intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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(#) Are we alone ? •• Mattheus    Jeu 25 Nov - 11:26

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La bonne histoire consiste en choses à moitié dites qui demandent à être complétées par la propre expérience de la personne


mai 1817, quelque part dans le Mexique, prénom de Bastian à l'époque: Al' Il est assez tard.
Wayak’ regarde le ciel et détermine l’heure à partir de l’étoile polaire et de la grande ourse qu’il observe attentivement. Ce n’est pas facile de retrouver tous ces repères à cause du feu de camp qui amenuise totalement la luminosité des étoiles. Il soupire quand il réussit enfin à savoir l’heure qu’il est et maudit le fait que sa montre soit cassée lors d’un combat plus tôt dans la journée. Il pourrait très bien demander à son nouveau compagnon de route pour les mois à venir, mais il n’a pas trop envie de l’emmerder à lui demander les heures toutes les vingts minutes.

Wayak’ pouvait bien continuer ses missions tout seul, comme il a toujours l’habitude de faire, ou encore avec Sujah ou Tal. Mais avec Sujah, ils ont failli mourir comme des débiles à se retrouver coincé dans une grotte aux États-Unis lors d’une mission. Wayak’ a vraiment cru qu’il allait pas s’en sortir et il n’aura jamais autant béni l’eau que la nourriture. Et depuis, on leur a annoncé qu’ils vont devoir faire moins de missions ensemble que d’habitude parce que bon, il y en a marre de perdre du temps et possiblement des vies. Puis bien sûr, Wayak’ ne peut pas bosser avec Tal, parce qu’ils ne travaillent pas sur le même territoire en ce moment. Il sait très bien que la native aurait aimé être sur le territoire Américain au lieu d’être coincée en Asie pour des missions qui n’ont aucun sens à ses yeux. Il peut comprendre sa frustration vis à vis de la situation avec son peuple d’origine.

Lui ? Il a vraiment de la chance d’être au Mexique, de pouvoir participer à l’Histoire. Il espère sincèrement que son pays puisse enfin retrouver son indépendance tant méritée… Même s’il arrivait qu’il devait collaborer avec les criollos, Wayak’ ne peut pas s’empêcher de parler leur langue juste pour leur dire d’aller se faire foutre et ne pas avoir besoin de leur aide pour leurs guérilla… Il serre clairement les dents des fois quand il n’a pas le choix de devoir faire des guérilla avec eux. Bon aujourd’hui, c’était un jour de chance. Pas de criollos, juste leur petit groupe.

Wayak’ s’est isolé de tout le monde avec Mattheus. Le maya soupire et pose la main sur la joue un peu mal rasée. Ils ont vraiment pas le temps de prendre soin d’eux depuis qu’ils sont recherchés par les autorités Espagnoles. Mais qu’est-ce qu’il aimerait bien retrouver le confort d’un véritable lit, parce que là, clairement il est trop vieux pour le sol tout dur.

« Je peux avoir le sandwich ? »

Demande-t-il en anglais, faisant l’effort quand même de switcher son esprit qui pensait en Espagnol depuis le début de la journée. Wayak’ tend la main vers Mattheus pour avoir son sandwich et soupire quand il retrouve enfin le contact de la tortilla dans la main. C’est presque chaud, après avoir été près du feu, donc c’est plutôt agréable. Dedans, il y a des légumes, du poulet qu’ils ont pu attraper plus tôt dans la journée, et de bonnes herbes.

« Merci. » dit-il avant d’ajouter à Mattheus, maintenant qu’il lui parle. « Ça va d’ailleurs ? Parce que quand même, tu as failli y laisser tes plumes ce midi… S'est passé quoi ? »

Il ne sait pas ce qui s’est passé, mais si Wayak’ n’avait pas tiré sur l’espagnol qui allait tuer son partenaire. Il l’aurait perdu pour quelques jours et ça l’aurait fait chier de devoir changer de groupe, surtout que le monde est bien petit entre les révolutionnaires. S’ils l’ont vus mourir et qu’ils l’ont enterré, pour le revoir à nouveau… Nah. Vaut clairement mieux éviter de mourir quand même.  

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(#) Re: Are we alone ? •• Mattheus    Mar 28 Déc - 11:21

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mai 1817, quelque part au Mexique Comme il est bon, de pouvoir être chez soi. Matheus se sent bien uniquement lorsqu’il peut parcourir les terres de son peuple. Peu importe le temps qui passe, il ne peut se défaire du Mexique et de son histoire. Il est donc plus qu’heureux d’être missionné par l’Ordre ici (il a peut-être un peu forcé Marius faut dire), avec une Lova pas loin, comme toujours, et un nouveau compagnon de route croisé par-ci par-là ces dernières années. Il s’entend plus que bien avec le Maya, non content de pouvoir discuter d’à peu près tout avec lui et de sentir une réelle compréhension sur les nombreux sujets qui préoccupent l’Aztèque depuis longtemps. Ils sont rares les hommes comme lui, alors il en profite, et trouve le temps de préparer à dîner à la place du crétin qui leur sert de cuisinier. Heureusement ce dernier n’est pas un de ces criollos avec qui ils se retrouvent parfois. Erf, c’est fade. Pourquoi est-ce que c’est toujours fade ?Lo siento, pero los chicos tenían hambre. La faim oui, elle n’est pas très accommodante. Bon, laisse-moi faire. Va te reposer. Ils ont eu une sacrée journée... Il lit sur les visages éclairés par les feux vacillants que la faim et la fatigue les animent tous, et autre chose d'encore plus inquiétant. Matheus veille tous les jours à ce que personne ne se décourage. C’est important, s’ils veulent espérer l’emporter. L’Aztèque vit ce conflit comme une seconde chance, alors il ne lâchera rien face à la résistance militaire espagnole. C’était déjà le cas à son époque, ce n’est pas aujourd’hui qu’il allait commencer. Mais ce qu'il décèle ce soir chez les insurgés l'inquiète réellement.

