intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
✷ Nous manquons de mortels et de membres de l'Ordre de l'Hydre ! ✷ Avant de créer votre constellation, n'oubliez pas de jeter un coup d’œil aux scénarios et aux pré-liens du forum ! ✷ Pour vous faire une idée des personnages et des statistiques du forum, c'est par ici.
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| | | Brighter days. ||ft. Chandra |  |
| Invité
| | (#) Brighter days. ||ft. Chandra Dim 19 Sep - 22:18 | |
| « Et moi je te dis que Chandra n’est pas en forme en ce moment ! »
L’écran se fissure en un millier de fragments. Une rencontre inopinée. Mince, c’est pas le moment.
« Il est plus secret, et n’appelle jamais. On essaie de le joindre mais il ne répond pas toujours. Son père est même passé à la boutique mais ça n’a rien donné… »
Trois ennemis. Relativement faibles, mais longs à éliminer. Des sacs à pv, comme on les appelle. Un soupire et des boutons en hésitation : fuir, ou persister ?
« … Ôte-moi d’un doute : tu m’écoutes au moins ? »
Son portable sur un coussin, le haut-parleur crachant la voix de sa cousine à peine couverte par le bruit de la télévision, Anthony laisse son regard se perdre sur les options données. L’avantage des rpg en tours par tours, c’est que le temps est entre les mains du joueurs, suspendu ou saccadé. Il aimerait qu’il en soit de même pour cette conversation avec elle, qui a tout de la boucle répétée depuis des lustres.
« Depuis une heure et vingt-cinq minutes oui, très chère Anthea. », détaille-t-il, optant finalement pour l’attaque. « Et je vais te répéter la même chose que d’habitude : ça ne sert à rien de me dire ça à moi. C’est avec ton fils que tu dois en discuter, si c’est encore une option pour toi et ton mari… »
Il a ce sentiment que ce couple n’apprendra jamais. Ils ont beau être diablement coordonnés sur tout les plans, l’éducation de leur fils ressemble à un enchevêtrement maladroit de décisions mal assumées. Sa cousine et son époux sont loin d’être avares en amour, et adopter Chandra a été une bénédiction pour tout les trois, mais les aléas des caractères sont parfois… difficiles à gérer. Surtout depuis ces dernières années.
C’est donc vers Anthony qu’elle se tourne, faute de trouver d’autres épaules sur lesquelles pleurer. Pour ce qu’il en dit, lui. Il se considère comme le pire père qu’il connaisse, derrière le sien.
Pourtant, elle ne trouve rien à rétorquer à ses conseils parsemés ça et là. Comme s’il comprenait davantage la relation qui se noue entre eux, lui qui ne fait plus qu’observer, de loin, ce que c’est que d’être responsable d’un enfant.
Elle baragouine quelque chose, avant de reprendre, de son accent écossais encore plus prononcé que celui de son cousin.
« Bien sûr que ça l’est mais… Peter et moi, on ne trouve plus les mots parfois. » Un bruit de souffle. C’est avec elle qu’Anthony a appris à fumer. Il sent le parfum des lucky strike menthol même à l’autre bout du fil. « C’est juste que… eh bien… »
Anthea se perd dans ses pensées. Anthony assène ses coups, l’oreille attentive à la détresse de sa cousine. Le combat gagné, il ne bouge pas sur la carte. L’exploration attendra.
Il finit par se résoudre à calmer ses craintes, ne serait-ce qu’un peu. Son œil bleu se perd sur la pendule en chêne qui sonne quatre heures de l’après-midi.
« Au fait, il vient à la maison aujourd’hui. Il ne devrait pas trop tarder, d’ailleurs.
- ... C’est vrai ?
- Vrai de vrai.
- Alors tu pourras nous raconter s’il te dit des-
- Non. »
Le ton d’Anthony est impératif. Elle le sait, et ça ne l’empêche pas d’essayer de revenir à la charge à chaque fois. Pour toute l’affection et la gratitude que l’immortel éprouve envers sa cousine, il a toujours mis un point d’honneur à ne pas se mêler de ses histoires de famille. Non pas qu’il s’en sente exclu, mais il estime tout simplement que ce n’est pas un rôle. Il est juste un grand cousin pour Chandra, un ami, un confident, une figure fraternelle peut-être.
