intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
nous soutenir



pub rpg design
Nous manquons de mortels et de membres de l'Ordre de l'Hydre !
✷ Avant de créer votre constellation, n'oubliez pas de jeter un coup d’œil aux scénarios et aux pré-liens du forum !
✷ Pour vous faire une idée des personnages et des statistiques du forum, c'est par ici.
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

 

 This feeling begins just like a spark (conrad)

Aller en bas 
Invité
avatar
Invité

This feeling begins just like a spark (conrad) Empty
(#) This feeling begins just like a spark (conrad)    Lun 21 Juin - 14:59

here with me
Caught in the riptide I was searching for the truth. There was a reason I collided into you. Nobody knows how and this feeling begins just like a spark. Tossing and turning inside of your heart. Exploding in the dark @Conrad Grimes


Le tailleur rouge carmin fait un peu tâche au milieu de l'ambiance carcérale mais tu as l'habitude d'attirer l'attention, de retenir le regard. Certains sont amenés à travailler dans l'ombre, toi tu captures la lumière pour mieux la remodeler à ton image.

L'écho de tes talons annonce ton arrivée dans les couloirs du bagne, frôle le béton froid où nichent l'espoir éphémère des uns, le désespoir délétère des autres. Bientôt ce sont les sifflements des détenus qui prennent le relai du tintamarre. Forcément, ça doit les changer de la compagnie familière. Pour une avocate en droit pénal tu te rends peu dans les centres pénitenciers car la plupart de tes clients t'engagent afin que tu leur évites de finir derrière les barreaux d'une cellule. Néanmoins, tu n'ignores pas le fonctionnement interne qui régit cette ambiance particulière, cette atmosphère austère. Le gardien t’abandonne au parloir, louchant une dernière fois sur ta silhouette aux courbes féminines. D'un coup d'œil, tu fais un repérage de ton environnement et t'installes en silence.      

Au bout de quelques minutes, le détenu finit par arriver à ta hauteur. Voilà le fameux Conrad Grimes en chair et en os. Renommé par ton téléphone le connard. Alors véridique ou pas ? Tu ne vas pas tarder à le découvrir. Tu ne tiens absolument pas compte de l’attitude qu’il affiche ni même de la remarque qu’il formule à ton égard. Parce que t’es absolument certaine qu’en dehors de ces murs exigus, vous n’auriez pas le même échange. Tu ne ferais pas face au même homme. Tu rencontrerais le frère de Valentina et non l’ombre qu’il en demeure. Ca fait des mois que tu travailles sur l’affaire en parallèle de ton boulot. Des mois que tu épluches les preuves, étudies les témoignages, visionnes les interrogatoires en boucle. Que tu tentes de trouver une faille là où les autres ont échoué, n’ont même pas cherché, ont préféré détourner le regard.

Car c’est le criminel parfait, avec la couleur de peau adéquate, le parcours de vie idéale. En bref, un pantin de choix. Ce qui explique la difficulté de l’innocenter : tout le monde préfère le croire coupable que d’imaginer une seule seconde qu’il pourrait ne pas l’être.

« Conrad Grimes ? » Tu n’attends pas vraiment un retour de sa part mais l’éthique veut que tu commences par des banalités affligeantes. Tu enchaînes rapidement, ne tenant pas à perdre plus de temps avec ces futilités anodines. « Vous ne me connaissez pas encore Conrad, mais vous et moi allons devenir les meilleurs amis du monde. Du moins pour les prochains mois. » Il te fixe de cet air perplexe qui en dit tellement sur son état d’esprit. A l’évidence Grimes doit avoir des centaines de questions mais il lui faudra attendre afin d’obtenir les réponses. Votre collaboration lui fera tourner la tête, mieux vaut qu’il s’habitue rapidement. Car tu n’es pas venue pour le ménager ni le dorloter. Ça va faire beaucoup de mal avant de faire beaucoup de bien. Le chemin vers la lumière est parsemé de ténèbres.

« Je suis avocate. Votre avocate. » C’est tout ce qu’il lui faut retenir pour l’instant, tout ce qui compte à l’heure actuelle. Parce que ta venue n’est pas anodine, tu aurais pu continuer de décortiquer les moindres fragments de cette affaire depuis ton bureau et débarquer au moment de lui annoncer qu’il va être libre. Ce que tu veux réellement, c’est qu’il participe à l’enquête, retrouve le goût de la lutte, l’envie de vivre. Et non de survivre dans cette cage aux dimensions discutables. « Vous savez ce que c’est le Conclave Ecarlate, Conrad ? » Évidemment que non. Sinon il ne serait pas là, en train de te lorgner derrière une vitre sale. Tu relèves le changement d’attitude sans rien dire, te contentes d’étirer les lèvres avant de reprendre ton aparté.

