the forsaken one (quête n°2)

L'Anglettere est aussi maussade que son humeur, il pleut sur la forêt de Sherwood comme il pleuvrait dans son coeur. Ses cheveux sont collés à son crâne malgré une capuche qui l'abrite difficilement. Il porte son t-shirt emblématique sous un hoodie chaud et confortable. Aurora est restée au gîte. Akshaya en revanche est à ses cotés. De temps à autre il lui jette des regards entendus. Depuis qu'elle a découvert son secret, il en peut pas s'empêcher de la surveiller comme si elle allait cracher le morceau à tout instant. Il ne peut s'en vouloir qu'à lui, la culpabilité le ronge depuis longtemps, mais avant il n'y avait rien d'intime entre lui et Lupe et il a l'impression que c'était plus facile d'assumer un secret quand il ne se passe rien de particulier. Mais ses désirs ont évolué et son besoin de se poser quelque part rendent tout plus compliqué. Comme ses prises de possessions de plus en plus nombreuses au sein de sa constellation - sans compter les deux abrutis qui ont décidé de continuer à faire cavalier seuls. Zyanya a décidé qu'il n'insisterait pas, ils se sont débrouillés jusqu'ici, tous ensemble et ça ne changera pas. Il souffle dans ses mains pour les réchauffer, l'humidité et la pluie glaciale le rongent. Il aurait aimé que son compagnon soit là, même si c'est pour le mieux qu'il reste en sécurité.
 Pour avoir lui même été enterré vivant, il ne souhaite à personne de subir quelque chose de similaire. Des jours ont laissé des séquelles, il peine à imaginer ce que cet immortel doit ressentir depuis des siècles. Invisible aux yeux de tous. Sa tombe piétinée constamment par des étrangers, hurlant mais personne ne l'entendra jamais sauf les vers qui finiront par avoir raison de lui fatalement. Il en a des frissons dans le dos. Chaque mort peut être la dernière, voir sa vie défiler dans l'obscurité, soumit à la fin et à la soif...

Arrivé au point de ralliement, il s'approche directement du cheval qui lui a été attribué et le gratifie d'une tape amicale sur l'encolure, susurrant des mots rassurants en Nahuatl. Il connait déjà Rosalyn et  les autres immortels présents. C'est étrange de faire équipe avec tous ces âmes qu'il a croisé dans sa vie, qui ne font pas partie de son quotidien mais qui se retrouve à graviter malgré tout autour de lui. Il y a même les bras cassés du Compas. « Tiens, tiens... regarde qui voilà. » Si encore il a pu garder son calme auprès du plus jeune, Lucius est dans son viseur. Que'est-ce qu'ils font là ? Ca ne lui plait pas vraiment de bosser avec eux, ils ne viennent certainement pas pour la charité. Gardant son poison pour lui, il se tourne vers Rosalyn. « Ces foutus templiers ont bien du laisser une marque c'est leur genre. Sauf si on trouve un arbre plus verdoyant que les autres, au cas où notre malheureux ami a fini en compost. » Il ironise sans empathie. « J'ai un don de clairvoyance, je peux voir le passé de cet endroit, si ça peut t'être utile fait moi signe. Offre néanmoins l'immortel, pour qui sa capacité est particulièrement au diapason avec les lieux. Il ressent déjà un malaise calmé par la présence animale. Je sais pas vous, mais j'ai déjà passé plus d'une semaine sous terre et ça m'a servi de leçon, il est grand temps qu'on le tire de ce pétrin. » N'ayant plus rien à dire, il monte à son tour sur Azalea sa jument.

Résumé des actions de Zyanya:

 

The forsaken one

Malgré le climat capricieux, Akshaya est d'excellente humeur. Peut-être qu'elle tente de compenser avec  Zyanya, au dessus de la tête duquel elle perçoit presque un micro-climat gronder et pluvioter en reflet de celui qui les arrose déjà. Les humeurs sont contagieuses, alors à force elle ne peut qu'espérer que son compagnon suivra son exemple - à l'image des personnages sur son t-shirt, qui l'avaient bien faite rire ce matin. C'est vêtue d'un imperméable jaune vif couvert de motifs fleuris qu'elle compte lutter contre les ondes déprimantes qui viennent de l'atmosphère autant que des humains. Mais ce n'est pas une petite pluie anglaise qui va venir à bout de son optimisme -qui avait connu la mousson ne pouvait que s'amuser d'une petite tempête européenne. Quoique, avec quelques degrés en plus, ça aurait été plus agréable et elle aurait presque pu ignorer qu'ils étaient là pour déterrer un immortel et pas pour une balade de santé. Pourtant le sérieux de la situation ne semble pas avoir d'emprise sur la femme lorsqu'ils arrivent au point de rendez-vous. Elle décide de faire le tour de la troupe, pour se présenter auprès de ceux qu'elle ne connaît pas, deux hommes, une femme et un géant « Akshaya, enchantée, c'est un plaisir ! » et saluer ceux qu'elle à la chance d'avoir déjà rencontrés. Elle ne peut d'ailleurs pas s'empêcher de serrer Rosalyn dans ses bras, elle n'en revenait toujours pas, qu'elle soit immortelle elle aussi. Le monde est grand, et pourtant si petit ! Et finalement, le meilleur pour la fin, la présence de Lucius et Abban, aussi inattendue qu'appréciée. Akshaya espère au moins un peu que les messages qu'elle leur a envoyé à contribué à leur présence -l'espoir fait vivre. « Il veut dire que c'est une bonne surprise, de vous voir. » traduit-elle généreusement - avec un clin d'œil bonus - après l'accueil pas forcément chaleureux de Zyanya. Elle sentait qu'elle allait devoir garder un œil sur lui et le français. Mais tous les quatres allaient pouvoir sérieusement travailler sur un nécessaire team building, c'était parfait !
Seulement une fois son tour terminé, elle s'approche d'une des juments à la robe brune dont elle flatte l'encolure détrempée. Elle semblait agitée par les coups de tonnerre, alors elle lui murmure en hindoustani de ne pas avoir peur, qu'elle ne craignait rien au sein de cette formidable assemblée.

