intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 no mourners, no funerals (arkhas)

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Zyanya Sáenz
Zyanya Sáenz
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(#) no mourners, no funerals (arkhas)    Jeu 25 Mar - 16:14

@Arkhas Vasilios , tw: violence, mort.


Ce n'est pas la première fois qu'il assiste à un règlement de compte pour en avoir fait les frais il y a quelques années. Il est devenu insensible aux cris et aux coups de feu, il a presque l'impression que ça fait autant partie du décor que la jungle luxuriante. Il a fini par s'y faire et à quoi bon se lamenter sur le malheur des autres. La panique est diffuse, il a juste à se dire que ce sont des chasseurs. Il y a ceux qui crèvent et ceux qui se font de l'argent. Pour rien au monde, il n'irait vivre ailleurs où l'herbe est prétendument plus verte. Où qu'il aille, la violence est un fil rouge qu'il suit à la trace, elle fait partie de son essence même. Depuis sa première et dernière altercation avec les locaux, Zyanya a retenu la leçon et ils ne se mêle pas aux activités du cartel, il se fait le plus invisible possible. C'est dans son intérêt. Il préfère qu'on l'oublie. Il n'est pas le héros de l'histoire, le sauveur de peuple ; il l'a aidé par le passé et voilà ce qu'il a récolté, ni lauriers ni gloire, juste l'amertume d'avoir sur sa conscience la mort d'innocents. Il laisse l'humanité se débrouiller  et s'entretuer pour des histoires de billets, de vengeances, pour tout un tas de raisons qui ne valent pas une vie.
Qu'est-ce qu'il en sait de toute façon. Il est insensible au malheur des autres - faux - tout comme il est insensible à l'emprise de la mort. Il renait toujours de ses cendres, il est juste fatigué de se brûler les ailes au passage. Il a toujours autant peur de souffrir.

Pauvre type tout de même.
Pauvre type qui s'est attiré les foudres des mauvaises personnes, qui rendra une mère triste, probablement, si il en possède encore une, si il y a une famille pour le pleurer. Il ne peut pas s'empêcher de faire son curieux et s'approcher de l'origine du bruit. Une part de lui se dit qu'il pourrait le connaître, qui que ce soit, lui ou sa mère. Depuis le temps qu'il habite ici. Au diable que ce ne soit pas une bonne idée de planter ses racines quelque part. Une vie de fuite ne lui convient pas, il a cette tendance casanière et peu importe le temps qu'il passe à l'étranger, c'est ici que tout à commencé. Il semble logique que c'est ici qu'il veut que ça s'arrête. Il n'est pas né ici, mais c'est aux cotés d'Aurora qu'il a reprit goût à l'existence, qu'il aperçu l'espoir. Qu'il a gratté le papier, écrivant des centaines de lettres à Lupe. Son coeur se serre juste en pensant à tout ce qu'il possède ici. Ne pas s'attacher. Cette règle d'or qui piétine un peu plus chaque jour, qu'importe sa réputation.
Pauvre type.

Cette partie de la forêt le met toujours terriblement mal à l'aise, tous ses sens en éveil. A cause de son don, il ressent la souffrance, le sang qui y a été versé. Sous ses pas, il peut imaginer les os craquer de tous ceux qui ont connu une fin tragique. Un trou, des feuillages et même pas de nom. Il peut s'estimer chanceux, lorsqu'il a testé la première fois, il a eu le droit à une vraie sépulture. Il frisonne maintenant alors qu'il s'approche et qu'il repère leurs outils, des sueurs froides qui coulent le long de son dos. Juste un mauvais souvenir. Celui d'être enfermé à chercher son souffle. Il avait déjà tendnce à se laisser mourir de faim, ça n'a rien arrangé.
Les cadavres jonchent le sol d'une trouée, une poésie macabre. Sont instinct lui hurle de se barrer. Les morts ne sont pas dans le bon camp pour que ce soit logique. Il du plomb dans les bottes, l'impossibilité de bouger. Celui qui devait être mort et enterré bouge encore, à en juger de la pâleur de ses petits copains, ça fait un moment qu'ils ont fini de se vider de leur sang. Le mec est vivant et il n'a pas l'air d'être de bonne humeur. ( Ca tombe bien, moi non plus.) Zyanya est toujours à l'alignement près de quelques astres d'être de bonne humeur.
Il ne sait pas ce qu'il est sensé faire, lui demander si il est blessé. Il sait pertinemment qu'il n'y aura aucune plaie à refermer, il comprend sans même avoir besoin d'avoir toutes les preuves. Il s'autorise juste le bénéfice du doute et fait un pas en arrière, mais c'est déjà trop tard. Le type sait qu'il est là.
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(#) Re: no mourners, no funerals (arkhas)    Ven 26 Mar - 0:54



tw : sang, violence, mort, nudité.



la dernière pulsion de ses doigts, qui se taris dans un sursaut. de sa respiration qui s'étrangle. la lueur sauvage, animale, qui s'éteint dans son regard. et la balle qui fume dans son crâne béant.