« Et bien ses membres ont eu vent de votre histoire. Et tout comme moi, ils vous savent innocent, Conrad. Et si on travaillait pour vous sortir de là ? » Que la partie commence. Il est temps de relancer les dés, d’avancer les pions, d’obtenir échec et mat.


made by valkyrja for ad vitam aeternam
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

This feeling begins just like a spark (conrad) Empty
(#) Re: This feeling begins just like a spark (conrad)    Dim 27 Juin - 15:40



This feeling begins just like a spark

Melanie Hoyt & Conrad Grimes

◊ ◊ ◊

« Hey Remy sans Famille. Suis-moi, t’as d’la visite. » Tu t’arrêtes dans ce que tu fais Conrad, haussant les sourcils à la suite de l’affirmation pour le moins surprenante. Et ce n’est pas le surnom indélicat qui t’étonnes. Oh non, tu as eu le temps de te faire aux différents sobriquets qu’on t’a adonné, plus encore par les matons qui prennent un malin plaisir à appeler les détenus par tous les noms et matricules possibles et imaginables. En revanche, tu n’attends personne aujourd’hui. Cela fait quelques temps que tu n’as pas eu de visite de ta demi-sœur, mais tu sais parfaitement qu’elle est prise autant par sa vie professionnelle que personnelle. Tu sais donc d’avance que ce n’est pas elle qui te fait une belle surprise aujourd’hui. Alors tu ne bouges pas ton cul tout de suite, Grimes, te permettant à la place d’interroger le gardien qui attend devant ta cellule : « C’est qui ? » Ton interlocuteur désigné grogne avant de lâcher un ricanement rauque, ne mordant pas à l’hameçon. « Qu’est-ce que j’en sais, tu me prends pour ta secrétaire ? Bouge ton fion princesse, et me le fais pas dire deux fois. » Tu soupires, et ton compagnon de cellule te tend le poing. Tu cognes celui-ci du tien, mimant un « quel con » du bout des lèvres qui le fait sourire, avant d’enfin daigner mettre un pas devant l’autre. Ce n’est pas ton genre de faire le difficile Conrad, mais tu dois bien avouer que t’en as ta claque des faux défilés au parloir. Parce qu’il y a très peu de gens qui te payent des visites, depuis que t’es en prison. Pour ne pas dire personne, en dehors de Valentina. Ainsi donc, les rares fois où on t’a annoncé des débarquements impromptus, tu as souvent déchanté : entre les connards de service qui veulent pondre du papier et se faire du fric sur ton histoire – ou comment passer d’époux et père aimant à meurtrier sans scrupules, chouette résumé pour un livre ou un scénario – ou les personnes en manque d’amour qui pensent qu’une correspondance en prison va sauver leur vie fade et amère, t’as assez donné. Aussi t’espères pas grand-chose de cette nouvelle entrevue, et tu traînes les pieds, ce qui agace ton geôlier. « T’as tort de réagir comme ça, franchement je voudrais bien être à ta place moi. » Tu lui retournes un regard interrogateur, et il soulève ses épaules, précisant grassement : « Bah ouais, t’as une putain de bonnasse qui veut te parler et j’peux te dire qu’elle envoie du lourd. Comparé à ce qu’on voit d’habitude, là pour une fois ça vaut le détour. Alors mets-y du tien, ça pourrait finir en visite conjugale cette histoire. Et vu ta tronche, ça te ferait clairement pas d'mal de te lâcher un coup. » Tu grimaces, dégoûté par le commentaire du gardien. Ce qui est certain, c’est que lui est bien lourd, et tu te demandes comment tu peux faire pour supporter les mecs dans son genre à longueur de journée. Avant de te rappeler que tu n’as pas le choix, et que ton destin s’est bien joué de toi.