Ensuite ils ont droit à un petit discours qui la fait retourner sur les bancs de l'école ou du cinéma, elle se retient d'ajouter un et votre mission, si vous l'acceptez... avant de répondre à la question de Rosalyn. « Moi. Je serais votre limier autant que je le peux. Celui qui nous attend peut forcément être sentit ou entendu. » Même si cette pluie fait un vacarme semblable à celui d'un millier de tambours... et le cœur de leur infortuné ami n'est pas le seul qui batte sous leurs pieds. (il est pourtant hors de question qu'elle exprime à haute voix le moindre doute mal placé). Mais qu'est-ce que la pluie, si ce n'est la nourriture de la terre ? Elle inspire un grand coup, petite expérimentation pour se préparer à relâcher ses sens. L'ichor terrestre commence déjà à envahir ses sens, pétrichor liée à l'humus et au bois de chêne et de bouleaux... Et aux animaux qui foisonnent, dans ces bois devenus réserve, aux cadavres, pas un, mais multiples, qui couvrent le sol de la forêt... Aux odeurs corporelles de ses compagnons, distrayantes. Akshaya en a déjà la tête qui tourne. Elle ferait de son mieux, mais il serait bien qu'elle ne soit pas la seule douée de sens surdéveloppés. Mieux valait plusieurs qu'un seul, même si mieux valait un seul que personne. Par chance, ils étaient nombreux, déterminés et sans doute tous bourrés de qualités qui ne pouvait faire de leur mission qu'un succès.

Avec un sourire gentiment moqueur, elle lève la main bien haut, comme à l'école. « J'en ai une. Si nous sommes séparés, quel moyen pour nous retrouver, à part notre point de départ ? Puisque la zone de recherche est si vaste et que le réseau ne va sans doute pas passer partout, nous n'avons pas de moyen de communication. » Si la force était dans le groupe, autant éviter que cela ne perde en chemin. « Et une suggestion. Ne soyons pas pessimistes enfin. Nous avons déjà réalisés l'impossible en nous réunissant. Ce n'est plus qu'une question de temps avant qu'il puisse à nouveau respirer à l'air libre. » Elle lance un sourire rayonnant à l'assemblée. Ce qui était la première raison de son humeur enjouée : Akshaya voyait en cette aventure une occasion unique, : ceux qui se disaient ennemis mettaient de côté leurs différentes dans un but commun. C'était l'armistice, les mains tendues, la possibilité d'une entente et de vraies discussions... Avec un peu de chance, ils ne feraient pas que sauver ce pauvre immortel mais aussi eux-mêmes.

Lorsque Zyanya partage sa mauvaise expérience de Colombie, Aya pose une main affectueuse sur son épaule, soutient silencieux. « Pas si vite. » Elle fouille dans son sac à dos pour en sortir une paire de gants qu'elle tend au cavalier. « Je t'ai pris ça, tes mains risquent de geler sinon. » Elle s'assure qu'il les met bien et, une fois rassurée, se hisse sur sa propre monture -pas aussi souplement que certains des autres membres du groupe. Pourtant, l'équitation c'est comme le vélo, même après plusieurs années sans pratiquer, et même lorsqu'on est pas la meilleure cavalière du monde à l'origine... Quand il faut il faut !

