escalade fastidieuse. « Merde. Tu fais jamais les choses à moitié, hein ? » Bon, la quête est chiante comme pas deux, évidemment, mais c’est rien d’insurmontable, pas vrai ? Bastian aurait très bien pu y arriver tout seul… Sauf que Bastian dit ne pas pouvoir escalader. C’est ça plus qu’autre chose qui le fait froncer les sourcils. Ça n'a jamais été un problème avant, alors qu’est-ce qui se passe exactement aujourd’hui ? Il a l’air réticent à partager la totalité de l’histoire, mais il est bien forcé de le faire pour que Chiranth puisse y comprendre quelque chose. D’ailleurs Chiranth s’impatiente. Il n’a pas besoin de retracer toute l’aventure de Bastian, alors il fait un geste de la main pour l’inviter à arriver plus vite à la conclusion.

« Je me suis blessé à la jambe et cette blessure met beaucoup de temps à guérir. » Le couperet tombe. Chiranth se fige. C’est comme se prendre un seau d’eau glacé au visage. Pendant un instant, il ne comprend pas, ne veut pas comprendre. C’est le vide dans ses prunelles noires. Et puis le temps reprend son cours, ses sourcils se froncent et ses yeux reflètent l’inquiétude, la peur, la terreur réveillée par ces quelques mots. Il se penche en avant un peu brusquement, la main qui s’abat sur la table pour se retenir à quelque chose, à n’importe quoi. « Quoi ? » L’éloquence repassera, murmure rauque tiré à une gorge déjà bloquée par l’angoisse et la peine. D’abord Yixi, puis Tal, et maintenant… « Depuis quand ? », qu’il continue dans un sifflement urgent. « Ca vient d’arriver ou il y avait déjà des signes ? P’tain Bastian, t’es en train de me dire quoi là ? »

 

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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Lun 20 Sep - 16:37

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(IRLANDE, 2020) Bastian lève les yeux au ciel quand Chiranth évoque qu’il n’a pas perdu son temps en Égypte. Décidément, il n’en perd clairement pas le nord lui, ce n’est pas si étonnant de sa part. « Oui c’est sûr que là où tu passes tu ne perds pas ton temps, sauf en Irlande. » et il ponctue ça avec un sourire bien faux sur le coup. Et bien sûr que Chiranth n’aura pas le temps de trouver une personne avec qui passer le bon temps parce que oui, il y a quelque chose à récupérer dans une voiture qui est bien au fond du trou, au fond du ravin grâce aux vaches de crotte. Il aura surtout envie de quitter l’Irlande, et en gardera probablement un très mauvais souvenir comme Bastian. Mais bon, toute cette histoire qu’il raconte, montre qu’il pourrait très bien se débrouiller tout seul ce maya non ? Apparemment, il ne peut pas et bien sûr, Bastian a du mal à se sortir du brouillard depuis son coup d’éclat contre Santiago pour réaliser l’ampleur de ses paroles par la suite. Il est toujours dans son deuil, de Tal qui s’est effacée du fauteuil et qui n’y est jamais revenue depuis que Santiago s’est assis dessus. Elle est réellement partie et ça fait très mal. C’est d’une douleur horrible. Il ne réalise pas qu’il est en train de sous entendre qu’il n’est plus immortel alors qu’il essaye de dire depuis le début qu’il a un artefact qui est dans le coffre de la voiture et que c’est un objet très recherché par les Russes. Depuis quand ? Soixante-dix ans un peu près… Bastian ne se rend pas compte qu’il se complique la tâche et surtout qu’il n’arrange pas son sort du tout. « Chi’. » murmure-t-il en fronçant les sourcils, il trouve qu’il est trop tendu, est-ce que c’est l’avion ou l’Irlande qui lui fait cet effet là ? « Reste calme vraiment, avant que tu ne veuilles me frapper parce que je te sens sur le point de me donner un coup de poing et on est en Irlande, ils aiment un peu - trop - la bagarre. » Tal est partie, cette pensée revient encore une fois de plus alors qu’il parle à nouveau. Il serre un peu la mâchoire, en essayant de dégager cette pensée-là, à imaginer quelle aurait été sa réaction si elle avait appris qu’il avait cette arme depuis le début ? « J’ai ça depuis un peu près soixante-dix ans, depuis la Russie tu te rappelles quand j’y suis allé et que j’ai décrété ne plus vouloir y revenir ? » Et bien sûr, il va lui taper dessus parce qu’il ne lui a rien dit et qu’il a osé faire une chasse au trésor avec ses membres de la constellation ? Oui oui, clairement. Et encore une fois, Bastian n’arrange pas son cas et voyant son ami stresser comme jamais… Il faut qu’il lui arrache le pansement et il a presque préparé son coup en parlant dans la langue natale de Chiranth. « J’ai le sabre d’Alexandre 1er, un artefact qui blesse les immortels. J’ai glissé dessus quand j’ai voulu le récupérer et je me suis coupé la jambe avec… » Et il se pince les lèvres avant de boire sa bière. « Ayant cela, ce sera compliqué de passer inaperçu et jusqu’ici, je me suis bien débrouillé, mais il faut croire que… » une pause, il détourne le regard, parce que ce n’est pas simple ce qu’il va dire en vrai. Non, ce ne sera pas aussi simple que ça. Car c’est vraiment l’admettre dans le fond. « … J’ai un peu perdu la tête depuis sa mort, je n’ai plus que vous, la constellation pour vous protéger contre l’Ordre si jamais, ou les enfants de Prométhée, contre je ne sais pas quel danger venant des immortels. » Oui, il sent qu’il y a un danger, mais c’est normal de ressentir ça, surtout quand il a perdu la personne qu’il tenait réellement et qu’il a réalisé son importance dans sa vie d’immortel bien trop tard.

   

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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Lun 20 Sep - 23:02

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(IRLANDE, 2020) ”C’est toi qui me fait perdre mon temps.”  Les mots sont là, juste sur le bout de sa langue, intimement familiers face à Bastian. Qui aime bien châtie bien, ou une connerie de ce genre. Sauf que les choses ne sont pas exactement comme d’habitude. Il y a cette inquiétude sourde qui le hante depuis qu’il a entendu parler du coup d’éclat de son aîné et une nouvelle retenue qui s’installe, prévenance toute naturelle pour un proche en souffrance. Ça n'en reste pas moins inhabituel. Il cache sa gêne momentanée avec un haussement d’épaules. « Si c’est pour récupérer un trésor que tu nous fais miroiter depuis plus de cinquante ans, c’est pas vraiment une perte de temps. » Puis il ricane alors qu’une autre pensée s’impose à lui. « Oh les autres vont être verts quand ils vont apprendre que j’ai été le premier sur le coup. » Une victoire par abandon, peut-être, mais une victoire quand même. Surtout que Chiranth, malgré sa curiosité et son esprit de compétition, n’est pas celui qui s’est donné le plus à fond pour avoir le fin mot de l’histoire. Il est facilement distrait, ce n'est pas sa faute. Et il a moyennement confiance dans les plans foireux de son aîné.

Il a bien raison.

Ce plan là foire comme aucun autre n’a jamais foiré auparavant et Chiranth ne peut pas échapper à la terreur glacée qui tient son palpitant au creux de sa main et menace de le broyer d’un instant à l’autre. Pour tout ce qu’il râle contre le plus vieux, Bastian est un repère fondamental dans sa vie. Une ancre. une existence sans lui, ce n’est tout simplement pas envisageable : il serait trop vite à la dérive, incapable de trouver un nouveau port d’attache dans la tempête des siècles à suivre. « Reste calme vraiment, avant que tu ne veuilles me frapper parce que je te sens sur le point de me donner un coup de poing et on est en Irlande, ils aiment un peu - trop - la bagarre. » Un éclat de rire lui échappe. Un brin trop aigu. Un brin trop hystérique. « Rester calme ? » qu’il répète avec une emphase toute incrédule. « Parce que tu resterais calme si je t’annonçais la même chose, moi, peut-être ? » Peut-être que oui, au final. Peut-être que si leurs situations étaient inversées, Bastian accepterait ces accents d’inévitabilités avec un pragmatisme religieux stupide comme quoi il avait fait son oeuvre et que son temps était maintenant venu. Est-ce pour ça qu’il réussit à le lui annoncer si calmement, au beau milieu d’un bar de campagne ? Est-ce vraiment la religion qui lui donne ce calme ou la perte de Tal qui lui coupe l’envie de continuer et l’aide à accepter ?

Chiranth n’a pas le temps d’étudier sa question. Bastian continue de parler, comme s’il n’en avait déjà pas dit assez, comme s’il ne venait pas de retourner l’existence de Chiranth en l’espace de quelques mots désinvoltes. « J’ai ça depuis un peu près soixante-dix ans, depuis la Russie tu te rappelles quand j’y suis allé et que j’ai décrété ne plus vouloir y revenir ? » Hein ? Chiranth cligne des yeux et regarde plus attentivement le visage de son aîné. Il n’y a aucun changement. Pas de rides supplémentaires, pas plus de cheveux gris, rien qui ne laisse présager la dure vérité. D’un autre côté, les décès de Yixi et Tal sont arrivés vite, comme des chocs. Et si Bastian cachait son jeu depuis des décennies déjà, vulnérables aux blessures et aux maladies, mais pas à l’âge ? Ça ne fait pas sens. Chiranth n’est pas en état de réfléchir, pas depuis que la peur lui creuse les entrailles.

«  J’ai le sabre d’Alexandre 1er, un artefact qui blesse les immortels. » Il n’entend pas la suite. Cette fois elle est vraiment là, cette terrible envie de lui asséner son point au milieu de sa figure d’imbécile fini et de sentir son nez se briser sous l’impact. Et il continue à déblatérer sans se rendre compte de rien. Idiot ignorant jusqu’au bout. Il peut pas se retenir, Chiranth, et il cherche pas vraiment à le faire s’il est honnête : il lui assène un vicieux coup de pied sous la table et il espère sincèrement avoir touché sa jambe blessée. « T’es vraiment un connard fini, tu sais ça ? T’as même pas idée de la frayeur que tu m’as fait, je parierais, hein ? » Parle un peu de montagnes russes émotionnelles. Chiranth se réinstalle contre le dossier de sa chaise avec un long soupir. La migraine le guette. Il reprend quelques gorgées de bière, plus pour se donner contenance qu’autre chose. Les paroles de Bastian sont importantes, c’est sûr, mais là tout de suite il doit se remettre de ces quelques moments où il a sincèrement cru être sur le point de perdre son ami. « On reparlera de comment t’as mis la main dessus et pourquoi tu as cru que c’était une bonne idée de faire une chasse au trésor pour un truc aussi important », prévient-il tout de même. Juste pas maintenant, juste le temps qu’il se reprenne. « Bon. La discrétion est de mise, j’ai compris. Et une couverture ou quelque chose pour envelopper cette saloperie. » Cette fois, il finit son verre. Il a besoin d’au moins ça comme remontant vu la mission qui l’attend. « Tu veux qu’on s’y mette ce soir ou ça peut attendre le lever du jour ? »


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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Mar 21 Sep - 10:59

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(IRLANDE, 2020) C’est vrai que vu de là, pour Chiranth ce n’est pas une perte de temps dans le sens où il va enfin avoir le privilège de voir le trésor de ses propres yeux après tout ce temps. Il ne peut pas s’empêcher de montrer sa petite joie d’être le privilégié. C’est vrai que Chiranth est privilégié, parce que oui… Bastian ne voit que lui pour l’aide qu’il lui demande, mais aussi parce que c’est un des plus vieux de la constellation avec Cat. Il s’en rappelle comme si c’était hier… Comment il était perdu et comment il a bien morflé avec ses entrainements même si les dons n’étaient pas les mêmes. « Oh c’est sûr qu’ils vont surtout me tuer. Surtout Camille… En vrai je tiens à ce que tu gardes le secret après. Je pense même à faciliter les pistes pour qu’ils le retrouvent… » explique-t-il avec une petite grimace, parce que oui, si Chiranth voudra le tuer, les autres le voudront tout autant. Et ça, Bastian, il n’a clairement pas hâte, mais pas du tout. Parce que oui, plus il parle, plus Chiranth semble perdre son calme. « Oui, je resterai calme quoiqu’il en coûte, parce que je n’ai peut-être pas encore toutes les informations ? » Et ce n’est pas un mensonge, il est vrai que Bastian arrive à garder son calme quoiqu’il en coûte quand il s’agit d’entendre et apprendre des informations importantes. Parce qu’il veut s’assurer d’avoir tout les éléments avant de dire quoi ce que ce soit ou même d’agir. Ce n’est pas forcément le cas pour Chiranth qui est un peu plus tête brûlé que lui, mais il ne lui en veut pas d’être fidèle à lui même. Et bien sûr, Bastian lui a demandé d’attendre d’avoir toute les informations… Il a bien le toupet de faire ça.

Et quand il a donné toutes les informations, il a eu la première réaction de Chiranth.

Bastian sursaute sous le coup de la surprise, mais aussi de la douleur au point de lever la jambe, dont le genou se cogne contre le dessous de la table. Il grogne et lance un de ces regards noirs à Chiranth qui semble lui aussi énervé: «  T’es vraiment un connard fini, tu sais ça ? T’as même pas idée de la frayeur que tu m’as fait, je parierais, hein ?  » « Mais de quelle frayeur tu parles ? Ce que je remarque surtout, c’est que tu as pris mon côté fourbe pour t’en servir: donner un coup de pied à ma jambe blessée, c’est vraiment mesquin ! » Ah mais ça fait surtout mal oui ! Il maudit sa maladresse et sa fatigue du moment pour s’être coupé la jambe comme un imbécile. Il se penche pour essayer de se frotter la jambe, calmer la douleur et surtout vérifier que sa plaie ne s’est pas réouverte. Ils se regardent un peu méchamment ces deux-là avant de soupirer et boire une gorgée de bière, c’est peut-être mieux… Mais ça ne fait pas partir la douleur en revanche. Ah le salaud. «  On reparlera de comment t’as mis la main dessus et pourquoi tu as cru que c’était une bonne idée de faire une chasse au trésor pour un truc aussi important  » Bastian bouge les mains en faisant les gros yeux comme pour dire qu’il le lui a déjà dit, mais comme toujours: Chiranth n’écoute jamais jusqu’au bout ! Oh il l’agace déjà qu’il regrette de lui demander de l’aide. «  Bon. La discrétion est de mise, j’ai compris. Et une couverture ou quelque chose pour envelopper cette saloperie.  » « Ça je m’en suis occupé, je n’ai pas envie que tu te blesses non plus. » Ni qu’il se blesse à nouveau, ce serait très balot, mais au moins, c’est sûr que Bastian, on le prendra pas pour un immortel avec sa blessure à la jambe. « Plus tôt, c’est mieux, surtout si on fait ça au lever du jour, on risque de croiser le propriétaire des vaches. » Il finit sa bière aussi et se met à bouger de sa chaise, signe qu’il va se lever. « On va passer à la planque pour récupérer le matériel, j’ai acheté de quoi pouvoir escalader à Dublin en attendant ton arrivée, parce que je ne fais pas trop confiance à l’équipement des gens du coin. » En même temps, pour qu’il se blesse comme ça et rien le fait qu’il y ait des vaches aussi…

Ils se lèvent, Bastian boitille jusqu’à la sortie, sentant que son ami le suit, sous les regards des irlandais. Il les ignore, c’est mieux même et quand il ouvre la porte, il ignore aussi les remarques du vieux… Mais s’il y a une chose qu’il n’ignore pas. « Je hais l’Irlande. » grogne-t-il dans son dialecte de maya.

Il pleut.
Il vente.
Il fait un temps de merde dans la nuit noire.

   

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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Mar 21 Sep - 15:15

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(IRLANDE, 2020) La joie d’être le petit privilégié sur ce coup là ne dure pas bien longtemps. Bastian sait bien faire, ça, jouer les rabats-joie de première catégorie. Il ne peut pas le laisser savourer, hein ? Faut déjà qu’il lui demande de garder le secret. Ça fait des décennies qu’ils se trainent tous derrière les quelques indices que le plus vieux daignent leur laisser, comme une piste de miettes de pain pour la moitié déjà dévorées par les animaux. « Et qu’est-ce que j’y gagne à rien dire ? » Curieux, certes, mais aussi intéressé, le Chiranth. D’autant plus quand il sait tout le mal que certains se sont donné. « S’il apprend que j’étais dans la confidence, il n’y a pas que toi que Camille va vouloir tuer. » D’ailleurs, il va devoir prendre un ticket. Mais la blague meurt rapidement, l’ombre de la mort, la vraie, la définitive, qui plane plus près d’eux que jamais auparavant. Et si Bastian ne se rend pas compte de l’ampleur de ses mots, Chiranth ne peut voir ou entendre au-delà. « Oui, je resterai calme quoiqu’il en coûte, parce que je n’ai peut-être pas encore toutes les informations ? » Des informations, il lui semble en avoir bien assez. Qu’est-ce qu’il y a d’autre à dire de toute façon ? « Super. Tu as plus de self-control que moi, bravo », il siffle, mâchoires crispées, ignorant la pointe de douleur supplémentaire. Un peu plus ou ou un peu moins… Mais oui, ça fait mal, de savoir que Bastian réussirait à prendre la chose avec calme. Il sait bien que depuis que Tal les a quitté, il n’est plus exactement le même, mais c’est autre chose que de l’entendre dire tout ça de façon si détachée.

Puis les choses prennent un tout autre jour quand Bastian daigne enfin éclaircir le fond de sa pensée. Il a surement pensé que Chiranth comprendrait tout de suite qu’il faisait référence à un artéfact, cet idiot fini. La colère laisse la place à la terreur et c’est presque cathartique que de lire la douleur et l’énervement dans les prunelles de son aîné. « Mais de quelle frayeur tu parles ? » Il le laisse se plaindre tout en secouant la tête. Pour quelqu’un qui joue les professeurs et aime à se croire le plus malin dans la pièce, Bastian peut être incroyablement stupide parfois. « Estime toi heureux que ça s’arrête là parce que, crois moi, c’est pas l’envie qui manque. » Il marmonne en reprenant sa choppe. « Mais t’es tellement égocentrique que tu comprends pas ça. » Et l’expliquer serait stupide. Une perte de temps de rejouer les paroles prononcées pour les lui montrer sous un tout autre jour. Montrer à Bastian qu’il peut avoir tort, en plus, c’est généralement fatigant comme pas deux, alors Chiranth ne s’y risquera pas. Il vaut mieux se concentrer sur autre chose et enfouir le bordel de ses sentiments mis à rude épreuve loin sous la surface. Penser pratique, il y a rien de mieux.

Plus il écoute Bastian parler, plus il tire la tronche. Le plan, si tant est qu’on peut appeler ça comme ça, est plus que bancal. D’un autre côté, ils ne peuvent pas laisser un tel artéfact coincé dans le coffre d’une voiture accidentée. Ils n’ont pas trop le choix. « Donc je vais devoir me balancer au bout d’un harnais au milieu de la nuit alors qu’il pleut ? » L’enthousiasme n’est pas vraiment au rendez-vous, vous remarquerez. Il se retient de rajouter une observation sur le peu de chance qu’ils ont dans cette contrée, même s’il est sur qu’à ce stade ils en ont tous les deux bien conscience. « Rappelle-moi que tout ça c’est ton idée s’il nous arrive quoi que ce soit. » Que ce soit bien clair entre eux de qui est responsable en cas de pépins. Et, malgré toute sa mauvaise humeur, Chiranth suit son ami dans la nuit et le froid qui sévissent en dehors du pub. Il l’entend grogner un truc dans une langue que lui-même ne maîtrise pas, mais se surprend à hocher la tête. Quoiqu’il ai dit, le sentiment est partagé.

Ils se rendent à la planque, ils déposent les affaires de Chiranth et récupèrent ce dont ils ont besoin. La tension entre eux n’est pas partie, loin s’en faut, mais elle s’apaise petit à petit pour laisser place à un agacement qui n’a rien d’inhabituel. Ils n’ont jamais fait une très bonne équipe, peu importe à quel point ils s’apprécient et comptent l’un pour l’autre. « Ok, je suis prêt. » Sur le bord de la route, avec son équipement d’escalade, trempé par la pluie et mal à l’aise à cause du froid pénétrant, Chiranth veut juste en finir de tout ça. Il se sent plus ridicule que prêt, à vrai dire, mais c’est pas comme s’il avait le choix. « Il faut juste trouver un bon endroit pour accrocher la corde. » C’est de ça dont dépend sa sécurité, après tout. Et malgré tout le reste, il a assez confiance en Bastian à ce niveau là.


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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Mar 21 Sep - 15:53

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(IRLANDE, 2020) Et qu’est-ce que j’y gagne à ne rien dire ? « je ferai tes missions de l’Ordre, sans râler, sans poser des questions. » dit Bastian qui ne cille pas, qui ne réfléchit pas à ce qu’il vient de dire, comme s’il avait plus ou moins prévu le coup. Parce que oui, il connaît bien Chiranth après toutes ces années, il sait très bien comment il allait réagir et bien sûr, il parle de Camille ce dont à quoi Bastian hausse les épaules. « Tu diras que c’est de ma faute, je t’ai forcé à ne rien dire. Ce qui est vrai d'ailleurs » C’est facile de rejeter la faute sur lui, mais après tout, il a fait faire courir les membres de la constellation dans les gros risques comme celui-ci: trouver le sabre d’Alexandre 1er; c’est la pire chose qui pourrait arriver. On sait bien que le sabre était en sécurité entre les mains de Bastian, qui s’y connait dans la conservation des oeuvres d’art, dans ce qu’il fait, dans ce qu’il vole, dans ce qu’il vend, dans ce qu’il cache, mais depuis le décès de Tal, il part littéralement en vrille. «  Super. Tu as plus de self-control que moi, bravo . » Bastian plisse les yeux et observe Chiranth, il y a quelque chose qui cloche, quelque chose qui lui échappe et il ne sait pas quoi. Non, il ne sait vraiment pas quoi. Alors il l’interroge du regard, ce dont à quoi il n’aura pas de réponse.

Peut-être pas tout de suite en fait. Il n’aura pas de réponse tout de suite. « Mais il t’arrive quoi ? C’est l’Irlande en plus de ma mauvaise humeur qui te met à cran à ce point-là ? Ton jet a eu une éraflure aussi ? » Et aussi la fatigue ? Bastian prend vraiment sur lui même le fait que Chiranth le traite d’égocentrique, mais Santiago est déjà passé par là à l’insulter d’imbécile d’espagnol. Depuis cette insulte, aucune autre ne pourrait être pire. Mais bon finalement il laisse tomber en soupirant et en gesticulant des mains avant de croiser les bras, affalé contre la chaise. «   Donc je vais devoir me balancer au bout d’un harnais au milieu de la nuit alors qu’il pleut ?  »« Yep. » pas très enthousiaste lui non plus, ça ne lui plait pas de pousser Chiranth à prendre ces risques-là... « Rappelle-moi que tout ça c’est ton idée s’il nous arrive quoi que ce soit.  » « J’en prends l’entière responsabilité oui. Et crois moi, je ferai tout pour éviter que ça nous retombe dessus une seconde fois, c’est arrivé une fois oui, mais il n’y aura pas une seconde fois. » dit Bastian dans un soupir agacé avant de devoir se lever pour boitiller à la sortie du pub. Des fois il lui arrive de regretter de demander l’aide de Chiranth surtout quand il est si soupe à lait.

Il pleut, il fait froid, et bien qu’ils soient couverts, la pluie irlandaise reste malgré tout pernicieuse. Ils passent tranquillement à la planque, récupère les affaires, Bastian vérifie sa plaie, puis la solidité du matériel d’escalade. Il ne dit pas un seul mot tout du long, restant silencieux. Il essaye de comprendre ce qui s’est passé pour que Chiranth soit vraiment énervé comme ça, parce qu’il ne réalise pas, le déni est bien trop fort, beaucoup trop fort pour comprendre qu’il a failli faire comprendre à Chiranth qu’il n’était plus immortel. Que Chiranth s’inquiète énormément pour lui. «  Ok, je suis prêt.  » La voix de son ami le fait tirer de ses pensées et Bastian hoche la tête avant de passer la main dans les cheveux, il tient la lampe malgré les tremblements. «  Il faut juste trouver un bon endroit pour accrocher la corde.  » « J’aurai dit ma voiture mais elle est en bas. » dit-il bien trop sérieusement avant de lâcher un rictus nerveux. « Désolé. » Il lui tourne le dos pour chercher un endroit où accrocher la corde avant de trouver un arbre. Il vérifie malgré tout le sol et ça semble être tenable jusqu’à que… « Non, pas cet arbre-là. Trop au bord et il y a de la boue qui commence à couler. » Il finit par boitiller pour aller vers l’arbre qui est plus de l’autre côté de la route. Il grimace et regarde l’heure, bon à priori, il n’y devrait pas avoir de voiture qui passe par là. « Cet arbre-là est mieux, je surveillerai d’en haut et je serai ta lumière, ça va aller ? » Demande Bastian qui commence à attacher la corde assez solidement. Il relève le regard vers Chiranth et soupire. « Merci tout de même d’être là et d’avoir accepté. » Parce que oui, ils sont peut-être deux bons idiots, ça reste des idiots qui tiennent vraiment l’un à l’autre comme des frères de sang.

   

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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Jeu 23 Sep - 20:46

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c/t. warnings : mention & légère description de mort, blessures
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(IRLANDE, 2020) Evidemment, Bastian a réponse à tout. Certains peuvent trouver ça apaisant, voire même rassurant, de pouvoir compter sur la présence calme et organisée du plus vieux. Chiranth se laisse prendre au jeu de temps en temps. Pourtant, la plupart du temps, comme maintenant, il trouve ça particulièrement chiant. C’est comme si rien ne surprenait son aîné, comme si rien ne pouvait le toucher, le ramener à la réalité, au même niveau qu’eux tous. C’est peut-être pour ça qu’il se plaît autant à lui jouer de mauvais tours et à embarquer Camille avec lui ? « Mêmes celles pour lesquelles j’ai à bosser avec Santiago ? » Chiranth n’a peut-être pas cette capacité à tout planifier et prévoir en avance, mais il retombe vite sur ses pieds. L’instant présent, il n’y a rien de mieux, après tout. Et Bastian lui a offert la parfaite opportunité pour mettre ce merdier sur le plateau alors il n’hésite pas à la saisir. Ce qui est arrivé entre Bastian et Santiago, c’est plus qu’anormal ; c’est préoccupant. Quant aux risques encourus vis à vis de Camille, la réponse de Bastian lui fait lever les yeux au ciel. « Comme si tu pouvais vraiment me forcer. » Il n’est plus le tout jeune immortel qui tenait tellement à faire ses preuves et à briller aux yeux de ses aînés. Ca fait longtemps qu’il ne prend plus la parole de Bastian, de Catriona ou même de la très chère Tal comme parole d’évangile.

Une figure de ce trio si fondateur dans sa vie est déjà partie. La deuxième amorce sa sortie et voilà déjà que la troisième se tient en face de lui avec un aplomb tapageur et lui fait croire pour un instant qu’il va suivre le même chemin. Chiranth a le droit de mal le prendre, il pense. Son geste, pour tout puéril qu’il ait pu être, ne reflète en rien l’étendue de sa colère. « Forcément, ça peut jamais être de ta faute hein ? T’es si foutrement parfait après tout. » Quel hypocrite. Chiranth secoue la tête. « Laisse tomber, Bastian, tu te ferais des nœuds au cerveau. » Et ça ne ferait que l’énerver et le frustrer davantage, de voir que son aîné ne pige rien à ce qu’il vient de lui faire subir. Il vaut mieux qu’ils parlent mission, au final. Mission pourrie, dans un pays pourri, certes, mais bien nécessaire parce que quelqu’un a eu la brillante idée de récupérer une épée mortelle et de la ramener jusqu’ici. « Sérieux, dis pas ça. Tu vas nous porter la poisse. » Encore plus qu’ils ne l’ont déjà. Si, si, c’est possible.

Malgré tout ça, il ne râle pas plus pour enfiler le nécessaire. Il vérifie encore une fois que le harnais est bien ajusté pendant que Bastian se charge d’inspecter l’arbre le plus proche. Le voir boiter comme ça ne plait pas des masses à Chiranth, mais il est encore trop énervé pour lui demander à quel point la blessure est grave. Plus tard. Quand ils auront récupéré cette foutue épée et qu’ils seront à l'abri du vent, du froid et de la pluie. « Bien sur que ça va aller », qu’il maugrée. Il a vu pire, Chiranth. Ce n’est pas un champ de bataille, moin s’en faut, ni même une mission périlleuse par les standards de l’Ordre. Du moment que la présence de l’épée ne s’ébruite pas, ils ne risquent pas grand chose de sérieux, n’est-ce pas ? Sauf qu’il ne peut s’empêcher de penser au nombre de fois où Bastian aurait pu accidentellement se tuer depuis qu’il a cet artéfact entre les mains. Crétin. Il soupire. Voilà qu’il joue la carte des remerciements sincères. Ce n’est pas très juste ça : Bastian sait qu’il ne peut jamais rester longtemps en colère contre lui. « Tu sais bien que je suis toujours là quand t’as besoin. Même quand t’es con comme tes pieds. » Il teste la solidité de la corde en tirant dessus pour trois coups secs avant de hocher la tête. « Bon. Quand il faut s’y mettre. T’attires pas des ennuis pendant que je suis en bas. » Et sur ces sages paroles, Chiranth entame sa descente.

Malgré Bastian qui l’éclaire du mieux qu’il peut et sa propre lampe frontale, il n’a pas une grande visibilité. C’est ça de faire ce genre de choses de nuit. La pluie n’aide pas à mieux voir et elle rend les prises glissantes. Heureusement qu’il est en train de descendre et non pas de monter. Quand il repère enfin la malheureuse voiture, Chiranth peste. Elle n’est pas directement sur le côté, déportée un peu plus sur sa droite que ce qu’il pensait. Il doit trouver un moyen d’arriver jusqu’à elle. Il n’a pas le temps de trop y songer, au final, car quelque chose percute la corde, là haut, et il se retrouver à faire plus ample connaissance avec la végétation et la paroie de ravin. « Mais qu’est-ce que tu fous, bordel ?! , qu’il hurle sans savoir si Bastian l’entend. Si Bastian va bien. En tout cas, la corde tendue continue de bouger et ça ne le rassure pas des masses. Ça l'a rapproché de sa cible, remarque. Il peste dans sa barbe, essayant d’entretenir son agacement pour ne pas céder à la peur de savoir Bastian, là haut, seul et vulnérable avec sa vilaine blessure, et se démène pour défaire les mousquetons qui (soit-disant) assurent sa sécurité. Quelle blague. Il lui faut plusieurs tentatives pour s’en libérer, mains abîmées et entaillées à plusieurs endroits, tout comme son visage. Il n’a qu’une envie, Chiranth, c’est de remonter et s’assurer que tout va bien pour Bastian. Sauf que Bastian lui a confié une mission. « Fait chier. Arriver jusqu’à la voiture lui demande un peu de temps et de prudence. Il se faufile, trouve sans mal l’épée qu’il emballe prudemment dans la couverture fournie par son aînée avant de ficeler le drôle de paquet à son dos. Avant d’attaquer la montée, il fait cligner sa lumière plusieurs fois, dans le mince espoir que Bastian perçoive son signal. Il n’a pas de corde de sécurité, il a les mains engourdies par le froid et rendues glissantes par la pluie.

Ce qui devait arriver arriva.

Ce n’est pas la première fois qu’une mauvaise chute lui coûte la vie. Ça n’a rien d’agréable, c’est certain, de se réveiller dans le fond du ravin, la bouche pâteuse, l’arrière du crâne poisseux de sang. C’est toujours mieux que mourir de froid ou de faim. La douleur dure moins longtemps, en tout cas. Quant à sa résurrection, il n’a aucune idée du temps que cela a pu prendre. Là où il est il fait noir. Il pleut toujours et ne voit pas les étoiles. Il ose espérer que ça a été assez rapide.

 

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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Ven 24 Sep - 10:48

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(IRLANDE, 2020) Oui il a prévu ce que Chiranth allait dire, il avait prévu de marchander avec les missions qu’il avait à faire pour l’Ordre. Il y a longuement réfléchi Bastian, après tout, il avait bien deux semaines pour réfléchir à cela en vrai… Mais il est en face de Chiranth, qui le connaît depuis cinq cents ans. Ce n’est pas qu’une simple connaissance et en plus, il a son don de prescience qui peut être plus qu’agaçant. Donc forcément, il a dû voir ce qui s’est passé avec Santiago. Le changement de posture de Bastian se fait immédiatement voir, il est facile de remarquer que la question ne lui a pas plu et qu’il n’a pas envie d’en parler. «Si tu as effectivement des missions avec lui… Oui, j’irai bosser avec lui. » Le marché est le marché, il ira jusqu’au bout. Il se tord un peu le doigt à l’idée de devoir re-travailler avec Santiago qu’il soupire en voyant le regard de Chiranth. « Non. Je n’ai pas envie d’en parler. Ce qui devait se passer est passé, c’est ainsi.» Dit Bastian assez sérieusement. « Je n’ai rien à dire. » Et c’est ainsi qu’il arrête cette conversation qui venait à peine de commencer, voyant où est-ce que Chiranth veut en venir, ce n’est pas le moment, ni l’endroit pour en parler. « Suffit que je parle à Catriona que c’est toi qui a cassé tout son service de thé du 16ème siècle, celui qui valait environ 12,000£ la tasse. » Chiranth n’aurait pas envie de se prendre la grosse colère de Catriona, pas comme Bastian qui vient de se prendre la fureur de la cheffe de la constellation - ils s’en souviendront tous les deux. Bastian ponctue ça en se pinçant les lèvres, l’air presque innocent. Oui il vient de lui faire un petit chantage, qui était bien petit même. Bastian sait très bien que dans le fond, il peut agacer Chiranth à savoir répondre à tout, il l’habitue à savoir sur tout (ou presque tout), mais l’idée est qu’il sait pas mal de choses et a du répondant. Donc il est difficile de voir quand Bastian ne réalise réellement pas ce qui vient de se passer comme là maintenant et ça, c’est quelque chose que le maya déteste: ne pas comprendre quelque chose… Il a la sensation que la situation l’échappe vraiment et il ne sait pas pourquoi. Et bien sûr, Chiranth est décidé à ne pas lui expliquer, bien sûr que ça énerve l’aîné et bien sûr que parler de mission va les calmer même si cela commence déjà très mal et que rien ne semble s’arranger.  

Mais bon, il n’est pas seul. Chiranth est là pour l’aider, et tous les deux, ils forment une bonne équipe du moins pour l’escalade. Ils ont une très bonne expérience là-dessus, Chiranth pour monter et descendre, Bastian pour garder la corde bien solide (en vrai c’est plutôt l’inverse, mais ils vont préférer garder le silence pour ne pas céder à la panique). Enfin bref, tout va bien se passer, ils vont réussir à faire cette fichue mission et ils pourront rentrer ensuite, boire un autre verre et parler sérieusement de tout et de rien (ou pas sérieusement aussi ça compte). «  Tu sais bien que je suis toujours là quand t’as besoin. Même quand t’es con comme tes pieds. » Bastian ne peut pas s’empêcher de rigoler à cette phrase. « Très franchement pal ? Qui n’est pas con sur cette planète ? » Il hausse les épaules avant d’hocher la tête un peu plus sérieusement. Il prend sa lampe et tient la corde pour vérifier que tout se passe bien, il aide Chiranth en l’éclairant et il relève le regard vers l’arbre qui est à l’autre bout de la route. Tout se passe bien oui. Bastian respire un peu, oui tout se passe un peu trop bien, il n’aime pas ça: c’est trop beau pour être vrai. Il continue de surveiller et tourne la tête vers Chiranth pour voir à quelle hauteur il est, il l’aide comme il peut avec la lumière bien que le froid s’infiltre contre sa peau, aidé par les vêtements qui deviennent de plus en plus trempés. Bastian déteste tellement le froid, mais il se doit tenir bon pour son ami. Il peut le faire, ils peuvent le faire, ils vont réussir. Tout se passe bien.

Meeeeuh.

Il a suffit d’entendre cela, accompagné des pas lourds. Bastian en a un frisson d’effroi qui lui parcourt le dos à réaliser ce qui est en train de se passer. « No no no no no no no… » grogne-t-il en se retournant, il laisse la lumière accrochée à la branche par la dragonne pour Chiranth. Il boitille vers la vache d’Irlande qui s’approche un peu trop dangereusement de la corde. « Ouste toi ! Psscchh pssschh !!! » Les bruits et les grands gestes, tout ce qu’il ne faut pas, lui qui a pourtant déjà gardé un troupeau d’alpagas à une certaine époque, mais bon ce ne sont pas les mêmes animaux ! Surtout qu’il n’a clairement plus de patience Bastian, elle l’a bien fait chier avec son troupeau l’autre jour et là, elle est de retour pour lui jouer des mauvais tours. Sauf qu’elle est là, avec son troupeau qui … « EH ! ¡ No ! ¡ NO !  Va t’en !! » Hurle-t-il à l’autre vache avant de soupirer de douleur et il grince des dents dans son dialecte. « Ma vie est un sketch… » Oh c’est le cas de le dire, Bastian qui lutte contre au moins sept vaches qui veulent passer le chemin barrée par la corde. Malheureusement, il aura beau avoir toute la volonté du monde, les vaches derrières s’accumulent et il suffit qu’une d’entre elles glisse à cause de la boue et percute les autres qui finissent par toutes paniquer. Bastian peut remercier ses réflexes accrus qui lui ont permis de s’écarter de là, quitte à réouvrir probablement sa plaie à la jambe. Ce serait bête de mourir piétiné ou embroché par les vaches… Mais bon, il s’est retrouvé contre un arbre, un peu sonné et il lui a fallu un bon moment pour reprendre les esprits, il a entendu un hurlement lointain de Chiranth ce à quoi il n’a pas répondu, si ce n’est qu’il a pensé j’aimerai bien t’y voir gérer un troupeau de vaches toi… En vrai, il ne pouvait pas lui parler parce que de toute manière l’indien ne pourra pas l’entendre entre les bruits des vaches, la pluie, l’herbe et la nature. Il y a tellement trop de bruit et il est tellement trop bas pour comprendre ce qui est en train de se passer en haut. Il lui a valu quelques minutes pour essayer de se redresser, mais sa jambe le tiraille trop: ça faisait longtemps qu’il n’a pas ressenti une blessure sur le long terme, c’est terriblement douloureux.

Ça a été la pagaille et Bastian ne sait pas comment il a fait pour s’en sortir presque indemne face aux vaches complètement paniquées. De vrais fouteuses de merde depuis le début ! Quelle idée a l’Irlande d’avoir des vaches libres sur les terres et qui ne connaissent pas le principe d’une corde qui veut dire: vous ne passerez pas. Bastian n’est pas Gandalf non plus… Il a laissé passer les vaches qui sont maintenant parties. Il espère que son ami n’a pas trop morflé et ne s’est pas pris quelque chose en plein virage impromptu. Mais c’est à ce moment-là qu’il constate quelque chose: … Non non il s’est décroché un moment le temps de chercher le butin dans la voiture, c’est tout. Sauf que le temps passe un peu trop longtemps. Beaucoup trop longtemps que ça ne le rassure pas du tout. « Chiranth ? » Quelle idée qu’il ait pas le don de sens accrus lui aussi. Bastian essaye de se diriger vers un arbre où il a accroché la lampe, sauf que… À cause des vaches, la corde a été poussée contre l’arbre qui a bougé et la lampe de poche est tombée sous l’impact. Il regarde vers le vide maintenant.

Et il ne voit rien du tout, malgré sa vision nyctalope… « Sujah ?!! » Bastian l’appelle par son vrai prénom, signe qu’il commence à être réellement inquiet: le coeur commence à battre de plus en plus fort et la respiration se fait de plus en plus courte. « Donne moi un signe bon sang, une lumière, je ne sais pas quoi, balance moi une pierre, exprime toute la haine que tu as à mon égard… » Même si c’est un peu trop haut pour ça, mais qu’il lance la pierre quelque part pour qu’il puisse sentir les vibrations maintenant qu’il est clairement concentré. Il soupire et secoue la tête. « No no no no… » Il ne voit rien du tout d’en bas, pas un seul mouvement, il n’entend rien du tout non plus, il ne sent pas une vibration anormale ou irrégulière qui serait celle de Chiranth. Non, il ne sent vraiment rien du tout.

Sa vie n’est pas un sketch, c’est un cauchemar.

Une minute passe, puis deux, puis cinq et pour finir dix minutes à l’appeler. Non, là ce n’est pas rassurant du tout. Bastian passe la main dans les cheveux trempés, il tremble vraiment partout à un point qu’il ne sait pas si c’est de froid ou de fatigue ou à cause de sa blessure ou surtout d’inquiétude. Il y a cette idée qui commence à lui trainer la tête: descendre par un raccourci, bien que ça lui demandera deux heures de marche voire plus avec sa jambe blessée. Marcher dans le noir ne l’embête pas, il a une bonne vision. Il a pris sa décision, même si elle est risquée, au diable sa mission ou sa jambe: son ami est possiblement en danger !

Il soupire et prend son sac à dos et il commence à marcher dans le noir. Le maya évite de croiser à nouveau les vaches, il ne peut plus les voir en peinture maintenant ces bêtes-là. Il grimace avec la douleur et essaye de trouver une démarche qui lui fait moins souffrir pour au final laisser tomber, ce n’est pas sa priorité, c’est Chiranth qui est possiblement coincé, ou pire: poignardé comme Bastian l’autre fois par cette épée de malheur. Le mythe des artefacts qui seraient maudits est vrai, Bastian pourra le confirmer et il ne sera pas le seul ! Par ta faute Bastian, tu as peut-être perdu Sujah, et s’il était vraiment mort hein ? cette voix intérieure ne l’aide clairement pas et la pluie non plus, encore moins la boue. Mais il garde toujours cette même détermination et le rythme pour dévaler le sentier malgré la douleur. Tu as toujours le don de mettre les gens dans une merde profonde, en pensant vouloir bien faire, en pensant vouloir bien les protéger. Regarde où tu en es maintenant ! Tu mets les gens en danger à chaque fois, tu ferais mieux la prochaine fois de ne pas demander de l’aide et te débrouiller tout seul ! Regarde, la dernière fois que tu as demandé de l’aide à Tal, elle est morte ! Maintenant, tu as demandé l’aide à Chiranth, il est possiblement mort ! Dans sa marche rapide, il n’a pas vu une branche qu’il heurte et finit par tomber. Il est misérable, oui. Il est clairement misérable en ce moment même, il ne se reconnaît même plus depuis que Tal est partie. Il fait trop d’erreur, il met tout le monde en danger, il se bat dans le QG de l’Ordre pour un fauteuil, il garde une arme artefact bien caché pendant des années, il joue avec le feu contre le Conclave pour venger Tal. Tu peux imaginer la tête de Rahim quand il apprendra que Chiranth est décédé hein ? Imagine. Surtout qu’il apprendra que Chiranth est son arrière grand-père et il a jamais pu profiter de ce lien parce que vous deux, comme des imbéciles pour le protéger gardez le secret ! Bastian soupire, il aimerait bien vite retrouver la compagnie de Chiranth, voir qu’il n’a rien, qu’il a juste fait une mauvaise chute et qu’il est vivant. Il se redresse, ne sentant pas vraiment la douleur à sa jambe meurtrie par le froid et surtout l’adrénaline. C’est vrai, à quoi bon protéger les gens ? L’ignorance est la pire chose à faire subir à son entourage.