Le monde est ce qu’il est, Conrad, et tu ne peux pas lutter. T’as eu près de douze ans pour t’y faire, il serait donc temps de t’y résigner. Finalement, ton surveillant, en surpoids pour parfaire le cliché, mais tu sais par expérience que sa masse fait sacrément mal dans un combat, parvient au bout de sa mission. Il te traîne jusqu’au parloir, et alors que tu t’assieds en silence, tu détailles la silhouette de l’inconnue. Effectivement, la femme, qui patiente tranquillement que tu t’installes à ton rythme, se dégage des trois quarts des visiteurs habituels de l’endroit. Ne serait-ce que par ses habits, qui sautent aux yeux, qui affichent une assurance et un goût certain, ce qui se distingue clairement des traditionnelles loques logées dans une prison. Ou plus encore par son visage aux traits aussi lisses et fins que du papier, peut-être bien aussi tranchants, pour ce que tu en sais. Elle ne laisse rien paraître à ta vision, se contentant de te laisser renifler sans élégance. Ses yeux perçants ont quelque chose d’hypnotisant, et tu dois te reprendre brièvement. T’es pas là pour l’admirer, Conrad, t’as même pas signé pour l’écouter, cette dame. Alors, comme pour rendre honneur à ton stupide maton, tu te permets une douteuse réflexion, sifflotant narquoisement. « Pffuipffuiiuuu. Je ne savais pas que j'avais une admiratrice. » Le niveau vole bas, Conrad, et fut un temps, tu aurais eu honte de ton comportement. T’as plus quinze ans après tout. Mais tu n’es plus le même homme, d’ailleurs, tu n’es pas sûr d’en être encore un, enfermé entre ces quatre murs. L’inconnue ne se laisse pas impressionner le moins du monde, ignorant ta remarque, ce qui est sincèrement pour le mieux. Elle pose une question rhétorique, qui ne laisse place à aucune réponse. Pas besoin de confirmer ton identité, il n’existe pas cinquante Conrad Grimes et elle le sait. Pourtant, jouer au plus malin ça fait passer le temps, et tu rétorques malgré tout : « Le seul et l'unique. Encore qu'on m'appelle plus trop comme ça ici. » Comme si ça l’intéressait. Absolument pas, justement. Elle s’avance alors, la demoiselle, te promettant une relation complètement fantaisiste, ce qui te rend pour le moins dubitatif. Allez, encore une fêlée qui t’a sélectionné. Manquait plus que ça. T’as beau avoir énormément de temps à perdre, Conrad, tu ne veux pas te faire chier avec des conneries pareilles. Alors tu t’apprêtes à couper court quand enfin, elle annonce la couleur : elle est ton avocate. Ok, tu dois sûrement avoir l’air complètement débile, la bouche béate et les yeux écarquillés, mais tu ne peux y croire. Ce n’est pas ton avocate. Comment serait-ce possible ? Tu ne pourrais certainement pas régler sa note sans mettre ta maison en hypothèque. Et tu n’as jamais posséder de maison, justement. « Pardonnez-moi, mais je n'ai pas les moyens de m'offrir vos services et je n'ai jam... » Elle t’interrompt, une nouvelle fois, et tu te poses de sérieuses questions sur ses manières. Mais ses prochains propos ont le don de fermer ton clapet une bonne fois pour toutes, car tu ne pipes mot.

Plus tu l’écoutes, plus tu as l’impression de tomber de haut. Pourtant, tu n’as jamais été posé sur un piédestal. Mais la chute est bien présente, et tu crains que ce ne soit qu’un affreux début. Pendant quelques instants, tu ne dis donc rien, relatant les phrases de la prétendue avocate dans ta tête. Innocent, Sortir de là. Tant de termes inespérés, qui t’ont hanté pendant si longtemps avant de tout simplement s’évaporer. Et voilà que cette étrangère va ressortir tout ça, parfaitement consciente de sa position, pis encore, de cette bouffée d’espoir qu’elle t’impose sans même une préalable consultation ? Non, tu ne peux pas te permettre ça. Tu ne peux pas rêver, pas une nouvelle fois. « Ecoutez, vous êtes bien gentille à vous pointer avec votre fière allure, mais je sais ce qu’il en est. Tout a été dit il y a des années et tout le monde m’a bien fait comprendre que mon cas était réglé. Personne n’a cru en mon innocence. Personne. » Alors ça ne risque pas de changer maintenant. Tu te retiens de hurler ces derniers mots, te contentant plutôt de la fixer du regard. Il ne semble pas y avoir une réaction de sa part, pas de sursaut ou de fissure perçant cette façade si mûrement adoptée. Tu secoues la tête, ne pouvant gober de nouveaux mensonges sur ta propre affaire. Tu connais la chanson, et t’as pas l’intention de te taper de nouvelles illusions. T’es condamné, Grimes, à tort, mais tu l’es. Alors à moins d’un miracle, tu ne vois pas comment tu pourrais être libéré. « Okay, disons que vous avez quelque chose à apporter. Qu’est-ce que c’est, hein ? Le Conclave Ecarlate, vous dites ? Jamais entendu ce nom là auparavant. Et pourtant, j’ai tenté d’en saisir, des associations, des professionnels sur mon cas, pour leur montrer que quelque chose n’allait pas. Personne a souhaité perdre du temps avec moi, ou n’a même voulu me rencontrer pour se pencher sur mon histoire. Alors si vous êtes envoyée par une pseudo association, je passe. Vous entendez ? Ce cinéma ne fonctionnera pas, personne ne vous prendra au sérieux, moi le premier. Donc soit vous avez quelque chose et vous me le dites, soit on peut arrêter là, ça nous fera gagner du temps à tous les deux. » T’es sec, Conrad, mais tu ne peux pas te faire avoir une nouvelle fois. Elle a beau être diablement impressionnante, cette femme, t’as pas les moyens de croire aveuglément en elle. Pas après douze ans d’enfer. Il n’existe pas d’ange gardien, il n’existe pas de sauveur. Il y a juste toi et ta fureur.