Résumé:

THE FORSAKEN ONE //
Quête n° 2

Il a rabattu la capuche de son k-way sur sa tête en marmonnant dans sa barbe. Avec un taux d’humidité pareil, ses cheveux vont encore mettre trois plombes à sécher. Il maudit le vendeur du Vieux Campeur qui a osé lui vendre le vêtement comme une solution miracle alors que la pluie a commencé à s’infiltrer dans le tissu imperméable à peine extirpé de la voiture. Il suit Rosa jusqu’à la lisière de la forêt en ne manquant pas de lui faire savoir tout le bien qu’il pense des circonstances météorologiques de cette mission. Déjà on aurait pu commencer par choisir une nuit de pleine lune sans nuage au lieu de se précipiter dehors à la première mousson. Quand ils commencent à être rejoint par d’autres immortels, il finit par se taire dans un silence un peu boudeur en s’adossant au cheval qu’il a estimé lui être destiné. Honnêtement, les canassons ne rajoutent qu’une dimension très moyennement bucolique à leur petite sauterie à ses yeux. Ca fait longtemps qu’il n’est pas monté, probablement depuis qu’on a découvert les voitures automobiles, et ça n’était déjà pas son kiff à l’époque.

Il assiste aux présentations et aux introductions, avec une impression de déjà-vu ; toujours un peu interloqué de constater que tout le monde semble connaitre sa femme. Il soulèverait bien son chapeau pour répondre à la présentation enjouée d’ @Akshaya Jan, mais bon il n’a qu’une capuche et il pleut, donc il il se contente d’un sourire un peu crispé par la pluie et de décliner son identité « Lucian, le mari de Rose. ». Celle-ci ne tarde d’ailleurs pas à sortir une carte et à la déplier en ayant l’air de le prendre pour un parapluie vivant, ce qui ne manque pas de lui tirer un petit haussement de sourcils et une moue dubitative. Il a déjà entendu la suite des explications, pas de grande révélation ce soir. C’est un peu ça l’inconvénient d’être en couple avec un big boss. Vous vous faites spoiler tous les évènements. En revanche, la bonne surprise c’est d’entendre Akshaya et le dénommé Rahim proposer de mettre à profit leurs sens décuplés. Tant de volontaires pour sentir l’odeur de peur et de souillure qui doit s’échapper d’un homme enterré depuis plusieurs siècles, ça l’émeut. Il ne voudrait pas leur voler la vedette alors il se mettra volontiers en retrait et se contentera de creuser, il a le sens du sacrifice lui aussi.

Akshaya s'inquiétant de savoir comment se retrouver si ils sont séparés il suggère « On peut baliser des points de ralliement le long du chemin sur nos téléphones pour se retrouver en cas de séparation involontaire si ça te rassure, il suffira ensuite d'utiliser ton téléphone comme d'une boussole, ça ne dépend pas vraiment du réseau téléphonique. ». Bientôt cette sortie va se transformer en épreuve de course d'orientation. @Rahim Gupta évoquant ensuite la possibilité de se séparer volontairement pour couvrir la surface de recherche plus rapidement, il reprend la parole pour se positionner en faveur de l’unité. « Mais entre nos sens et nos dons de clairvoyance » il jette un coup d’œil à @Zyanya Sáenz qui a fait référence à cela quelques minutes plus tôt « on peut peut-être réduire un peu cette surface et éviter de se séparer ? Il a forcément laissé des émotions qui nous guideront. » Sans parler des odeurs. Rien que d’y penser ça lui donne des haut-le-cœur, pourtant il a déjà eu son lot de situation peu enviable.

Résumé:

-- @Abbàn Drake , @Lucius Harris , @Zyanya Sáenz
@Akshaya Jan , @Caïn Roseburn , @Rosalyn Blackthorn
@Avery Roseburn @Rahim Gupta

Des trésors.... Des trésors.... C'est tout émoustillé que tu tapes à la porte de la chambre de Lucius. Voilà déjà plusieurs jours que tu as entendu parler de ce foutu type enfermé sous terre. Franchement, peu t'importe qu'il soit immortel, ou alors qu'il ait trouvé le vaccin pour tu ne sais quoi, il pourrait rester sous terre sans souci pour toi. Ouais, tu passes pour le dernier des connards, mais inversons la situation, est-ce que lui, ce serait donné la peine de se bouger le cul pour te permettre de sortir sous terre ? Tu en doutes fortement. Quand tu t'es retrouvé sans famille et dans la rue, personne ne s'est soucié si tu allais vivre ou crever, alors les autres peuvent aller se faire voir. Quoi qu'il en soit, c'est en entendant qu'il était templier que ton cerveau a commencé à échafauder toutes sortes de plans. Et s'il y avait des trésors là-bas ? Après tout, quel voleur ne connaît pas l'histoire des templiers et de leur croisade dans laquelle ils ont amassé un trésor monstrueux ? Toi, tu l'as connais et tu as bien envie d'aller jeter un coup d’œil là-bas pour aller voir ce qui s'y passe et c'est pour ça que tu es devant la porte de ton coloc de l'éternité, à frétiller d'impatience qu'il ouvre enfin le battant, alors quand il le fait, même pas bonjour, rien et te voilà à déballer les raisons pour lesquelles tu as envie d'y aller avant de finir par un « Alors ? Tu viens à la chasse aux trésors avec moi ? » Bien sûr qu'il va venir avec toi, vous êtes carrément inséparable depuis ta première mort et si tu vas tout seul sur tes coups, tu sais qu'il surveille attentivement qu'il ne t'arrive rien. C'est comme ça entre vous, c'est tout.