La descente aura duré environ une heure quarante minutes, mais ça a été une éternité pour Bastian qui pourrait comparer ça à la traversée du désert avant qu’il ne rencontre Tal où il était tout seul avec ses pensées culpabilisantes. Avec sa voix intérieure qui est trop dure avec lui et trop douloureuse même parce que ce n’est pas sa voix qu’il entend, mais celle de sa femme. Sa première femme dans sa vie de mortel. Il soupire quand il reconnait le coin, la voiture et puis… « Oh putain. SUJAH ! » Il force le pas presqu’à en courir même jusqu’à Chiranth. Wait, il l’a appelé Sujah ? Merde. Il a dit un gros mot ? Double merde. Il arrive à son niveau après quelques galères, car trop de rochers à passer entre, la voiture à éviter et il voit sa position… Suffit de voir sa position pour réaliser que… « Tu étais mort… » Ça explique largement le silence et le manque de réaction pendant un bon moment. Par sa faute (la faute aux vaches mais bon, il va éviter de lui dire qu’il a été mort à cause d’elles), il vient de perdre une vie au compteur. Et si c’était sa dernière vie ? Et s’il… est redevenu mortel maintenant ? Il passe la main sur son front et soupire avant de vérifier en le tâtant un peu, s’il n’y a pas de trace du sabre sur lui. Non, il ne s’est pas fait empaler, il va plutôt ‘bien’ on va dire. Bastian lâche un autre gros soupir de soulagement et pose la main sur l’épaule de Chiranth pour s’appuyer un peu, pour lui exprimer son soulagement, pourtant Chiranth est quand même assez amoché. « J’ai cru que… Non, c’est bon, tout va bien. » soupire-t-il, encore une fois de plus, en se reprenant vraiment. Il ne doit pas céder à la panique. Non, tout va bien, il va bien. Il bouge son sac, ses gestes sont mal assurés, il tremble trop des mains de froid et il sent l’adrénaline retomber grâce à la douleur à sa jambe, ses émotions sont aussi en vrac au point qu’il a fait tomber la gourde d’eau légèrement sucrée. Il la ramasse et ouvre le bouchon pour tendre ensuite cette gourde à Chiranth. « De l’eau sucrée. Tu connais la chanson, tout ça… Tu peux te redresser..? »

   

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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Mer 29 Sep - 14:20

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(IRLANDE, 2020) « Non. Je n’ai pas envie d’en parler. Ce qui devait se passer est passé, c’est ainsi. Je n’ai rien à dire. » La réponse est sérieuse, presque sèche. Chiranth soupire. Il sait à quel point ça ne me mène à rien de forcer Bastian à parler de choses qu’il ne veut pas mentionner. Du moins, il pense qu’il sait… Est-ce qu’il devrait insister ? Est-ce que ce n’est pas son rôle à lui de lui secouer les puces maintenant que Tal n’est plus là pour remettre les pendules à l’heure ? Il ne sait pas. Il est perdu, Chiranth, depuis qu’elle est partie, avec cette désagréable sensation qu’il n’est pas à la hauteur et qu’elle doit sûrement être déçue d’à quel point il foire tout avec Bastian. Soit. Le moment passe et il est trop tard. A la place, ils se chamaillent comme ils savent si bien le faire, chantage inclus. « Tu n’oserais pas », il maugrée même s’ils savent tous les deux que Bastian oserait bel et bien. « Ok, ok, je vais le garder ton fichu secret. » Encore une fois, cette vague sensation qu’il fait une erreur.

Et pourtant, cette angoisse diffuse n’est pas là quand il enfile le harnais ni quand il commence à descendre. Bien sûr, Chiranth est convaincu que c’est une mauvaise idée. Seulement, il n’en voit pas de meilleures alors il est bien forcé d’y aller. Il ne peut pas laisser Bastian seul dans ce merdier. Et, sérieusement, il aurait dû être plus prudent. Il aurait dû forcer Bastian à attendre une météo plus clémente, voire même le forcer à trouver plus de personnes susceptibles de les aider. Il s’est laissé gagner par l’urgence. Il est retombé dans les vieux schémas qui veulent que Bastian sait mieux que lui ce qu’il y a à faire et comment le faire, que son aîné est la voix de la raison même quand il a tous les éléments en main pour douter quelque peu de ses raisons. C’est son erreur, il songe distraitement, le corps trempé, la désagréable sensation de la mort tout juste chassée de son organisme. Il entend son nom. Son vrai nom, celui qu’il a abandonné il y a si longtemps, celui-là même qu’il a légué à un enfant qu’il n’a pas su voir grandir.

« Putain de merde », il marmonne en se redressant. Il y a encore une raideur anormale dans ses membres. « Tu étais mort… » No shit. Il hoche la tête. « Une mauvaise chute. Avec la pluie j’ai glissé. » Ce sont des choses qui arrivent. Par contre, ça n’explique pas la présence de Bastian ici. « Tu es descendu ? Avec ta jambe blessée ? Punaise, mais je suis resté là combien de temps ? » Des fois, revenir à la vie est presque instantané. D’autres fois, non. « J’ai cru que… Non, c’est bon, tout va bien. » Il n’a pas besoin d’être devin pour voir à quel point cet incident a bouleversé Bastian. Il pose sa main sur celle qui se trouve sur son épaule et tapote gentiment. « Tout va bien », il répète pour le rassurer. Il se redresse, accepte la gourde et en prend quelques gorgées. Il se retient de la vider, conscient qu’ils ont encore du chemin à faire s’ils veulent retourner au sec. « Bon, au moins l’épée est sortie de la voiture. » Autant essayer de voir le bon côté. « Maintenant, il faut rentrer au village. On peut remonter par là où tu es descendu ou il y a un autre chemin ? » Un petit trek et ce sera fini de cette mission de merde. Ils en riront bien dans plusieurs mois, quand le froid et la douleur seront derrière eux. D’ailleurs en parlant de froid…. Il se redresse et s’étirer avant de retirer son baudrier d’escalade, puis son manteau et son pull. Il remet vite le manteau pour se protéger du vent et de la pluie mais tend son pull à Bastian. « Enfile ça. Avec ta blessure, tu vas attraper froid plus vite que moi. »

 

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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Mer 29 Sep - 15:18

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(IRLANDE, 2020) Il était mort, il a perdu une vie en plus, par sa faute. Chiranth parait bien trop calme, trop détaché par rapport à la situation. En même temps, c’est normal, il se réveille de sa mort, et il est peut-être blasé, à lui dire inconsciemment que son idée était la pire des idées que le maya pouvait avoir. « Tu ne répondais pas. » réplique Bastian avec un soupir fatigué, il est encore sous le coup de l’émotion, chassant au mieux les voix intérieures, ou plutôt la voix intérieure de Oak’ya. « J’ai essayé de t’appeler pendant trente minutes environ, puis le temps de descendre… Tu es resté là depuis quasi deux heures et demie… » dit-il, en essayant de calmer son esprit, en essayant de réfléchir pour mieux reprendre ses moyens. Mais rien à faire, il est perturbé encore. Parce que depuis la mort de Yixi, de Tal, les immortels sont tout autant mortels. Ils ne peuvent rien voir venir, et là Chiranth, il peut être tout simplement devenu mortel et Bastian, maintenant: sa mission c’est de l’empêcher de mourir une seconde fois. Si Chiranth lui dit que tout va bien, Bastian ne répond pas et se contente tout juste d’hocher la tête. Il le laisse boire un peu, Bastian regarde autour de lui s’il ne peut pas trouver une lampe pour la lumière, puis il regarde sa jambe douloureuse.

«  Bon, au moins l’épée est sortie de la voiture.  » « J’ai mieux: tu ne t’es pas blessé avec pendant ta chute. » surenchérit-il en faisant les gros yeux avant de réaliser que Chiranth ne voit pas vraiment. «  Maintenant, il faut rentrer au village. On peut remonter par là où tu es descendu ou il y a un autre chemin ? » Bastian a récupéré la gourde qu’il range dans son sac et grimace, il se met à réfléchir et puis il secoue la tête. « On ne peut pas descendre même si ça m’arrangerait, parce que la montée sera encore plus dure de l’autre côté. Il faut monter par là où je suis descen… » il ne termine pas la phrase que Chiranth s’est redressé pour retirer son pull. «  ¿ Qué ? » «  Enfile ça. Avec ta blessure, tu vas attraper froid plus vite que moi. » Bastian soupire et comprend que cela ne sert à rien de discuter davantage avec S…Chiranth. Il hoche la tête en silence et finit par déposer le sac à côté de lui, il retire son manteau assez rapidement et prend le pull pour le mettre par dessus du sien. Il a senti les doigts de Chiranth qui sont également froides, pas autant que les siennes, mais ils ont tous les deux froid. Il remet le manteau et son sac sur les épaules. Il peut avoir un peu plus chaud, c’est déjà ça. « Merci… On ne va pas trainer trop longtemps, vu la température de tes doigts et les miennes, on peut tenir seulement une heure, une heure et demie si on est chanceux… Il faut qu’on monte très rapidement sans s’arrêter. » Ce qui va être très compliqué pour Bastian avec sa jambe blessée dont la blessure est probablement réouverte et pour Chiranth s’il a des vertiges dû à sa blessure de sa précédente vie. S’il sait le temps qu’il leur reste, c’est parce qu’il a été souvent mort à cause de l’hypothermie et qu’il connait très bien les signes. Il finit par se relever sur une jambe avant de tendre la main à Chiranth pour l’aider à se relever également, en espérant qu’ils vont réussir à le faire ce chemin d’enfer. Il se maintient à l’épaule de son ami et frère de constellation. « Tu tiens l’épée, elle ne rentrera pas dans mon sac. J’ai perdu ma lampe, tu as la tienne ou elle est cassée ? » Demande-t-il en reprenant petit à petit son souffle et son calme. Il se faut garder la tête froide (sans blague, elle est déjà froide). « Sinon ça veut dire que je vais devoir être devant, je vois bien dans le noir… » Au moins, si la vue lui sert à quelque chose, c’est à ça: voir dans la nuit. Mais ça reste quand même un mauvais plan, en vrai ça l’a été depuis le début. Puis au moment de partir, Bastian réalise une chose. « Le sabre, tu as récupéré aussi le fourreau ? » demande-t-il, voulant bien s'assurer qu'ils ont rien oublié de cet artefact parce qu'il ne voudrait pas y revenir ici, ni forcer Chiranth à y revenir également... Tout ce qu'ils veulent, c'est rentrer.

   

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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Jeu 30 Sep - 13:01

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(IRLANDE, 2020) Répondre, quand on est mort, c’est plutôt difficile. Jusque là, il n’y a donc rien d’étonnant dans le fait qu’il n’ait pas pu se manifester quand Bastian l’appelait. Non, ce qui le fait grimacer, ce sont plutôt ces délais. « Deux heures et demie ? Merde. » Il a du mal à s’imaginer Bastian, là haut, seul dans le noir et sous la pluie, à se demander ce qui s’est passé pour lui en bas, tout autant qu’il a du mal à le savoir s’être coltiné toute la descente la peur au ventre. Ça n'a rien de joyeux. Il faut dire que leur situation actuelle n’est pas des plus joyeuses. Voilà un voyage dont ils se souviendront. « Je déteste l’Irlande », il marmonne. Immortalité ou pas, la douleur n’est toujours pas quelque chose qu’il aime, loin de là. Chiranth essaie donc de se concentrer sur le seul point positif : ils ont l’épée. « J’ai mieux: tu ne t’es pas blessé avec pendant ta chute. » La remarque lui arrache un petit rire, son incongru au milieu du noir que ses yeux n’arrivent pas à percer, alors que la pluie lave le sang coagulé dans ses cheveux. « Promis, je paie ma tournée pour fêter ça dès que je peux. » Mais pour ça, il faut d’abord qu’ils retrouvent tous les deux le chemin du village.

Il écoute Bastian d’une oreille tout en se levant à taton, chose toujours difficile que de se mouvoir dans le noir, avec rien de plus que quelques formes vagues dans des nuances plus ou moins foncées pour le renseigner sur ce qui l’entoure. Ca et la voix de Bastian. Ce n’est pas une nouveauté de n’avoir que ce son pour se guider et, depuis le temps, Chiranth ne s’en inquiète plus. Bon gré, mal gré, il a confiance. Même après le fiasco de cette nuit, même en plein cœur de ce pays maudit, tant qu’il est avec Bastian, il sait qu’ils s’en sortiront. Une mort de plus ou de moins au compteur, après cinq siècles  à vivre en parfaite tête brûlée, ce n’est pas grand chose. S’il peut éviter, bien sûr, il préfère. Encore plus en ce qui concerne l’hypothermie et, avec tout le sang que Bastian doit perdre si sa blessure s’est rouverte pendant la descente, Chiranth s’inquiète davantage pour son aîné que pour lui. Il lui est donc reconnaissant d’enfiler le pull sans discuter. C’est que ça aurait pu prendre du temps avec cette tête de mule. Et il n’est pas le seul à avoir un tête le danger très réelle que la température, le vent et la pluie représentent pour eux en ce moment même. Deux heures de descente. Soit, la montée va normalement plus vite que la descente -à part si Bastian s’est précipité, ce qui n’est pas à exclure, mais autant garder en tête le cas le plus optimiste-. Sauf que Bastian a la jambe salement amochée.

« J’ai perdu ma lampe, tu as la tienne ou elle est cassée ? » Chiranth tapote plusieurs fois sur sa lampe frontale, essayant d’en tirer un petit de lumière, mais rien n’y fait. Une fois que la malchance s’abat sur eux, elle ne laisse pas ses proies s’échapper si facilement que ça et continue à s’acharner à la moindre occasion. Donc une remontée avec un blessé et un qui ne voit pas où il met les pieds. Génial. « Il va falloir que tu sois mes yeux. » Ce n’est pas la première fois, loin s’en faut, mais ce n’est jamais arrivé avec un Bastian en si mauvais état. Puis ça ne lui déplait pas que Bastian soit devant, au final. Si jamais il faiblit à cause de sa jambe, Chiranth sera là pour le rattraper et lui apporter de l’aide. « J’ai le fourreau, oui, je suis pas non plus un débutant total. » L’épée est dans le fourreau, le tout soigneusement emballé “au cas où” et Chiranth n’est pas peu fier de constater que les liens ont tenu bon malgré sa chute. C’est toujours ça de gagné. « Ok, il faut qu’on se mette en route maintenant Bastian. Et que tu me dises si ça devient trop dur avec ta jambe, avant que ça devienne un trop gros problème. » La frontière entre maintenant et quand ça deviendra un problème majeur est un peu floue, il l’avoue, mais il préfère que Bastian joue cartes sur table et soit honnête avec lui, sinon ils risquent de ne pas arriver en haut avant le lendemain matin. Et qui sait ce qui les attend sur le chemin ? Chiranth s’efforce de ne pas y penser et de se placer derrière son aîné, une main sur son épaule pour suivre plus facilement dans le noir. « Je suppose qu’on peut pas espérer que la pluie cesse et que les nuages se dissipent, hein ? » La lumière du clair de lune suffirait pourtant amplement à les éclairer pour peu que la météo se montre clémente. En attendant la longue remontée commence donc, ponctuée d'une charmante course contre la montre en ce qui concerne leurs températures corporelles.