(c) oxymort

Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

This feeling begins just like a spark (conrad) Empty
(#) Re: This feeling begins just like a spark (conrad)    Ven 6 Aoû - 17:33

here with me
Caught in the riptide I was searching for the truth. There was a reason I collided into you. Nobody knows how and this feeling begins just like a spark. Tossing and turning inside of your heart. Exploding in the dark @Conrad Grimes



Tu ne dis rien, tu te contentes de l’écouter. Pendant quelques minutes, tu te contentes simplement de l’écouter avec attention. Un acte tout à fait anodin, ordinaire, qui doit pourtant lui faire cruellement défaut entre ces murs de béton.

Derrière l’air taquin qu’il te concède pour donner le change, tu aperçois l’homme au bord du gouffre et tu as envie de lui dire que ça va aller, que le pire est derrière lui, que le meilleur est à venir mais tu ne peux mentir à ton nouveau client. Tu ne peux pas le regarder à travers cette vitre, apercevoir ton reflet et te mentir à toi-même. Parce que tu ignores ce qui l’attend. Tu ignores les véritables intentions du Conclave Ecarlate. Que font-ils des détenus libérés ? Tu ne connais qu'une partie du plan, celle que tu dois exécuter à la perfection. « Vous avez de la chance Conrad. » Là, évidemment, il doit te prendre pour une cinglée. Et tu ne peux pas vraiment lui en tenir rigueur, il ne connaît pas encore ta méthode d'approche, ta façon de travailler. « Dans votre misère, vous avez de la chance. » Levé de rideau, premier acte.

Maintenant qu'il t'écoute attentivement -afin d'établir ton niveau de folie- il te faut le capturer dans tes filets, lui révéler une information qui fera pencher la balance d'un côté. Qui le fera pencher de ton côté. « Mon patron tient à coincer les coupables du crime dont vous purgez la peine. » En d'autres termes, les empêcher de tuer une autre famille, de foutre en l'air la vie d'un autre homme, de condamner un autre innocent. Tu te gardes bien de mentionner le concept d'immortalité, cette révélation te paraît prématurée compte tenu la retenue de Grimes. Et tu comprends qu'il doute, qu'il ait peur de te croire, de croire qu'il peut retrouver la liberté perdue. Qu'il ait peur d'attraper la main tendue. « Il ne fait pas ça pour vous, il le fait pour lui, pour le Conclave Ecarlate. » La vérité, voilà ce que tu lui vends, la vérité peu importe ce qu'elle amène, ce qu'elle coûte. La vérité, peu importe le prix.

« Vous n'êtes pas le premier dommage collatéral de ce groupe. » Ni le dernier mais encore une fois, tu préfères te taire que d'en dire trop. Tu auras tout le temps de le briefer quand il acceptera de travailler avec toi. Quand il te fera confiance. Au moins pour l'extirper de cette cage. « Alors, qu'en dîtes-vous ? » Chanceux hein, d'être approchée par une avocate hautaine et froide qui lui révèle ne venir que pour l'opportunité d'attraper des méchants garçons, des véritables méchants garçons. Clairement, il doit avoir les chevilles qui enflent au point de ne plus pouvoir marcher après cet aveu. « J'ai vraiment l'air d'une âme charitable ? » Tu ne peux t'empêcher de la placer celle-là. A croire que tu veux vraiment le convaincre du contraire parce que ton petit monologue n'était pas forcément clair et qu'il aurait pu, par mégarde, imaginer que tu avais des émotions humaines.


made by valkyrja for ad vitam aeternam
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

This feeling begins just like a spark (conrad) Empty
(#) Re: This feeling begins just like a spark (conrad)   

Revenir en haut Aller en bas
 
This feeling begins just like a spark (conrad)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

AD VITAM AETERNAM :: rps
Sauter vers: