intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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(SUISSE, 1973) Deux millions au lieu de six…
Dix-huit tableaux au lieu de trente-cinq. Une quarantaine de bijoux au lieu d’une soixantaine… Et surtout, le vol placardé dans les journaux, télévisions, même dans les fouilles à chaque sortie de frontière. Surtout au Canada. Malheureusement, avant que le vol ne soit officiellement déclaré, Wayak’ et ses acolytes ont pu s’enfuir aux États-Unis et ils ont pu prendre l’avion privé pour aller en Amérique du Sud. Enfin, il y a eu tout un stratagème de fuite qui a plutôt bien marché et maintenant, il est difficile de circuler dans le monde entier avec un tableau sous le bras. Mais bon, taré qu’il est et prévoyant surtout (retenons plutôt le côté prévoyant que taré s’il vous plait), il a passé une toile par dessus une autre et c’était passé vite fait inaperçu lors d’un rapide contrôle de frontière en Colombie. Wayak’ a pu quitter la Colombie avec un seul tableau pour aller en Suisse, où il va retrouver une de ses étoiles qui l’attend pour passer un week-end. Et bien sûr, il n’aime pas venir les mains vides, il a pensé à apporter des spécialités mexicains… Parce que oui, le tableau qu’il a pris n’est en aucun cas un cadeau et il sait qu’il va prendre cher. Surtout que si ses calculs sont bons, dans une cinquantaine d’années, ils vaudront environ 150 millions de dollars, au lieu de 240, c’est quand même déjà une somme conséquente. Même si Wayak’ est plutôt fâché par le fait qu’il ait déclenché une alarme par imprudence…

Enfin, il n’a pas terminé de repenser à son plan parfait pour tourner les Canadiens en bourrique. Il a préparé son petit réseau des Adorateurs vivant dans la ville qu’ils pourraient téléphoner au chargé de l’enquête pour le faire balader dans toute la ville pour qu’il leur donne une modique somme entre… Mh… 10 000 à 50 000$ ? Pourquoi pas, ça leur apprendra pour l’alarme de mierda là. Enfin bref, il y a aussi le fait qu’ils devraient rendre bientôt un des tableaux ou plutôt une très bonne copie… Enfin, il y a de quoi être fier comme un colibri.

Mais bon, il se racle la gorge quand il pense à Tal, Catriona, puis à Maïa, puis à Chiranth, Camille, Anthony… Enfin tout ce petit monde qui vont le regarder de travers et se dire qu’il a encore recommencé sa folie. Sauf que ce n’était pas un pur caprice de la part de Wayak’, c’était une mission de l’Ordre pour avoir une garantie de récupérer l’argent dans les cinquantaines années à venir. Il ne fait que emprunter tout simplement, il les rendra ensuite et puis ce ne sera que de l’histoire ancienne. C’est comme ça que ça marche et puis ça fait du bien d’avoir un Delacroix dans sa collection personnelle non ? Non ? Bon… Il verra ce que Maïa en pensera, mais il en a une idée….

En tout cas, après un vol de plusieurs heures, pris un train, puis pris la voiture (qu’il ne conduit pas, parce qu’il se connaît, sa conduite mexicaine attire trop l’attention et c’est pas ce qu’il veut en vrai) pour aller dans la campagne Suisse près de l’Italie. Wayak’ arrive chez elle. Il fait comme chez lui en ouvrant la porte, le tableau couvert sous le bras, le sac à son épaule libre… Les lunettes de soleil (pour cacher sa fatigue dûs aux innombrables jet-lag) Il s’annonce à l’entrée: « Mi Stella ! Je suis enfin là ! Désolé du retard, le trafic aérien, c’était assez compliqué en Amérique latine ! » Puis il a juste à renifler pour réaliser où est-ce qu’elle est. Wayak’ sourit un peu et finit par tout déposer à l’entrée pour aller dans la cuisine. « Ça sent super bon dis ! » Oh bah si ça commence de bonne humeur, il ne pas du tout dire non ! Il est content en vrai Wayak’, d’arriver enfin chez un des membres de sa constellation. Il retire les lunettes de soleil et fait le tour de la table pour rejoindre la jeune femme pour la prendre dans ses bras, comme ils le font toujours pour se saluer. « Comment ça va ? » Demande-t-il tout en essayant d’ignorer la radio qui relate des nouvelles et qui explique qu’il n’y a toujours aucune trace des voleurs de Montreal. Il comprend l’Italien le maya et il comprend que ce ne sera pas forcément la bonne humeur pour longtemps parce que mentir à un membre d’une constellation, il n’y arrive pas… Cacher des choses, ça oui, il peut… Enfin s’il y arrive également.