C'est donc avec un sourire sur les lèvres que tu arrives et que tu découvres la petite troupe au grand complet. Monter à cheval ? Pas de souci. Trouver le templier, s'il faut se fader ça pour trouver un trésor, c'est pas un problème. Mais trouver devant toi les membres de votre constellation, ça, ça te fait un peu plus chier. Pas qu'ils soient désagréables... Enfin Akshaya est un poil envahissante, mais tu es certain qu'elle a bon fond, c'est pas pour autant que tu as envie de l'avoir dans les pattes, soyons clair ! Tu détournes le regard et pose tes yeux sur Lucius lui faisant un signe. Au même moment, y'en a une qui prend la parole et t'as l'impression d'être tombé sur mère Thérésa en personne, sans compter que le côté école ne t'as pas échappé. Si tu n'as pas longtemps été à l'école, tu as quand même détesté y traîner les pieds, si bien que tu lèves les yeux au ciel. Franchement, tu as autre chose à faire que d'écouter tout ça. Malgré tout, tu laisses tout le monde parler. Toi, t'as aucun sens utile, si ce n'est tes capacités de voleur, mais tu ne vas clairement pas en faire mention, faudrait pas abuser non plus. Alors au lieu d'ouvrir la bouche comme tous les autres, tu regardes ta monture que tu caresses affectueusement -les animaux ont le droit à des câlins parce qu'ils sont bien moins fourbes que les Hommes- et tu monte en selle, attendant que les derniers retardataires se fassent connaître.

Résumé:

@Lucius Harris @Zyanya Sáenz @Akshaya Jan @Caïn Roseburn @Rosalyn Blackthorn @Avery Roseburn @Rahim Gupta @Lucian Blackthorn

THE FORSAKEN ONE

Le bruit le fait sursauter, il avait pourtant l’habitude, mais quand on frappait à la porte c’est qu’il y avait quelque chose. Lucius ouvrit alors la porte pour voir Abbàn qui avait visiblement une idée en tête et pas besoin d’un bonjour ou d’un pourquoi le voilà qu’il parle de cet immortel enterrer vivant par des templiers, il pensait certainement que ce type avait peut être été enterrer avec un trésors et faut l’avouer que c’était possible. Les croyances allaient bon train à cette époque et il y avait une multitude de possibilités d'objets qui devaient empêcher que le mort ou le semi-mort ne refassent surface. De toute façon, vu l’époque, l’homme devait être plus mort que vivant, à force de mourir et revenir. Quand son charmant partenaire termina sa phrase pour savoir s’il était partant, Lucius hocha la tête. «  Bien sûr que je viens avec toi. Hors de question que ce possible trésor tombe entre les mains d’incompétents et puis s’il est question de templier, j’en connais un rayon. » Ah ça oui, il les connaissait très bien et s’il avait eu les aptitudes d’Abbàn à l’époque, il aurait même été faire un tour dans la bibliothèque Papale.

C’est sans hésiter qu’il suivit son comparse dans cette chasse au trésors que les braves gens appelait un sauvetage ou bien une bonne action. Il pleut … et ça déjà c’était assez pénible, en plus voilà que Zyanya et Akshaya y sont aussi. Heureusement l’idée de trouver dans la tombe un trésors peu importe sa nature suffisait à éviter d’être trop désagréable ou bien c’était autre chose… Quand Zyanya parle d’une marque de templier, cela arrache un sourire à Lucius amuser. « Oui les templiers laissent souvent des pancartes avec une croix dessus et un petit mot pour nous dire qu’ils ont enterré quelqu’un et qu’on serait aimable de le laisser... » Il lève les yeux au ciel, déjà que ce petit rituel était pénible. Chez les templiers le silence valait plus cher que l’or, alors s’ils avaient trouvé un immortel, il lui avait collé une pierre dans la bouche emmailloté dans un tissu avec des prières et des talissement pour ne pas qu’il revienne les voir. S’il voulait des coordonnées géographique il aurait fallu voir à la bibliothèque de vatican ou peut être dans une lettre sur la dépouille de se cher Clément V qui était à Carpentras. Le corps aurait dû prendre feu de ce type là, ça aurait été un juste retour de bâton.