Ses yeux s’arrêtent finalement sur Al’, son feu est le plus éloigné des autres. C’est important de se préserver des oreilles indiscrètes pour discuter en toute sécurité. Et puis, avec les sens surdéveloppés de son compagnon, il lui fera déjà signe de se taire au cas où un imprudent s’approche de trop près. Je nous prépare des sandwichs, j’improvise un molé*, j’arrive, qu’il lui dit à demi-mots, en sachant très bien qu’il l’a entendu. Les épices et les herbes qu’il a à disposition pleuvent ensuite sur le poulet et les légumes qui restent. Il fait cependant bien attention de ne mettre du piment que dans le sien. Il connait un peu les goûts d’Al’ sur la question et sait que les sens surdéveloppés de l’immortel lui imposent pas mal de précautions, notamment en cuisine. ¿Queda un poco? Celui-là faut toujours qu’il demande une ration supplémentaire. Mais bon il sort à peine de l’adolescence le gamin, alors Matheus lui file le rab qu’il comptait s’enfiler. Tu m'en diras des nouvelles, qu’il s’exclame en lui préparant la dernière tortilla. Alors qu’il rejoint Al’, il peut entendre le jeune tousser derrière lui, certainement surpris par ce nouvel assaisonnement, ce qui lui arrache un sourire.

Une fois près de leur feu, Al’ lui réclame le sandwich promis, Matheus hésite un chouïa avant de lui en tendre un. Avec l’intervention du gosse, il ne sait plus très bien lequel est pimenté. Il n’a pas le temps de l’alerter que la conversation est lancée sur les événements de la journée. Matheus apprécie que l’anglais soit employé pour discuter, il n’en peut plus de l’espagnol et se refuse d’ailleurs à le parler, sauf en dernier recours. Oh, ça. C’est vrai qu’il aurait pu crever aujourd’hui, et bêtement. Un royaliste a essayé de m’embrouiller. Il m’a parlé du nouveau vice-roi, comme quoi il offre l'amnistie aux insurgés. Il prend une grande inspiration pour la suite. Alors j’ai vu deux de nos hommes arrêter de se battre, Al’. Je les ai vus se stopper net, et autour d’eux toujours plus d’hommes s'arrêter aussi, prêt à le croire, à déposer les armes. Il fixe le feu un moment, encore déçu de ce dont il avait été témoin, comme s’il n’y croyait pas alors qu’il était là, qu’il avait tout vu, tout entendu. Tu les as vus quand tu es arrivé ? Si Al’ confirme, il n’aura plus le choix que d’admettre que même dans leur groupe, la volonté est vacillante. J’en croyais pas mes yeux, je pouvais pas. Le royaliste en a profité pour me tirer dessus, alors que je criais sur nos hommes de reprendre le combat. Je sais plus dans quelle langue j’ai hurlé… et tout a dégénéré ensuite. T’es arrivé juste à temps avant que je me prenne une balle mortelle., Mais pour les autres… ceux qui avait cru ses paroles... La plupart avaient payé le prix fort, malgré le renfort apporté par Al’ et le groupe qui l’accompagnait. Il n'avait donc pas eu le luxe de leur botter le cul lui-même. Merci de m’avoir épargné une mort dans la honte. Elle aurait fait très mal celle-là. Matheus a l’appétit un peu coupé alors il ravive un peu le feu, le temps que ça passe. Il le malmène plus qu'autre chose, les mains serrées, sentant soudain le besoin de parler en nahuatl, de demander pardon aux dieux aztèques d’avoir assisté à ça sur leurs propres terres déjà souillées par les Espagnols, depuis bien trop longtemps.

Il croque finalement dans la tortilla qu’il a préparée, mais n’en ressort pas le plaisir attendu. Mais c’est pas possible, c’est toujours aussi… fade. Il ne termine pas sa phrase. Un regard vers Al’ et il comprend qu’il lui a donné le mauvais sandwich. Oops. Ah... AH. Heu... je vois que tu as mon sandwich. Matheus ignore à ce moment-là s’il doit rire ou prendre ses jambes à son cou. Ça donne quoi un maya immortel sous piment fort à deux doigts de claquer ?

*Le mole (prononcé molé) est une sauce préparée avec différents piments secs et moulus auxquels on ajoute du cacao et diverses épices.

