intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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(#) the visit •• ADRIAN    Mar 2 Nov - 19:44

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  participant.es : @Adrian Ackerman

 


 
I often wonder what the kind of joy one feels when a family member comes to visit you. It is a special joy, different from that brought by a friend with whom one has no blood connection, and loved him, this friend, much more. —  Jean Dutourd


 
(NEW YORK, NOVEMBRE 2012)— Novembre 2012 — Il lui faut un nouvel appartement et il est tombé sur une offre particulièrement intéressante. Personne ne l’a pris et c’est assez étonnant. Pourtant, deux chambres, une cuisine américaine, plutôt bien placée dans le Queens, au premier étage, pas d’ascenseur: il en grince un peu les dents, mais ce n’est pas trop grave, avec l’habitude, il saura monter les escaliers assez facilement et il connaîtra le nombre des marches, les grincements si c’est en bois… Il ne comprend pas pourquoi personne n’a pris cet appartement, surtout que ça fait deux semaines qu’il est dans les annonces du journal. Alors forcément, le jeune médecin décide de prendre rendez-vous pour voir cela par lui-même. Enfin, de ce qu’il peut voir, parce qu’il a peur d’une chose, que ce ne soit pas assez éclairé. Il a besoin de lumière et il supporte mal la transition entre le clair et le sombre. Donc oui, les recherches des appartements c’est toujours aussi laborieux et Arthur n’y croit pas trop encore en ce moment-là.

Surtout que cet appartement, il y doit bien avoir une couille quelque part là… Mais bon, il ne faut pas qu’il traine trop, parce qu’il va bientôt commencer à travailler et ce serait assez embêtant qu’il retrouve domicile à son nouveau bureau… Et encore, il n’est pas sûr qu’ils accepteraient la présence de Nabab, son perroquet bruyant… Donc oui, il a tout intérêt à trouver aussi vite. Enfin bref, il a pris rendez-vous et c’est tout bonnement déterminé qu’il y va tout de suite pour voir.

Il porte des lunettes de soleil pour ne pas trop être ébloui par le soleil hivernal. Il a un peu du mal d’entrer dans les bâtiments par la suite sans être perturbé par l’obscurité. Alors il y fait attention avec ses lunettes, donc il entre enfin dans l’immeuble tranquillement et une fois qu’il a retiré les lunettes de soleil, il se met à attendre la personne, l’agent immobilier qui est en charge de sa visite. Il a entendu au téléphone son prénom, Adrian Ackerman. Il lui dit quelque chose, une sonorité qui fait qu’il a une sensation de déjà-entendu en fait.

Enfin bref, Arthur se met à attendre tout simplement dans le hall d’entrée, il se décrit dans le SMS, comme étant la personne qui porte un costume (il revenait d’un rendez-vous important avec son travail) et à peine qu’il envoie le message, son téléphone vibre et il voit le nom de sa mère. Arthur soupire et imagine très bien de quoi il s’agit. Il décroche et à peine qu’il dit allô…

« …Oui maman…  Non je n’ai pas encore trouvé d’appartement, je suis en train d’attendre un agent immobilier pour en visiter un là… … … Comment ça Nabab t’a mordu le doigt ? Tu lui as fait quoi ? Tu sais qu’il ne mord jamais le doigt des gens sauf s’ils tentent de lui voler quelque chose ! … …. Ah oui non mais tu n’aides pas non plus, il est perturbé parce que je ne suis pas là … … Non maman, je t’ai dit que je n’ai pas besoin que vous m’achetiez un appartement, je n’ai pas besoin de votre argent, je peux très bien me débrouiller tout seul… … … Oui non… Non mais je vais finir par trouver l’appartement et tu seras vite débarrassée de Nabab… … Comment ça qu’est-ce que ça veut dire Thula ? Je n’en sais rien moi… Il dit ça depuis que je l’ai. … … Non je ne me suis pas renseigné. Mais oui bien sûr. Oui oui oui maman… » soupire Arthur qui semble être exaspéré.

Sa mère s’est soudainement décidée de jouer le rôle qu’elle aurait dû jouer quand il était petit et quand il en avait besoin. C’est même un peu trop tard pour ça en vrai et ça l’exaspère beaucoup quand il l’écoute, elle devient un peu trop étouffante maintenant et pour les mauvaises raisons. Il préfère avoir son père pour ça, parce qu’au moins les discussions sont un peu plus calme. «  …. Non mais maman, tu sais que c’est bien trop tard, de toute manière tu n’as pas vraiment été là pour moi quand j’en avais vraiment le plus besoin. Ne crois pas que je vais te laisser la porte ouverte pour que tu te rattrapes, c’est trop tard. » Il relève le regard et remarque la présence d’une personne qui le regarde, Arthur plisse les yeux et réalise que c’est l’agent immobilier et qui l’a entendu depuis peut-être le début ? Il grimace et s’excuse avec un petit geste de la main. « Maman je dois y aller, salut. » Sans plus d’explications, il lui raccroche au nez et le jeune homme s’excuse assez rapidement en se dirigeant vers l’agent immobilier. « Mr Ackerman ? Désolé si vous avez entendu, c’est juste ma mère qui fait les siennes… Je vous ai fait attendre. » dit-il en lui tendant la main pour le saluer. « Je suis Mr Bryne. Je suis prêt pour la visite. » dit-il avec un sourire qui se veut enthousiaste.
 

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(#) Re: the visit •• ADRIAN    Mar 2 Nov - 22:59

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(NEW YORK, NOVEMBRE 2012) Une nouvelle vie, pour une nouvelle ville. Après Stockholm, le voilà à New York, autrement appelé La Grosse Pomme ou encore la Ville qui ne dort jamais. Un changement radical, mais une opportunité comme il y en a peu ; une opportunité qu’il n’a pas laissé passé. Voilà plusieurs mois qu’il y en un océan entre lui et son ancienne vie et s’il a encore nombre de doutes, Adrian sur cette nouvelle vie ici, un point sur lequel il reste excellent, c’est son boulot. Il s’agit bien de la raison pour laquelle on lui a proposé d’être muté ici et il n’aurait jamais accepté si Astra n’avait pas postulé – et été embauchée – par un musée de renom. C’est un tout nouveau rythme de vie et s’il est honnête, un certain nombres de choses lui manque, principalement des personnes, mais le téléphone est un objet merveilleux. Dans l’immédiat, il n’a pas le temps pour s’appesantir là-dessus. Entre se familiariser avec la nouvelle ville, le voisinage, se faire une place dans la nouvelle boîte, apprendre les points forts des maisons et appartements de l’agence et accessoirement fermer un œil ou deux la nuit durant, son emploi du temps est chargé, même si ça commence à faire plusieurs mois déjà. Il estime qu’il en aura besoin d’une année entière pour s’y faire entièrement.

Le quartier dans lequel il se rend pour une des visite commence à lui être suffisamment familier pour qu’il ne se perde pas, alors qu’il vérifie régulièrement son téléphone pour voir s’il a des nouvelles de son nouveau client potentiel. Ce qui ne tarde pas et le voilà bientôt ajuster son bonnet, alors qu’il regarde sur le trottoir la silhouette concordant à la description. Sauf que de toute évidence, Mr Byrne est occupé avec une tierce personne au téléphone et si Adrian essaie de garder une distance raisonnable, pour ne pas entendre ce qui se dit, certaines bribes de conversation lui parvient, «  …. Non mais maman, tu sais que c’est bien trop tard, de toute manière tu n’as pas vraiment été là pour moi quand j’en avais vraiment le plus besoin. Ne crois pas que je vais te laisser la porte ouverte pour que tu te rattrapes, c’est trop tard. » Il retient une grimace, se retrouvant un peu trop dans ces paroles, même si, à l’instar d’une mère, il est question de son père. Passons. Il fait un signe de la tête quand il a finalement été repéré – pas qu’il espionnait, la précision est importante – et il prétend jeter un coup d’œil à son téléphone alors qu’il fait ses au revoir, pour relevé la tête quelques secondes après, « Mr Ackerman ? » Il secoue la tête, balayant l’excuse d’un geste de la main, mais l’autre homme continue, « Désolé si vous avez entendu, c’est juste ma mère qui fait les siennes… Je vous ai fait attendre. » Il tend la main également pour serrer celle du brun, « Je suis Mr Bryne. Je suis prêt pour la visite. » Après un hochement de tête et un petit sourire, « Pas besoin d’excuses, j’étais en avance. Je n’ai rien entendu de compromettant. » Il va pour détendre l’atmosphère, Adrian, rien de bien surprenant.

« Le plus important, maintenant, » à savoir la visite, « vous avez déjà pu voir le quartier, proche des commerces de proximité, » Il continue sa rapide présentation pour ensuite se tourner vers l’immeuble, « Entrons maintenant, » Il explique qu’il faut un code pour pénétrer dans l’immeuble et de la, « Vous le savez sûrement, mais nous allons au premier étage et il n’y a pas d’ascenseur. Mais l’espace pour monter et descendre des meubles est suffisamment large pour que ça ne soit pas trop un problème. » Ils montent les marches, qui grincent sous leurs poids, « L’escalier est d’origine. » Fait-il remarquer entre deux marches après quoi ils arrivent enfin devant la porte d’entrée, « Vous n’avez aucun voisin de perron. » Un point qui peu plaire, « Entrons, donc. » Il laisse l’homme passer avant lui lorsqu’il ouvre la porte, « Comme vous pouvez le voir, vous avez un couloir, avec nombre de rangements. Et sur votre gauche, directement la pièce à vivre avec la cuisine ouverte et aménagé. » Il a fait son travail, ça se voit. Ce qu’il ignore en revanche, c’est quel type de personne le propriétaire est, ce qu’il apprendra prochainement. Apparemment, on peut se subir un bizutage plusieurs mois plus tard.