 

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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Jeu 30 Sep - 14:13

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(IRLANDE, 2020) Oui deux heures et demie, c’était vraiment très long. C’était terrible pour Bastian qui a dû gérer sa culpabilité quant au fait que son ami aie perdu une vie par sa faute, parce qu’il ne réfléchit pas correctement. Il ne fait rien comme il faut, et il se répète ça, est-ce qu’il est trop fatigué pour toutes ces choses-là ? Est-ce que c’est terminé ? Non, ce n’est pas le moment de penser à ça, il doit sortir Chiranth de là, et accessoirement lui aussi. «  Je déteste l’Irlande  » « Moi aussi. C’est vraiment un país de mierda. » grogne-t-il en espagnol, faisant l’effort de ne pas râler dans son dialecte. Enfin bref, ils ne devraient pas broyer du noir, ils devraient voir le côté positif de la chose: Chiranth contrairement à Bastian ne s’est pas blessé avec le sabre. Même qu’ils finissent tous les deux par rire un peu comme pour relâcher la pression. «  Promis, je paie ma tournée pour fêter ça dès que je peux.  » « Ça marche. Je paierai la mienne si on réussit à s’en sortir sans être mort une nouvelle fois.»

Et très franchement ? Ce n’est pas très bien parti. Ni l’un, ni l’autre a de la lumière, sont dans le noir, trempés, frigorifié et… Non sérieusement qu’est-ce qu’il peut arriver de pire ? Bastian est en train de prier silencieusement au fait que la lampe de Chiranth fonctionne, mais il se rend compte comme il l’a pensé dès le début: manquerait plus qu’on aie plus de lumière. Et ils n’ont vraiment pas de lumière. «  Il va falloir que tu sois mes yeux.  » « Ça me rappelle notre bêtise au far west quand on s’est enfermé dans une mine. » Enfin enfermé, l’un des deux à dynamisé la mauvaise pierre et ils se sont retrouvé bloqué dans cette grotte, mais heureusement pour eux, à l’époque il y avait une autre sortie. Bon ils ont tout, Bastian peut même voir que Chiranth a tout bien fait: donc sa mort n’est pas en vain. Alors qu’ils allaient commencer à marcher, Chiranth se met à parler, comme pour vérifier une chose. «  Ok, il faut qu’on se mette en route maintenant Bastian. Et que tu me dises si ça devient trop dur avec ta jambe, avant que ça devienne un trop gros problème.  » « Parce qu’en ce moment-même on est pas dans un très gros problème, à deux doigts de la mort ? » Réplique Bastian avec les gros yeux, il dodeline la tête avant de soupirer. Il regarde la jambe et grimace un peu, il n’a pas l’air d’être positif. « Je ne te cache pas qu’elle est un peu lourde cette jambe, mais je peux encore bouger mon pied, bien que je le sens vraiment plus engourdi que l’autre. Je ne sais pas très franchement si je peux tenir à la montée. » dit-il d’une petite voix, il a vraiment froid Bastian. Il espère que marcher ça va le réchauffer, mais c’est sans compter la perte du sang qui va compliquer les choses. Il redresse son sac et soupire, en repensant au chemin qui va être un peu long.

«  Je suppose qu’on peut pas espérer que la pluie cesse et que les nuages se dissipent, hein ?  » « Je peux toujours demander à Chac et Huracan…. Mais je doute qu’ils voudront lever un petit doigt pour nous. » dit Bastian, parlant de ses dieux un peu trop familièrement, dont le dieu de la pluie, le dieu du vent. Il commence à marcher en sentant la main de Chiranth sur son épaule. C’est au bout de cinq minutes plus tard que Bastian se met à parler après avoir longuement ruminé: « Mes dieux sont en train de me faire une leçon je sens… Je sais que je n’ai pas été correct ces derniers - attention la pierre à ta gauche, c’est comme une marche lève un peu plus ton pied - …mois, le deuil ne justifie pas tout et j’aurai pu me reprendre au plus vite, - branche basse encore à ta gauche- …au lieu de faire ces bêtises… J’aurai pas dû m’énerver contre Santiago parce qu’il s’est assis sur le fauteuil de - boue à droite, n’y marche pas dessus- Tal. Je n’aurai pas dû vous cacher l’existence du sabre. Il y a vraiment pleins de choses - des cailloux j’ai glissé tout à l’heure à cause de ça, attention - dont tu n’imagines pas que j’aurai pas dû faire et j’en paye vraiment le prix… Le prix est fort. Douloureux, et je sais qu’ils sont en train de remettre en cause l’immortalité dont ils m’ont fait don - branche par terre, lève les pieds - ils me le font comprendre en me faisant blesser à la jambe, en m’enlevant Tal - gros caillou on va… le contourner, tient toi bien à moi - ils me font comprendre… Que le bonheur… Comme dans ma vie de mortel: ça existe pas. Malheureusement. - Branche là… baisse ta tête - Tal m’a montré ce que c’est le bonheur, toi aussi avec Ra’, la constellation. C’est ce qui me fait marcher en ce moment, mais j’ai peur qu’ils continuent à me - mierda, encore une branche, y en a beaucoup… - retirer tout ça. » La manière dont il parle est assez étrange, ce n’est pas du tout habituel venant de lui. Il ne ressent pas vraiment la douleur à la jambe et pourtant il est un peu maladroit dans sa démarche. « Toi aussi Chiranth. Les dieux sont en train de te punir, je ne sais pas de quoi… Tu es mort à cause des vaches qui étaient passées.. en haut… Les vaches - marche de pierre attention lève les pieds - chez toi, c’est des divinités -encore une marche- non ? Je me rappelle que tu - une marche - m’as fait un - branche à ta gauche - scandale en Inde quand j’ai voulu la caresser… Pfou.. Branche par terre, enjambe la…» Le souvenir qui remonte à des centenaires. C’est assez étrange la manière dont il parle et s’ils avancent plutôt bien, Bastian finit par ralentir le rythme. « Pause… Je ne me sens pas bien.» Dit-il en espagnol, mélangé maladroitement à son dialecte. Il arrête de marcher, il a du mal à bouger même qu’il pose la main contre un arbre. « Je ne sens plus ma jambe. » Il semble être assez confus et peine à garder son calme.

   

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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Sam 2 Oct - 15:28

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(IRLANDE, 2020) Malgré le sérieux de la situation et le spectre de la mort qui rôde toujours près d’eux, Chiranth ne peut pas s’empêcher de rire un peu. « S’il y a la moindre mort supplémentaire, j’aurais enfin une preuve que t’es qu’un vieux radin. » Voilà Bastian prévenu ; il a intérêt à ne pas décéder sur le chemin ou sa réputation en prendra un sacré coup ! D’autant plus qu’il est le seul à y voir quelque chose parce qu’évidemment que la lampe de Chiranth n’a pas pu résister à la chute. L’Irlande ne l’aime pas et le pousse hors de ses terres verdoyantes par tous les moyens. Le truc, c’est que c’est réciproque et que Chiranth pourrait foutre les voiles bien plus vite si le pays lui-même ne s’acharnait pas ainsi contre sa petite personne. « Ça me rappelle notre bêtise au far west quand on s’est enfermé dans une mine. » Bien sûr, ils ont leur lot de malchance en dehors des collines irlandaises. « Si ce n’est qu’on était à l'abri de la pluie à l’époque. Enfin, c’est ironique, parce que si je me souviens bien, le danger le plus préoccupant était la déshydratation... » L’humour noir se cultive. C’est un goût à acquérir quand on vit d’innombrables existences et des morts fréquentes, douloureuses, mais au final inconséquentes. L’absurdité même de leur condition d’immortels est une grande blague cosmique. Mais ce n’est pas en contemplant de tels sujets qu’ils vont se sortir de ce mauvais pas ; ils doivent avancer, éviter de rester immobiles à tout prix, et ce malgré la blessure inquiétante de Bastian. Ils n’ont pas d’autres choix. « La prochaine fois qu’on met les pieds dans ce pays, on va nulle part sans couvertures de survie. » Ce n’est pas juste histoire de râler, mais bel et bien d’appuyer une toute nouvelle règle de conduite qui pourrait éventuellement leur sauver les miches dans le futur. Sans parler de la totale honnêteté qu’il demande à son partenaire de mésaventure. « Parce qu’en ce moment-même on est pas dans un très gros problème, à deux doigts de la mort ? » Il lève les yeux au ciel, geste qui le désoriente quelque peu compte tenu du noir qui l’entoure de toute part. Forcément que Bastian saisit l’occasion de se montrer dramatique. La suite, pour plus constructive qu’elle soit, n'annonce pourtant rien de bon. « Ok. Ok, Bastian, on va avancer tant qu’on peut et on avisera sur le chemin. Profitons du temps qu’on a tant que tu peux toujours sentir ton pied. » Une chose après l’autre, comme le disait si bien Tal.

Ils se mettent en route, Chiranth essayant au maximum de ne pas ralentir Bastian. Il suit ses indications, bien sûr, confiance littéralement aveugle dans les dires de son aîné qui ouvre la voie. Il voudrait bien lui dire, Chiranth, de se taire, d’arrêter de raconter des conneries, d’attendre qu’ils soient au calme pour enfin parler de toute cette culpabilité à deux balles qu’il traîne derrière lui. Il ne peut pas. Il ne sait pas quand Bastian s’ouvrira de nouveau de la sorte, alors il ne peut pas louper cette occasion, il peut seulement écouter aussi attentivement qu’il le peut, serrer les mâchoires pour ne pas claquer des dents quand le vent souffle plus fort et essaie de voler les mots de son ami. Même quand la conversation dévie et tourne soudainement à lui, il n’interrompt rien. Au final, c’est le corps de Bastian qui met un terme à ce drôle de monologue, compte rebours qui s'essouffle et ne leur permet pas d’aller jusqu’au bout. Jusqu’au bout du chemin ou jusqu’au bout de la douleur de Bastian. « Pause… Je ne me sens pas bien. Je ne sens plus ma jambe. » Chiranth s’arrête. Il reprend son souffle, brièvement, avant de retirer l’épée de sur son dos. « On peut pas rester là, Bastian. » Une nuit passée à mourir de froid, ça a un goût d’éternité. « On va attacher ça correctement à ton sac et je vais te porter sur mon dos. Mais il va falloir que tu continues à parler. Je n’y vois pas grand-chose, à peine assez pour deviner le chemin. S’il y a le moindre obstacle il faut que tu me le dises. Il faut que tu restes éveillé. Tu peux faire ça ? » Il est déjà en train de ficeler l’épée au sac à dos, vieux nœuds marins qu’il peut faire même dans son sommeil après des vies d’expérience. Il ne veut pas laisser le temps à l’autre pessimiste de protester et il fait de son mieux pour ne pas lui causer trop de douleur quand il le prend sur son dos. « Les dieux peuvent t’avoir abandonné, ou je ne sais quelle connerie que tu te dis pour trouver un sens à tout ça, à son départ à elle, mais c’est jamais eux qui te sauvent la mise. Quand on est dans la merde, vraiment dans la merde, ils sont pas là à nous sauver les miches. C’est pas les dieux qui m’ont sauvé en mission, Bastian, c’est toi. Et je crois que je t’ai sauvé aussi un bon nombre de fois. Alors garde ton énergie pour ceux qui sont près de toi et qui ne te renient pas, tu veux ? »


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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Mar 5 Oct - 15:55

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(IRLANDE, 2020) Oh non, ils ne devraient pas mourir, pas une fois de plus parce que sinon leur constellation va s’inquiéter. Déjà qu’ils peuvent ressentir à distance, peu importe ce qu’ils font qu’un des leur meurt. Ils devraient leur éviter cette crise de panique, sachant bien qu’ils auront le droit à un appel de Camille par exemple. Pourtant, ce duo trouve un moyen d’en rigoler un peu, malgré le côté sérieux de la situation… « Mais je suis un vieux radin, on le sait tous. » confirme-t-il avec un faible sourire amusé, oui il confirme qu’il fera tout pour ne pas mourir. Bastian a été mort bien trop de fois et il a peur qu’il est en petit nombre, il s’imagine bien que les immortels ont des nombres de morts qui sont limités, qui sont définis. Juste qu’il ne sait pas combien il lui en reste et il sent qu’il est mort bien trop de fois. D’autant plus qu’il a peur de ne pas pouvoir se réveiller à cause de cette blessure dû au métal du météorite. Non non, il faut qu’il tienne bon. Il ne peut pas laisser Chiranth seul, dans le noir, à attendre la seconde mort en plus. Bastian grimace, de douleur ou du souvenir qu’ils ont failli mourir de soif à cette époque du far west, ou les deux. De toute manière son ami ne le voit pas, mais il peut l’entendre dire avec un soupir. « Je suis sûr qu’on y penserait, mais qu’on trouverait un moyen de les oublier ou que ce pays maudit nous les enlèvera. » Oui oui, s’ils sont malchanceux, c’est pour l’être jusqu’au bout. Entre le fait qu’ils ont pas de lumière, pas de couverture malheureusement, pas de pouvoirs magiques pour les faire tous apparaître.

Ils auront beau avancer, mais le froid est terrible, il le fige presque sur place, s’ajoute à la douleur de la jambe qu’il ne sent presque plus. Ces jambes qui ne peuvent plus bouger, sa tête est trop légère, il n’y a presque rien qui fait sens pour lui. Il aimerait fermer les yeux juste quelques secondes pour se reprendre, mais il a peur de ne pas pouvoir les ouvrir, alors il passe juste la main devant son oeil, pour évacuer les gouttes de pluie qui l’empêchent de voir correctement. « On peut pas rester là, Bastian.  » il répond par une moue, il hoche la tête comme pour dire qu’il est d’accord avec Chiranth, il ne peut pas rester là, il ne peut pas l’abandonner. Bastian se tient à l’arbre, même s’il a la sensation que sa propre main glisse du tronc, il sent son ami derrière bouger, il l’entend parler quelques mots qui lui semblent lointains. Mais il comprend le nécessaire, enfin, il aurait aimé espérer, il n’espère même plus. Il comprend ce que Chiranth lui répète, ce qu’il semble insister. Il faut qu’il reste éveillé, qu’il continue à parler même si ça, ça va être un peu compliqué. Bastian a à peine le temps de comprendre les mots, de comprendre qu’il a l’épée attaché à son sac à dos, de comprendre surtout que Chiranth est en train de le porter sur son dos. Il ne proteste pas, si c’est qu’il grogne de douleur avant de soupirer. Il entoure le cou de Chiranth de ses bras, sans trop l’étrangler, dont il laisse tomber une main sur son torse. Il réalise à quel point il est trempé et gelé lui aussi, à quel point ça lui demande un effort de devoir porter le maya, de marcher sans rien voir. Bastian regarde devant, il essaye de mieux voir comme il peut alors qu’il arrête pas de trembler et d’essayer de comprendre les mots de Chiranth.

Les dieux ne sont pas là pour les sauver, ils se sont sauvés, eux, tous les deux. Ils s’étaient sauvés quand il y avait Tal qui était là, pour les engueuler ensuite pour leur irresponsabilité. Bastian pose son menton sur l’épaule de Chiranth pendant que ce dernier parle, et pose la question. Il répond en tapotant gentiment ou plutôt faiblement sur le torse de son ami, comme pour dire qu’il a plus ou moins entendu ce qu’il lui a dit. « Trois pas devant, puis tu lèves le pied Sujah. » parle-t-il, alors que ça lui demande un tel effort de faire cela, mais comme il ne peut pas être parfait, il lui donne surtout des directions en espagnol, la langue où il s’exprime un peu mieux en dehors de son dialecte. Bastian se bat pour éviter de le parler, parce que oui, Chiranth ne le comprendrait pas, pas un seul mot. Il réalise qu’en étant collés ainsi l’un et l’autre, ils se partagent mutuellement la température, même si elle n’est pas terrible, le maya lui sert même de protection contre la pluie, même si cela n’empêche pas l’eau de s’infiltrer… Bastian se bat avec l’idée de ne pas devoir mourir, il ne peut pas mourir comme ça, il ne peut pas laisser Chiranth. Alors, il a passé quasi le reste de la montée à donner des indications avec des mots, à peine des phrases, à lui tapoter doucement sur le torse jusqu’à la hauteur où Bastian finit par lui dire. « Je n’entends pas grand chose, la pluie, les bourdonnements, les vaches… » Il soupire et plisse les yeux, luttant pour éviter de les fermer. Il ne fait pas exprès en plus, de laisser la phrase en suspend avec les vaches qui sont leur pire ennemies avec la pluie. « … Elles sont loin. Attention à la boue, il n’y a que ça. Presque.» Il n’y a que ça maintenant, mais tout peut arriver avec eux, avec leur poisse intersidéral et pourtant, ils sont si près du but.

   

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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Mer 6 Oct - 16:46

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(IRLANDE, 2020) « Accroche-toi encore un peu. » Il a les dents qui claquent, Chiranth, et le peu de chaleur qui se retrouve coincée entre leurs deux corps ne suffit ni pour lui, ni pour Bastian. Ce n’est pas ça qui les sauvera. Il le sait pertinemment. Malgré ce que d’autres peuvent penser, Chiranth n’est pas un idiot et, même s’il s’entête à poser un pied devant l’autre, à ne pas penser au chemin qu’il reste à parcourir mais juste à ce qu’il peut faire, ici et maintenant, il est bien conscient de leur situation. Il faut croire qu’il n’a jamais su comment baisser les bras. Sa première mort ne lui aura même pas appris cette leçon pourtant évidente. « Trois pas devant, puis tu lèves le pied Sujah. » Au moins il n’est pas le seul à persévérer. Pour une fois que Bastian fait ce qu’il lui demande, Chiranth irait presque jusqu’à croire aux miracles. L’usage de l’espagnol ne lui échappe pas, au contraire, mais il décide de ne pas s’inquiéter outre mesure : tout dans cette situation est inquiétant, alors un peu ou un peu moins...  L’important est que Bastian ne se laisse pas sombrer. Leur chemin continue, ardu, rendu traitre par les éléments, et Chiranth vacille plus d’une fois, prenant de plus en plus de temps à retrouver son équilibre et se remettre en marche. Le froid sape ses forces. Plus d’une fois, il s’est cru incapable de continuer mais la vieille rangaine le hante. Une chose après l’autre. Alors il garde la tête baissée, l’oreille ouverte aux murmures de Bastian, et il continue de marcher. Sans penser au froid, sans penser au poids, sans penser à sa mort toute récente.

Ils finissent par atteindre le sommet. « Je n’entends pas grand chose, la pluie, les bourdonnements, les vaches… » Ah oui. Bastian les a déjà mentionnées plus tôt, elles. Quelque chose comme quoi elles auraient causé sa chute. Chiranth claque des dents en attendant que Bastian finisse sa phrase. Une part de lui veut juste poser l’autre homme à terre et s’allonger, laisser les éléments faire de lui ce qu’ils voudront, la fatigue qui l'envahit semblant imprégner jusqu’à ses os. « … Elles sont loin. Attention à la boue, il n’y a que ça. Presque. » Il doit encore avancer. Si Bastian réussit à tenir bon, il ne peut pas lâcher prise. Il n’est même pas blessé, lui, merde. « Je vais essayer de rejoindre la route », explique-t-il à son aîné. « De là on devrait retrouver la voiture. Ou à défaut le chemin jusqu’au village. » Ca lui semble être le plus simple, ne serait-ce que pour éviter… ce qui arrive, là, maintenant, alors que Chiranth glisse et se retrouve à genoux dans la boue. Il jure, peste, glisse encore un peu en essayant de se relever et, finalement, y parvient. « Désolé pour ta jambe », marmonne-t-il une fois qu’ils ont atteint la sécurité toute relative du bitume. « J’y vois à peu près, tant qu’on suit la route. Mais continue à me parler, s’il te plait. » Un peu plus, et il le supplierait de lui compter une histoire. Tout pour être sur que Bastian est là, avec lui, vivant malgré le froid et la perte de sang.

Il ne sait pas combien de temps ils passent sur la route, résignés à atteindre le village à pied quand il s’est avéré que la voiture était entourée par les vaches. A cette heure, il n’y a pas âme qui vive dehors excepté quelques animaux sauvages plus farouches que les bovidés qui s’enfuient à leur approche. Ils savent tous les deux qu’ils n’atteindront pas leur refuge sains et saufs, pas à cette allure là, pas même si la pluie s’arrête. Chiranth en est là de ses sombres calculs quand les phares d’une voiture l’éblouissent.


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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Jeu 7 Oct - 15:47

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c/t. warnings : mention & légère description de mort, blessures fièvre
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(IRLANDE, 2020) La raison de ta présence en Irlande t’échappe un peu. Non. Elle t’échappe complètement, en fait et à part la demande de Chiranth de prendre une chambre et y rester jusqu’à … jusqu’à quoi, exactement, tu l’ignores, également et comme ton aîné a pris soin d’insister sur ta présence continue en ce lieu, eh bien tu as dû prévoir à l’avance de prendre de quoi t’occuper. Une chance que Yixi ait accepté de te laissé partir, mais puisqu’elle se rendait pour quelques jours dans le Yunan, tu as pu facilement argumenter ton cas. Tu ignores encore si tu l’y retrouveras plus tard ou si vous vous retrouverez à Toronto. Chaque chose en son temps, cependant. Là, tu as bouquiné, avancé sur ton île, fais quelques échanges avec d’autres joueurs en ligne, regarder un film, joué au solitaire – sur le téléphone, sur la Switch et avec les cartes –, tu as même eu le temps de préparer à dîner, estimant que Chiranth ne sera pas seul, après tout, quand cet idiot est concerné, Bastian n’est pas très loin.

Le repas est froid depuis un bon moment. Et s’il est facile à réchauffer, ton inquiétude est montée en flèche à mesure que la nuit est tombée. D’autant plus que Chiranth ne répond pas et tu sais qu’il n’est pas un cas aussi désespéré que Bastian, quand il est question de technologie. Alors qu’une énième bourrasque de vent s’écrase contre le bâtiment, à en faire trembler les volets, tu décides d’avoir attendu suffisamment. Vêtu de façon à braver la pluie et le vent, tu sors rapidement, portant sur ton dos un sac avec les premiers secours dedans. Tu en as pris un second dans lequel se trouve un grand sac plastique ainsi que des vêtements de rechange, pour trois personnes et enfin, tu fermes la porte à clé et rejoint en vitesse le parking où tu sautes dans ta voiture. Le dernier message de Chiranth t’indiquait de vagues coordonnées, alors tu t’y rends directement, faisant attention à la moindre silhouette suffisamment folle pour se trouver dehors à cette heure.

Tu arrives sur un pan de route où ta puissante vision reconnaît la forme de vaches paniquée. Tu les rattrapes, les dépasses et enfin, sur le bord de la route, tu reconnais Chiranth et, tes sourcils se froncent alors que tu comprends qu’il porte Bastian. T’approchant au maximum, tu sors de la voiture, « Bordel, mais vous avez foutu quoi encore ? » Tu serres la mâchoire, « Vous puez le sang. » Tu ajoutes sans faire de détour, « J’ai les couvertures de survie et le chauffage dans la voiture. » L’odeur du sang est plus persistante lorsque tu t’es approché de Bastian, « Pourquoi sa blessure se ferme pas ? » Qu’importe, tu déplies la première couverture, « J’ai une boîte pour les premiers secours, allez magnez-vous le cul. » Tu aides Chiranth à glisser Bastian sur la plage arrière, « J’ai des pulls de changes, alors retirez vos guenilles trempées, là et enfilez ça. C’est dans ce sac-là. Madhur, aide Bastian s’il peut pas se démerder. Ta couverture est sur le rebord, là. » Tu pointes l’endroit du doigt. « Maintenant, c’est quoi le problème avec ta jambe, viejo ? »

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Dernière édition par Rahim Gupta le Sam 23 Oct - 15:36, édité 1 fois
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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Dim 17 Oct - 14:06

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(IRLANDE, 2020) L’envie de fermer les yeux est très forte.
Juste pour se reposer quelques minutes, une ou deux minutes. Pas plus, il sait d’avance que tout ce qu’il y a à faire, c’est rejoindre la route, trouver la voiture et puis c’est bon. Il entend Chiranth parler, entre plusieurs claquements de dents. Il veut rejoindre la route, mais il pense déjà à une poisse en venir: que la voiture soit inaccessible ne manquerait plus que ça. Bastian répond avec une petite moue et une légère tape de la main sur l’épaule de Chiranth, comme pour dire qu’il a bien entendu et qu’il est encore conscient. Il l’encourage un peu, parce que oui, il croit en lui et à sa détermination. Il est incapable d’abandonner Chiranth, Bastian devrait le reconnaître. Puis d’un coup, sans rien comprendre, tout est devenu instable: ça bouge beaucoup, ça jure énormément et Bastian a fermé les yeux sous la douleur vive de la jambe.

Ne ferme pas les yeux Baka !

Et un coup sur la tête.
Enfin, il aurait juré s’être pris un coup sur la tête alors qu’il n’en était rien en vrai. Et puis cette voix, on dirait… Bastian ouvre les yeux et soupire de douleur, n’ayant pas vraiment la force de grogner. Il s’est agrippé davantage comme il pouvait à Chiranth et quand il le sent presque stable, il relâche à peine la pression. Parce qu’il a peur que s’il le relâche un peu, il le ferait totalement et il sait que son ami aura pas la force de le rattraper.

continue à me parler, s’il te plait. entend-t-il de Chiranth.

Rien ne sort de la bouche de Bastian, qui continue de tapoter gentiment sur l’épaule de Chiranth. Il essaye de comprendre ce qui se passe, parce qu’il est tellement confus dans le sens où il a cru entendre la voix de Tal et qu’elle lui a tapé sur la tête. Puis ce Baka, c’était ce qu’elle avait appris du retour au Japon, elle était rentrée en catastrophe après avoir appris la bêtise du maya et elle l’en a sorti en lui tapant dessus à plusieurs reprises, surtout à sa tête en répétant Baka à tout va.

Pourquoi il se souvient de ce moment-là ?

Tu ne pouvais pas être patient toi ? Quand je te disais d’attendre le bon moment, c’est m’attendre moi et Chiranth, il faut que tu arrêtes de foncer tête baissée. Oui il y a des moments rares à saisir, mais il vaut mieux préférer le faire avec une équipe que seul ! Et correctement bien organisé ! Tu sais bien que c’est une chose après l’autre Baka !

Bastian soupire et sent Chiranth s’inquiéter. « Ne sais pas quoi dire. » dit-il faisant comme il peut pour que Chiranth l’entende. Il garde les yeux ouverts. Il comprend presque pourquoi il se souvient de ce moment, où Tal l’avait engueulé en le tapant dessus avec un classeur sur la tête en plus. Son cerveau lui envoie un message subliminal: il a merdé. Il aurait dû attendre le lendemain matin, qu’il ne pleuve pas, que les vaches soient bien loin, qu’il y ait le soleil, tant pis s’il y avait un témoin ou quoi… « j’ai cru avoir entendu. » Il devait terminer sa phrase, mais il ne le fait pas. Il a du mal en vrai. Mais c’est au bout de quelques minutes plus tard que Bastian finit par dire le prénom. « Tal. » Mais ses phrases n’ont aucun sens évidemment. Il a un peu du mal à expliquer et il est pas sûr que Chiranth comprenne son espagnol à moitié mélangé avec son dialecte Yucatan.

La seule chose qui fait sens pour Bastian, c’est qu’il a failli tuer Chiranth encore une fois et que ça fera encore une anecdote de plus à raconter de ces deux-là à la constellation. Parce que oui, dans le fond, le maya est sûr qu’ils vont s’en sortir, ils s’en sortent toujours malgré toutes les poisses qu’ils se coltinent. Mais cela n’enlève pas le fait qu’il a encore fait de la merde.

Il entend rien, mais il a dû être obligé de fermer les yeux immédiatement dès qu’il a vu les phares de lumière d’une voiture. Et puis, voilà tout un flot de paroles qui pleuvent encore plus fort que la pluie en elle-même: Rahim. « Bordel, mais vous avez foutu quoi encore ? Vous puez le sang. J’ai les couvertures de survie et le chauffage dans la voiture. Pourquoi sa blessure se ferme pas ? J’ai une boîte pour les premiers secours, allez magnez-vous le cul. » Trop de questions, trop de mots, trop de choses à trier, Bastian ne fait que répondre par un soupir et une petite double tape à Chiranth comme pour lui dire pal je te laisse répondre. Pas la force de gérer un Rahim exaspéré de nos conneries… Et il demandera les explications plus tard sur le fait que: qu’est-ce qu’il fait là et comment il a fait d’être en sorte un envoyé du ciel avec les couvertures, de quoi soigner, et une voiture ? Les visions de Chiranth ?