   

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(#) Re: A favor from a star    Sam 27 Nov - 15:09

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(SUISSE, 1973) Le week-end s’annonce généreux et amical. L’impatience guette la Milanaise alors qu’elle tire doucement le chariot bien spécifique des années 70. Couleurs criardes, motifs arrondis et carrés se mêlent aux coiffures extravagantes que toutes les bonnes femmes de cette époque suivent. Le mot d’ordre est bien à la mode américaine et à cette volonté de se frotter à l’élégance incarnée par Jackie Kennedy. Autant l’avouer, la jeune fille adore cette mode. Elle a volontiers délaissé les manches plus longues contre des hauts plus saillants, mais aussi des jupes plus courtes. Elle adore passer du temps devant les vitrines afin d’admirer un peu plus ce qui se fait et s’est même permise de s’offrir l’une de ces extravagances. Peut-être que Wayak’ le remarquera ? En attendant, elle s’empresse de chercher les ingrédients nécessaires pour concocter ce plat qu’elle sait qu’il adore. Les cannellonis de la mama résistent depuis des décennies, indétrônable aux yeux de la jeune fille, elle affectionne particulièrement ce plat qui lui rappelle son enfance. Et puis, elle adore partager ses origines, qui plus est avec la personne qu’elle considère comme un second père. Le jeune homme est un réel repère pour elle, un pilier sur lequel elle sait qu’elle peut se reposer, tout comme Catriona. Tous deux, à l’image de parents éternels, sont une véritable source d’inspiration pour elle, qui apprend tout juste à vivre avec ce qu’elle doit considérer autrement qu’une malédiction. Ainsi, savoir qu’il vient ne serait-ce que pour passer un week-end réchauffe son cœur et tend à raviver un peu plus sa joie. Son seul regret demeure qu’il ne reste pas plus longuement. Mais peut-être qu’en discutant durant plusieurs heures, qu’en lui promettant d’autres plats plus alléchants, elle parviendra à le convaincre de rester ? C’est ce qu’elle ose envisager en foulant les quelques rayons de l’épicerie du village et en remplissant un peu plus son chariot.

Le Hit Parade prône des mélodies marquées par une nouvelle cadence. Le disco l’entraîne dans la cuisine depuis son poste radio. Maïa bouge doucement ses hanches en suivant certains titres, fredonne des paroles en anglais avec son accent bien italien. Les ingrédients se nettoient, se coupent, la sauce mijote au moment où les informations dépeignent certains tournants politiques. La CEE est en pleine expansion, l’économie connaît un revirement de situation et le vol d’œuvres d’arts finit par ternir tous les tracas actuels. Elle n’y prête pas plus attention que cela, puisque ce sujet ne l’interpelle pour ainsi dire pas du tout. Après tout, il y a bien plus important à ce moment précis, à savoir le son de la porte d’entrée qui semble s’ouvrir assez rapidement. Si en d’autres temps, Maïa aurait réagi en arrêtant son activité pour se ruer vers cette dernière, elle sait aujourd’hui que c’est sa façon de faire. D’ailleurs, sa voix résonne avec ce ton enjoué qu’elle lui reconnaît et qui lui arrache déjà un sourire heureux. « Dans la cuisine. » elle laisse sa voix s’élever de manière à lui indiquer la provenance de son indication. Son sourire grandit un peu plus au compliment qu’il lui livre à peine. Et même si elle est munie de son tablier, la Milanaise relâche son entreprise afin de serrer à son tour celui qu’elle considère comme son père. Il lui avait tant manqué. « Mi sei mancato cosi tanto angelo mio. » lui délivre-t-elle alors qu’elle renifle doucement son parfum. Elle le regarde quelques secondes et note cette fatigue effective liée aussi bien au voyage en lui-même qu’à ce qu’ils nomment le décalage horaire. « Tu as vraiment un teint terne. » Son inquiétude transparaît sans aucune retenue.

Elle n’entend plus du tout la radio derrière elle. Bien trop intéressée par l’état de santé de son invité. « De mon côté tout va bien, c’est plutôt à moi de te demander ce qui ne va pas. » Parce qu’il se passe quelque chose et elle n’aime pas ressentir cette émotion. « Va te rafraîchir, tu sais où est la salle de bains, change-toi et mets-toi à ton aise. » lui indique-t-elle sans attendre afin qu’il puisse prendre ses aises et surtout qu’il enlève ces vêtements qui doivent lui donner la nausée. « Ta chambre est prête. » Son sourire grandit alors qu’elle se dégage de leur étreinte afin d’aller récupérer deux grands verres à pied, signe du service à venir. « Pronto ! » Elle insiste, elle le sait, mais elle tient à garder la bonne humeur et à lui prouver qu’il peut compter sur elle pour passer un agréable week-end. Après les cours qu’il donne, Maïa ne peut qu’imaginer l’accumulation de la fatigue qu’il doit affronter au quotidien. Une fois le départ de Wayak’ marqué, elle n’hésite pas à aller vers l’entrée afin de récupérer le sac à dos de son Angelo et découvre avec surprise le paquet refermant probablement une toile. « Ne me dis pas que tu es passé par l’Italie et que tu as récupéré une copie de Botticelli ? » Elle s’en amuse pour l’heure, naïve de la situation, elle croit le reconnaître dans cet élan qu’elle désigne comme attentionné. Elle n’est même pas curieuse de regarder, elle se contente simplement d’apporter ses affaires jusque dans la chambre qu’elle lui a assigné et retourne dans la cuisine pour verser un vin du domaine de la Romanee Conti.


   

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(#) Re: A favor from a star    Dim 28 Nov - 13:00

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(SUISSE, 1973) Aaaah. L’italien, le timbre de la voix de Mala qui sonne tellement doux à ses oreilles, qu’est-ce que ça fait du bien de se dire qu’il est comme rentré à la maison… Pour quelques minutes, voire une heure. Autant en profiter à fond tout de suite. « Ma anche tu, è stata la mia stella per così tanto tempo ! » Se met-il à répondre lui aussi en Italien, bon pas aussi parfait que Maïa, mais il se débrouille vraiment bien. En même temps, ils ont eu des années à pratiquer ensemble l’italien et l’espagnol, quitte à se prendre la tête aussi. Les membres de constellation n’osaient jamais s’interposer entre eux quand ils tiennent vraiment à leurs oreilles. Wayak’ frotte le bras de Maïa avant de prendre légèrement la distance et elle lui fait la remarque sur son teint. Il lâche une petite moue fatiguée et ferme les yeux quelques secondes le temps d’hausser les sourcils pour montrer que c’est juste la fatigue du voyage. « Ça ira vite mieux, maintenant que je suis chez toi. » dit-il avec un petit clin d’oeil. Mais bon, il sait très bien qu’il ne peut pas embobiner Maïa, puisqu’elle a le don de ressentir les choses de façon amplifiée. « Je ne peux vraiment rien te cacher hein… » dit-il avec un petit sourire amusé avant d’ajouter, tout en serrant le bras de la jeune italienne comme pour la rassurer un peu. « Je t’expliquerai après ? » S’il peut repousser un peu l’échéance drama italiano-español, il le ferait au mieux ! Et puis bon, il a besoin de se rafraichir, de se changer, mettre à son aise et avoir un peu une meilleure teinte. Il sait qu’il peut compter sur l’accueil de Maïa pour être à l’aise. D’autant qu’elle insiste à aller plus vite. « Lo sé lo sé ! Iré rápido ! » Ronchonne-t-il en prenant de la distance, mais de bonne humeur quand même. Si un Wayak’ ne râle pas, c’est pas un vrai Wayak’. Il est toujours comme ça: à râler tout le temps même quand il est de bonne humeur. C’est la vieillesse qui fait ça certes.

Il finit par laisser Maïa dans la cuisine pour retrouver son sac à l’entrée, récupérer quelques affaires de rechange avant de le laisser là pour aller dans la salle de bain. Il connaît très bien le chemin, il fait clairement comme si c’était chez lui, même si ça fait un moment qu’il n’y est pas revenu. Ah, la petite Maïa, la plus jeune de la constellation… Bastian était si heureux quand ils l’ont accueillie dans leur constellation, ça lui fait tellement du bien de voir de nouveaux membres arriver, entre Camille, Anthony et puis cette italienne. Et avec elle, il sait qu’il va passer un bon moment ou presque… Il l’entend parler alors qu’il est dans la salle de bain en train de se rafraichir du long voyage qu’il a pu faire. « Oh ! Pas du tout ! C’est bien autre chose ! Mi stella, avant de déplacer mon sac, n’hésites pas à ouvrir la première poche, celle de tout devant ! Tu y trouveras de quoi faire un petit apéritif que je te ferai au cours d’un week-end ! » Bien sûr, ses spécialités mexicaines, évidemment. Ce serait étrange de sa part de ne pas venir avec de quoi manger, lui qui est un grand amoureux des gastronomies locales… « Et ne remonte pas le tableau, je te le montrerai tout à l’heure ! » Ajoute-t-il avant de se concentrer sur lui, qu’il se prépare dans la salle de bain.

C’est au bout de quelques minutes que Wayak’ réapparaît enfin dans la cuisine, changé, tout propre et surtout ayant un peu une meilleure mine que tout à l’heure. « C’est de la Romanee Conti ?! » réagit-il en sentant l’odeur. « Tu es allée en France récemment ? » À moins qu’elle se l’est commandé, ce qui est fort probable, mais bon Wayak’ ne peut pas ignorer le fait que la jeune femme peut avoir la bougeotte aussi. Puis bon, la France, c’est la porte d’à côté pour elle contrairement à lui qui est sur le territoire des Amériques. Il prend le verre, tout à fait à l’aise. « Des fois l’Europe me manque, rien parce que vous êtes tous ici et aussi pour la gastronomie. » Ce qui est pas faux, la majorité des membres de constellation sont tous en Europe, contrairement à Wayak’ qui n’arrive pas à rester sur ce continent-là. Trop de mauvais souvenir, trop de haine envers cette civilisation européenne colonisatrice… Bon, il ne vaut mieux pas s’engager dans la conversation qui fâche un peu, alors autant gagner quelques précieuses secondes de bonne humeur tout en trinquant avec elle. « À notre week-end ! » Au moins, Wayak’ montre bien sa joie d’être ici. Éloigné de tout problèmes et la fatigue dû à sa cavale dans plusieurs pays.

   

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(#) Re: A favor from a star    Sam 22 Jan - 15:24

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(SUISSE, 1973) Leurs sourires se confondent à l’un comme dans l’autre face à ces retrouvailles qui ne font que leurs rappeler combien le lien qu’ils partagent est important. La petite Milanaise a toujours vu le Mexicain comme un second père, comme celui sur qui elle peut se reposer sans crainte mais surtout sans jugement. Bien sûr, elle connaît ses penchants douteux, bien sûr elle ne le met pas sur un piédestal, mais tout de même, il réside en lui cette image patriarcale vers laquelle elle se dirige toujours dès qu’elle a besoin d’un conseil. Alors entendre le timbre de sa voix reprendre sa langue natale et lui témoigner d’un attachement semblable éveille un peu plus les battements de son cœur et la mène vers ce sourire dont elle ne veut plus se défaire. Toutefois, elle remarque combien la fatigue tire les traits si amicaux de Wayak’, elle n’hésite pas à le lui faire remarquer et reçoit déjà une réponse qui se veut rassurante. Maïa adore lorsqu’il agit ainsi avec elle, lorsqu’il lui répond d’une manière chaleureuse tout en ne laissant pas le mensonge prendre le dessus. Il existe cette sincérité entre eux dans laquelle la confiance a su se créer et prendre une place omniprésente entre eux. Bien qu’il frotte doucement son bras, de son côté, la petite brune affiche clairement sur son visage la réponse silencieuse à la remarque qu’il lui partage à peine. Non, il ne pouvait pas lui cacher ses émotions, même si elle le désirait pour de nombreuses occasions, ce fardeau lui serait toujours un handicap conséquent pour les années qui suivraient. « Tu n’y échapperas non plus. » admet-t-elle alors qu’elle comprend sa victoire de l’instant. Le son d’un rire vint agrémenter les petites bouderies du jeune homme, qui disparaît déjà en direction de l’endroit où il a déposé ses affaires pour en récupérer quelques-unes.

Seule avec elle-même pour quelques minutes à peine, Maïa s’empresse de recevoir suo padre comme il se doit en sortant deux verres à pied ainsi qu’une bouteille de vin. Bien sûr, son caractère prévenant n’hésite pas à lui rappeler combien elle désire que ce dernier se repose. Et bientôt, ses petites jambes la mènent en direction du sac qu’il avait déposé. Bien sûr, sa curiosité est piquée légèrement au moment où elle remarque la forme significative du tableau qu’il a ramené. Et déjà, la brune laisse son imagination divaguer vers des opportunités qui lui paraissent pourtant plausibles. Mais c’est sans compter celle de Wayak’ qui ne tarde pas à réfuter cette première idée. Maïa se pince la lèvre, signe que sa réflexion ne s’arrêtera pas là, mais bien élevée et surtout patiente, délaisse l’objet pour se concentrer là où il lui indique de se diriger. « Tu n’aurais pas dû, tu sais que tu peux venir me rendre visite les mains vides. » L’attention la touche réellement. « Grazie Angelo mio. » ne tarde-t-elle pas à rajouter alors qu’elle extirpe avec délicatesse les quelques mets pour l’apéritif promis. Elle s’empresse de les ramener sur la table de la cuisine, puis retourne vers le sac qu’elle relève. Toutefois, elle fronce ses sourcils devant l’insistance du Mexicain. « Promesso, je n’y touche pas. » rétorque-t-elle avec cette pointe de curiosité dans le timbre de sa voix. Elle ressent une intuition étrange concernant ce tableau, accentuée par l’attitude quelque peu insistante de Wayak’. Mais ose se persuader qu’il s’agit simplement d’un attachement particulier en raison d’un sujet spécifique, rien de plus.

Quelques minutes plus tard, c’est avec cette bouteille de vin et le son significatif d’ouverture de cette dernière que la petite Milanaise accueille le jeune homme. Sourire toujours graver sur ses lèvres, elle laisse le liquide carmin s’échapper jusque dans le contenant prévu avant de le tendre à son père de cœur. « Tu as vu l’étiquette ? » son sourire se mit à grandir devant la dextérité devant laquelle elle est confrontée tout en se servant à son tour. « J’ai été rendre visite à Camille, j’en ai profité pour faire un détour. » lui avoue-t-elle tout en terminant sa tâche. Elle espère que ce dernier se sent un peu mieux depuis sa dernière visite mais préfère rester concentrée sur Wayak’. « Tu pourrais peut-être envisagé un pied-à-terre ? Ce serait une solution pour que tu viennes nous rendre visite plus régulièrement. » propose-t-elle un peu égoïstement, elle le sait. Mais Maïa aime à savoir les membres de sa constellation proches les uns des autres, car même si des kilomètres peuvent les séparer, ce ne sont pas des océans entiers. Bientôt son verre rejoint le sien et tinte tout en dévoilant son sourire. « A notre week-end, qui je l’espère se terminera en semaine. » Oui, elle désire le retenir un peu pour profiter de sa présence. Elle ne tarde pas à laisser ses lèvres de plonger doucement dans l’alcool pour boire une petite gorgée. « Alors, qu’est-ce que tu en dis ? » Elle relève son verre pour le lui dévoiler, puis le dépose devant elle avant de s’activer pour chercher de quoi accompagner cet apéritif. « Qu’est ce que tu penses d’une balade demain ? Bien sûr, si tu le peux. » lui propose-t-elle non sans oublier ce fameux tableau à l’entrée, mais elle sait que le sujet sera abordé naturellement au fil de la conversation. « Est-ce que tu as des nouvelles de nos autres stelles ? » l’interroge-t-elle avec délicatesse. Parce qu’il est généralement celui qui les connaît tous et qui prévoit toujours de passer un peu de temps avec chacun. Une générosité qui la touche et qui lui donne envie de le protéger de tout.



   

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(#) Re: A favor from a star    Sam 22 Jan - 20:45

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(SUISSE, 1973) Quand elle lui demande s’il a vu l’étiquette, Wayak’ ne peut pas s’empêcher de rigoler. Il secoue la tête et montre du doigt son nez, il lui signale silencieusement qu’il a ses sens surdéveloppés mais aussi… La force de l’habitude non ? Il hausse les sourcils, agréablement surpris quand Maïa mentionne Camille. « Oh ! Comment il va ce Camille ? Ça faisait longtemps que je ne suis pas allé le voir, faudrait que j’y fasse un tour… Il est toujours en Bretagne c’est ça ? » Il regarde son verre qu’il a à la main et tourne un peu le vin, comme pour le laisser prendre l’air. Puis il se met à grimacer un peu à l’idée d’avoir un pied-à-terre en Europe, en vrai ça pourrait l’aider à mieux se déplacer non ? Mais bon, où est-ce qu’il aurait bien un appartement en Europe ? « Mh, il faut que j’y réfléchisse parce que j’avoue que je n’en ai qu’un de pied-à-terre et c’est au Mexique. Mon pays de coeur. » Son pays d’origine, qui l’a vu vieillir sans prendre une ride pendant des siècles, pour quoi il s’est battu pour l’indépendance… Pour ce qu’il a sacrifié beaucoup de choses aussi. « Et puis ça veut dire que je ne viendrais pas squatter chez vous tous en Europe ? » Oh que non, ça fait partie quand même d’une des raisons du pourquoi Wayak’ n’a pas pris un appartement ou une maison en Europe. Il préfère largement squatter les lieux d’habitations de ses étoiles. C’est mieux en vrai…

En tout cas, il trinque avec Maïa, pour leur week-end, qui pourrait se transformer en semaine, elle ne le cache pas et ça le fait rire. « J’aime ta confiance ! » En vrai, il pourrait bien rester pendant la semaine, mais tout dépendra de la réaction de son étoile par rapport à ce qu’il doit lui annoncer. Mais en vrai, il préfère profiter du moment présent. À boire du vin, à parler du lendemain, dont la proposition d’une balade l’enchante. Il hoche la tête plutôt partant. « Oh oui pourquoi pas ! Ça faisait longtemps que je n’ai pas vu le coin en plus… » En plus il n’y a rien de mal qui pourrait leur arriver pendant une balade toute simple ? Non ? Toute innocente ? Non ? Non plus. Bon, Wayak’ prie intérieurement qu’il ne retrouve pas une personne qu’il a connu quelque part dans le monde, qui est venue passer les vacances ici à qui il a volé un truc. Parce que là, il est en mode vacances, il n’en peut plus de toutes ces histoires, il ne veut plus entendre parler de cambriolage. Un peu osé quand même venant de cette même personne qui a fait un braquage d’un musée au Canada il y a quelques jours. Il boit une gorgée et hoche la tête, plutôt content de ce vin. Il a bon goût en tout cas. Il s’installe sur le fauteuil et soupire d’aise. « Vikram va bien, un peu rebelle en ce moment… Il n’arrête pas de me chercher les noises… Erin, je l’ai pas encore vue mais ça ne va pas tarder mais aux dernières nouvelles, ça allait plutôt bien. Juste débordée comme toujours et Al ? J’ai pas encore de nouvelle, normalement c’est le prochain que j’irai voir. » Quitte à se faire tirer l’oreille aussi. Mais d’abord, il faut qu’il survive à Maïa quand il va lui demander ce petit service, de rien du tout… « Tu ne les as pas vu depuis un moment ? » Ou pas. Il faudrait qu’il arrête de tourner autour du pot Wayak’, qu’il dise clairement ce qu’il attend d’elle avec le tableau qu’il a apporté jusqu’ici. Mais en vrai, il a peur de la réaction de sa plus jeune étoile car il sait quand elle s’énerve, il y laisse des plumes des fois. Il tourne un peu trop nerveusement le verre de vin, tout en s’encourageant. Qu’est-ce qu’il y a de pire qui pourrait arriver de toute manière ? Allez Wayak’… Il essaye de s’encourager et il racle la gorge. « Euh, alors… Je sais que si on en parle pas, ça va te ronger un peu et moi, je vais être inquiet tout du long. Donc oui, il y a bien un truc qui ne va pas… Enfin si, tout va bien ! En fait tout va très bien, tout se déroule parfaitement bien selon mes plans. » Tu parles t’as déclenché une alarme! Il se racle la gorge et se pince les lèvres, avant de boire une gorgée pour s’encourager. « Alors euh… Voilà, est-ce que tu as entendu parler du grand cambriolage au musée de Montréal ? Ça fait la une des informations en ce moment… » Allez, voilà, les pieds sont mis dans le plat… Reste à savoir s’il va s’en sortir cette fois-ci, parce que oui, il montre bien à son regard et à sa posture sur le fauteuil qu’il y a à voir avec le braquage…

   

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