D’ailleurs tous ses dires sur cette pauvre créature bloquer tout terre depuis bien longtemps était parfaitement déplacer pour Lucius. Si aucune personne ne l’avait tiré de là, c’est que c’était un con, sinon des amis ou toute autre créatures plus ou moins sympathiques l’aurait aidé. Les mots d’Akshaya bien que d’une nature douce à plus le goût d’acide que de sucre dans la bouche du cathare… puis sont côté dégoulinant d’optimiste devenait rapidement écœurant. Enfin, il n’était pas là pour eux et encore moins pour l’autre six pieds sous terre. Avec un peu de chance, il allait avoir une vision de l’emplacement du type et allait pouvoir donner l’information à Abbàn. Le brun ne s’était pas présenté à quoi bon, après les gens vous prennent pour des amis, mais avant de rejoindre son cheval, il allait tout de même vers Zyanya dans un sourire amical, avant de le prendre dans ses bras assez fortement pour lui murmurer« Tu avais une chance et passé la rencontre tu m’as trahi, ne me tourne plus jamais le dos » Une simple menace qui termine par un charmant sourire amusé et une tape dans le dos. Retournant ainsi auprès du cheval pour une tape amical, il avait vu le signe d’Abbàn et il voulait juste faire cela pour faire passer son message avant de chevaucher l’animal, c’était comme le vélo, cela ne s’oublie pas. Un soupire s’échappe des lèvres de Lucius alors qu’il se concentre sur le visage de ce pape, il l’avait déjà vu et ce fin lien allait peut être lui permettre de forcer en quelques sorte sa prescience et lui montrer les choses à suivre, il avait vu parfois même rencontré quelques un de ses types et il en avait même accompagné un dans les derniers instants juste pour lui dire qu’il ne les avaient pas tous tuer.

Code by Laxy

Résumé:

" - Il ne pouvait pas faire meilleur temps " Tu maugréais à ton jumeau. Le ciel semble totalement se déchaîner sur vos têtes. On distingue à peine les ombres que les arbres dessinent dans la nuit. Tu ne regrettes pas la cape que tu as mis. Vestige d'une vie passée qui ressort. Cette endroit te laisse la chair de poule. Quelque chose te met mal à l'aise, quelque chose te fait penser à ta première mort, tu ne sais pas vraiment pourquoi. Tu repères les chevaux qui vous attendent. Tu repères les autres qui sont déjà-là. Des visages familiers pour certains. Inconnus pour d'autres. L'éternité est un petit monde finalement. Vous savez parfaitement quelle est votre mission. Tu restes près de ton jumeau. Caïn reste ton pilier cette nuit. Pas question de trop t'en séparer. Odin n'est pas là, rester à Londres. Tu montes à cheval avec aisance. Encore une fois les vestiges d'une vie qui semble pas tant derrière toi que cela. " - Cela me rappelle notre première venue à Angleterre... " Caïn cherchez Alastair, tu t'en souviens parfaitement. Le mouvement se fait et tu suis les autres sans trop savoir vers quoi cette nuit va vous mener. La Mort semblerait-il sera au rendez-vous... est-ce pour mieux vivre par la suite ? Les réponses ne sont pas encore là, l'heure est au questionnement. Et c'est alors que vous commencez à avancer. Ton cheval semble nerveux lui aussi... tes yeux parcourent les alentours et tu distingues une silhouette qui s'enfoncent entre les arbres. Personne ne semble l'avoir vu. Tu as pris l'habitude de ce don... " - Vers l'ouest " Tu ne donnes pas plus d'informations. La Prescience c'est comme un instinct surdéveloppé des fois il faut se laisser guider. Tu donnes la direction à ton cheval et tu fonces pour suivre l'ombre qui est venue à toi.

Spoiler:

Résumé:

THE FORSAKEN ONE //
Quête n° 2

L’atmosphère lourde et le comportement des autres auraient pu assombrir encore un peu plus son humeur. Mais il n’est pas comme ça Lucian, il se délecte des comédies humaines. Alors les tragédies grecques et les vaudevilles qui se déroulent  sous leurs yeux le sortent un peu de son abattement, il les observe avec un œil curieux et un regain d’intérêt. Il jette un coup d’œil à sa femme, guettant sa réaction – il la sent tendue, raide et peut -être … frustrée ? Sans surprise, elle expédie les tensions en divisant la charmante compagnie en petits groupes et il apprend qu’ils vont faire équipe avec Zyanya-chevalier-au-tshirt. Fort bien.

Une volée d’ordre l’accable alors qu’il se met en selle. Ouvrir la route, les yeux et les oreilles, tout cela semble à sa portée. Bien, mon capitaine. Une petite pression des talons et sa monture s’ébranle en renâclant un peu, elle doit bien sentir qu’elle n’est pas montée par un cavalier expérimenté.  Quand ils se sont éloignés un peu, Zyanya dans leur sillage, loin des autres groupes, il lance à son épouse « Tu nous les as ramassés dans une commedia’ del arte tes renforts, Rosa ? » Il sait bien qu’il tend la joue à une volée de bois vert et qu’elle n’est probablement pas d’humeur pour faire la conversation, mais franchement la balade est un peu monotone et pluvieuse.

« Attendez ! Là, regardez. » Il immobilise son destrier et jette un coup d’œil vers les monticules que désigne Rosalyn. Ils sont si vieux et assimilés par la forêt qu’il n’y avait pas porté attention, plus occupé à détecter une présence vivante. Mais c’est vrai que ces tertres funéraires se détachent du reste dès lors qu’on lui explique ce que c’est. Il aurait été loin de les soupçonner d’abriter des défunts. Les rites funéraires de son enfance sont à mille lieux de cela. « S’il vous plaît, dites-moi que vous ne ressentez rien, que vous n’entendez rien ici. Sinon… Sinon il se pourrait bien que nous manquions de mains et de pelles. » Il se concentre, mais n’entends rien. L’atmosphère est paisible et calme. Le silence absolu si ce n’est le tintement de la pluie et le bruissement des feuilles. L’odeur de la pluie et la mousse humide. « Non, j’ai rien. Ceux qui sont enterrés ici sont probablement morts depuis un moment. » Il se tourne vers Zyanya « Et toi ? tu sens quelque chose ? ».

Résumé:

-- @Abbàn Drake , @Lucius Harris , @Zyanya Sáenz
@Akshaya Jan , @Caïn Roseburn , @Rosalyn Blackthorn
@Avery Roseburn @Rahim Gupta

Curieux qu'elle opte pour former un groupe avec lui, Zyanya se retrouve à tenir la chandelle du couple tout en songeant que son partenaire lui manque et qu'il aurait préfère l'avoir à ses cotés. Il pensait que Rosalyn le méprisait suffisamment pour l'envoyer cueillir des pâquerettes avec les autres, mais il semblerait que madame ait finalement opté pour lui faire confiance. Sauf si c'est sa manière de garder un oeil sur lui. Surtout maintenant qu'il est séparé de sa constellation, la pluie battante qui lui gifle le visage et toute la lourdeur du mauvais odeur finit d'écraser sa bonne humeur sous ses gros sabots. Heureusement, les gants d'Akshaya maintiennent ses mains au sec et moins il est mouillé, mieux il se porte. Il ne sait pas quoi penser de tout ça, il s'est encore engagé dans une aventure qu'il va regretter. Lupe saurait quoi faire, mais il n'est pas là et c'est de sa faute. Il l'a tenu à distance. Il se sent clairement de trop et se doute que ça parle à messes basses dans son dos, peut-être pas directement de sa personne. Enfin, ça ne l'étonnerait pas, il n'a pas décoché un sourire depuis la menace de Lucius. Les retrouvailles avec le reste du Compas sonnaient comme une mauvaise comédie. Qu'est-ce qu'il s'imagine celui là ? Zyanya a d'autres choses à foutre que traiter avec des gamineries d'immortel qui veut se la jouer loup solitaire et ça lui donne la nausée de se dire que si il est là avec son petit toutou, ce n'est pas pour venir en aide au prisonnier. Bien fait, qu'ils soient séparés. Il  a étouffé un petit rire quand Rosalyn a fait les groupes.

Plusieurs mètres plus loin, la blonde stoppe leur cortège et ils déboulent dans une cortège avec des monuments en pierre. Les sépultures ne lui disent rien, et il s'en veut de ne pas être plus callé en histoire que ça pour un immortel. Il sait que c'est un endroit sacré mais certains morceaux lui échappent, ce n'est pas sa faute. Ce n'est pas sa culture. Ce qu'il sait de Camelot, il l'a vu à la télé ou écouté les récits de Lupe. Ils sont dans son coin. En revanche, l'endroit est chargé d'histoire et ça, il n'a pas besoin de l'avoir lu dans un livre. Ses jambes flageolent quand il descend de sa monture pour aller voir de plus près. Il est envahi par un sentiment d'oppression qui le prend à la poitrine  qui lui rappelle le début d'une crise d'angoisse. Il y a beaucoup de tristesse ici, comme dans tous les endroits qui traitent de près ou de loin avec la mort. « Tout le monde n'a pas connu une fin paisible ici. » Il souffle, serrant les dents. Il déteste de devoir affronter ça tout seul. Heureusement qu'il porte des gants, il ne sait pas quel genre de souvenir il pourrait capter si il touchait les pierres. Il a envie de partir en courant, quelque chose ici l'invite à rebrousser chemin. Il jette aussi un coup d'oeil à Lucian, les deux étant un ensemble dans son esprit. « J'ai un mauvais pressentiment, mais ça n'a rien à voir avec notre pauvre immortel. Désolé. » Il frisonne et fait un pas en arrière pour retourner auprès de son cheval. Exposer son malaise à la vue de tous n'est pas quelque chose qu'il fait de gaieté de coeur. Cette endroit lui colle la chair de poule. « Bien, il n'y a rien d'autres à voir, espérons que les autres aient été plus chanceux jusqu'ici... »

Résumé:

The forsaken one

Akshaya est moyennement convaincue par la répartition des groupes - pourquoi placer deux immortels aux sens surdéveloppés dans le même ? A moins qu'elle ait une raison secrète pour garder Lucius et Abban séparés, et Zyanya avec elle ? Voir sa constellation éclatée aussi vite la déçoit mais Aya n'en montre rien. Si Rosalyn pense que c'est la meilleure chose à faire, elle veut bien la croire... Elle a survécu pire qu'une petite balade en forêt sans Zyanya pour couvrir ses arrières, alors ça devrait aller. Et puis ça va lui donner l'occasion de briser la glace avec Abban.

« Ne t'inquiète pas, Lucius, je prendrais soin de lui. A toute à l'heure. » remarque-t-elle sans vraie malice, sincère, dans sa promesse de protection. Elle ne les connaissait pas très bien, mais il faudrait être idiot pour ignorer qu'ils étaient proches. C'est après un dernier regard en arrière pour voir disparaître Zyanya dans la forêt qu'elle part dans la direction qui leur avait été indiquée. Rahim avait eu l'excellente idée d'apporter une boussole -autant dire que de son côté, elle n'avait rien préparé à part ses gants- alors la jeune femme se contente de suivre en tentant d'étendre son don aux alentours... et en cherchant une bonne position sur sa monture. Elle aurait du mettre un pantalon rembourré aux fesses.

« J'entend trop de choses, pour être honnête. Mais je vais essayer. » Elle lui sourit. C'était chercher une aiguille dans une botte de foin, mais avec des sens surdéveloppés difficiles à maintenir constamment en alerte... et au sein d'une forêt pleine du cycle de la vie. Elle ferme les yeux et tente de se concentrer sur l'ouïe uniquement, ignorer les autres pour plus d'efficacité. Ca fonctionne plutôt bien, alors elle l'étend, plus loin, plus profond et... Un puissant grondement de tonnerre brise sa concentration. Elle sursaute et lâche les rênes pour presser ses mains sur ses oreilles qui sonnent violemment. Si bien qu'elle ne peut pas arrêter le cheval lorsqu'il s'affole et... part au triple galop hors du chemin qu'ils n'étaient pas censés quitter (selon Rosalyn).

Elle tente de reprendre le contrôle, sans grand succès, alors que la jument paniquée l'éloigne de ses deux compagnons. L'adrénaline la gagne et elle n'entend plus rien. La folle cavalcade s'arrête brusquement alors que sa monture se cadre et l'envoie valser sur le sol boueux. Elle se laisse rouler sur le sol, son expérience de la danse évitant sans doute le plus dur de la chute, et s'agrippe comme elle peut à des racines lorsqu'elle se sent glisser. Juste à temps. Akshaya se retrouve nez à nez avec une file de piquets redoutablement aiguisés.

Le temps que les deux autres la rejoigne, elle a pu en partie retrouver son ouïe et s'extraie laborieusement de la fosse, couverte de feuilles, de boue, l'adrénaline l'empêchant de vraiment affronter la frayeur qu'elle venait d'avoir. Elle espérait que Zyanya ne s'inquiète pas trop s'il ressentait ça. « Je viens de tomber sur un détail particulier, je crois. » plaisante-t-elle, toujours souriante et dénuée de sérieux lorsqu'elle arrive à tenir debout. « Une fosse remplie de piquets... Ca veut dire qu'on est sur la bonne voie ! Ces chers Templiers ont eu la politesse de nous laisser des indices. On retourne quand même sur la route, ou on suit la fosse ? » Elle s'étire et fait plusieurs mouvements pour vérifier que rien n'est cassé. Douloureux, mais pas trop, s'il y avait eu c'était déjà guéri. Sa jument n'est heureusement pas loin, à quelques mètres en train de brouter de l'herbe comme si de rien n'était. « Désolée pour la course poursuite, ça fait un moment que je ne suis pas montée. » Elle saute encore un peu sur place, bat des bras, et enfin satisfaite remonte en selle. Ce n'était pas comme ça qu'Abban allait la prendre au sérieux... mais elle n'a pas l'intention de changer qui elle est pour faire bonne impression. Quoique...

résumé:

Tu mentirais en disant qu'être séparé de Lucius te va. Parce que soyons honnête, ce n'est clairement pas le cas. S'il y a bien une personne dans ce monde dont tu ne veux pas être séparé, c'est bien lui. Pourtant, ce n'est pas comme si tu avais le choix. Aujourd'hui, tu n'es que l'un de ces pions qu'on pose sur un putain d'échiquier espérant gagné une partie perdu d'avance. D'un autre côté, tu te dis que cela vous permettra de couvrir plus de terrain, de l'autre, t'as clairement envie d'engueuler celle qui a décidé les groupes aléatoirement. Y'a des évidences qui ne trompent pas et t'es persuadé, en ton fort intérieur, que les groupes n'ont pas été fait aléatoirement. Enfin, ce n'est pas ça qui vous fera avancer quoi qu'il en soit. Le pire dans tout ça, c'est de te fader Akshaya. Franchement, t'as pas envie. Alors ouais, elle fait partie de ta constellation. Ouais, elle a bon fond. Mais non, t'as pas envie de passer plus de temps que ça avec elle. C'est pas contre elle, franchement, mais vous n'avez rien de particulier à vous dire et Lucius et toi, vous êtes bien tout seul de toute façon. Un soupir t'échappes alors que la cavalcade reprend. Tu suis sans réelle conviction ton groupe, laissant les deux autres s'occuper de trouver quelque chose avec leur sens sur-développé. Personnellement, t'as pas pouvoir qui pourrait aider dans cette situation, la seule chose qui pourrait le faire, serait tes compétences en matière de pistage, mais pister du vide n'a jamais été bien utile. Et même tes compétences de voleurs sont inutiles actuellement. Un autre soupir t'échappes et c'est à ce moment-là que tout dérape. Tu regardes Akshaya partir en live. La jument qui s'emballe, la fille qui tente tant bien que mal de reprendre le contrôle. Si sa panique ne prenait pas toute la place dans ce foutu lien, tu aurais bien rigolé.

