tough to be a god (diego)

[1422] Sa naissance mérite d’être mentionnée. C’est de loin, le seul événement d’importance que connut sa cité, le continent, et même le siècle. Dès les premières minutes, il est porté en triomphe par son père qui eut enfin l’assurance qu’un homme, un vrai, prendrait sa suite à la tête de son royaume.[1440] Il apprend tout ce qu'il avait à savoir. Se battre, chasser, gouverner mais surtout se faire plaisir. À son tour, il devint chef. Le meilleur bien évidemment. Il eut sept femmes (et trois hommes mais chut), cela sans compter ses nombreux.es amant.e.s. [1960] Ixtli n’est pas du genre modeste et sa vie de luxe n’a pas aidé. Dans son orgueil, il décide de s’attaquer à plus grand que lui, c'est-à-dire la cité aztéque voisine. Sans grande surprise, son armée se prend une méchante défaite dans les dents. Lui se fait capturer par ses ennemis, son statut n’inspire qu’aux Aztèques un joli sacrifice. Sauf que personne ne s’attendait à son réveil (encore moins lui, quoi qu’il en dise), pourtant Ixtli se relève. Déjà très doué en mensonge, il se proclame Dieu incarné pour tester leur foi. Honnêtement, même lui trouve ça un peu gros. Mais voir la personne qu’on vient de sacrifier marcher comme de rien n’était doit rendre plus crédule.[1961]>Le truc quand on ne cesse de vous traiter comme un Dieu, c'est qu'au bout moment on finit par y croire. D'accord, il n'en faut pas beaucoup pour le convaincre. Et puis il faut le reconnaître son charisme ne relève tout simplement pas du commun des mortels. Ses ennemis d'hier lui érigent un trône, Ixtli est au sommet de sa gloire avec la bénédiction des Aztèques et des Dieux aussi de toute évidence puisqu'il vit les meilleures années de son existence sans que personne ne daigne remettre en cause sa légitimité. [1519]On n’arrive pas aussi loin que lui dans la vie sans savoir reconnaître un charlatan à des kilomètres. Lorsqu’il a vu Hernan Cortès et toute sa flotte débarquer sur ses terres, il a tout de suite su que le mec allait leur apporter des problèmes. S’il y a bien une chose en laquelle Ixtli a confiance c’est son incroyable instinct de survie. Raison pour laquelle lorsque les Conquistadors commencent à botter les fesses des Aztèques, il est déjà loin. Très loin. [1523] Rencontrer enfin le reste de sa constellation est légèrement douloureux pour l’égo. Comment ça il n’est pas le seul immortel? Lui qui se pensait unique et spécial retrouve la réalité. Il existe d’autres immortels et toute une organisation qu’il n'aurait jamais soupçonné. Ixtli a presque envie de juste les ignorer et se trouver une autre cité sur laquelle régner. Cependant, il ne peut ignorer le lien qui l’attache au reste de sa constellation. Alors il reste un moment à leur côté. Ces premières années sont les plus longues qu’il va passer en leur compagnie avant de rapidement retourner à une vie plus vagabonde. Cette vie ne l'empêche pas de leur rendre visite régulièrement, c’est qu’il s’est attaché même s’il ne l’avouera pas. Malgré les allégeances de sa constellation, il refuse d’être un simple pion lié à l’ordre de l’Hydre où il se voit déjà privé de ses libertés et décide fermement d’être Wanderer. [1630]Conquérir le monde se faire vénérer par les humains, c’est de la musique à ses oreilles et puis ça lui rappelle le bon vieux temps. Donc lorsque Marius lui proposa un poste très haut placé dans son organisation, il fut tenté de dire “oui” et à première vue ça avait l’air plutôt sympa, au moins jusqu’à ce que Marius ne commence à lui parler de tout le boulot qu’il devrait faire. Et puis, comment ça il devrait assumer ses responsabilités et il n'avait pas le droit de lâcher le boulot quand il en avait marre? Il pèse rapidement le pour et le contre avant de refuser le job. Juste au cas où, il demande quand même une position haut placé dans le futur empire de Marius. En attendant, il est satisfait sans allégeance. [1700s] Etre l’escroc qu’il est aujourd’hui a demandé de la pratique. Alors il a pratiqué. Dès qu’il y a un coup fourré, Ixtli est là, essayant de choper le plus de pouvoir et d’argent au passage. S’il pouvait encore avoir des cicatrices, son corps en serait recouvert de cette époque de test. En même temps, quand son plan d’urgence est de se suicider pour que ses ennemis le croit mort, on se doute bien que le reste de ses idées ne volent pas bien haut. Heureusement, aujourd'hui, ses idées sont plus développées. Juste un peu. [1920s]Tout a commencé avec une blague. Il est dans un bar en train de plaisanter sur une possible fin du monde en 2012 quand une bande d’illuminés l’attrape et décide d’en faire le chef de leur culte. Bien sûr, il aurait pu les détromper dès le début, leur faire comprendre que non il n’est ni un prophète ni voyant, mais où est le fun dans tout ça ? Alors il en profite pour se faire dorloter quelques années. Il fallut que ses “adeptes” se mettent un jour à parler de sacrifice humain, pour réveiller ses vieux traumatismes et qu’il profite de la nuit pour se barrer discrètement à travers une fenêtre. [1983] Il connaît une brève amitié avec Pablo Escobar dans les années 80, amitié qui arrive à son terme lorsqu’on lui tira une balle dans la tête. S’il était franc, il avouerait qu’il l’a un peu cherché. Il faut dire qu’il profitait de sa position pour piquer un peu dans les réserves de cocaïne et que plutôt que de donner l'argent des ventes au cartel, il gardait une partie dans ses poches. Mais il ne faisait que prélever son salaire à la source, il n'y avait pas de quoi exagérer ! À cause de toute cette histoire, encore aujourd’hui, il préfère éviter Medellin. [2020]Diego est plus ou moins au courant de ce qui se passe dans le monde immortel. Même s’il n’est pas officiellement membre de l’ordre de l’Hydre, Marius, ou d'autres membres de sa constellation, lui donne des nouvelles de temps en temps. Alors il sait ce qui se trame. Il ne se sent pas vraiment concerné mais comme toujours, il sera là à profiter du chaos pour s’en mettre plein les poches.