Il se retrouve installé sur le siège arrière de la voiture de Rahim, là où il est enfin séparé de Chiranth qui devait être plus que engourdi. Bastian finit par tenter de se débarrasser du sac à dos qui finissait par lui faire mal. Ce serait con de se retrouver à nouveau blessé par cette arme de malheur. Il frissonne un peu quand il s’y retrouve sans, mais aussi au contact de la chaleur qui émane du chauffage de la voiture. Ça l’aide à aller un peu mieux, à se réveiller surtout. Mais pas suffisamment pour retrouver son répondant et avoir la force de parler à Rahim. «  J’ai des pulls de changes, alors retirez vos guenilles trempées, là et enfilez ça. C’est dans ce sac-là. Madhur, aide Bastian s’il peut pas se démerder. Ta couverture est sur le rebord, là. » Il tique au prénom Madhur, encore une fois et il se souvient qu’il devrait éviter de l’appeler Sujah par mégarde. Ne pas l’appeler Sujah, éviter de l’appeler Sujah. Pas de Sujah.

Ils faut s’y mettre. Quand Bastian tente de retirer ses chaussures trempées, parce que sa priorité est surtout sa jambe dont il doit arrêter le saignement, il soupire parce que ses doigts sont trop gelées pour défaire les lacets.  Heureusement qu’il se fait aider. Seulement Rahim commence à poser la question « Maintenant, c’est quoi le problème avec ta jambe, viejo ? » « Une chose après l’autre niño… » réplique-t-il en espagnol, n’ayant pas encore la foi de répondre en anglais. Il a fallu prendre quelques longues minutes pour tout faire. D’abord il fallait enlever les chaussures, changé de vêtements, s’être mis la couverture par dessus et sur sa tête pour permettre à la chaleur de revenir enfin dans leurs corps et esprit. Il fallait nettoyer tout ce sang là, sécher cette plaie qui n’était vraiment pas belle à voir et qui faisait poser des questions… Maintenant qu’il semble aller un peu mieux que tout à l’heure, même si le froid est encore là… Il soupire après avoir plus ou moins essuyé sa plaie et désinfecté (parce que ce bougre, retrouvant petit à petit sa personnalité a insisté pour le faire lui-même). « J’ai glissé sur le sabre de malheur à cause de la boue et de l’eau.. » bredouille-t-il, enfin en anglais, parce que oui, l’accident était vraiment très stupide. Bastian n’en est pas trop fier. La blessure était assez profonde qu’en temps normal, il aurait dû aller à l’hôpital, mais le maya préférait se contenter de surtout faire recoudre les trois points de sutures qui avaient sautées. « J’ai vraiment fait de la merde. » finit-il par admettre dans un soupir en regardant sa jambe.

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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Ven 22 Oct - 23:58

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(IRLANDE, 2020) Bastian est toujours là. Il se raccroche à cette pensée à chaque enjambée. Il essaie de taire la peur panique qui le saisit quand il arrête de lui parler et se contente de faibles tapes. Chiranth les sent à peine, engourdi qu’il est par le froid omniprésent, les muscles raidis, contractés pour résister à l’assaut d’un ennemi qu’il n’est pas possible de repousser éternellement. « Ne sais pas quoi dire. » Il pourrait presque pleurer de soulagement. C’est idiot. Ils sont tous les deux immortels, il ne devrait pas s’inquiéter autant. Sauf qu’ils ne savent pas quand la dernière mort surviendra et il est hors de question que Bastian laisse sa peau en Irlande. N’importe où, mais pas l’Irlande. Et pas maintenant, pas comme ça, Chiranth ne s’en remettrait pas. Il a eu la maigre chance de ne pas être là quand Tal a poussé son dernier souffle et il ne comprend pas le traumatisme de Bastian, pas totalement. Là, il peut l’imaginer à moindre mesure. Il ne prétend pas partager le même lien qui les unissait tous les deux, loin de là, mais personne ne niera que Bastian est un point de repère essentiel pour lui. Il a perdu Tal. Il va perdre Catriona. Il a besoin de Bastian. Même d’un Bastian à moitié mort de froid et marmonnant dans différentes langues entre des dents qui claquent. « Tal. » Cette syllabe là, il la reconnaît. Il ne sait pas ce que Bastian a pu dire avant, en revanche. « Elle nous remontrait bien les bretelles », marmonne-t-il d’une voix bredouillante. Elle n’a jamais raté une occasion de leur faire prendre conscience de leurs erreurs, quitte à bien leur foutre le nez dans leur merde.

Il faut croire que quelqu’un a pris le relais en son absence.

Le soulagement fait vaciller Chiranth et l’assaut verbal aussi. Il savait qu’il avait bien fait de contacter Rahim et il a rarement été plus heureux de le voir. (C’est faux. Il a été bien plus heureux de faire connaissance du jeune gamin qui l’appelait Mama ou de le retrouver sain et sauf ce fameux jour à Lyon après une vision alarmiste.) Il s’inquiète, le plus jeune, mais Bastian et Chiranth sont trop fatigués et trop frigorifiés pour lui fournir des réponses. C’est avec prudence que Chiranth installe le plus vieux sur la banquette arrière et, une fois déchargé de son poids, il doit se tenir à la voiture pour éviter que ses jambes ne le lâchent. Il est plus proche de l’épuisement qu’il ne pensait et tout ça le rattrape maintenant que la rengaine d’une chose après l’autre touche à sa fin. « Madhur, aide Bastian s’il peut pas se démerder. Ta couverture est sur le rebord, là » Ses doigts engourdis et son esprit assommé rendent la tâche plus compliquée, mais ils finissent par y parvenir. C’est comme ça que Chiranth se retrouve lui aussi assis sur la banquette arrière, vêtements trempés remisés dans le coffre, avec un pull de rechange, des chaussettes sèches et une couverture de survie qui lui sert de cocon. Il a bien insisté pour aider Bastian avec sa jambe, mais cet entêté de seconde classe veut tout faire lui-même. Comme si ça lui réussissait. Chiranth doit donc se contenter de lui préparer ce dont il a besoin et de lui tendre au bon moment : bandage, coton, désinfectant, ce genre de choses. « Il va falloir recoudre », observe-t-il d’une voix rauque. Le froid a plus abîmé sa gorge qu’il ne le pensait.

Bastian est le premier à être interrogé et Chiranth croit lire un peu de panique dans la question de Rahim. Il prend donc sur lui de compléter le tableau. « Cet idiot a un artéfact. Il n’est pas redevenu mortel. » Il ne veut pas que le plus jeune ait à vivre les mêmes minutes d’incertitude et de peine que lui dans cette foutue taverne. Une fois suffit. « J’ai vraiment fait de la merde. » L’aveu est aussi soudain que l’éclat de rire qui prend Chiranth et se finit prématurément dans une quinte de toux. « C’pas vraiment nouveau ça. » Il ne sait pas comment faire comprendre à Bastian que ce n’est pas si grave que ça. Qu’ils sont là et qu’il avait prévu le coup en faisant appel à Rahim. Il se calme dans un soupir, un sourire amer aux lèvres. « Elle m’avait dit de pas te laisser foncer tête baissée. De pas te suivre dans tes idées de merde, de te forcer à être patient. » Elle n’est plus là, mais elle reste celle qui connaît le mieux Bastian. Il secoue la tête. « Moi aussi j’ai merdé. Désolé, Bastian. » Désolé de ne pas être suffisant, désolé de ne pas savoir comment aider, vraiment aider, et désolé de ne pas pouvoir le protéger. Ce n’est pas la seule de ses recommandations qu’il n’arrive pas à suivre, la présence de Rahim le force à le reconnaître. Mais elle n’a jamais réussi à dire à Bastian les mots qu’elle a mit sur leur relation, alors peut-être ne le jugera-t-elle pas trop durement pour avoir un problème similaire avec son descendant ? « Merci d’être venu, Rahim. On s’en serait pas sorti sans une autre mort au compteur sans toi. » C’est une vérité qui ne lui coûte rien à avouer. Rahim leur a sauvé la mise.


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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Dim 24 Oct - 10:32

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(IRLANDE, 2020)

Le soulagement sur le visage de Chiranth est aussi évident que sa fatigue. Il doit être frigorifié de froid, Bastian également et si tu en crois ton nez, ils sentent le sang, ces deux idiots et ça ne fait qu’inviter ton inquiétude à monter en flèche. Parce que le sang, s’il est mêlé à l’eau, est frais et ça n’a rien de normal. Tu aides ton aîné – tu ignores encore à quel point cette appellation est véridique, qu’importe tes étranges suspicions à ce sujet, ça n’est ni le lieu, ni le moment et de toute façon, tu préfères ignorer toutes ses possibilités – à mettre le vieux Maya sur la banquette de la voiture – il doit y avoir une blague douteuse à faire là-dessus. Ça n’est pas le moment non plus, d’autant plus que c’est lui qui à cette terrible odeur de sang et quand tu poses la question, « Une chose après l’autre niño… » les sourcils froncés, tu claques la langue contre ton palais, signe d’agacement, « Ben voyons. » Tu marmonnes, glissant un regard vers la jambe blessée qui continue de saigner. « J’ai glissé sur le sabre de malheur à cause de la boue et de l’eau.. » Tu clignes des yeux, « De quoi, maintenant ? » À moment, ça ne se referme pas d’elle-même ? « Il va falloir recoudre » Tu n’aimes pas la façon dont sonne la voix de Chiranth non plus, mais « Non, tu crois ? » est ta réponse à la limite de l’explosion. Tu n’as jamais aimé l’odeur du sang et ça ne risque pas de changer, « Cet idiot a un artefact. Il n’est pas redevenu mortel. » Là, tu respires plus facilement, une dose d’inquiétude en moins et tu adresses une grimace à l’autre homme – ça aurait dû être un sourire. « J’ai vraiment fait de la merde. » Tu renifles et Chiranth te devance, rire nerveux aux bords des lèvres, « C’pas vraiment nouveau ça. » En secouant la tête, tu ajoutes, « On a l’habitude. » Et Chiranth plus que toi.

« Elle m’avait dit de pas te laisser foncer tête baissée. De pas te suivre dans tes idées de merde, de te forcer à être patient. » Tu sais de qui il est question, bien évidemment et tu te demandes si tu as vraiment ta place ici, durant cet aveu, « Moi aussi j’ai merdé. Désolé, Bastian. » D’accord, tu roules des yeux, « Vous avez merdé tous les deux, c’pas une compétition, d’accord ?[/color] » Et si tu ajoutes quelques phrases bien senties en Hindie, tandis que tu t’occupes de couper la partie du pantalon de la jambe blessé, eh bien, chacun gère le stress de façon différente, d’accord ? « Merci d’être venu, Rahim. On s’en serait pas sorti sans une autre mort au compteur sans toi. » Tu relèves un regard rongé par l’inquiétude, « Autre ? » Si ta voix s’est étranglée dans ta gorge, c’est tout à fait justifié. « Évidement, que je suis venu. » Mais pour ça, faut juste le tenir au courant. C’est tout, « Bon, faut nettoyer la plaie. » Ce que tu t’empresses de faire, mais aussi, « Reste devant, Chiranth, on n’a pas besoin d’être trente-six, ici. » Aussi délicatement que possible, tu nettoies donc la plaie à l’aide de compresse et désinfectant – cette merde pue – et une fois que tu y vois plus clair, ton froncement de sourcil se détend légèrement, « Faudra m’expliquer comment une arme peut faire ça. » Le silence est oppressant et t’as aussi besoin de réponses, « Au moins la plaie est nette, c’est déjà ça. » Mais elle a l’air profonde, « Alors je sais recoudre, aussi. Alors on bouge pas de là tant que c’est pas fait. » Ce que tu as recousu s’apparente plutôt à l’espèce animale, mais ce n’est qu’un détail. « Ça va piquer. » Cette fois-ci, tu nettoies la plaie avec de l’alcool, pour qu’elle soit la plus propre possible. Puis tu continues avec l’aiguille, dans laquelle tu mets le fil, « Ça ne sera pas agréable, » ta voix est plus douce, « Désolé. » après avoir pris une inspiration – idée stupide – tu te recouds. Un professionnel irait sûrement plus vite, mais au moins prends-tu le temps de faire quelque chose de propre et ça, on ne peut pas te le reprocher.

Une fois terminée, tu nettoies une dernière fois, épongeant le sang qui s’est écoulé et entoure la plaie de compresse et de bande pour tout maintenir au propre. « Okay, ça devrait être bon. » Pour l’instant du moins, « [color=#d15438]On peut retourner à la chambre d’hôtel. » Tu lances un coup d’œil vers Chiranth, « Tu n’as rien d’ouvert, hein ? » Autant s’en assurer maintenant. Et une fois que l’accord est donné, tu sors de la voiture pour te mettre au volant, conduisant toutes cette troupe dans le petit village où se trouve ta chambre. « Le dîner est froid, mais facile à réchauffer et vous allez pas vous coucher sans avoir manger un morceau et si j’ai à vous donner la béquet je le ferais. » Peut-être serres-tu le volant un peu trop fort, comme ta mâchoire. Sérieusement, t’es sûr que tu viens d’avoir des cheveux qui viennent de passer au blanc à cause de ces idiots. Et c’est toi, le plus jeune ? Elle est belle, la vieillesse. Crétins.

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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Lun 25 Oct - 11:45

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(IRLANDE, 2020) «  Il va falloir recoudre  »
D’habitude, la voix est plutôt douce, comme une mélodie à ses oreilles. Une mélodie exaspérée, triste, dépassée, peu importe le ton, ça reste toujours mélodieuse à ses oreilles et il s’y est habitué depuis les centenaires. Il lui est arrivé d’avoir entendu sa voix changer, et il sait ce que cela signifie. Alors entendre maintenant, la voix rauque de Chiranth fait monter la culpabilité de Bastian en flèche.

« Non, tu crois ? »
En revanche, la voix de Rahim, elle trahit une sorte d’agacement et une sincère envie de secouer soit Chiranth ou lui. Bastian parierait plutôt lui-même parce qu’il est proche et aussi parce qu’il a beaucoup à se venger des morts qu’il a dû lui faire subir. Bon il a l’habitude d’entendre quand même la voix de Rahim sur le point de péter un câble et ce, c’est comme ça depuis toujours…

«  Cet idiot a un artefact. Il n’est pas redevenu mortel.  » Bastian entend le soupir de Rahim, il ferme les yeux et soupire lui aussi. « Mierda, j’ai encore oublié de préciser ça… » Il ne l’a vraiment pas fait exprès. Depuis que Tal est partie, il est difficile pour Bastian de parler ouvertement des immortels qui peuvent redevenir mortels. Il y pense très rapidement, et puis cette pensée disparaît aussi vite qu’elle est apparue. Mais ça n’empêche pas la création d’une nouvelle pensée comme quoi il a fait de la merde. Il tourne à peine son regard fatigué vers Chiranth qui rigole avant de tousser. Il pose la main sur le dos de son ami et tapote dessus avant de le caresser un peu. «  C’pas vraiment nouveau ça.  » « On a l’habitude.» Bastian soupire encore une fois de plus vers Rahim, il est vraiment fatigué de ça, de ces poisses qui se sont vraiment enchainées comme jamais. Il retire la main du dos de Chiranth pour la passer à son front, afin de se masser les tempes. « Oui. Pas nouveau, habitué à ça… Faudrait bien… que ça s’arrête un jour. »

Et pour que ça s’arrête, il faut qu’il arrête de foncer tête baissée, qu’il doit se forcer à être patient. Tout ce que Tal avait dit à Chiranth, et cela fait froncer les sourcils au maya. Quand qu’est-ce qu’elle avait dit ça ? Il regarde Chiranth un peu étonné et perdu à la fois. «  Moi aussi j’ai merdé. Désolé, Bastian.  » « Vous avez merdé tous les deux, c’pas une compétition, d’accord. » Et si Bastian allait répliquer quelque chose, il n’a pas pu face à un Rahim qui a lancé quelques expressions qui fait grimacer le maya qui semble maintenant comprendre quelques mots. Il murmure à Chiranth. « Tu l’as fait venir sans lui donner des détails ? » Réalise-t-il au final. Il semble vraiment retrouver ses esprits et sa faculté à parler enfin…

« OUH là doucement ! » réagit-il tout de suite quand Rahim coupe son pantalon de son mollet blessé. Le tissu colle à sa peau, ce qui le rend particulièrement sensible à la douleur. «  Merci d’être venu, Rahim. On s’en serait pas sorti sans une autre mort au compteur sans toi.  » « Autre ? » « Les vaches.» Souffle Bastian concentré sur la douleur qu’il doit gérer. « L’escalade tout ça… Et les vaches sont venues et ont cassé la corde. Il est tombé. Deux heures, trois heures, sans nouvelles… » Il ne veut pas ressentir cette panique à nouveau, de ne pas l’entendre, de ne pas le sentir et avoir tout d’un coup, cette sensation qu’il est mort. Si désagréable mes dieux… Plus jamais ça, la prochaine fois il fermera sa gueule et attendra qu’il fasse beau, qu’il ne pleuve pas, qu’il n’y ait pas de vaches et SURTOUT qu’ils ne soient pas en Irlande, cette terre maudite. « Évidement, que je suis venu. » « Merci quand même. » insiste Bastian malgré tout en hochant la tête, même s’il va regretter pour la suite. « Bon, faut nettoyer la plaie. » le maya prend une longue inspiration parce que la blessure est plutôt moche, même si ça aurait pu être pire. L'idée de reprendre son remerciement frôle l'esprit... Rahim demande à Chiranth de prendre les distances pour qu’il ait plus d’espace, ce qui n’est pas rassurant pour Bastian. Parce que jamais il n’a eu besoin d’être soigné mais bon, des trois, c’est Rahim qui a la meilleure expérience… Le maya ne peut pas s’empêcher de mettre la main devant son nez pour éviter de sentir cette forte odeur, il serre la mâchoire et respire lourdement, il finit même par fermer les yeux pour mieux se concentrer.  

« Faudra m’expliquer comment une arme peut faire ça.» Bastian secoue la tête et hausse les sourcils avant d’ouvrir les yeux. Il soupire longuement. « Au moins la plaie est nette, c’est déjà ça. » Il regarde sa plaie et grimace. « ça a touché jusqu’aux muscles, mais je ne suis pas expert… Jusqu’ici… ça… ça se soignait tout seul. » et ils savent bien, tout cela. Ils le savent bien. « Alors je sais recoudre, aussi. Alors on bouge pas de là tant que c’est pas fait. » Bastian hoche la tête et s’il veut se montrer têtu, ce n’est pas le bon moment pour ça. Surtout que de tous, c’est Rahim qui peut conduire sans qu’une poisse ne leur tombe dessus. Il n’a vraiment pas le choix Bastian. « Ça va piquer. » Et Bastian lâche un juron en maya Yucatan avant de soupirer et refermer les yeux, serrer la mâchoire. « Ça ne sera pas agréable, »  Sans blague ! Il fait un geste à Rahim, comme pour l’inciter à continuer, à aller jusqu’au bout. Plus vite c’est fait, plus vite, il sera tranquille. « Désolé.» « Vas y. Vas y vas y...! » Il aurait aimé lui dire, sous le ton de plaisanterie de ne pas tenter de se venger de ces années d’entrainement, mais il n’arrive pas vraiment à en rire encore de cette situation: trop tôt. Et Bastian a l’air très bête d’être blessé comme ça, de manière aussi stupide à cause de l’eau et de la boue. Il regarde ce sabre, justement qui est placé dans son fourreau, un peu plus loin des trois immortels. « C’est le sabre d’Alexandre 1er. Elle est légèrement courbée, avec une pointe, bien aiguisée… Très facile de se blesser.. » tente-t-il d’expliquer, comme pour oublier sa blessure un peu. « Je l’ai volé quand je suis allé en Russie. Musée de l’Ermitage. Années 1950… Selon, les rumeurs.. … Eh bien, sabre forgé à partir de la météorite d’Afrique du Sud. Ce fer de mierda, a pour particularité… De me rendre incapable de guérir. » Il ponctue en haussant les sourcils et en regardant brièvement sa jambe. Et encore, il n’a pas osé dire à Chiranth que les autres blessures qu’il pouvait se faire, n’allaient pas guérir toutes seules. Encore moins osé de faire l’hypothèse que s’il mourrait, il mourrait peut-être vraiment.


Le temps qu’il explique, Rahim a pu faire les points de suture et enrouler la jambe de compresse et de bande. « Okay, ça devrait être bon. » Après un gros soupir, le maya pose la main sur l’épaule de Rahim et le papate doucement. « Merci Rahim… »  « On peut retourner à la chambre d’hôtel. » Enfin. Pas trop tôt, tout ce qu’il veut, c’est un lit, dormir et dormir, dormir et encore dormir. Juste dormir et ne rien faire tant qu’il est pas sûr d’avoir retrouvé sa faculté de guérison d’antan. « Tu n’as rien d’ouvert, hein ? » Bastian regarde Chiranth et plisse les yeux. S’il se souvient très bien de sa chute, de sa mort et comment il s’en est remis… « Contrairement à moi, ses blessures se referment. » lâche-t-il en observant Chiranth, l’air de lui dire qu’il devrait vérifier quand même pour sa tête.

Quand Rahim se met à conduire, Bastian bouge doucement la jambe pour être assis un peu plus confortablement et il redresse sa couverture après avoir mis la ceinture. Il regarde le sabre qui est dans son fourreau, sur le siège entre lui et Chiranth. Si on entrait dans les pensées du maya, ce serait une panoplie d’insultes dans toutes les langues qu’il connaît. Et il aurait foudroyé ce sabre de malheur « Le dîner est froid, mais facile à réchauffer et vous allez pas vous coucher sans avoir manger un morceau et si j’ai à vous donner la béquet je le ferais. » Bastian frotte son oreille et grimace, il semble presque retrouver toute son ouïe depuis tout à l’heure. « J’aimerai surtout dormir. » mais il voit le regard de Rahim à travers le rétroviseur et à la manière dont il serre le volant. « Mais toute compte fait, manger avant, ça ne peut que faire du bien. N’est-ce pas Chiranth ? » Bon, il vaut mieux pas contrarier un Gupta, il en sait quelque chose, surtout que Bastian n’est absolument pas en position de dire quoi ce que ce soit et encore moins à contester… « Surtout que tu as cuisiné toi-même ? » Parce que quand c’est Chiranth ou Rahim qui cuisinent, c’est super bon. Vraiment méga bon. Bastian est content dans le fond de lui avoir confié quelques livres de recettes à l’époque…

Il regarde le sabre à nouveau, qui est entre les deux. Il se met à soupirer et à secouer la tête. « Il faut que je lui trouve une autre cachette, moins dangereuse et prise de tête à ce sabre. » Pas l’Irlande, ni la Russie, c’est sûr. Il doit tenir à son plan de la sortie du pays, mais où est-ce qu’il doit cacher ce sabre ? « J’avais pensé à le cacher dans les catacombes de Paris. » Il fait un geste de la main comme s’il avait presque entendu les plaintes de cette famille. « Je sais je sais, ça semble être une mauvaise idée. Mais il y a un plan des catacombes, si on suit ce plan, ça devrait le faire… Je verrai ça plus tard, quand je me serai remis de… » Il fait un geste de la main, assez vague, comme pour désigner la situation. « …tout ça. » Et surtout qu’il pense à autre chose que ça, qu’il lâche un peu cet artefact même. C’est ce que les Gupta voudraient. Mais Bastian n’aime pas trop l’idée du silence qui s’installe, ni l’idée de se perdre dans ses pensées pendant cette période-là, alors il se met à regarder Chiranth interrogateur, maintenant qu’il y repense. « Tal t’avait donné des instructions ? » demande-t-il, parce que oui, Bastian n’est absolument pas au courant pour la lettre. Il est au courant de rien, depuis le début, jusqu’à découvrir seulement à la mort de Tal, qu’elle ne reviendra jamais.  

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(#) Re: Please let this treasure not be friendship || Bastian    Lun 1 Nov - 14:42

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Quoi d'neuf Scooby-Doo ? Nous on te suis partout, On va résoudre ce mystère ! Les indices après tout Conduisent à toi mon chou. Quoi d'neuf Scooby-Doo ? Hostill


(IRLANDE, 2020) Malgré le soulagement de pouvoir enfin se réchauffer et dire au revoir à la pluie glaçante d’Ireland, l’ambiance n’est pas aux réjouissances. Rahim a toujours eu du mal à gérer la peur et les inquiétudes. Il en devient grincheux, presque virulent dans son ton, et il vaut mieux le laisser donner libre cours à sa mauvaise humeur que d’essayer de le réconforter au risque de s’attirer ses foudres. Soit. Ça n'empêche pas Chiranth d’être foutrement content de le voir. Et d’apporter les détails manquants au compte de Bastian parce que cette triple buse d’idiot est incappable de comprendre que l’hypothèse de le voir redevenu mortel s’impose dans l’esprit de ses interlocuteurs, cent fois plus probables que celle selon laquelle il a récupéré un saleté d’artéfact. Pour les protéger. Au vue de leur état présent, Chiranth considère que c’est une bonne blague. « Tu l’as fait venir sans lui donner des détails ? » Il lance un regard incrédule au grand blessé du jour. « Parce que tu m’as donné beaucoup de détails, peut-être ? » C’est l’hôpital qui se fout de la charité, franchement. Quel culot. Quand on demande de l’aide à quelqu’un sans rien préciser pour ensuite l’entraîner dans une mission suicide en pleine nuit, on ne se la ramène pas. « Les vaches. L’escalade tout ça… Et les vaches sont venues et ont cassé la corde. Il est tombé. Deux heures, trois heures, sans nouvelles… » La lumière se fait enfin sur le comment du pourquoi. Il faut dire que savoir ce qui avait précipité sa chute n’était pas sa priorité sur le moment. « P’tain c’était ça ton charabia sur les dieux et les vaches. » Qu’il n’aille pas croire qu’il a oublié : les paroles ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd et ils devront reparler de tout ça à l’occasion.

En attendant, il faut que Bastian reçoive les premiers soins et, si Bastian se croit abandonné des dieux, il n’est clairement pas abandonné par Rahim et sa douceur relative. Chiranth se fait chasser et prend donc place à l’avant de la voiture en maugréant contre les quelques secondes de froid subies pour le déplacement. Il suit les gestes de son descendant. L’esprit encore engourdi, il se laisse bercer par sa voix, la chaleur qui règne dans la voiture et le confort de la couverture. Ses paupières sont lourdes et il les laisse se fermer, conservant son énergie pour écouter ce qui se dit à l’arrière. Il n’aime pas particulièrement ce qu’il entend. Bastian est épuisé et souffre. Ça, il le sait déjà. Mais un Bastian dans un tel état est un Bastian qui fait bien moins attention à ces secrets et les mots coulent de lui dans un flot incontrôlé : « Jusqu’ici… ça… ça se soignait tout seul. », « Ce fer de mierda, a pour particularité… De me rendre incapable de guérir », « Contrairement à moi, ses blessures se referment. ». Tout ça peint un sombre tableau et Chiranth foutrait bien son poing dans la gueule de l’artiste. Sauf que l’artiste en question ne se remettrait pas très vite d’un nez cassé s’il a bien compris sa situation. Soit. Il a repris sa place à l’arrière une fois les soins prodigués. Il lance un regard agacé à son aîné, mais porte tout de main la main à l’arrière de son crâne. Il grimace. « Il ne reste plus qu’une vilaine croûte, mais même ça devrait se résorber avant notre arrivée à la chambre. » Quant au sang coagulé qui lui tire les cheveux, une bonne douche suffira à l’en débarrasser.

Une douche, un repas chaud, Chiranth en viendrait presque à comprendre la notion de paradis. Et si la promesse de nourriture ne séduit pas Bastian, lui-même a une faim de loup, contre-coup habituel de ses résurrections. Et puis, quand Rahim cuisine, ça réchauffe le cœur de Chiranth, impression subtile d’un repas en famille renforcé par des recettes héritées de Bastian, de Tal, et des Guptas, entre autres personnes qui auront eu une influence sur la vie du plus jeune. « J’ai une de ses faims ! Merci, Rahim. C’est promis, on va faire honneur à ce que tu as préparé. » Ça semble être une bonne fin à leur aventure. Mais il faut que Bastian ouvre de nouveau la bouche pour décrire ce qu’il pense être une nouvelle cachette appropriée pour son foutu sabre. « Et t’en fais quoi de tous ceux qui s’amusent à faire de l’exploration urbaine et vont de plus en plus loin dans les catacombes ? » Il sent poindre une migraine alors que d’autres arguments lui viennent en tête, mais il lève la main, coupant toute réponse possible. « Non, non. Tu sais quoi ? T’as raison sur un point, on verra ça plus tard. » Hors de question qu’il continue à gérer ça tout seul. Ils ont bien vu à quoi ça menait. En attendant, ils ont besoin de prendre des forces avant de se casser la tête à trouver la bonne marche à suivre. Chiranth regarde les gouttes rouler sur la vitre de la voiture en ignorant soigneusement la sensation d’être fixé. Sauf que le calme ne dure jamais bien longtemps. « Tal t’avait donné des instructions ? » Il hausse les épaules, maussade. « Crois le ou non, mais il nous arrivait de papoter même quand tu n’étais pas dans le coin. » Ce n’est même pas un mensonge. Il soupire. « Elle m’a léguée des chevaux. Et deux trois conseils. » C’est tout ce qu’il se sent prêt à partager ce soir et ça coïncide agréablement avec l’arrêt de la voiture. « Home sweet home », maugrée-t-il en s’extrayant du véhicule.


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