c'est le chaos, dans son crâne. la libération d'une torture, qui se dévoile, sous les yeux d'une psyché évanouie. là, dans le ventre d'un tunnel charbonneux, qui s'allonge. encore et encore. l'obscurité aveugle qui frappe son âme, qui se resserre, tel un étau, alors qu'au loin, la lumière brille et s’amoncelle, de ses éclats bienfaiteurs. il y a ces flash, ces bruits, ces odeurs, qui envahissent son inconscient, avec la violence d'une réalité trouble. incertaine. un rire enfantin, familier, qui tinte dans l'air qui pulse dans ce corridor sans fin. et là, au fur et à mesure qu'il avance, il y a ce début de sanglot, qui le prend à la gorge. qui s'agrippe à sa cage thoracique, comme si les ombres venaient de prendre forme et de se personnifier pour se greffer à sa personne.

il est là, encore, le rire. mais il y a la lumière, incandescente, flambante, devant, qui lui fait de l’œil. mais l'écho perdure, long, douloureux, atroce, tentateur. le doute, alors que dans un pas, son corps se fige, à la vue de cette silhouette enfantine, innocente, qui se fond dans les ombres, pour mieux venir se planter face à la lumière. là. ces yeux. ces abysses. qui le fixe, d'un regard accusateur. le sourire qui s'envole et se transforme en un rictus menaçant.

tu pense vraiment que tout vas s'arrêter, comme ça ? d'un claquement de doigts.

il y a les mots qui vibre dans sa gorge, cette bouche qu'il se vois ouvrir, pour lui jeter d'énièmes horreurs. mais il n'y arrive pas, Arkhas. pas devant ce visage, qui est le sien. pas devant cette frêle silhouette innocente, pure, libérée des chaînes des vices, qui réclame ce que jamais, il ne pourra avoir à nouveau. la présence chaude de ces doigts dans son crâne de bambin, jouant avec ses boucles noires. l'écho tonitruant d'un éclat de joie, se confondant au sien, sous les bruits de l'écume dévorant des grains sableux. le bruit des coupes cristallines, gorgées de bulles, fracassant les silences de la nuit. des portraits qui longent les couloirs de leurs morgues léonines. quelques notes échangées sur le clavier d'un piano. c'était quoi, déjà, cette mélodie ?

un crépitement. le feu. la nuit. mais elle n'est pas noire cette fois. elle est d'un rouge profond. vermeil. sanguin.

t'as pas le droit, de nous faire ça.

dans un battement de paupières, les prunelles s'ouvrent. il y a ce froid qui s'abat sur ces épaules dénudées, son corps défendant, à peine vêtu, qui se demande ce qu'il fait là. avec ce flingue entre les mains et ces cadavres gorgés de plomb fumant, assez pâles pour dégueuler des gerbes ensanglantés. leurs prunelles horrifiées qui se fondent au plafond immaculé des astres de cette sorgue maudite. à peine des flashs. des cris. qui se confondent, l'horreur du massacre qui défile sous ses prunelles vibrantes. le cliquetis de la gâchette qu'il enfonce, la haine qui bat dans ces tempes. cette ire. monstrueuse, atroce, dévorante. et cette peur qui le prend à la gorge, tandis que son regard se baisse sur sa main ensanglantée, tremblante, détentrice du fameux berretta, qu'il vint bientôt à braquer sur les bruits qui immerge du noir.

là. c'est un type qui sors du feuillage. un damné qui surgis des ombres, comme s'il était l'une d'entre elles. une de ces venimeuses visions qui imbibe son crâne d'échos virulents. il se crois pris d'une énième hallucination, sous la prise d'un de ces fameux fluides psychotropes, mais il n'en est rien. il le sens, le vent qui caresse sa peau dénudée, la lumière des phares de cette caisse - sûrement utilisée pour transporter son corps - qui se darde contre sa peau tatouée. et ce visage, qui le fixe, pris sur le fait. l'air pas commode. l'air de ces bandoleros, dont le sang gît au sol et effleure ses pieds nus.

et tandis que son esprit ne trouve rien de rationnel, il y a son corps, qui parle pour lui. le bras qui se tend, les spasmes qui se font plus fort et la gâchette qui oscille sur cette silhouette surgie de nulle part.

« T'es qui, t'es avec eux ? C'est ça ?! »

sa voix est lourde, pâteuse. encore embuée d'un comas dont il sors à peine. les bras de la fatalité qu'il peut encore sentir sur son échine, son squame froid, invisible, qui lui arrache une nuée de frissons. et puis y'a le poison de la rage qui revint, quand ses pensées se balance à ce que ces types lui ont fait, ce qu'ils ont infligé à son corps entravé. sa mâchoire anguleuse qui se serre, ses crocs de fauves qui s'entrechoquent.

« Répond, pendejo ! »

qu'il hurle, d'un écho dévastateur. tonnerre grondant qui dévore la nuit de son ire. de sa voix rauque, chargée d'un trop plein de tabac. d'abus illicites. cette frénésie, qui étire douloureusement ses tripes, étreint son corps en ébullition, son palpitant qui fait se soulever sa cage thoracique d'un tempo chaotique. anarchique. mais il y a ses yeux qui parle pour lui. toujours. même lorsqu'il prétend le contraire. dans ses orbes rondes, brunes. il y a la peur de cet enfant qui se cache, se terre, dans un jardin de cendres. à se recueillir, seul, dans un désert de décombres fumantes, grisâtres.

« J'vais t'exploser ta putain d'cervelle si tu fait un pas d'plus. »


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Zyanya Sáenz
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(#) Re: no mourners, no funerals (arkhas)    Ven 2 Avr - 17:29

@Arkhas Vasilios , tw: mort, arme à feu
Zyanya n'a aucun souvenir de sa première mort. Il se souvient du réveil, pas du tunnel de lumière blanche dont parlent la plupart des contemporain. Le vide peut-être. Il est difficile de mettre des mots sur des images, effacées par le temps, ternie par sa mémoire qui elle même a corrompu la perception de certaines choses. Il y a des morts qui avec le recul ne sont pas aussi douloureuses que lorsqu'elles l'ont fauché et d'autres qui sont encore sourdes dans ses os. La douleur est quelque chose dont il n'a jamais su se défaire, qui rode encore dans son âme et qui le fait fuir les ennuis quand il le peut, ou qu'il fait le promesse qu'il n'ira plus s'y mettre dedans jusqu'au cou. Jusqu'à ce que le besoin d'argent se fasse ressentir, celui d'être plus malin que tout le monde, d'avoir quelque chose à se prouver. Il ne retourne jamais sur les lieux de ses crimes et il n'essaye pas de faire deux fois le même coup, surtout si la première fois ça n'a pas fonctionné.
Comme un lapin en plein phare, il reste immobile et l'écoute vociférer sans savoir quoi faire ni dire. Conscient d'une chose, il a surprit quelque chose qu'il ne devait pas voir. Ce n'est pas la première fois qu'il voit un immortel revenir d'entre les morts, perdu, ignorant sa nature. C'était le cas d'Aurora, c'est à partir de là que tout à réellement commencé. La mort de cet inconnu a du être particulièrement douloureuse pour qu'il soit dans un tel état hystérie -ou usqute parce qu'il vient de se rélever alors qu'il sait pertinemment qu'il devrait être ailleurs. Peu importe à quoi ressemble l'au délà. Si il existe. Il ne devrait pas juste se réveiller comme d'une bonne vieille sieste.

Zyanya st mort à cause d'une balle dans la tête en 1920. Ce n'est pas un de ses souvenirs les plus agréable, sans compter qu'il est mort sous les yeux de Lupe et qu'il ne peut pas effacer de sa mémoire son regard. Il a l'impression d'avoir la marque encore quelque part sur sa poitrine. La liste de mauvais souvenirs a tendance à être longue quand on est immortel, on finit par ne plus avoir assez des doigts d'une main pour tous les compter. Les vivants se plaignent déjà des malheurs de leurs vie, qu'ils attendent de passer des siècles et essuyer les désillusions d'une vie humaine, encore et encore. Trahisons, déceptions, un cycle sans fin qui s'enchaine jusqu'à ce que la génétique décide que c'est terminé. Fini de jouer. Si c'est le purgatoire, Zyanya se demande ce qu'il a pu faire une dans une vie passé pour mériter tout ce qui lui arrive et en même temps, il se sent bénit d'avoir eu une cette chance presque monstrueuse de croiser sur sa route les bonnes personnes. Il y a toujours eu un ange sur son épaule et un démon. Son ange a disparu depuis trente ans, il n'est plus là pour lui rappeler d'être empathique. « T'as pas besoin de gueuler je t'entends très bien. » Il articule, animé par une détermination nouvelle. L'adrénaline, parce qu'il ne peut pas mourir et qu'il ne laissera pas ce gars lui prendre une autre de ses vies. L'immortel est hargneux. Plus le danger est grand et plus le désir de vaincre rugit dans sa poitrine. Ne jamais se laisser attraper. Il y a quelque chose de mauvais dans son coeur, de pourri. Il fait un pas de plus, les bras toujours levé en l'air en signe de reddition. « J'ai l'air d'un putain de narcos !? » (Oui Zyanya). « Et si tu m'en laissais en placer une plutôt ? Tu m'as posé tellement de questions à la fois que j'ai déjà oublié la première. » Il n'a pas l'audace de lui demander de se calmer, c'est inutile. Autant essayer de caresser un tigre dans le bon sens du poil et il a encore une arme braquée sur lui. « C'est quoi ton plan ? Me tirer dessus, te barrer avec la caisse et te faire chopper ? Crois moi tu n'as pas envie que quelqu'un d'autre que moi sache ce qui s'est passé ici. » Avant, peut-être, il aurait accueilli un jeune immortel en lui parlant de sa chance, de la beauté du monde qui s'offre à lui. Aujourd'hui, il peut juste penser à toutes les contraires, à ce que des gens seraient prêt à faire pour l'avoir dans leurs labos.
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