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(#) Re: the visit •• ADRIAN    Mer 3 Nov - 10:59

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(NEW YORK, NOVEMBRE 2012) — « Pas besoin d’excuses, j’étais en avance. Je n’ai rien entendu de compromettant.» « Oh, il n’y avait rien de compromettant, juste mon p… » Une pause, il se pince les lèvres et hoche la tête avec un petit sourire. Il réalise qu’il allait dire quelque chose de compromettant, ce qui le fait un peu rire dans le fond. Ah oui, c’est encore trop tôt pour dire qu’il un perroquet, ça pourrait directement lui fermer la porte au nez et ce n’est pas pour ça que Arthur est venu quand même… Enfin bref, il hoche la tête et se met à écouter Adrian commencer à faire la visite. C’est vrai que c’est proche des commerces de proximité. Même des transports, mais bon ça, Arthur il aime pas trop.

« Entrons maintenant,. » Il hoche la tête et se met à écouter tous les commentaires de Adrian, tout sonne comme étant un appartement de rêve en vrai, rien que le chemin pour y accéder: les escaliers d’origine (dont Arthur s’est fait un plaisir de bien les faire grincer), « premier étage et aucun voisin de perron. » C’est d’autant plus parfait pour le perroquet bruyant qu’est Nabab ! C’est juste… Un rêve ? Oui, il doit rêver le Arthur là en ce moment. Il regarde autour de lui avant d’entrer dans l’appartement en premier, les mains dans les poches. « Comme vous pouvez le voir, vous avez un couloir, avec nombre de rangements. Et sur votre gauche, directement la pièce à vivre avec la cuisine ouverte et aménagé. » Arthur découvre donc la pièce à vivre, la cuisine ouverte et nouvellement aménagée. C’est juste un grand rêve pour lui, il ne comprend pas comment c’est possible que personne ne l’aie pris. Il y a forcément une énarque dedans. « Mais tout semble être parfait jusqu’ici. C’est quoi le piège en fait ? La salle de bain ? Les chambres ? Il y a eu un meurtre avant ? » Ce qui est vrai, c’est qu’aux USA, les agents immobiliers sont dans l’obligation de préciser s’il y a eu un meurtre avant ou pas. Ce qui pourrait justifier la baisse de prix. Arthur regarde quand même la cuisine et compte les pas, les yeux rivés sur le sol même si ça peut paraître étrange pour l’agent immobilier. Arthur ne doit pas être le type le plus bizarre que Adrian ai pu voir de toute sa carrière…! Il voit que cela ne sera pas trop compliqué pour lui à prendre les repères. La cuisine est assez espacée aussi. « Parce que je vous avoue, que jusqu’ici, il est vraiment trop bien pour un prix de loyer aussi bas… C’est à cause de quoi ? » Les grandes baies vitrées offrent sur une petite rue, mais surtout vers les enseignes au néon qui s’allument la nuit et qui dérange énormément les locataires qui y vont vécus ici. Mais comme ils sont en pleine journée, ce n’est pas évident de voir ça.
 

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(#) Re: the visit •• ADRIAN    Jeu 4 Nov - 15:38

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(NEW YORK, NOVEMBRE 2012) « Oh, il n’y avait rien de compromettant, juste mon p… » Adrian cligne des yeux, la brusque fin dans cette phrase le laissant perplexe, tandis qu’un sourire amusé flotte un instant sur son visage tandis qu’il se détourne quelques secondes pour ouvrir la porte d’entrée, après avoir fait une rapide présentation du quartier. Et lorsqu’il commence la visite, tout semble se passer comme sur des roulettes, d’une façon qu’il apprécie particulièrement, mais il est loin de se dire que l’affaire est rondement menée. Après tout, Mr Byrne n’a pas encore visité l’entièreté de l’appartement et n’a pas encore fait part de ses questions et remarques. On ne vend pas la peau de l’ours avant de l’avoir vendu, dit-on. C’est quand ils sont dans la pièce à vivre, qu’il partage enfin ses pensées, « Mais tout semble être parfait jusqu’ici. C’est quoi le piège en fait ? La salle de bain ? Les chambres ? Il y a eu un meurtre avant ? » Il arque un sourcil, Adrian, « Les chambres n’ont aucun problème, la salle de bain non plus, la fuite qu’il y avait a été réglé et était causée par une fuite chez le locataire du dessus. » Il lui explique, ayant travaillé sur le dossier à ce moment, « Aucun meurtre à déclarer et je suis remonté jusqu’à la construction du bâtiment. » Il a à cœur de faire du bon travail, Adrian. Il observe l’autre homme s’avancer dans la cuisine, « Parce que je vous avoue, que jusqu’ici, il est vraiment trop bien pour un prix de loyer aussi bas… C’est à cause de quoi ? »

À cause de quoi ? Eh bien, de rien, en fait ? A-t-il à faire à une personne recherchant la petite bête partout ? Parce que ça arrive, après tout. « D’après mon dossier, le propriétaire a vu le loyer à la baisse pour être plus attractif et voir son bien loué le plus rapidement possible. » En tout cas, c’est ce que son collège lui a assuré quand il lui a refilé le dossier il y a quelque temps et ça ne lui paraît pas hors du commun, comme hypothèse. « Vous pouvez vous assurer qu’il n’y a rien de tordu en visitant les deux chambres, à moins que vous ne souhaitiez voir le petit balcon, ici, si vous voulez ? » Il pointe du doigt la baie vitrée, « Vous pouvez d’ailleurs constater que c’est bien isolé, puisqu’on entend à peine les bruits de la rue. » Rue qui demeure particulièrement vivante à cette heure de la journée, soit dit en passant. Il se déplace pour l’ouvrir, « Fenêtres qui coulissent, donc vous pourriez également adapter votre ameublement et décoration en fonction de ça, » Puisque ça évite de galérer avec l’ouverture des portes qui prennent de la place. « La porte de la salle de bain et des WC séparés fonctionnent sur le même principe, d’ailleurs. » Déclare-t-il, même s’ils ne sont pas encore passés dans ces deux endroits pour le moment. « Allez-y, passez. » Dit-il en se décalant pour laisser passer l’autre homme afin qu’il puisse se mettre sur le petit balcon, « Vous avez de quoi y faire un petit coin sympa. » Déclare-t-il, avant de reprendre, « Je vous ai d’ailleurs préparer une mise en situation, si vous avez un peu de mal à vous projeter pour rendre tout ça plus concret. » Il a petit sourire, « N’hésitez pas, surtout. » Il ne tient pas non plus à paraître comme un gros forcené, il tient juste à bien faire les choses et mettre toutes les chances de son côté.

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(#) Re: the visit •• ADRIAN    Jeu 4 Nov - 17:44

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(NEW YORK, NOVEMBRE 2012) —  C’est vraiment trop beau pour être vrai, sincèrement. Il n’y a rien qui puisse justifier une telle baisse de prix. Il y a vraiment quelque chose de louche dedans quand même. Il regarde la cuisine et il remarque qu’elle a été refaite. Normalement ça devrait monter le prix du loyer non ? « Les chambre n’ont aucun problème, la salle de bain non plus, la fuite qu’il y avait a été réglé et était causée par une fuite chez le locataire du dessus. » Arthur regarde le plafond et ne voit pas de trace, en même temps il semble que ça a été repeint en plus. Donc bon… « Aucun meurtre à déclarer et je suis remonté jusqu’à la construction du bâtiment. » Bon… S’il dit ça, et qu’il n’y a rien à faire remarquer de louche par rapport à l’origine du bâtiment… Et que pour l’agent, le prix lui semble être normal. Enfin, à en voir son comportement, ça semble être normal, donc autant demander directement non ? Et c’est ce qu’il fait, il demande.

« D’après mon dossier, le propriétaire a vu le loyer à la baisse pour être plus attractif et voir son bien loué le plus rapidement possible. » Wow. Arthur observe Adrian, assez agréablement surpris de le voir savoir répondre sans consulter ne serait-ce son téléphone ou le dossier. Non, c’est quelqu’un qui connaît bien le logement et qui sait de quoi il parle, il est tombé sur un professionnel en fait. « Ah oui, d’accord… Je vois. » En plus ça paraît normal quoi. Donc le propriétaire veut que son bien soit loué le plus rapidement possible… ou est-ce que ce n’est pas là une stratégie de vente aux enchères. S’il a deux intéressés, il voudrait peut-être monter le prix par exemple… « Vous pouvez vous assurer qu’il n’y a rien de tordu en visitant les deux chambres, à moins que vous ne souhaitiez voir le petit balcon, ici, si vous voulez ? » Il suit du regard la direction du doigt d’Adrian et remarque la baie vitrée qui donne une belle vue en vrai. Pourquoi pas. Il hoche silencieusement la tête et se dirige vers la baie vitrée. « Vous pouvez d’ailleurs constater que c’est bien isolé, puisqu’on entend à peine les bruits de la rue. » « Ce qui est vrai. J’ai remarqué ça depuis tout à l’heure. » dit-il en ponctuant aussi par le petit coup de talon sur le sol, comme pour sentir à quel point le sol est assez solide et surtout bien isolé, s’il avait un voisin du dessous, il n’entendrait pas. C’est plutôt pas mal pour son perroquet qui est vachement bruyant. « Fenêtres qui coulissent, donc vous pourriez également adapter votre ameublement et décoration en fonction de ça. » Il hoche la tête, écoutant sérieusement l’agent immobilier, Arthur semble être de plus en plus convaincu en vrai. Au fur et à mesure qu’il écoute la suite des arguments d’Adrian, Arthur serait presque sur le point de préparer son dossier avec lui (ainsi que la joueuse).