Certainement pas un père. Encore moins invasif. Il sait ce que ça fait, de se faire dicter sa conduite et de ne pas se conformer aux attentes. Si le petit pouvait au moins être libre de ses décisions… A trente ans, il serait peut-être temps de lui lâcher les baskets.
Anthea émet un claquement de langue sec. Un trait qu’elle partageait avec tout les Moncreiff.
« … Au moins nous dire s’il va bien, s’il-te-plait-très-cher-cou-sin-a-do-ré ? », s'efforce-t-elle.
Anthony sourit un peu. Il la voit d’ici serrer l’arête de son nez pour ne pas céder à la pression. Elle se fait un sang d’encre digne de la plus volubile des mères poules. C’est touchant, mais triste aussi, au fond.
« Ça, je peux le faire. »
Le silence retombe jusqu’à être interrompu par le bruit de la sonnette de l’entrée. Spark relève une oreille, tiré de son sommeil ponctué de gratouillis. Roulé en boule entre les jambes de son maître assis en tailleur sur le sol, l’animal est au gardien ce qu’Anthea est au raisonnable : c’est-à-dire, pas grand-chose.
« C’est sans doute lui. Je te laisse, cousine. Embrasse Peter pour moi, tu veux bien ? »
Il raccroche sans sourciller, craquant sa nuque avant de se relever. Le corgi suit le mouvement et accompagne l’arrivée de Chandra d’aboiements joyeux, filant entre ses jambes lorsqu’Anthony lui ouvre.
« Salut captain, j’espère que tu as ramené les rations de survie. » A comprendre, de quoi boire et manger pour un potentiel marathon netflix, ou tout autre tournoi de jeux de combat. Anthony lui sourit, flattant son petit cousin d’un geste tendre à l’épaule. Il est à peine plus jeune que lui en apparence, on pourrait penser à une relation toute classique si l’immortel n’avait pas changé d’un iota au fil de la croissance de Chandra.
« Pose-toi vite, avant que le petit monstre ne prenne toute la place. »
Spark porte bien son nom : rapide comme l'éclair. Son air bonhomme cache un redoutable compétiteur en matière d’occupation du canapé. Il court déjà reprendre sa position entre les coussins et narguer allègrement les humains de toute sa nouvelle hauteur. Anthony en roule les yeux, amusé, et se reconcentre sur son cadet.
« Comment tu vas ? Ça fait un bail que tu n’es pas passé. Je commençais à croire que ton trou de Hobbit t’avait aspiré… »
Il se décale de l’entrée, le laisse faire comme chez lui. C’est un peu le cas, après tout. Quoiqu’il advienne, le garçon sera toujours le bienvenu ici.
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| | | | Invité
| | (#) Re: Brighter days. ||ft. Chandra Mer 29 Sep - 9:26 | |
| Brighter Days
@Anthony Lawson
 Morne, c'est tout ce qu'il est en cette matinée pluvieuse. C'est ce qu'il sera également en cette après midi tout aussi pluvieuse. La journée semble s'étirer en longueur, pas facile lorsqu'aucun client n'entre de la journée... Et quelle mauvaise journée. En se servant son café du matin, il se l'était renversé dessus, il avait pété une des chaises en plastiques qui lui servait de chaises de cuisines (car moins cher) et... Il avait apprit que son concert du week end était annulé. Morne... Petite... Journée... Il soupirait, encore et encore dans cette morosité ambiante dans laquelle il s'était enlisé. La colère était son moteur, mais comment en user lorsqu'il n'y avait rien ? Un sms par contre, lui réchauffa un peu le coeur, faisant tourner quelques rouages là d'dans. Ou... Faisant naître quelques émotions capable de chasser la dite morosité. Mais pour combien de temps ? Alors... Le reste de la journée il s'était occupé de faire les stocks, pré-commander les nouvelles sorties et refaire sa devanture. Halloween allait arriver, c'était l'occasion. Demain si il faisait beau, il se permettrait même de dessiner sur la vitrine. Il avait déjà fait son croquis, il avait son idée. Pour le moment Chandra s'était contenté de mettre en avant Ghost Rider, Sandman, quelques comics d'horreurs, et ceux où Deadpool s'amusait à trucider tout le