 

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(#) Re: Are we alone ? •• Mattheus    Dim 2 Jan - 18:30

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mai 1817, quelque part dans le Mexique, prénom de Bastian à l'époque: Al' Oh ça ?
C’est qu’il le dit vraiment, d’un air détaché en plus ? Comme si rien n’était. Al le regarde avec un air à moitié étonné, signe qu’il lui demande si Mattheus est vraiment sérieux à faire genre… « Ah oui, c’est vrai que ce n’est rien du tout ça. » commente-t-il en hochant la tête. Oui, Matt aurait pu en mourir et Wayak’ aurait été salement embêté à devoir trouver un autre groupe et ce, sans croiser ce groupe actuel quoi. Oui non, mais les difficultés auraient été monstrueuses s’il ne l’avait pas sauvé. « Donc tu m’expliques ce fameux ça ? » Demande-t-il quand même inquiet, parce que oui, il n’y a pas de reproche dans son ton. «  Un royaliste a essayé de m’embrouiller. Il m’a parlé du nouveau vice-roi, comme quoi il offre l'amnistie aux insurgés. Alors j’ai vu deux de nos hommes arrêter de se battre, Al’. Je les ai vus se stopper net, et autour d’eux toujours plus d’hommes s'arrêter aussi, prêt à le croire, à déposer les armes. » Le maya tient le sandwich à la main, évidemment il ne sent pas l’odeur particulière, bon certes y a du piment mais c’est celui de Mattheus, ce dernier sait très bien qu’il faut faire attention. Il lui fait bêtement confiance. « Tu les as vus quand tu es arrivé ? » Il secoue la tête. « Non, mais j’ai clairement tout entendu en arrivant. J’ai entendu le royaliste parler assez longtemps pour comprendre que tout le monde l’écoutait. » Il grimace et soupire. Ah oui, c’est vraiment mauvais signe donc. Leur groupe risque de ne pas faire long feu s’ils continuent comme ça. « J’en croyais pas mes yeux, je pouvais pas. Le royaliste en a profité pour me tirer dessus, alors que je criais sur nos hommes de reprendre le combat. Je sais plus dans quelle langue j’ai hurlé… et tout a dégénéré ensuite. T’es arrivé juste à temps avant que je me prenne une balle mortelle. » Oui, il a vraiment eu le sens du timing Wayak’ sur ce point-là, il a quand même réussi à tuer cette langue de vipère. « Tu as parlé le Nahuatl, l’espagnol et l’anglais dans une même phrase. C’était incompréhensible pour tout le monde, ils ont mis ça sur le compte de ta grosse panique. » explique-t-il avant de poser la main sur l’épaule de Mattheus, donner des petits coups dessus face au remerciement. « Tu m’épargneras une mort à l’avenir. » répond-t-il comme si c’était une manière de remercier Wayak’ à l’avenir. Comme ça, ils seront quittes ces deux là. « En tout cas, demain matin, on va faire le point avec le groupe, parce que si on continue comme ça, sans rien dire… On va se retrouver dans des situations compliquées comme celle d’aujourd’hui. » dit-il avant de lever le sandwich à Mattheus, signe qu’il veut manger avant de continuer à discuter de ça.

Il croque dans le sandwich, une bouchée et voilà que… « Mais c’est pas possible, c’est toujours aussi…fade » Wayak’ se met à tousser et recrache aussi vite la bouchée par terre. Il met la main devant la bouche, les yeux brillants, non presque larmoyants et observe Mattheus. « Ah... AH. Heu... je vois que tu as mon sandwich. » « SANS BLAGUE !!!!!!! » Hurle-t-il, ce qui fait retourner les autres membres du groupe, un peu éloigné. Il se remet à gigoter la main et à poser les doigts contre ses joues avant de s’essuyer les yeux qui commencent à pleurer. «  ba'ala' es jach páapo’!! » (Enfoiré, c’est trop pimenté !!) Il maudit également ses dons de sens surdéveloppés et dépose le sandwich à côté de lui. Il finit par se lever et se met devant Mattheus, non sans lui donner un coup de pied à la jambe persuadé qu’il a fait exprès en plus ce bougre ! « Du citron ! Du miel ! Du lait ! Mie de pain ! Un de tout ça !! » Réussit-il à dire alors qu’il a vraiment, mais littéralement la bouche en feu. Plus loin, il entend un des criollos marmonner « voilà, l’américain qui se la joue mexicain mais qui n’est pas capable de supporter un piment. » « Oh je vais me le faire ce connard. » grogne-t-il déjà assez énervé de la journée et du comportement du groupe, le commentaire qui n’arrange en rien les choses.  

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(#) Re: Are we alone ? •• Mattheus    Dim 16 Jan - 18:55

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mai 1817, quelque part au Mexique C'est vrai qu'en y repensant, sa mort aurait foutu un sacré bordel dans leurs plans. Ils ont eu chauds aux fesses. Mais sur le moment, savoir qu'il était entouré d'hommes à la volonté vacillante lui avait paru plus important. Il soupire et secoue la tête encore une fois. Il a les nerfs, Matheus, de devoir composer avec des gars qui ne savent pas réellement ce qu'est la guerre. Pas celle à mener pour conquérir de nouveaux territoires non, celle pour la survie de tout un peuple. Ils ne savent pas non plus ce que c'est de renaître sans rien pouvoir y faire. Les mortels sont si facilement corruptibles, même lorsqu'il s'agit de leur liberté, de leur indépendance, ils peuvent être si facilement acheté. Oh oui oui, tout le monde l'écoutait ce Hijo de puta. Comme si y avait pas mieux à faire hein ! Il parle volontairement espagnol et plus fort, pour que les oreilles à proximité puissent bien entendre ce qu'il en pense. Mais bon, c'est pas le but non plus de se mettre le groupe à dos, donc il reprend son calme lorsque Al' lui rappelle en quelle langue il avait exhorté les troupes. Tout se mélange dans l'émotion, il est même étonné que l'insulte russe favorite de Lova ne soit pas sortie. Ah, c'est peut-être parce qu'il s'était fait tirer dessus avant d'avoir pu terminer sa phrase qui n'avait de sens pour personne ? Ouais, compte sur moi, qu'il réplique aussitôt alors que Al' évoque la dette qu'il venait de contracter auprès de lui. Savait-il à ce moment-là qu'il allait involontairement tenter de le tuer avec du piment dans moins d'une minute ? Sûrement pas. Pour l'instant il se contente d'acquiescer aux sages paroles de son compagnon d'armes immortel : demain il leur faudrait reconsolider les troupes et surtout identifier les maillons faibles.