Il va sur le balcon et regarde la rue, il prend même l’air et il remarque l’enseigne éteinte, puis d’autres un peu plus loin. Ça doit être ça… En vrai ça ne le dérange pas plus que ça. « Vous avez de quoi y faire un petit coin sympa. » « C’est vrai, c’est même parfait pour l’été par exemple, parce qu’il paraît que la chaleur est étouffante dans cette ville… » dit-il avec un petit sourire à l’agent. Il est content dans le fond Arthur, d’avoir un petit coin pour être bien en cas de canicule. Surtout que dans un mois, c’est la fin du monde prédit par les Mayas… « Je vous ai d’ailleurs préparer une mise en situation, si vous avez un peu de mal à vous projeter pour rendre tout ça plus concret. N’hésitez pas surtout. » Arthur note mentalement cette information et hoche la tête. À vrai dire, il visualise bien cet espace, une petite table, deux petites chaises, avec un pot de plante qu’il n’entretiendra jamais.

Il finit par retourner dans la pièce principale avec l’agent immobilier pour continuer la visite et voir la salle de bain, les toilettes. Il découvre par cette même occasion les portes coulissantes qui sont très franchement pas mal… « Et l’électricité est à basse consommation aussi ? Ou je devrais m’attendre à changer d’ampoules ? Parce que j’y suis très sensible à la lumière… » Une pause. « En vrai, cet appartement jusqu’ici me plait bien, il est vraiment parfait, en vrai, jusqu’ici, c’est le seul appartement que je trouve bien et qui peut s’adapter à ma situation qui va évoluer à l’avenir. » dit-il avec un petit sourire avant d’annoncer tout de suite. Alors que pourtant dans le fond, il n’est pas obligé de le faire, mais il lui a l’air sympathique et assez impliqué dans son travail et les détails des logements qu’il propose. Alors s’il a pas cet appartement, peut-être que cet Adrian peut l’aider à en trouver un nouveau plus ou moins similaire… « Ma situation fait que je vais devenir aveugle dans quelques années. » Il sourit doucement, il n’y est pas triste en vrai, il a déjà dépassé ce stade là. Il a accepté son sort maintenant (ou presque).

 

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(#) Re: the visit •• ADRIAN    Ven 5 Nov - 16:41

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(NEW YORK, NOVEMBRE 2012) La visite se déroule bien, du moins, c’est l’impression qu’il a malgré les questions – pertinentes, soit dit en passant – du possible client. Il espère vraiment terminer la journée par la signature du dossier. Ou en tout cas, la prise d’un rendez-vous pour lui laisser le temps suffisant pour prendre les papiers nécessaires à la signature en question. Les signatures. La paperasse, on en signe quand on devient locataire et c’est pire lorsqu’il est question d’acheter. « Ah oui, d’accord… Je vois. » Après un hochement de tête, Adrian espère qu’il n’a pas à faire à une personne trop suspicieuse de la moindre bonne chose – plus tard, il saura combien ils se sont fait avoir. Mais Adrian n’en a pas la moindre idée, trop naïf qu’il a été de faire confiance et ses collègues, ainsi que trop désireux de faire ses preuves ici. Si son carnet d’adresses est vaste et qu’il a quelques contacts à New York, c’est loin d’être égal à celui qu’il possédait à Stockholm. Ces choses-là, ça prend du temps, « Ce qui est vrai. J’ai remarqué ça depuis tout à l’heure. » Il revient au présent en ayant mentionné la façon dont l’appartement est très bien isolé, suivant également par une visite du petit balcon, « C’est vrai, c’est même parfait pour l’été par exemple, parce qu’il paraît que la chaleur est étouffante dans cette ville… » Il a une petite grimace, Adrian, « Je suis Suédois et je viens à peine d’arriver à New York, alors autant vous dire que je n’ai pas vraiment hâte d’en arriver là, parce que j’ai entendu la même chose que vu sur la météo. » Autant de chaleur, c’est absolument ridicule. « Vous avez d’ailleurs la ligne directe vers une piscine. » Information non-négligeable, soit dit en passant.

Jusque-là, c’est un franc succès et c’est encourageant, « Et l’électricité est à basse consommation aussi ? Ou je devrais m’attendre à changer d’ampoules ? Parce que j’y suis très sensible à la lumière… » Il s’apprêtait à répondre, mais Mr Byrne reprend trop rapidement, « En vrai, cet appartement jusqu’ici me plait bien, il est vraiment parfait, en vrai, jusqu’ici, c’est le seul appartement que je trouve bien et qui peut s’adapter à ma situation qui va évoluer à l’avenir. » Il arque un sourcil, interloqué par ses paroles pleines de mystères, « Ma situation fait que je vais devenir aveugle dans quelques années. » Ça, il ne l’a clairement pas vu venir, Adrian. Il cligne des yeux, incertain de ce qu’il devrait répondre, « Je suis navré. » Pas qu’il en soit responsable, mais ça lui semble la moindre des politesses, en plus d’être sincère. Il ne peut pas imaginer ce que ça doit faire, de savoir qu’il serait voué à perdre la vue. « Je suppose que c’est lié à votre sensibilité à la lumière ? » La question est sans doute stupide, mais il est loin de tout connaître, Adrian, « Les ampoules ont été changées peu de temps avant le départ des derniers locataires, à part celle de la deuxième chambre, mais j’avais oublié mon escabeau. » Il préfère être honnête sur ce point, « mais ce sera installé sous peu. » Il ne s’agit pas d’une promesse dans le vent, il doit simplement venir avec sa voiture et il ne tient pas à se taper le trafic en pleine journée, merci bien. « Le propriétaire accepte d’avoir des locataires avec des animaux, si vous devez avoir un chien-guide. » Il espère ne pas paraître condescendant, en donnant cette information, mais elle lui semble tout aussi pertinente qu’importante.

Il faut bien que la visite continue, ne serait-ce que pour que Byrne s’assure que toutes les pièces lui conviennent, la visite des toilettes et de la salle de bain est rapide et Adrian prend note des questions et remarques faites par le client. Quand ils arrivent dans la première chambre, cette dernière s’ouvre sur un espace balcon qui rejoint celui de la pièce à vivre. « Vous pourrez toujours y installer une grosse plante, voire une séparation, si vous souhaitez délimiter les deux balcons. » Ça lui semble assez nécessaire de partager cette option, « Vous avez aussi un placard à porte coulissante ici, » Placard qu’il ouvre, « Suffisamment pour y mettre un bon nombre de choses, voire même y faire un espace bureau. » L’option a été réalisée sur son plan en 3D, alors il estime important de la mentionner. Quant à la dernière pièce, elle est un peu plus grande et moins lumineuse, « Vous avez le soleil dans cette pièce en fin de journée et à défaut d’avoir un placard, il y a déjà quelques étagères. » Pas de balcon ici, mais une simple fenêtre.

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(#) Re: the visit •• ADRIAN    Ven 5 Nov - 21:32

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(NEW YORK, NOVEMBRE 2012) —  «Je suis Suédois et je viens à peine d’arriver à New York, alors autant vous dire que je n’ai pas vraiment hâte d’en arriver là, parce que j’ai entendu la même chose que vu sur la météo. » Arthur le regarde haussant les sourcils de surprise en apprenant cette nouvelle. « Oh, un compère du nord ! » Dit-il sans se contrôler, parce que bon, c’est rare pour lui de rencontrer un vrai européen et surtout pas américanisé ! Il se racle la gorge en réalisant qu’il a quand même parlé trop vite. « Je suis d’Écosse, mais j’ai quitté ma terre natale pour ce pays à cause de mes études et puis bon, j’ai trouvé mon travail ici… Mais je vivais en banlieue, j’avais quand même pas mal d’heures de transport… » Et pour dire c’est très fatiguant, donc autant payer un peu plus cher pour vivre au centre ville et ne pas perdre deux heures de trajet seulement l’aller pour aller travailler quoi. « Vous avez d’ailleurs la ligne directe vers une piscine.. » Arthur hoche la tête comme pour montrer qu’il est bien convaincu avant d’ajouter. « Quand elle n’est pas envahie par tous les New-Yorkais du coin oui. » Il se met à ricaner un peu, c’est vrai que comme Adrian est nouveau dans le coin, il ne peut pas encore savoir ce que c’est de se retrouver au milieu d’une grosse foule, anxiogène, dans l’eau… En tout cas, il trouve qu’il se débrouille très bien pour quelqu’un qui vient d’arriver en ville…

Et aussi est-ce que c’est peut-être qu’il a l’air amical, consciencieux et honnête qu’Arthur a fini par lui dire pour son problème de santé ? Probablement, parce qu’il le veut comme son agent immobilier pour les autres appartements à visiter si jamais il n’obtient pas celui-ci. « Je suis navré. » Arthur fait un petit sourire, bien mince et hausse les épaules, ce n’est pas grave aurait-il dit: c’est la vie. Oui, c’est ça, c’est la vie. « Je suppose que c’est lié à votre sensibilité à la lumière ?» « Oui exactement, quand je rentre chez moi, il fait déjà tout noir, alors j’allume les lumières et je suis complètement ébloui et je ne vois plus rien pendant au moins deux bonnes minutes, d’où l’importance pour les ampoules à basse consommation car leur intensité est faible. » « Les ampoules ont été changées peu de temps avant le départ des derniers locataires, à part celle de la deuxième chambre, mais j’avais oublié mon escabeau. Mais ce sera installé sous peu.» Arthur note cette information et hoche la tête, il est plutôt content dans le fond qu’il aura pas à gérer ça quand il va emménager… Enfin, quand il aura cet appartement bien sûr. Si le propriétaire est d’accord pour ça… Et en parlant du propriétaire… « Le propriétaire accepte d’avoir des locataires avec des animaux, si vous devez avoir un chien-guide. » « Oh c’est sympa ! » Réagit-il tout content, cela se voit à son sourire et même à sa posture où il est clairement détendu. « Bon j’avoue que le chien-guide, ce ne sera pas encore pour tout de suite… Mais il est vrai que j’ai un animal et pas des plus communs… Mais bon, comme vous me dites que c’est bien isolé, et que je n’ai pas de voisin de perron… Je ne me fais pas trop de souci. » Il réalise qu’il n’a pas encore parlé de quel type d’animal il a, surtout pour vouloir s’assurer si c’est bien isolé et qu’il ne risque pas d’avoir une plainte pour tapage nocturne. « J’ai un perroquet gris du Gabon, ça fait dix ans que je l’ai. » Ah oui, c’est pas commun, surtout que ce perroquet a pour principe de vivre assez longtemps… Donc oui, Arthur en a pour un moment pour supporter son compagnon, son seul meilleur ami.

En tout cas la visite continue, et elle continue plutôt bien. Il pose des questions, Adrian répond plutôt bien, du moins il satisfait un peu le côté dubitatif d’Arthur. « Je vais plutôt opter pour une séparation parce que moi et les plantes… » avoue-t-il avec un petit sourire gêné. Oui, les plantes elles vont mourir sous sa main, donc il veut leur éviter une fin de vie prématurée en tout cas. Il regarde l’espace du placard, voit qu’effectivement il peut en faire un bureau ou même y stocker tous ses affaires, y comprit celles qu’il a laissé chez ses parents. En tout cas, il sait de suite qu’il ne s’installera pas à cette pièce, trop petite et surtout dangereuse avec un balcon. Il préfère s’en méfier un peu, le nombre de pas ne le rassurent pas. Mais il se retrouve vite soulagé pour la seconde chambre: «  Vous avez le soleil dans cette pièce en fin de journée et à défaut d’avoir un placard, il y a déjà quelques étagères. » « Et il n’y a pas de balcon… D’accord. Oh ce n’est pas grave, je suis déjà assez content du balcon de la pièce à vivre et de la première chambre, c’est super rare à New York, surtout que ça fait tellement monter les prix… Daaamn quoi. » S’il commence à parler un peu trop, c’est parce qu’il commence à être à l’aise, enfin. Il hoche la tête et se permet d’ouvrir la fenêtre pour voir sur quoi cela donne. En vrai, c’est une autre rue et c’est plutôt sympa. Il respire l’air (polluée) de New York et Arthur est plutôt content. « Ah mais je le veux cet appartement. » lâche-t-il en refermant la fenêtre. « Genre vraiment. Mais bon, je veux quand même regarder vos plans 3D, peut être que ça va me donner des idées pour me projeter, parce que quand même, j’ai un très mauvais goût pour ce qui est du design intérieur… Enfin… pas vraiment, c’est juste que je pense à la pratique et pas à l’esthétique. Je me retrouve forcément dans un bureau qui a une table blanche, avec des armoires marrons et noirs. Enfin, il n’y a rien qui va. Mais c’est normal, c’est de famille à ce qu’il paraît d’avoir de mauvais goût… » dit-il tout en marchant vers la pièce à vivre, il veille bien à compter les pas quand même. Il trouve que la distance est bonne pour lui. « Et est-ce qu’il y a d’autres candidats qui veulent cet appartement ou je suis le seul ? Le propriétaire est si difficile que ça aussi ? »

 

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(#) Re: the visit •• ADRIAN    Ven 12 Nov - 15:11

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(NEW YORK, NOVEMBRE 2012) — Adrian est soulagé de voir que tout se passe sans le moindre problème et il espère que c’est de bonne augure pour lui, signe d’une future location. D’autant plus que le feeling passe très bien avec son client et ça aussi, c’est toujours plus sympathique, « Oh, un compère du nord ! » Il arque un sourcil avec un sourire amusé, « Je suis d’Écosse, mais j’ai quitté ma terre natale pour ce pays à cause de mes études et puis bon, j’ai trouvé mon travail ici… Mais je vivais en banlieue, j’avais quand même pas mal d’heures de transport… » Il fait un O avec sa bouche, avant de réagir à son tour, « Ah, mais c’est ça votre accent, alors ! Je n’arrivais pas à le situer. » Dit-il avec un petit sourire d’excuse, « Vous avez bien fais de déménager, ne serait-ce que pour vous épargnez les interminables heures de transport en heure d’influence. » Il n’y a rien de pire. Mais il est toujours pratique de savoir quand il y a une ligne assez proche de son lieu de vie, ce qu’il ne tarde pas à partager à l’autre homme, en mentionnant la proximité avec la piscine, « Quand elle n’est pas envahie par tous les New-Yorkais du coin oui. » Il hoche la tête, « Effectivement. » Il doit lui concéder ce point, « Après, ce n’est pas l’unique piscine non plus, mais on sait tous ce que ça donne, les grandes chaleurs. » Le mieux c’est d’avoir sa propre piscine chez soi et il sait que c’est le cas de pas mal de personnes.

Mais ce n’est pas le propos de cette visite, loin de là, même. Ils sont là pour l’appartement. Mr. Byrne lui explique d’ailleurs qu’il est voué à perdre la vue et il ignore si sa réaction est bonne ou mauvaise et il tente de rebondir en mentionnant la sensibilité à la lumière, « Oui exactement, quand je rentre chez moi, il fait déjà tout noir, alors j’allume les lumières et je suis complètement ébloui et je ne vois plus rien pendant au moins deux bonnes minutes, d’où l’importance pour les ampoules à basse consommation car leur intensité est faible. » Il hoche la tête, « Ce sont des LED ici. » Précise-t-il, « Après, elles peuvent être changé. Je crois qu’il existe un système de liaison entre un certain type d’ampoule et une télécommande, pour régler l’intensité de la lumière en plus des couleurs. » Il s’arrête et passe une main dans ses cheveux, « Ce dont vous devez déjà être au courant, en fait. » Il s’excuse à nouveau, après quoi il déclare que le propriétaire n’a rien contre les animaux et ça semble convenir à l’autre homme, « Bon j’avoue que le chien-guide, ce ne sera pas encore pour tout de suite… Mais il est vrai que j’ai un animal et pas des plus communs… Mais bon, comme vous me dites que c’est bien isolé, et que je n’ai pas de voisin de perron… Je ne me fais pas trop de souci. » Encore une fois, Adrian arque un sourcil, « Pas des plus commun ? » Qu’est-ce que ça pourrait être, un serpent, peut être ? Quoi que non, les serpents ne font pas vraiment de bruit. Un furet alors ? « J’ai un perroquet gris du Gabon, ça fait dix ans que je l’ai. » Il cligne des yeux, alors qu’un petit rire lui échappe, « Je ne l’aurais pas deviner. » Mais ça fait sens également. « Vous n’avez pas de soucis à vous pour lui, alors. » Déclare-t-il une seconde fois pour rassurer le brun. Au moins pourra-t-il vraiment se projeter ici, maintenant qu’il sait que son perroquet est le bienvenu.

S’ensuit la visite du balcon, « Je vais plutôt opter pour une séparation parce que moi et les plantes… » Adrian a un petit reniflement amusé, « Au pire, il en existe des fausses. » Précise-t-il au cas où, mais une séparation, ça fonctionne très bien aussi. Le reste de la visite également, durant laquelle il donne plusieurs précisions, « Et il n’y a pas de balcon… D’accord. Oh ce n’est pas grave, je suis déjà assez content du balcon de la pièce à vivre et de la première chambre, c’est super rare à New York, surtout que ça fait tellement monter les prix… Daaamn quoi. » Adrian se content de hocher la tête, conscient des prix exubérants d’un grands nombres de bien. Même si certains sont bien estimés, d’autre, en revanche, sont bien trop haut et c’est la preuve qu’on paie plus pour la ville. Il observe l’autre homme visiter les pièces à sa guise, « Ah mais je le veux cet appartement. » Toujours bon à savoir, vraiment, « Genre vraiment. Mais bon, je veux quand même regarder vos plans 3D, peut être que ça va me donner des idées pour me projeter, parce que quand même, j’ai un très mauvais goût pour ce qui est du design intérieur… Enfin… pas vraiment, c’est juste que je pense à la pratique et pas à l’esthétique. Je me retrouve forcément dans un bureau qui a une table blanche, avec des armoires marrons et noirs. Enfin, il n’y a rien qui va. Mais c’est normal, c’est de famille à ce qu’il paraît d’avoir de mauvais goût… » Il est déjà en train de sortir son Ipad, pour lui montrer tout ça, « J’ai fais quelque chose d’assez neutre, mais avec un peu de couleur. Évidemment, les goûts et les couleurs ... » Il laissa sa phrase en suspend, avec un haussement d’épaule et lui tend la tablette pour qu’il regarde ça à son rythme. « Et est-ce qu’il y a d’autres candidats qui veulent cet appartement ou je suis le seul ? Le propriétaire est si difficile que ça aussi ? » Il hoche la tête, « J’ai normalement une autre visite aujourd’hui en fin de journée, et une autre demain. » Mais à ce prix là, il est clair que le bien ne va pas rester très longtemps sur le marché. « Je peux vous le bloquer pour trois jours, le temps que vous veniez à prendre une décision, mais passé ce délais, je devrais le remettre en location. » L’averti-t-il, afin qu’il soit au courant de comment ça peut se dérouler. Il préfère l’honnêteté, Adrian.  

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(#) Re: the visit •• ADRIAN    Dim 14 Nov - 21:31

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(NEW YORK, NOVEMBRE 2012) —  Oh il s’est fait repérer par son accent ? Arthur le regarde assez surpris de l’oreille qui se doit être fine chez son agent immobilier. « Woooow… Vous avez remarqué mon accent, c’est étonnant ! » Peu de gens l’auraient remarqué et encore à son travail, ils ne se sont pas encore rendu compte. Mais bon Arthur ne parle pas beaucoup là-bas, il n’ose pas vraiment et puis bon… Au final, il se sent plus à l’aise avec son agent qu’avec ses collègues… Mais en tout cas, il est d’accord avec lui, c’est bien de pouvoir s’épargner des heures de transport, parce que c’est clairement fatiguant en vrai. Tout comme il est d’accord sur le fait qu’il n’y a pas qu’une piscine, mais quand même… Ça reste bien compliquée en fait…

Il note l’information dans la tête, des LED. Arthur se met à grimacer quand Adrian parle d’un système de lumière avec une télécommande qui permet de changer l’intensité de lumière mais ça reste quand même onéreux et compliqué à posséder. « Oui je suis au courant, mais je pense que je verrai ça pour plus tard, parce que ça coûte vraiment cher, c’est un investissement à faire en vrai et j’aimerai bien en profiter si je suis toujours au même appartement un an plus tard. » C’est une mesure de sécurité pour l’écossais, parce qu’il a tellement bougé dans le pays qu’il s’est déjà mordu les doigts quand il s’est retrouvé à investir sur un meuble pour au final ne plus s’en servir au bout de trois mois.

En tout cas, il peut être rassuré pour Nabab, il peut être accueilli ici et sans souci. Arthur rigole un peu avec Adrian qui s’attendait probablement à tout comme animal, mais pas à un perroquet. « Ah oui, non… Je l’ai eu avant que la vente des perroquets du Gabon ne soit interdite… Ce n’est pas étonnant et pas facile à deviner dans le fond. » Il hausse les épaules et peut vraiment se projeter pour de vrai. Cet appartement lui plait vraiment, il a toutes les qualités qui lui faut et c’est vraiment trop beau pour être vrai. Il profite pour regarder la tablette où Adrian a fait les simulations 3D et il se permet de terminer la phrase de l’agent d’ailleurs. « … sont à ma convenance évidemment, je pourrai changer. » dit-il en souriant avant de regarder sérieusement. Il se permet quand même de poser la question. Mais la décision est quand même déjà prise pour le jeune homme.

« J’ai normalement une autre visite aujourd’hui’hui en fin de journée et une autre demain. Je peux vous le bloquer pour trois jours, le temps que vous veniez à prendre une décisions, mais passé ce délais, je devrais le remettre en location. » « J’ai un dossier de prêt dans mon sac, je peux déjà vous le donner, bon j’imagine qu’il reste encore des choses à remplir parce que j’en ai vu des appartements… mais pas comme celui-ci et je sais que vous partez d’une bonne intention à me réserver pour trois jours. Je sais d’expérience qu’un propriétaire n’aura pas la patience d’attendre trois jours et prendra la première personne qui voudra cet appartement. C’est très sauvage ici… » Surtout pour un tel bien. Arthur penche la tête en avant pour regarder les détails sur la simulation 3D. « C’est vous qui l’avez vraiment fait ? C’est vraiment super comme travail en vrai. Je suis assez fan. Vous pouvez pas être mon architecte d'intérieur ?  » dit-il avec un petit sourire, tout sincère et un peu à la rigolade. Il lui tend la tablette avant d’aller chercher son sac, tout en évitant de justesse la table basse qu’il n’avait pas tout de suite vu. Il en sort un dossier contenant tous les papiers nécessaires. « Je sais qu’il y a une personne qui va visiter aujourd’hui, mais je tiens vraiment à avoir cet appartement… » C’est même un besoin capital pour lui, pour son avenir et surtout… Cet appartement là, ça ne court pas des rues quoi.

 

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(#) Re: the visit •• ADRIAN    Mer 17 Nov - 13:56

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(NEW YORK, NOVEMBRE 2012) — Il y a quelque chose de réellement appréciable quand une visite se déroule bien et qu’il y a une bonne entente avec le client. Si cette voix qu’il a choisi n’était pas sa préférée, Adrian doit quand même avouer apprécier cette partie de son travail. Il a le contact facile avec les gens et c’est toujours gratifiant de voir que ça porte ces fruits. « Woooow… Vous avez remarqué mon accent, c’est étonnant ! » Il hausse les épaules avec un petit sourire, « Peut-être parce que j’en ai un moi-même. » Ce serait logique, après tout. Ou alors il a simplement une bonne oreille, c’est une possibilité. Pour rester dans le champ des possibles, mais sur un autre sujet, Adrian explique l’existence des ampoules LED et de leurs points forts, « Oui je suis au courant, mais je pense que je verrai ça pour plus tard, parce que ça coûte vraiment cher, c’est un investissement à faire en vrai et j’aimerai bien en profiter si je suis toujours au même appartement un an plus tard. » Il aurait dû se douter que Mr. Byrne s’était déjà renseigné, tout comme il devait être aux faits des points faibles des ampoules en question, néanmoins, « C’est logique. » Il le conçoit parfaitement, « Comme vous dites, c’est un certain investissement alors il vaut mieux être sûr avant d’y mettre le prix. » D’autant plus quand on ne peut pas se permettre ce genre de frais immédiatement.

Il est bientôt au courant de l’existence du compagnon à plume de son potentiel client – une surprise en soi – et il doit reconnaître ne pas en savoir énormément sur la question des oiseaux, quels qu’ils soient, à part les anecdotes racontées par Chiranth – cet homme a tout un sac d’anecdotes de ce genre, c’est fascinant, vraiment. Quoi qu’il en soit, Adrian rassure l’autre homme, il n’y aura pas de problèmes avec le propriétaire – ah si seulement il savait – et il partage ensuite les plans 3D qu’il à fait au préalable, attendant ensuite l’opinion du brun sur ce qu’il a proposé, mentionnant également les futures visites prévues pour ce bien, « J’ai un dossier de prêt dans mon sac, je peux déjà vous le donner, bon j’imagine qu’il reste encore des choses à remplir parce que j’en ai vu des appartements… mais pas comme celui-ci et je sais que vous partez d’une bonne intention à me réserver pour trois jours. Je sais d’expérience qu’un propriétaire n’aura pas la patience d’attendre trois jours et prendra la première personne qui voudra cet appartement. C’est très sauvage ici… » Il cligne des yeux, « Vous êtes terriblement efficace. » Remarque-t-il avec un sourire, « Si vous êtes sûr de prendre l’appartement, ce qu’on peut faire c’est vous me donnez votre dossier que j’étudie directement. » Il fait un signe de la tête, « Soit ici, soit à l’agence et je vous indique quels sont les possibles document manquant et on convient d’un autre rendez-vous pour tout ce qui est signature du bail et autre paperasse bien trop nombreuses, mais nécessaire. » Ou alors, « Ou alors dans un des café à côté, ça peut vous permettre de vous rendre compte du voisinage également. » Ajoute-t-il avec un léger haussement d'épaule et un petit sourire. On peut lui reprocher que c'est moins professionnel, mais ça n'est qu'une proposition pour commencer et ensuite, ce côté off the case plaisait pas mal à Stockholme. Donc, ça lui semble un bon compris, « De fait, ça me donne une raison supplémentaire pour bloquer l’appartement, dans le sens où je vous laisse le temps de réunir les documents en question. » Il attend patiemment le moment où tout pourra se régler pratiquement par mail, moins de papier, plus d’efficacité.

Concernant sa propre efficacité, Adrian apprécie quand on reconnaît qu’il fait un bon travail et ça n’a rien a voir avec l’absence d’encouragements après le décès de sa mère, non, pas du tout. « C’est vous qui l’avez vraiment fait ? C’est vraiment super comme travail en vrai. Je suis assez fan. Vous pouvez pas être mon architecte d'intérieur ? » Il a un petit rire, Adrian, « Oh, ne dite pas ça à un véritable architecte, ça risquerait de heurter sa sensibilité. » Il a l’humour facile, aussi, « Mais je vous remercie. Si vous voulez je peux vous l’envoyez pour que vous ayez une trace directe lorsque vous aménagerez. » C’est qu’ils ne sont plus dans l’hypothétique, maintenant et ça, ça fait clairement plaisir, « Je sais qu’il y a une personne qui va visiter aujourd’hui, mais je tiens vraiment à avoir cet appartement… » Après un énième hochement de tête, il rétorque, « A vous de me dire comment vous voulez procéder du coup. » Relançant sur ce qu’il énoncé quelques instants plus tôt.

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(#) Re: the visit •• ADRIAN    Ven 19 Nov - 23:47

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(NEW YORK, NOVEMBRE 2012) — Il est terriblement efficace, Arthur hoche la tête avec un sourire tout fier. « L’expérience… Je me suis fait filer deux appartements sous le nez et je n’aime pas du tout la citation du jamais deux sans trois. J’aimerai bien éviter que cet appartement soit le troisième ! » En plus, qu’est-ce qu’on l’avait bien fait chier en plus pour remplir les dossiers, c’était vraiment insupportable. « Si vous êtes sûr de prendre l’appartement, ce qu’on peut faire c’est vous me donnez votre dossier que j’étudie directement. Soit ici, soit à l’agence et je vous indique quels sont les possibles document manquant et on convient d’un autre rendez-vous pour tout ce qui est signature du bail et autre paperasse bien trop nombreuses, mais nécessaire. » Arthur hoche la tête, signe qu’il réceptionne bien toutes ces informations. Même si dans le fond, il sait qu’il n’a pas oublié un document. Mais il entend dans le ton que son agent n’a pas encore terminé, car il a laissé une phrase en suspend en fait. « Ou alors dans un des café à côté, ça peut vous permettre de vous rendre compte du voisinage également. » Oh ça, c’est étonnant, on ne lui a jamais proposé ça auparavant, enfin les agents qu’il a pu voir auparavant… Personne ne lui a proposé ça. Alors il sourit et hoche la tête, touché dans le fond... Parce que ça peut faire un ami, lui qui en a pas beaucoup dans cette ville... « Oh ça me dit bien, faire ça autour d’un café ! Parce que voyez-vous, je n’avais pas remarqué qu’il y avait un café dans le coin ! » Dit-il avec un enthousiasme à ne tromper personne. Ah non, mais il est content parce qu’il a peut-être trouvé son appartement, mais en plus de ça, il s’entend très bien avec son agent immobilier, c’est quand même rare d’avoir un tel combo non ? En plus un Européen, ça va lui changer des américains… « De fait, ça me donne une raison supplémentaire pour bloquer l’appartement, dans le sens où je vous laisse le temps de réunir les documents en question. » « Vu de là… » Autant le faire oui.

En vrai, il est content Arthur parce que le courant passe clairement bien quoi et en plus, c’est vraiment venu de façon aussi naturelle quand il vient complimenter son travail. « Oh, ne dite pas ça à un véritable architecte, ça risquerait de heurter sa sensibilité.. » « Il n’y a pas d’architecte dans la pièce, ce sera notre secret, même si en vrai je le pense vraiment. » « Mais je vous remercie. Si vous voulez je peux vous l’envoyez pour que vous ayez une trace directe lorsque vous aménagerez. » « Ah oui ! Pourquoi pas ! Je vous donnerai mon adresse mail au café alors ! » « À vous de me dire comment vous voulez procéder du coup. » Arthur ferme son sac et garde le dossier contre lui, comme s’il était prêt à partir après avoir bien observé l’appartement, dont le salon pour une dernière fois avant pour bientôt il espère… « On peut bloquer l’appartement oui, on va au café pour analyser le voisinage et aussi le dossier que j’ai en main-là. Ça va mettre du temps mais j’ai vraiment tout rassemblé avec toutes les anciennes demandes. » dit-il en mettant son sac à ses épaules, le visage détendu tout content. « Et ensuite j’espère vraiment que le propriétaire va dire oui… » Oh oui, il va dire oui au vu de ses revenus, il va pas refuser en vrai. Enfin il a pas intérêt, Arthur a tout le profil d’un parfait locataire en plus et qui veut s’installer sur le long terme. Donc c’est tout bénéfique pour tout le monde…

En tout cas, ils quittent l’appartement et sur le palier, Arthur ne peut pas s’empêcher de se mettre à parler, parce qu’il n’aime pas le silence et puis il a envie de discuter avec l’agent. « Donc vous venez tout juste d’emménager dans la grosse pomme c’est ça ? Qu’est-ce que vous a motivé à venir dans ce pays pour abandonner la Suède ? » Il ne s’excuse pas pour la curiosité, il en perd un peu le petit respect là-dessus en vrai, comme dans le bon vieux temps quand il était tout jeune et insouciant de son avenir.

 

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(#) Re: the visit •• ADRIAN    Dim 21 Nov - 12:54

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(NEW YORK, NOVEMBRE 2012) — « L’expérience… Je me suis fait filer deux appartements sous le nez et je n’aime pas du tout la citation du jamais deux sans trois. J’aimerai bien éviter que cet appartement soit le troisième ! » Il est sympathique, Adrian. New York est une ville compliquée quand il est question d’obtenir le type de logement qu’on désire vraiment et quand on tombe sur une pépite, il faut se hâter pour l’obtenir, au risque de voir le bien pris par une autre personne. C’est un peu un jeu de rapidité. Alors il a un petit sourire compatissant, avant de mettre en avant les diverses options devant eux. « Oh ça me dit bien, faire ça autour d’un café ! Parce que voyez-vous, je n’avais pas remarqué qu’il y avait un café dans le coin ! » Il a un léger rire, Adrian, « Pour votre défense, vous ne connaissez pas le quartier. Et le café en question n’est pas forcément évident à détecter si on ne connaît pas l’adresse. » Et à partir de là, il argumente un peu plus sur la question de bloquer ou non l’appartement, « Vu de là… » Parfois, il arrive qu’un client décide de n’en faire qu’à sa tête et de ne pas prendre en compte ce qu’il a dire – et en toute franchise, Adrian n’apprécie pas vraiment ces personnes-là – et il est agréable de constater que cette fois-ci, ce n’est pas le cas et s’il n’a pas encore décider quoi faire, ça n’est qu’une question de temps. Donc ça n’a rien de surprenant de le voir si serviable, au point te proposer d’envoyer le plan 3D préparer en avance pour cette visite. « Il n’y a pas d’architecte dans la pièce, ce sera notre secret, même si en vrai je le pense vraiment. » Un bref éclat de rire secoue ses épaules, « Me voilà sauvé. » Il l’a échappé belle, vraiment. « On peut bloquer l’appartement oui, on va au café pour analyser le voisinage et aussi le dossier que j’ai en main-là. Ça va mettre du temps, mais j’ai vraiment tout rassemblé avec toutes les anciennes demandes. » IL hoche la tête, « On fait ça, alors. » Dit-il en sortant son téléphone, « Je prévient un de mes collègues, pour qu’il s’en occupe. » Ça prend quelques secondes, tout au plus et une minute plus tard, il obtient une réponse. Ça, s’est réglé. « Et ensuite j’espère vraiment que le propriétaire va dire oui… » Oh, il n’y a pas de raison, mais ce n’est pas à lui de parler à la place de ce dernier, « À ce stade, vous devriez obtenir une réponse d’ici demain au plus tard. Je peux pas vous promettre plus tôt. » Il n’est pas dit que ça n’arrive pas, mais dans le doute, autant s’abstenir.

La visite touche à sa fin et il est en train de fermer la porte à double tour quand Mr. Byrne reprend la parole, pas que ça le dérange, il a la discussion facile, Adrian. « Donc vous venez tout juste d’emménager dans la grosse pomme c’est ça ? Qu’est-ce que vous a motivé à venir dans ce pays pour abandonner la Suède ? » Il se tourne et fait signe à l’autre homme de passer devant lui, pour décembre l’escalier, « J’ai été muté, en fait. De mon poste d’agent immobilier en Suède à un ici. Le genre d’opportunité qu’on voit rarement se multiplier au cours d’une vie. » Ça a aidé qu’Astra soit prise au Musée ici, aussi. Autrement, il est fort probable qu’il ait décidé d’ignorer la mutation. « Je suis plutôt chanceux, honnêtement. J’avais déjà un logement qui m’attendait. » Parfois, ça fait du bien quand les étoiles sont alignées pour soi. L’appartement, à la base, appartenait à l’ancien agent qui a pris sa retraite, décidant de profiter de la vie en faisant le tour du monde. On peut difficilement le blâmer. En sortant de l’immeuble, Adrian indique à l’écossais de le suivre, tout en discutant. Il lâche diverses anecdotes sur le quartier – pensant distraitement à Chiranth quand il fait mention d’un fait quelque peu insolite – jusqu’à ce qu’ils arrivent au café. « Comme vous pouvez voir, il faut connaître le lieu pour savoir qu’il s’agit d’un café. » Le genre de lieu qu’il affectionne particulièrement. Rapidement, ils trouvent une place assisse, près de fenêtres qui donnent sur une petite cour de l’autre côté de la rue, où se trouve une petite terrasse et de nombreuses plantes. « Et vous alors, c’est donc le boulot qui vous amène dans le coin ? Il me semble que vous aviez mentionné quelque chose à ce sujet. » Il risque d’en avoir le détail sur les documents qu’il va lui donner, mais c’est le but de faire la conversation que de poser des questions et c’est nettement plus sympathique et on peut dire ce qu’on veut à son sujet, mais Adrian, il ne pense pas être très désagréable comme compagnie.

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(#) Re: the visit •• ADRIAN    Mar 23 Nov - 20:16

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I often wonder what the kind of joy one feels when a family member comes to visit you. It is a special joy, different from that brought by a friend with whom one has no blood connection, and loved him, this friend, much more. —  Jean Dutourd


 
(NEW YORK, NOVEMBRE 2012) — Il aura une réponse au plus tard demain. C’est franchement mieux que rien. Arthur est plutôt satisfait dans l’ensemble et il tient vraiment à avoir cet appartement… Parce que oui, il est vraiment parfait, c’est tout ce dont il veut réellement… Il croise tous les doigts qu’il peut croiser - mentalement entendons nous bien- pour l’avoir parce qu’il en a marre de devoir faire des trajets interminables qui ne font que le fatiguer davantage… Puis, de ne voir personne, ne pouvoir parler à personne… Son entourage se retrouve majoritairement en Angleterre, donc ça n’aide pas tant que ça, encore moins quand ils détestent le pays américain qui est sans manière.

« J’ai été muté, en fait. De mon poste d’agent immobilier en Suède à un ici. Le genre d’opportunité qu’on voit rarement se multiplier au cours d’une vie. » Arthur descend les escaliers et en a un regard surpris, tout en faisant attention à ses pas qu’il compte. « Attendez, attendez…C’est vraiment la première fois que j’entends dire qu’un agent immobilier vient de changer de pays pour une mutation ? » « Je suis plutôt chanceux, honnêtement. J’avais déjà un logement qui m’attendait. » « Ou plutôt doué. » dit le jeune biologiste avec un sourire quand il est arrivé au rez-de-chaussée qu’il s’est tourné vers Adrian tout content.

Ils vont au café, qui est effectivement bien caché. Il ne s’y attendait pas du tout et il regarde tout émerveillé autour de lui. Il n’a pas ignoré les anecdotes sur le quartier. « Effectivement, je ne l’aurais jamais remarqué si vous ne me l’aviez pas montré… » dit-il avec un petit sourire avant qu’ils trouvent tous les deux une place assise. Il dépose son sac au pied de la chaise. Arthur observe attentivement tout autour de lui, comme si c’était la dernière fois qu’il verrait les choses. Oh oui, il est parti maintenant dans le principe qu’il pourrait être aveugle du jour au lendemain.

« Et vous alors, c’est donc le boulot qui vous amène dans le coin ? Il me semble que vous aviez mentionné quelque chose à ce sujet. » « Oh oui. Pas que en vrai… » Il se met à rigoler en se grattant l’arrière du crâne. « En fait je vis à 1h de transport de New York, c’est assez long et puis mon perroquet, Nabab ne supporte pas très bien la solitude. Je ne peux pas toujours l’emmener à mes cours. Je suis professeur en biologie cellulaire et également chercheur à mon temps perdu. Je m’intéresse sur la régénération des cellules et des molécules, donc j’y consacre la moitié de mon temps à ces recherches-là que je trouve très peu exploitées… Et cela dans l’université à New York. Et puis bon, j’ai mes voisins là-bas qui ne plaignent du bruit de Nabab alors ça devient un peu plus compliqué à supporter et à croiser. Il y en a qui commencent à profilerer des menaces et ce n’est pas forcément agréable. D’où l’urgence et l’importance au déménagement. Pour plus de gain du temps dans les transports, pour être plus présent pour Nabab, moins de fatigue également lié à ma santé et… Voilà… » Contrairement à Adrian, ce n’est pas de la chance, c’est de la malchance. C’est assez drôle comme confrontation quand même non ? « Dites ? Je peux vous poser une question ? Vous avez de la famille, des amis dans la ville ou vous êtes comme moi, vous ne connaissez personne ? » Il peut pas s’empêcher Arthur, de partir dans la conversation que ça pourrait être très difficile de l’arrêter en fait.

 

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(#) Re: the visit •• ADRIAN    Dim 5 Déc - 13:08

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(NEW YORK, NOVEMBRE 2012) — La discussion bat son plein, on peut dire, « Attendez, attendez…C’est vraiment la première fois que j’entends dire qu’un agent immobilier vient de changer de pays pour une mutation ? » Il cligne des yeux, Adrian, bien conscient qu’effectivement ça n’arrive pas tous les jours, mais aussi suffisamment humble pour ne pas s’en vanter, « Ou plutôt doué. » Son rire quelque peu gêné est sa première réaction, alors qu’il ouvre la porte d’en bas pour qu’il quitte l’immeuble, « Disons que mon travail a du plaire aux hautes sphères de l’immobilier. » Le réseautage, ça fait ses preuves de toute évidence. La route jusqu’au café se fait tranquillement et il prend le temps de raconter quelques anecdotes ici et là, jusqu’à ce qu’ils arrivent à destination, « Effectivement, je ne l’aurais jamais remarqué si vous ne me l’aviez pas montré… » Il hoche la tête, « Souvent, on tombe dessus par hasard et il plaît beaucoup aux habitants du quartier et le couple qui le gère est très sympathiques. Et vous pouvez y passer des heures sans avoir à recommander. » Un point des plus positif et assez rare dans cette grande-ville et qui n’est pas sans lui rappeler les heures passées à discuter de tout et de rien aux côtés de Chiranth, alors qu'ils venaient à peine de se rencontrer. Ils ont été mis dehors à plus d’une reprise, tant ils ne voyaient pas le temps passer. Et dix ans plus tard, c’est toujours le cas, même si ça s’est légèrement compliqué.

Quoiqu’il en soit, ils finissent pas s’installer après avoir été accueilli par l’un des gérant, suite à quoi Adrian questionne l’écossais quant à sa présence à New-York et son boulot, « Oh oui. Pas que en vrai… » Il arque un sourcil, lui tendant l’une des cartes sur laquelle se trouve les diverses options, se demandant le pourquoi d’un rire, « En fait je vis à 1h de transport de New York, c’est assez long et puis mon perroquet, Nabab ne supporte pas très bien la solitude. Je ne peux pas toujours l’emmener à mes cours. Je suis professeur en biologie cellulaire et également chercheur à mon temps perdu. Je m’intéresse sur la régénération des cellules et des molécules, donc j’y consacre la moitié de mon temps à ces recherches-là que je trouve très peu exploitées… Et cela dans l’université à New York. Et puis bon, j’ai mes voisins là-bas qui ne plaignent du bruit de Nabab alors ça devient un peu plus compliqué à supporter et à croiser. Il y en a qui commencent à profilerer des menaces et ce n’est pas forcément agréable. D’où l’urgence et l’importance au déménagement. Pour plus de gain du temps dans les transports, pour être plus présent pour Nabab, moins de fatigue également lié à ma santé et… Voilà… » L’autre homme a un sacré débit de parole, ne peut-il s’empêcher de remarquer. Mais ça n’est pas le plus important dans ce qu’il entend, « Je comprend votre problème et je suis navré qu’on vous menace de la sorte. » Il a aussi de la peine pour le pauvre perroquet qui doit se retrouver plus seul qu’en compagnie de son humain, « Ça a du intriguer vos élèves quand vous l’avez amené avec vous pour la première fois. » note-t-il avec un petit sourire. « Donnez-moi donc vos documents qu’on règle cette urgence au plus vite. » Lâche-t-il ensuite, fermant le menu et le posant sur le coin de la table.

« Dites ? Je peux vous poser une question ?» Il s’apprête à répondre que oui, s’il veut, dans la mesure du possible, mais l’autre homme poursuit directement, « Vous avez de la famille, des amis dans la ville ou vous êtes comme moi, vous ne connaissez personne ? » Il a une petite grimace Adrian, sa légère solitude se rappelant à lui avec ce déménagement, « J’ai ma sœur qui a été engagée au Metropolitan. » Sans quoi, il ne serait pas parti, « Mais à part mes collègues, » qu’on ne peut pas vraiment appeler amis, à ce stade, « tous mes proches sont en Suède. » A part Chiranth, ils se trouvent dans le même pays pour une fois. C’est bien l’un des points les plus positifs dans toutes cette histoire, malgré la complexité qu’a pris leur relation. Peut-être qu’il pourrait d’ailleurs se rendre à son haras quand il aura plusieurs jours de repos, pour la surprise. Ça lui ferait plaisir, non ? À méditer – en vrai pas du tout, dès qu’il obtiendra plusieurs jours consécutifs de repos, il sautera dans le premier avion. « J’imagine que vous vous trouvez dans une situation assez similaire, non ? » Sur ces bonnes paroles, on vient prendre leur commande et le tout arrive quelques minutes plus tard. Vu l’heure, il n’y a pas grand-monde, alors le service s'est fait rapidement. Après avoir remercier la personne, Adrian prend une longue gorgée de café, « Et vous verrez, leurs cafés sont délicieux. » Un détail non négligeable quand on adore cette boisson comme lui.

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(#) Re: the visit •• ADRIAN    Jeu 9 Déc - 19:19

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(NEW YORK, NOVEMBRE 2012)— Arthur profite du café qu’il découvre, que Adrian explique qu’il est possible d’y rester plusieurs heures sans avoir besoin de recommander, c’est vraiment rare ça surtout dans New York où tout le monde pousse à la consommation toutes les heures. Alors il note cette information dans le coin de la tête et même si la mémoire visuelle ne fait plus partie des points forts pour Arthur, il mémorise fort et durement le chemin qu’il a prit pour venir ici.

Il raconte également à Adrian son chemin de la vie, qui l’a mené à croiser celui du Suédois. L’écossais soupire un peu tristement et hausse les épaules. « Il y a toujours des abrutis dans le monde vous savez… » Mais il peut constater que Adrian n’en fait pas partie, et c’est ce qui lui donne plus souvent foi en l’humanité. Il se met à sourire et hoche la tête. « Oh oui, ils étaient curieux ! Peut-être qu’un jour vous le rencontrerez, vous verrez il est assez particulier Nabab ! Mais bon, en ce moment, c’est ma mère qui le garde et il est en Angleterre, ça fait des jours qu’on est séparé et on supporte mal ça…» Il supporte vraiment mal ça oui, mais Nabab c’est pire. Il entend souvent sa mère râler auprès de lui, qu’il lui mord le doigt tout le temps quand elle essaye d’approcher la main. Elle n’a jamais été douée pour gérer les perroquets en vrai… « Ah oui ! C’est vrai, c’est pour ça qu’on est venu en plus ! » Réalise-t-il en bougeant de suite pour récupérer le dossier avant de réaliser qu’il l’avait à la main. Donc il a juste à le tendre à Adrian avant de regarder la carte. Il le laisse analyser ses documents pendant qu’il se décide pour un café gourmand.

Mais la curiosité l’emporte sur le tout, il lui demande s’il connaît quelqu’un ou pas dans le coin, vu qu’il vient d’emménager à New-York. Il soupire tout content de savoir que l’agent immobilier a au moins une soeur. « Oh félicitations pour elle ! C’est un sacré boulot pour travailler là-bas ! » Surtout au Metropolitan ! Arthur aurait aimé avoir une soeur ou un frère, mais ça n’a pas été possible, de base, il était même un enfant qui n’était pas attendu du tout. Donc, il pouvait clairement rêver d’avoir quelqu’un qui pourrait partager son sang. « Complètement oui… » répond l’écossais à Adrian qui finit par deviner sa situation. « Mon meilleur ami vit à Londres, il ne vient pas souvent à New-York et je n’ai pas toujours le temps de venir le voir non plus. C’est assez difficile tout ça… » Il hausse les épaules, au final ce n’est pas si facile de se sentir bien dans une si grande ville comme ça. D’être énormément entouré par les gens pour être si seul à la fois. « Mais bon, faut le dire, je suis trop bavard et je n’aime pas trop faire de sport, encore moins sortir à des soirées. » Il prend la commande et est vite surpris quand il voit que les tasses de café arrivent déjà. Arthur remercie la personne qui vient de leur servir. « Ça sent déjà si bon ! » Réplique l’écossais à Adrian, il renifle la tasse et a un petit sourire qui montre à quel point il se sent bien… Un peu comme s’il était à la maison avec cette bonne odeur, bon ok… Il exagère un peu, mais il se sent bien, c’est déjà ça et en plus, c’est assez calme. « Alors, mon dossier ? Je n’ai rien oublié du tout ? » Parce que oui, Arthur n’oublie quand même pas l’appartement qui lui intéresse vraiment.
 

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(#) Re: the visit •• ADRIAN    Mar 21 Déc - 15:17

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(NEW YORK, NOVEMBRE 2012) « Il y a toujours des abrutis dans le monde vous savez… » Il n’y a rien de plus vrai comme phrase. Il semble même que, parfois, la concentration d’abrutis d’une ville à une autre à doublé – et ça a sûrement avoir avec la taille de la ville doublant également, mais passons – Adrian se contente simplement de hocher la tête, compatissant pour se montrer ensuite curieux quant au fameux perroquet, « Oh oui, ils étaient curieux ! Peut-être qu’un jour vous le rencontrerez, vous verrez il est assez particulier Nabab ! Mais bon, en ce moment, c’est ma mère qui le garde et il est en Angleterre, ça fait des jours qu’on est séparé et on supporte mal ça… » Quand on tient autant à son animal de compagnie, il peut comprendre le mal-être que ça peut provoquer, « Vous devriez le retrouver sous peu, non ? » En tout cas, il le lui souhaite et pour ça, il doit tout d’abord commencer par jeter un coup d’œil aux fameux papiers « Ah oui ! C’est vrai, c’est pour ça qu’on est venu en plus ! » et quand il s’apprête à informer Arthur de la présence du dossier dans ses mains, ce dernier semble s’en souvenir. Il s’en saisit avec un petit rire et ne perd pas une seconde de plus.

Tout en conversant, Adrian observe attentivement chaque papiers présents dans le dossier. « Oh félicitations pour elle ! C’est un sacré boulot pour travailler là-bas ! » Il hoche la tête, sourire tout ce qu’il y a de plus fier aux lèvres puisqu’il est question d’Astra. « On est bien d’accord. » Et il sait qu’elle y trouvera sa place sans trop tarder et forcément, il pose le même type de questions à l’autre homme, « Complètement oui… Mon meilleur ami vit à Londres, il ne vient pas souvent à New-York et je n’ai pas toujours le temps de venir le voir non plus. C’est assez difficile tout ça… » Avec un léger froncement de sourcil, « J’ai bien conscience que ça n’est pas la même chose, mais vous avez pensé aux visios ? » C’est quelque chose de plutôt pratique et il est loin de se douter que dans moins d’une dizaine d’années ce sera encore plus simple d’utilisation. « Mais bon, faut le dire, je suis trop bavard et je n’aime pas trop faire de sport, encore moins sortir à des soirées. » Effectivement, ça réduit grandement le champ des possible, mais « [color=#6B98F2]Le plus important c’est quand vous soyez à l’aise dans ce que vous choisissez de faire. » Et à la rigueur, il connaît maintenant ce café, qui peut être une alternative, sait-on jamais. Ils sont interrompu par l’arrivée de leur commande et il doit avoué être plutôt content de voir que ça semble plaire à Arthur. « Ça sent déjà si bon ! » Après un petit rire, Adrian prend sa tasse et souffle légèrement sur la boisson pour la refroidir afin d’éviter de se brûler la langue et la gorge à la première gorgée. « Alors, mon dossier ? Je n’ai rien oublié du tout ? » Gorgée qu’il prend avant de pouvoir répondre, « Eh bien je n’ai pas l’impression qu’il manque quoique ce soit. » Il commence avec un sourire, « Il y a clairement plus que ce qu’on demande en général, mais puisque vous avez pris le temps de tout regrouper, j’enverrai le dossier complet avec le propriétaire. Je scannerais tout ça une fois au bureau et enverrait le tout dans la foulée. » Il fait une pause pour s’humecter un peu les lèvres et boire une autre gorgée, « Et je devrais une réponse, comme je vous disais, d’ici demain. » Il mange un morceau de son biscuit, « Et si ça vous tente, je peux vous proposer d’aller boire un verre après la signature du bail. »

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(#) Re: the visit •• ADRIAN    Mer 22 Déc - 12:55

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(NEW YORK, NOVEMBRE 2012)— Les visios ?
Arthur grimace tout de suite, c’est vrai qu’il existe ces options-là, mais la connexion internet n’est pas des plus stables qu’il connaisse chez Chandra. Ce dernier a souvent des coupures et puis quand ce n’est pas son meilleur ami le problème, c’est Arthur qui en a. Surtout quand il a un voisin qui joue à League Of Legends et qui prend toute la bande passante. « Ça se voit que vous ne connaissez pas la joie de la qualité de connexion à New York. » dit-il avec un sourire amusé, il le plaint déjà d’avance. Parce que tout cela va être très coton… Tout comme Arthur est bien coton avec sa non-volonté de faire du sport ou aller à des soirées. Mais c’est à cause de sa maladie qui lui joue les tours. S’il va à des soirées et qu’il se retrouve sous les flash de lumière, il ne va pas s’en sortir et sera en crise. Le sport… C’est toute une autre histoire, bien plus compliquée. Le décès de son coach l’a vraiment mis mal et aussi sa maladie encore une fois, qui lui a vraiment fait fermer les portes… Il sourit à Adrian et hoche la tête, étant d’accord avec lui. « Exactement, comme être au café par exemple. C’est très agréable ici ! » Il le remercie encore une fois pour ce choix et cette découverte, parce que Arthur, il sent qu’il va y revenir un peu plus souvent.

Il sourit d’autant plus quand Adrian lui confirme qu’il n’a rien oublié dans le dossier. C’est vraiment bon signe ça. Il souffle un peu sur la tasse et hume tranquillement l’odeur en même temps. Il hoche la tête et boit une petite gorgée avant de réaliser que c’est vraiment trop chaud. Il l’écoute parler et enchainer malgré les petites pauses. Arthur ne peut pas s’empêcher d’être agréablement surpris de la proposition à la fin. « Oh mais oui ! Pourquoi pas ! Ah mais oui oui oui !!!! » Lâche-t-il tout d’un coup, tout content. Il ne fait vraiment pas exprès mais il saut clairement sur l’occasion de se faire un ami. « Ça peut se fêter ça en plus ! Surtout si vous m’avez l’air d’être si sûr, c’est que c’est vraiment presque dans la poche ! » Et ça, ça constitue comme étant un très gros soulagement pour Arthur qui ne se prendra plus la tête comme ça. En plus, il est content, parce qu’il n’a pas que gagné un appartement, mais aussi un nouvel ami.

C’est comme ça que l’amitié d’Arthur et d’Adrian a commencé: avec un appartement, un café partagé et une invitation pour boire un verre.
 

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