bestiaire de Marvel. Il avait aussi trouvé celui de Scoobydoo dans sa réserve. Le comics plus mature, sur "Et si le scoobygang était pris dans une apocalypse zombie ?". Walking dead était aussi de la partie mais ça... C'était une évidence. A chaque renouvellement de saison, Chandra faisait son beurre dessus. Les curieux affluaient. Il prit quand même le temps de répondre au Sms qu'il avait reçu. Celui qui avait fait naître sur ses traits un petit sourire. Mais bon... Fallait pas trop montrer qu'il était content. Il assumerait jamais. Alors, en sortant ce soir là, il passa au traiteur indien, puis au traiteur chinois, puis au traiteur thaï de sa rue (ça faisait beaucoup de traiteurs, comment vouliez vous qu'il ne cède pas à la tentation du Uber Eats ?! Ils s'enchaînaient comme ça dans un mélange d'odeurs, de saveurs, de fragrance. Pour peu qu'on se balade avec la faim au bide, c'était terminé.) Mais Chandra n'était pas sorti de sa boutique les mains vides, et il avait calé sous son bras quelques surprises destinées à Anthony. Ce mec... Il était immortel comme tous les autres qui gravitaient autour de Chandra (y'a des jours où ça le vannait clairement). Sa mère n'avait pas l'air si vieille que ça, mais elle en avait l'attitude. Et elle avait une maladresse certaine. Chandra n'était jamais parvenu à trouver sa place dans ce foyer, malgré tout l'amour qu'il recevait. Gosse sans doute trop exigeant, il avait grandit avec la peur au ventre de se faire renvoyer à l'orphelinat qu'il n'avait que peu connu, la peur de ne pas convenir aux exigences des autres... Et il n'avait donc fait, de toute sa vie, que peu d'écarts. Là... Cela faisait quelques années qu'il se rattrapait. Il était devenu acide, colérique. A quoi bon paraître parfait, si c'est pour se faire marcher dessus, qu'on te traite encore pire qu'un clébard ? Il était hors de question que Chandra se laisse faire. Ce n'était pas à lui de changer pour le monde, c'était au monde de lui faire une place. Enfin bref... Il s'était finalement arrêté devant chez son cousin, il était immortel aussi comme dit précédemment, mais Chandra, étrangement, s'était toujours senti bien à son contact, il était bienveillant, et... Il y avait une sorte d'honnêteté en lui que le jeune homme appréciait, il savait qu'il pouvait avoir confiance en son aîné et qu'il n'y aurait pas de trahison entre eux. Cela avait été un processus long, faire taire la méfiance grandissante du brun, mais il était heureux de la situation et de leur relation. Le jeune homme avait donc frappé à sa porte, attendant qu'elle s'ouvre pour laisser entrevoir le visage de son comparse de la soirée. Chandra agita ses nombreux sacs en papiers comme il le pouvait.
"J'ai pris pleins de trucs, on va pouvoir picorer à droite à gauche tu vas voir. Par contre c'est épicé, fait gaffe, ton palais d'Ecossais pur souche risque de pas en revenir... J'espère que t'es prêt."
Il entre dans l'appartement qui était le même que dans ses souvenirs, il n'était pas rare, gamin, que Chandra passe un moment chez Tony, une semaine pendant laquelle ils regardaient pleins de films, jouaient aux jeux vidéos ensemble et sortaient dans les zoos et dans les parcs de temps en temps pour profiter des trop rares éclaircies. Retourner ici... C'était de 1, se prendre une claque à chaque fois et de 2 retomber dans une nostalgie idéaliste et un peu niaise, des couleurs, des odeurs, la vue de cette vieille affiche représentant un terrier écossais portant un p'tit béret et une écharpe à motif tartan. Chandra était persuadé que Tony cachait quelque part une cornemuse et un kilt qu'il sortait de temps en temps pour jouer sur les rives du Loch Ness, avec un p'tit Nessie en fond, autant faire dans le cliché. Ouais.
"C'est pas la p'tite terreur qui me fait peur ! T'inquiète pas ! On partagera l'espace au pire."
Et il se dirige vers la cuisine pour poser tous les sacs, revenant vers Tony pour lui tendre un comics.
"Tiens cadeau, c'est la suite du dernier que j't'ai filé. C'est un DC. T'as vraiment d'la chance qu'il soit pas mal et que j't'aime hein ! Parce là je multiplie les infidélités à Marvel !" Oui oui c'était ce qu'affirmait honteusement ce tome 2 de Sandman "La maison de poupée" clamait la couverture. Et il se pose finalement sur le canapé, titillant le petit Corgi. "Aller, viens, j'sais qu'mes grattouilles sur le ventre te manquent." La réflexion sur sa boutique le fit rire, et il cita un livre qu'il avait un jour lu avec Tony. Un livre qui avait, lors de son enfance, et plus tard, lorsque les films étaient sortis et qu'il avait été voir avec son cousin préféré, avait pris une certaine importance pour lui. De bons souvenirs, à choyer devant un feu. Oh il était pas petit, et il avait pas assez de poils pour se considérer comme un hobbit ou un nain... Mais bon... Il aimait bien cette idée d'une horde de semi-hommes peu aventureux. Il aimait pas trop l'aventure Chandra, mais il se souvient de la magie qu'avait procuré dans son âme d'enfant cette aventure peuplée de nains de hobbits, de magicien et de dragons. " In a hole in the ground there lived a hobbit. Not a nasty, dirty, wet hole, filled with the ends of worms and an oozy smell, nor yet a dry, bare, sandy hole with nothing in it to sit down on or to eat: it was a hobbit-hole, and that means comfort." Il rit un instant, lançant un regard joueur à son aîné. "J'veux que ma boutique soit pareille. Et bon sang... J'veux le même garde manger que lui là. Sinon... ça va... J'espère que demain ce sera moins calme à la boutique, j'commence à me faire chier comme un rat mort..." made by valkyrja for ad vitam aeternam |
| | | | Invité
| | (#) Re: Brighter days. ||ft. Chandra Dim 24 Oct - 19:38 | |
| Accueillir Chandra chez lui, c’est préserver le lien ténu d’une famille morcelée, dont il ne reste quelques bribes ça et là. Ses frères et sa sœur aînée n’ont eu que très peu de descendants, dont il a perdu la trace, et Meredith, son autre sœur, la plus proche de lui, refusait l’idée d’être mère. D’un grand nom à l’époque, il ne reste quasiment plus rien de la lignée des Moncreiff, si ce n’était son tendre petit Arthur qu’il venait de retrouver. Aussi, Anthony se raccroche à ce qu’on lui donne, aux instants précieux d’une connexion partagée, même si à défaut de sang, c’est par un contrat d’adoption qu’ils sont liés.
Chandra est l’un des siens, et le demeurera à jamais. Qu’importe ce qu’il se passera entre lui et ses parents adoptifs, qu’importe s’il décide de couper les ponts avec eux. La famille signifie trop pour celui qui a survécu à ses pairs.
Il lui sourit, le laisse entrer, prendre ses marques dans le loft qui évolue avec lui au fur et à mesure les années. Son emménagement à Londres coïncide étrangement avec son adoption, de ce fait, son petit cousin a grandi en même que la décoration de ses murs s’est étoffée.
Anthony craque un rire en voyant le sac de malbouffe dans ses mains. La pique ne manque pas, et il sait quoi lui répondre.
« Ne me sous-estime pas mon garçon, j’ai connu un peu plus de cuisine exotique que toi… Et en Écosse aussi, on a nos spécialités qui arrachent ! Un jour je demanderai à Anthea de te cuisiner sa recette spéciale de haggis, tu m’en diras des nouvelles... »
Ses sourcils s’arquent malicieusement, sachant pertinemment que les compétences culinaires de sa cousine ont toujours été très… trop personnelles, et qu’elle était capable de littéralement, réveiller les morts. Une prouesse relative venant d’une immortelle amatrice d’épices…
La comic lui est tendu, et Anthony sourit davantage. Chandra sait lui dégoter les meilleures pépites, en dépit de son amour pour le côté obscur de la bataille sempiternelle entre DC et Marvel. Pour avoir connu la création de ces deux maisons d’édition, l’immortel sait de quoi il parle, mais ne veut pas influencer sur le jugement du plus jeune. Enfin, pas trop.
« Oh ? Merci beaucoup ! J’avais adoré le premier ! » La couverture lui donne envie de l’ouvrir et de lire tout de suite, mais il se réservera ça pour plus tard. L’univers de Sandman lui parle particulièrement, et il s’est hissé à son rang de roman graphique préféré ces dernières années. « Ta trahison envers Stan Lee vaut le coup Chandi, un jour tu comprendras la supériorité du DC universe ! Mais trop jeune, tu es encore, Padawandra. »
Citer Yoda, flatter le crâne de Chandra d’un geste fraternel, attraper deux bières et rejoindre le canapé. Il glisse le comic à l’étage inférieur de sa double table basse, pleine de cahier et de magazines.
« Allez bouge, ma saucisse chérie. » Il pousse Spark, qui réplique d’un jappement avant de s’installer entre eux et offrir son ventre aux grattouilles. Ce petit ne manque pas une occasion d’attirer toute l’attention. Tel maître tel chien, peut-être. Chandra évoque sa boutique et ses difficultés, pendant que son cousin boit une gorgée de sa bouteille mousseuse. « Il faudra que j’y repasse, ça fait un bon moment que je n’y ai pas mis les pieds… j’en ai parlé à des collègues aussi, des grands geeks comme toi et moi. Ils cherchent un lieu pour des rencontres de jdr, peut-être que ça pourrait t’intéresser ? »
C’est une façon comme une autre de la redynamiser, et attirer le client. L’immortel attrape sa manette et termine son combat resté en pause depuis son appel, parcoure ensuite les plaines de Spira à la recherche d’une boule de lumière bleue.
« Laisse-moi juste trouver une sphère de sauvegarde, et je suis à toi... »
Ses deux-cent heures sur FFX finalement enregistrées, il quitte le jeu, et désigne son immense ludothèque à Chandra. Une caverne d’Ali Baba pour tout amateur de jeux vidéos, du plus récent au plus rétro, accompagné des consoles qui vont avec. Une collection estimée à trop de millions pour être raisonnable.
L’écossais réfléchit, puis se relève vers ses étagères remplies, parfaitement organisées, lui désignant la section de leurs jeux de combat favoris pour débuter la soirée.
« Alors. Mortal Kombat, Tekken ou Soul Calibur ? Un indice pour t’aider : je suis imbattable aux trois. »
Un sourire fier et volatile, tandis qu’il laisse Chandra décider. Il boit une nouvelle gorgée, attrape un paquet de chips au vinaigre et l’ouvre, avant d’attaquer le sujet qui fâche, l’air de rien, tandis qu’il compulse les différents noms bigarrés des jaquettes de jeux.
« Au fait, ta mère m’a encore appelé… je préfère te prévenir, elle est inquiète. Pour changer. » |
| | | | Invité
| | (#) Re: Brighter days. ||ft. Chandra Sam 13 Nov - 17:04 | |
| Brighter Days
@Anthony Lawson
C'était toujours un plaisir d'aller chez lui. Depuis aussi loin que j'me rappelle. "Le cousin était cool" me disais-je quand j'étais jeune. J'avais vu mon premier Disney au cinéma avec lui, il m'avait offert la suite de Narnia en bouquin quand nous étions allés voir le premier ensemble (J'l'avais bien assez chambré avec ça, mais toute ressemblance avec un certain faune était des plus fortuites.) Enfin bref... J'devais un peu à Anthony celui que j'étais aujourd'hui (UN PEU parce que si j'avais vraiment suivi ses pas, j'serais team DC et j'aurais chialé depuis longtemps en voyant les adaptations qui sortaient sur grand écran.). Enfin bref j'passais la porte de chez lui le coeur léger. C'était un coin sans prise de tête. Je fais une grimace à ses mots.
"La panse de brebis farcie ? Non merci ! La dernière fois qu'elle en a fait ça a empuanti la maison pendant TROIS JOURS ! Et j'ai faillis y perdre un d'mes sens définitivement. Elles daubes un peu vos spécialités Tony ! Faut se rendre à l'évidence. Après votre tourte à la viande arrache pas mal, c'est vrai !"J'lui tire la langue au passage. Je resterai team Marvel, même si parfois j'vais chez la concurrence. Certains romans graphiques sont loin d'être dégueus. Enfin... J'avais lu pas mal de comics de tout côtés, fallait bien être un minimum renseigné pour pouvoir les vendre aux personnes intéressées, fallait être à même de conseiller les foules. C'était mon taff, et j'pouvais pas faire la fine bouche.
"Hm... Ce jour est pas v'nu et il est pas prêt de venir c'est moi qui te le dis mon gars. T'as vu les dernières nouveautés de Marvel ? C'est du délire."