Enfin ça c'était avant l'affaire du sandwich pimenté. Matheus ne sait d'abord pas comment réagir en voyant celles de Al', qu'il pense carrément en train de s'étouffer, avant que ce dernier ne lui crie finalement dessus un « SANS BLAGUE !!!!!!! » clairement désespéré. Puis voilà qu'il pleure quoi. Je, je vais arrang... «  ba'ala' es jach páapo’!! » Bon ça va pas besoin de crier !! qu'il finit par crier aussi. Il est petit Al', mais il crie fort dis donc. Eh mais il marche vers lui là, il va quand même pas le... taper !? Ben si. Suite à quoi Matheus part dans un rire qu'il peine à dissimuler. Il est sincèrement désolé hein, d'avoir échangé les sandwichs, mais il ne s'attendait pas à une telle réaction. Le voir lui donner un coup de pied par vengeance le fait pouffer, et lui rappelle les chamailleries enfantines qu'ils ont avec Lova. « Du citron ! Du miel ! Du lait ! Mie de pain ! Un de tout ça !! » Il se lève finalement et s'éloigne d'un bon mètre avant de répliquer pour éviter de le tenter de lui donner un nouveau coup. Et tu veux que je trouve ça ! Bon ok ok je vais aux sacs, j'ai peut-être un de ces trucs, parle pu, ta langue lutte pour sa survie. Non mais ce serait vraiment pas de bol ça. Qu'il meure dans un accident de piment ! Comment il allait expliquer ça lui ? Evidemment il n'a même pas le temps de faire deux pas qu'un criollos décide de railler Al' pour sa sensibilité. Aie aie aie, Matheus se fige et ouvre grand les yeux, dans l'attente de la réaction du Maya. « Oh je vais me le faire ce connard. » No no no, Al' ! Al' ! Matheus le retient tant bien que mal, et le tire par le poignet dans la direction opposée, non sans lancer un 'Te cuidaré más tarde' au criollos moqueur, qui ne semblait pas vraiment conscient des risques au vu de sa réponse. Te espero pendejo ! Okay donc l'ambiance ici c'est plus ce que c'était. Non mais attendez, tout ça pour du piment ? ¿eh? J'ai une autre idée pour toi le criollo : tu vas bouffer du piment toi-aussi. Allez viens, ouvre grand la bouche. Cette situation dérape complètement et plusieurs piments sont en train d'être sacrifié sur l'autel de la connerie. Voilà donc que Matheus vient lui agiter sous le nez plusieurs piments habanero de sa collection personnelle. Le criollo tente de fuir, comprenant qu'il est très sérieux, mais il n'a aucune chance de l'emporter face à l'immortel aux réflexes accrus qui parvient à lui fourrer un piment au fond de la gorge en quelques secondes à peine. Manque plus qu'il crie 'Pour Al' !

Les hommes autour parviennent finalement à tous les séparer, et Matheus à trouver citrons et miel pour tenter de soulager Al', là encore, pris de ses réserves persos. Il tend en premier une rondelle de citron fraichement coupée, un air désolé sur le visage. J'ai de quoi faire deux cuillères de miel max, essaie d'abord le citron. Une épreuve de plus pour son compagnon d'infortune, l'acidité étant probablement tout aussi compliquée à gérer que le sensation de brûlure d'un piment. Le Maya allait probablement lui faire la gueule le reste de la nuit. Yōlpātzmicqui*, qu'il lui souffle dans sa langue natale.

*Affligé, attristé, désolé
 

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(#) Re: Are we alone ? •• Mattheus    Mar 18 Jan - 13:09

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mai 1817, quelque part dans le Mexique, prénom de Bastian à l'époque: Al' Le piment.
Si Wayak’ a appris à mieux supporter les épices mis à foison dans les plats chez Sujah ou de Tal, le piment restera toujours un des aliments maudits. Il a beau avoir essayé, même ne serait-ce en toute petite quantité, il n’y arrive pas du tout. C’est tellement trop brûlant et même Tal n’aurait jamais eu cet affront de lui mettre du piment dans un des repas. Sujah peut-être oui quand il a vraiment envie de risquer sa vie. Là, il s’agit de Matheus qui n’en savait rien et qui se retrouve à devoir gérer un maya assez colérique. « Et tu veux que je trouve ça ! » « TU TE DÉMERDES ! » Il avait surtout qu’à faire attention au moment où il devait passer le sandwich aussi ! Surtout que Wayak’ avait bien prévenu qu’il ne pouvait pas prendre de la nourriture trop pimentée ou trop épicée à cause de ses sens surdéveloppés qui lui font des fois vivre la vie dure. Comme en ce moment-là… « Bon ok ok je vais aux sacs, j'ai peut-être un de ces trucs, parle pu, ta langue lutte pour sa survie» Plus il parle, plus il lui a envie de lui en foutre une. Et il le fait bien comprendre en avançant quelques pas avec le regard bien furieux à défaut de parler.

Mais il a fallu que ce criollo s’en mêle. Déjà que le maya est assez énervé, il s’énerve encore plus mais c’est sans compter Matheus qui réduit la distance entre eux pour le tirer dans la direction opposée. S’il s’énerve dans l’anglais américain, avec un plan déjà tout fait pour remettre le groupe en place maintenant, aujourd’hui pour montrer qui est le chef et pour quoi ils se battent. Mais c’est Matheus qui prend la relève et qui n’est pas forcément mieux non plus. Si Wayak’ est plutôt concentré à calmer un de ses sens surdéveloppé, Matheus prend le plaisir de le venger à sa manière en foutant un piment dans la bouche du criollo ? Il n’a pas tout vu, ni compris ce qui s’est passé mais le groupe entier a dû séparer Matheus et le mec qui a raillé tout à l’heure. Étrangement, il se la ramène plus trop. La bouche en feu lui aussi ? Ah !

Le maya est retourné s’asseoir sur le tronc d’arbre, comme tout à l’heure, à deux doigts de vouloir manger la terre comme dans le passé. Il sait très bien que ça peut calmer sa bouche en feu, quitte à ce que ça lui rappelle les grosses galères qu’il a connu quand il était mortel. Quand il n’avait clairement rien à se mettre sous la dent, il n’y avait que la terre pour l’aider, possédant encore quelques nutriments qui pouvait aider à supporter les longues journées… Voilà Matheus qui arrive avec du citron dont il reconnaît vite à l’odeur. Il tend la main pour récupérer une rondelle « J’ai de quoi faire deux cuillères de miel max, essaie d’abord le citron. » Wayak’ n’hésite pas à mettre cette fameuse rondelle dans la bouche pour aspirer l’acidité qui le fait immédiatement grimacer. Franchement, entre le citron et le piment, le choix est vite fait. Il en pleure toujours, quand il retire la rondelle. « Yōlpātzmicqui. » « Nimad teuapan* » marmonne-t-il non sans un regard noir, il lui a fallu attendre une ou deux bonnes minutes avant qu’il puisse reparler à nouveau. « Quand je te disais que je ne peux pas manger certaines choses… » grommelle-t-il, vraiment de mauvaise humeur sur le coup. Il passe à nouveau les mains sur son visage pour retirer les larmes des yeux. « Merci même si c’est de ta faute tout ça. » Signe qu’il n’a pas besoin de miel bien qu’il ressente encore les effets de brûlure et d’acidité dans la bouche, ce qui est loin d’être très agréable. L’appétit n’étant plus au rendez-vous avec cette histoire,  Al’ regarde le criollo au loin, qui est en train de pleurer à cause d’un surplus de piment coincé au fond de sa gorge. Celui-là est pas prêt à dire des conneries de sitôt. « Tu penses quoi de lui ? C’était pas un de ceux qui a baissé l’arme pendant que le royaliste faisait son discours ? » Il demande cela à Matheus, parce qu’il a bien remarqué comment il n’a pas hésité une seule seconde à remettre Al en cause juste pour sa sensibilité au piment. Et puis, quoi de mieux de reprendre la discussion là-dessus au lieu de penser à des vengeances pimentées ?  

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Nimad teuapan*: je t'en veux toujours.
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(#) Re: Are we alone ? •• Mattheus    Mer 9 Fév - 23:11

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mai 1817, quelque part au Mexique Matheus s'attend à ce que
Al' lui inflige son regard noir, par-dessus leur feu de camp, à peu près jusqu'à ce que le sommeil le gagne. Enfin entre deux bruits de succion de rondelles de citron bien sûr. Alors il mange son sandwich pimenté en silence (un régal soit dit en passant !), comme un enfant turbulent qui s'est fait réprimander et à qui on a demandé de manger sa soupe et se taire. Mais le Maya ne peut s'empêcher de bougonner dès que ses lèvres et sa langue le lui permettent à nouveau. « Merci même si c’est de ta faute tout ça. » Mathy lâche une légère grimace et range le miel bien sagement, vu qu'il n'en aura finalement pas besoin. Je laisse jamais un copain en détresse. La prochaine fois... y aura pas de prochaine fois. Il se reprend bien vite en devinant l'expression sur le visage de Al' alors qu'il puisse ne serait-ce qu'imaginer que ça arrive à nouveau. Non, mais c'est sûr que si un piment s'égare une fois de plus dans la bouche du Maya, il va tuer quelqu'un. Peut-être même et sûrement lui. C'est dangereux le piment visiblement et ça peut briser des amitiés. Des éclats de voix se font entendre au loin, le criollo est encore en train de chialer. Il fallait peut-être qu'il y réfléchisse à deux fois avant de l'ouvrir... et surtout de montrer un quelconque intérêt aux tentatives de corruption. L'amnistie aux insurgés, bah voyons. Comme si ça allait changer leur vie, d'obtenir l'absolution de ces putains d'envahisseurs. « Tu penses quoi de lui ? C’était pas un de ceux qui a baissé l’arme pendant que le royaliste faisait son discours ? » Al' a capté le fil de ses pensées et surtout ce regard mauvais qu'il a rivé sur le potentiel traître du groupe. Mathy prend un peu de temps avant de détourner le regard. Effectivement, il était juste à côté de moi, comme souvent. L'homme restait souvent dans son sillage, se pensant sûrement plus en sécurité pendant que lui semait la mort. Il n'a pas hésité longtemps avant d'écouter d'un peu trop près la proposition de l'autre Cabrón. Suite à ça, d'autres ont suivi. Pff, qu'ils puissent gober ça si facilement... Je crois que je les aurais tués moi-même si j'avais pas pris une balle et manquer d'y rester avec leur lâcheté chronique. Le leur faisant référence aux mortels, qu'il avait pu juger bien plus longtemps que la moyenne. Mathy souffle un coup sur les flammes mourantes de leur feu de camp. Il reprend dans un murmure, mais tout à fait certain d'être entendu par Al'. C'est pas impossible que je le fasse pas cette nuit d'ailleurs. Le piment c'était ma façon à moi de le mettre en garde. Et il ne pensait pas si bien dire...

Le feu reprend et vient mieux éclairer le visage du Maya. Il semble aller mieux, mais tout comme lui, l'inquiétude a pris place sur les traits de son visage. Allaient-ils devoir gérer une insurrection dans leur propre groupe d'insurgés ?? Son attention est alors attirée par un regroupement discret, mais perceptible, du côté du criollo, qui peine toujours à retrouver sa voix et qui sue toujours à grosse goutte. Le plus jeune du groupe, qui a bénéficié de son poulet mariné aux épices et piment, semble vouloir s'écarter et ne pas prendre part aux conversations qui agitent le feu de camp le plus éloigné du leur. Dis-moi que tu peux les entendre Al'... chuchote-t-il en se relevant lentement. Il fait mine d'aller leur chercher du bois sec, et fait signe au jeune qui lui a lancé un regard lourd de sens pour qu'il le rejoigne. Sígame, qu'il siffle entre ses dents, avant de s'engouffrer en lisière de forêt. Planean irse, lâche le jeune, la voix tremblante, alors qu'ils ne sont plus à portée de voix des autres. ¿Cuántos quieren irse? demande Matheus le plus calmement du monde, les bras chargés de quelques branches mortes trouvées à l'instant. Cuatro, tal vez más. Cuándo ? No sé... lo juro, no lo se ! L'aztèque pose une main ferme sur son épaule pour qu'il retrouve son calme. Te creo. Ven conmigo. Il faut qu'ils rejoignent Al'. Il aura certainement pu entendre des infos précieuses sur ce qui se trame vraiment dans le camp. Il fait asseoir le jeune près de leur feu, et pose le bois sec juste à côté dans un craquement sonore. Un silence de mort se fait alors entendre et des têtes se tournent vers lui. Il leur adresse un petit signe de la main et son plus beau sourire... flippant. Avec un peu de chance, ça leur passera l'envie de comploter et d'aller faire un gros dodo... Ils vont faire une connerie pas vrai, demande Matheus à Al', son sourire flippant se figeant peu à peu alors que les chuchotements reprennent de plus belle.
 

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(#) Re: Are we alone ? •• Mattheus    Mar 22 Fév - 12:38

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La bonne histoire consiste en choses à moitié dites qui demandent à être complétées par la propre expérience de la personne


mai 1817, quelque part dans le Mexique, prénom de Bastian à l'époque: Al' Al regarde le feu et son sandwich, sans piment. Il ne le prend pas encore, parce qu’il n’est pas sûr que ce soit mangeable, toujours traumatisé par le piment qu’il avait à la bouche quelques minutes plus tôt. Il sent encore ce goût-là, sur le bout de sa langue et sur ses lèvres. Mais sent qu’il aura besoin de force, donc il devrait manger. Lâche un soupir en écoutant le discours de Matheus par rapport à ce cabrón de mierda qui a failli tout capoter. Semble que Matheus a quand même des envies de meurtres. « Trop tôt avec le piment… » Wayak’ lance un regard noir à son ami. Est-ce que c’était aussi une façon à lui de le mettre en garde ? Il plisse les yeux et note, même s’il se doute très bien que ce n’était pas du tout fait exprès. Donne une petite tape amicale sur le bras comme pour le détendre un peu.

Quand il prend enfin son sandwich après quelques moments d’hésitation, il entend encore le murmure de Matheus. Le maya répond avec une moue et hoche la tête. Oh que oui, il les entend très bien même, mais fait mine qu’il n’a pas son attention concentrée sur eux. Ses oreilles sont très affutées et ça aide vraiment, c’est très pratique oui. Des fois ça peut être une plaie pour lui, avec les accents à arracher au couteau, les bruits insupportables et d’autres nuisances. Il laisse Matheus partir chercher du bois, tout en se doutant bien qu’il est parti voir le gamin qui s’est éloigné du groupe.

On devrait les tuer, c’est pas si compliqué que ça !
Mais tu oublies qu’ils se sont occupés des royalistes à eux seuls avant de nous rejoindre. Ce sont de vrais guerriers. On n’a aucune chance.
Ils ont aucune chance là en ce moment, on est plus nombreux qu’eux, on a l’avantage de la surprise. On peut les avoir ! En plus c’est même pas de vrais mexicains, vu comment l’un est sensible au piment.
Eh toi aussi, t’as encore des larmes !

Il entend des rires. Al retient un soupir fatigué. Pourquoi les mortels font toujours et encore et encore ces mêmes erreurs. À vouloir trouver une raison d’un conflit, même ne serait-ce ridicule. C’est pour ça que personne arrive à avancer en vrai, dans l’Histoire. Parce qu’il y aura toujours un petit groupe de belliqueux à un égo surdimensionnés qui entraineront d’autres groupes dans les conflits. Dire qu’ils étaient censé avoir un but en commun, l’indépendance du Mexique, faire tomber les royalistes et il voit bien que leur volonté n’est pas plus forte que ça.


C’est en mangeant son sandwich, tout en donnant quelques coups de pied au feu qu’il écoute encore la conversation. Il entend aussi Matheus parler avec le jeune homme qui est bien trop innocent encore avec toute cette histoire. Il les entend revenir vers eux. Al soupire quand Matheus lui demande. Il finit sa bouchée, tout en hochant la tête. « Ouais, pendant qu’on dort. » Il lève le regard vers son compagnon de route, ne dit pas un mot. Ils savent ce qu’ils doivent faire. Éliminer le criollo pimenté, qui semble être le chef et qui motive le reste de la troupe à faire l’insurrection. Le faire maintenant surtout, pour avoir l’effet de la surprise malgré la tension bien palpable. Al observe le gamin qui semble pas être à l’aise, puis les armes qu’ils ont laissé de côté, près du feu. « Y en a un qui a la main près de son arme. » murmure-t-il entre deux bouchées, il l’entend toucher le cran de sécurité. « Tu devrais arrêter de les regarder et leur offrir un sourire crispé tu sais ? Laisse quelques minutes avant de leur sauter dessus. Je veux finir mon sandwich. » Finit-il par dire dans la langue maternelle de Matheus. C’est une façon à lui de le détendre un peu et lui dire qu’il aime bien. Même s’il lui pardonnera jamais le coup du piment. Il fait attention aux choix de ses mots en anglais, il fait même exprès Al pour que les criollos ne comprennent pas ne serait ce un mot qu’il dit. Il a vraiment complexifié ses phrases. Puis il regarde le gamin, demande du regard à Mathy sur ce qu’ils vont faire de lui. S’ils peuvent compter sur lui.  

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(#) Re: Are we alone ? •• Mattheus    Lun 21 Mar - 23:16

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mai 1817, quelque part au Mexique Arrêter de leur adresser un sourire crispé ? Mathy lève un sourcil, pas vraiment réceptif, langue natale ou pas. C'est plus facile à dire qu'à faire, alors qu'il s'imagine déjà arracher le cœur encore chaud de la poitrine du criollo qui se mutine. Humpf. Son dégoût est perceptible à des kilomètres à la ronde. En eux, il les voit comme si c'était hier. Les Espagnols de son époque. Et si les Espagnols d'hier ne sont pas ceux d'aujourd'hui, leurs descendants n'en sont pas moins de vices et de couardise. Et dire qu’ils sont peut-être la clé de l’indépendance du Mexique. Il s’est forcé à se rassoir et a switché en anglais pour communiquer avec Al'. Mais il détourne difficilement les yeux, et ses poings serrés trahissent ce qu’il pense vraiment de tout ça. Cette mission le touche de beaucoup trop près pour qu'il garde son sang-froid en pareilles circonstances. Marius l'a probablement choisi pour ça. Pour faire ce qu’il faut, quand il le faut, surtout avec des mortels pour compagnons d’armes. Et il est prêt à parier que ça doit être difficile pour le Maya également, même s'il est là, à manger tranquillement son sandwich. Le piment est désormais bien loin de leurs préoccupations à tous les deux... Il soupire bien fort, fixe le feu qui diminue pour de bon cette fois. L'obscurité sera une alliée de plus pour eux s’il faut effectivement en venir aux mains. Il lève la tête vers le ciel étoilé. C'est Meztli, la lune, qui occupe le ciel et il n'est pas très à l'aise de la savoir au-dessus de leur tête en pareil moment. Il a toujours préféré le soleil à la lune, dont il a toujours eu du mal à comprendre les réelles intentions. Mais peut-être que le Maya saura lire quelque chose ? Apporter des réponses sur la suite des événements ?  Al', tu saurais pas lire le ciel ? Voir ce qui nous attend... demain ? Ou dans quelques minutes…

Il capte finalement son regard vers leur jeune recrue, juste avant que les flammes menacent de s’éteindre définitivement. Le pauvre garçon a l'air terrifié, et ce n'est peut-être pas qu'à cause des manigances du criollo… Il le voit tenter de sauver leur feu avec le peu de bois qu’ils ont ramené tout à l’heure. Faut-il l'impliquer dans la suite des événements ? Ne vaut-il pas mieux qu'il fuit dans la forêt et tente sa chance ailleurs qu'avec eux ? L’appel du sang est trop fort pour qu’il puisse raisonner correctement, il s’en remet donc aux dieux. Matheus jette un regard en biais au jeune homme, avant de poser une main douce, mais ferme sur son épaule. Dime, ¿crees en dioses? L'espagnol est mesuré, murmuré, pour n'être entendu que par eux. L'hésitation du garçon est palpable. Los ... dioses ? Il a arrêté de vouloir sauver le feu, c’est donc à peine s’ils peuvent se distinguer. Le son de sa voix semble d’autant plus mystique alors qu’il reprend et évoque les dieux aztèques. Los de esta tierra que te vieron nacer. Pas ce Dieu que les Espagnols ont ramené avec eux du vieux-continent. Huitzilopochtli. Tlaloc. Tonatiuh. Están en todos lados. Mathy est tendu comme la corde d'un arc alors qu'il pense à eux. Il peut déjà sentir le jugement désapprobateur du soleil de l'aube, qui se lèvera dans quelques heures à peine. No se si son... La voix du jeune révolutionnaire s'élève timidement. ... todavía ahí. Le doute est l'ennemi de la foi. Mais il comprend. Il comprend que c'est à lui de lui montrer qu'ils sont toujours là.

Le vent se lève soudain et vient balayer le campement, devenu étrangement silencieux. Pensent-ils qu'ils se sont finalement assoupis ? Matheus chuchote très doucement alors pour le Maya Al', ça sent la poudre. Il peut maintenant entendre des petits cliquetis, ces mêmes bruits que son compagnon d'arme avait déjà relevé quelques minutes avant, bien trop proches d'eux. Ils vont jouer du fusil contre eux, c'est certain et c'est imminent. Le garçon n'a aucune chance de s'en sortir s'il se bat avec eux, sa main le tire donc fermement en arrière, l'autre se plaque sur sa bouche pour lui intimer le silence. Corres sin mirar atrás. No vuelvas hasta la mañana. Quant à eux, ils savent ce qu'ils doivent faire. Et s'il n'y a plus le temps pour les fusils, Mathy a d'autres armes en réserve : sa Itztopilli (hachette) et sa Tecpatl (dague) dont la lame en obsidienne n'attend que de pouvoir se planter dans la poitrine du mutin afin de lui arracher le cœur.

no hablas español ?:


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(#) Re: Are we alone ? •• Mattheus    Jeu 19 Mai - 16:55

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Wayak’ lâche un gros soupir, blasé à l’idée que les abrutis de criollos sont la clé de l’indépendance du Mexique. Vraiment, pourquoi il faut que ce soit toujours les immortels, ceux qui ont connu les vraies guerres, qui doivent toujours guider les mortels pour éviter de répéter les mêmes erreurs déjà faites des siècles auparavant. C’est toujours une histoire de cycle… Et c’est très fatiguant pour lui, qui commence à être las. Vraiment las. Mais bon, il profite de ce sandwich préparé (avec amour pimentée) de Matheus et observe le feu faiblir. C’est bientôt l’heure de se coucher ou… De cette bataille qui s’annonce, la mutinerie. Wayak’ n’a jamais été un combattant, il déteste vraiment se battre et s’il doit ses survies, c’est à ses réflexes accrus, sinon il serait mort plusieurs fois et ses membres de la constellation lui aurait tapé sur les doigts encore une fois de plus. C’est pas nouveau que ce soit Wayak’ qui a tendance à être celui qui meurt le plus souvent… Il regarde Matheus qui lui demande s’il sait lire le ciel. « Mh… » fit-il, la bouche pleine avant de regarder en haut, il se met à lire les étoiles et lâche un petit rictus. Oh ça faisait longtemps qu’il n’a plus fait ça, il est un peu rouillé mais ça ne l’empêche pas d’essayer. « On va être seuls au matin…» dit-il tout simplement, de sa lecture d’étoiles. Il regarde ensuite le gamin, qui est assez jeune pour voir tout cela, puis il regarde Matheus à nouveau et fait un geste du menton, comme pour lui dire qu’il devrait y aller, que ce gamin ne revienne pas tout de suite et ne prenne pas part à ce carnage qui va venir. Il n’en serait qu’une victime parmi tant d’autres et il aimerait éviter ça.

Alors la conversation est lancée, Al termine son sandwich tout en bougeant un peu des pieds pour attirer son sac vers lui, il y a ses armes dedans, une arme à distance certes, qu’il déteste à tout prix, effectivement. Il ne peut pas tirer plusieurs fois. Il sourit légèrement à la mention des dieux Aztèques. En ajoute un peu dans son murmure. « Yum Kaax, Kinich Ahau, Chaac… » C’était comme s’il venait de prier dans le fond, que tout se passe bien, qu’il ne meure pas, qu’il ne se retrouve pas seul avec Matheus. Après tout, ce n’est pas pour rien que Marius les a lancé dans ce genre de mission, surtout Wayak’ qui n’est pas un homme d’action, mais plus une personne spécialisée dans le domaine de conservation du patrimoine. « Oui, je les entends se préparer, tu devrais faire partir ce gamin, il va nous gêner et ils vont s’en servir contre nous… J’ai de quoi leur tirer dessus et faire diversion, mais va falloir que tu sois rapide. Comme d’habitude… » dit-il vraiment las sachant très bien ce qui va arriver par la suite.

Vraiment les mortels, toujours à répéter les mêmes erreurs jusqu’au bout que c’en est même plus une surprise. Wayak’ récupère son fusil, sans avoir peur d’être vu parce qu’ils sont tous dans le noir. Il entend le gamin courir et c’est à ce moment-là que ça a commencé à tirer. Parce que les humains ont entendu les pas précipités, ont vu une ombre bouger trop rapidement qu’ils se sont mis à lui tirer dessus. Al’ finit par se retourner et se mettre en sécurité derrière ce tronc d’arbre et tire sur le premier homme avec précision, grâce à sa vue presque développée dans le noir. Sa vision n’est pas parfaite, mais il distingue mieux en mieux les traits au fur et à mesure que les années passent. Il tire sur au moins quatre personnes à entendre les hurlements et les râles. Il entend le gamin hurler de douleur aussi, eh merde, il savait que ça allait arriver, qu’il allait être un dommage collatéral. Ça peut être distraction pour Matheus. « Dépêche toi de foncer sur eux ! On s’occupera de lui plus tard ! J’ai pas beaucoup de munitions ! » Hurle-t-il dans la langue natale de son coéquipier.  

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