J'm'installe sur le canapé et je sors un naan au fromage que j'coupe en deux, filant une des parties à Tony tout en évitant de me faire croquer les doigts par un petit chien avide, et d'attention, et de bouffe. Il était mignon s'petit truc, un genre de saucisse sur patte avec un adorable p'tit pompon sur la queue. Tony le disait pas... Mais j'suis sûr qu'il était du genre à acheter des petits bonnets et des colliers pour l'assortir aux saisons. Enfin... J'étais pas trop bestioles, et moi j'y avais déjà pensé, alors lui ? Je hausse les épaules un moment.
"J'pense faire bientôt des petits travaux et ajouter une partie "bar à jeux" et "bar librairie" à ma boutique. Mais bon pour ça faudrait que j'embauche du personnel et que je fasse quelques travaux. Mais... Ouais y'a une grosse enseigne de libraire qui a ouvert juste en face de ma boutique, j'fais un peu la gueule, t'imagine pas. Donc il me faut un nouveau concept, parce que on peut pas dire que j'sois le plus avenant des vendeurs." Je pointe ma gueule du bout du doigt. Effectivement, j'suis pas du genre super expansif, et j'étais pas vraiment bon vendeur. Les gens m'soulaient, et quand ça arrivait, ça se voyait plus que bien. Je regarde l'écran un instant.
"C'est la version remastérise ? J'reconnais pas trop les graphismes. J'ai plus l'temps de jouer autant qu'avant, j'ai même pas encore fini le dernier Assassin's Creed. Mais... J'aime bien casser des gueules." J'me lève quand il me présente sa vidéothèque et m'approche tout en m'essuyant les doigts sur un des papiers que l'un des vendeurs a eu la gentillesse de me fournir. J'regarde un peu tout, avant de sortir Super Smash Bros Brawl du lot.
"Tu m'prends pour de la bleusaille Tony ! J'aime l'inattendu ! Tiens on va voir si t'arrives à me battre avec celui là. Mortal Kombat... J'aime bien mais ça a tendance à devenir trop dégueu sur les derniers. Trop... Vrai." J'me stoppe un moment en entendant la mention de ma mère, et hausse les épaules. Poussant un soupir. Pourquoi je les tenais loin de moi ? Pourquoi j'mettais cette distance entre nous ? Parce que... J'voulais pas qu'ils me voient vieillir, j'voulais pas finir par devenir un poids pour eux alors qu'ils sont éternellement jeunes. J'préférais crever. Et pour faire le moins de peine possible à mes parents, je devais être distant. J'aimais pas non plus l'infantilisation constante. Je serais vu à jamais comme un gamin, parce que j'atteindrais jamais leur âge. J'serais jamais vu comme un grand. Et j'détestais ça. Alors j'préférais être loin des miens, pour pas les blesser de par mes mots, j'étais destructeur et je le savais, je ne souhaitais pas leur faire de mal. Ils comptaient pour moi. Aimer... C'est aussi accepter de mettre à distance les gens pour leur propre bien.
"Je serais sous leur toit qu'elle s'inquiéterai quand même." Une expression triste passe un moment sur mon visage. "Je serais pas éternel, elle ferait mieux de se rentrer ça dans le crâne. Mais j'vais bien, j'suis vivant et je me débrouille. Je veux que... Ce soit plus facile pour elle. Quand... Tu vois. Enfin. Non tu vois pas. Vous pouvez pas comprendre dans quelle situation je suis de toute façon. Aucun de vous." Je secoue la tête un moment, mon visage se couvrant d'un masque de neutralité. Ne pas montrer ses émotions, les émotions peuvent être des faiblesses. J'attendais le moment où ils me renieraient peut être, où ils en auront marre de moi. Car après tout... N'était-ce pas ce qui était déjà arrivé ? J'avais été lourdé dans un orphelinat tout p'tit, c'était sans aucun doute parce qu'on ne voulait pas de moi... Non ? Un soupire passe le barrage de mes lèvres. "Je l'appellerai demain. Et... J'essayerai de passer la voir prochainement." made by valkyrja for ad vitam aeternam |
| | | | | | (#) Re: Brighter days. ||ft. Chandra | |
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| | | | | | Brighter days. ||ft. Chandra | |
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