Mais bon, tu ne vas pas la laisser mourir bêtement quand même, ce serait indigne de ta part. Il y a des limites entre ne pas vouloir lier de lien et ne pas aider. C'est donc avec un soupir que tu lances ta monture au galop pour la rattraper. Le sol est glissant et tu fais bien attention à ce que ton hongre ne se prenne pas les pattes dans un trou, pas compliqué à dire vrai. Tu te souviens encore de tes jeunes années à sauter dans les champs pour aller chevaucher les montures qui étaient gardées dans les champs. Combien de fois ? Trop pour être exact, mais tu en gardes de très bons souvenirs. Une fois arrivé sur place, tu siffles la jument qui lève la tête vers toi alors que tu la récupères et tu tends les rênes à ta comparse. Silencieux comme à ton habitude, tu ne fais aucun commentaire, il n'y en a pas à faire de toute manière. Malgré tout tu descends de cheval et t'approche de la fosse. Les connaissances défilent dans ta tête, connaissances qui peuvent finalement être utiles dans certaines situations. L'histoire, c'est ta passion, c'est ton truc. Alors tu laisses tout ce que tu as lu défiler dans ta tête, notamment au niveau des pièges. Et ceux-là... Ton regard se porte vers le chemin. « Il faut continuer par là. » Les trésors sont probablement par là, sinon, il n'y aurait pas autant de pièges. Une fois de nouveau en selle, tu fais faire le tour de la fosse à ta monture, assez loin pour ne pas qu'elle tombe dedans, mais pas trop pour ne pas perdre le chemin. « Essaie d'être prudente, s'il y en a un ici, il y a probablement beaucoup d'autres. Utilisez votre vue cette fois-ci, elle vous permettra de détecter les moindres aspérités du sol. » Et vous permettre de repérer avant s'il y a des pièges ou non.

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@Lucius Harris @Zyanya Sáenz @Akshaya Jan @Caïn Roseburn @Rosalyn Blackthorn @Avery Roseburn @Rahim Gupta @Lucian Blackthorn

THE FORSAKEN ONE

Rien de tout ça ne partait dans un bon sens pour Lucius et être en face d’enfants de Prométhée était aussi agréable que d’être en face des templiers. Ils prêchent une bonne parole et jugent les personnes aussi facilement qu’ils posent le regard. Une fois encore on jetait des gens dans une fosse et on leur demandait de ne pas se casser une cheville au passage, à croire que certains étaient rester en vie par chance. La suite, eu le don d’énerver un peu plus le cathare et pire encore de conforter son idée que toute les belles paroles des Prométhée n’était autre que du miel qu’on déposait sur la langue pour vous arrachez celle-ci par la suite. Il ne valait pas mieux que les Templiers. Ça fait genre de comprendre les autres, de les écouter, mais en vérité ils donnent des ordres et tout le monde devrait écouter comme de bon petit chien chien et pour ne pas avoir à entendre les avis des autres ils se barrent tout simplement. Puis se hurlez, avec se sourire des plus significatif. A traduire de la manière suivante. «  Crever pour nous, mais signaler votre position à tout le monde, comme ça on ramasse la gloire une fois de plus. Des bisous la plèbe. » Oui Lucius les détestait comme la majorité des groupuscules qui avait pu se créer au fur et à mesure des décennies. « Si seulement il n’y avait que des piques ma jolie, la tâche serait des plus simpliste. » Il marmonna ça plus pour lui et les gens qui pouvaient l’entendre autour de lui.

En vrai quitte à être séparés, il aurait préférer se retrouver avec Akshaya et même Zyanya aurait pu faire l’affaire, plutôt qu’on l’envoie battre la forêt avec les deux zigotos qui se barre d’un coup sans réfléchir. Son regard se posa sur la jeune femme de sa constellation, ses mots n’était pas des plus rassurant, mais pour une fois il voulait bien la croire. Elle n’avait pas mauvais fond et même s’il doutait sur les compétences d’Akshaya pour les combats, il la voit sincère de toute façon elle a intérêt sinon, elle risquait de payer cela cher. Il la regarde alors pas plus aimable que cela «  fait attention à toi aussi et écoute le, il sait ce qu’il fait. » Il n’avait pas regardé le départ de Zyan à quoi bon de toute façon il devait se réjouir il était avec la général de guerre et son mari, rien de bien méchant lui arriverait à moins qu’il soit sacrifié pour sauver l’un ou l’autre. Lucius sent que la séparation est des plus imminente, alors il regarde Abbàn, pour lui dire de faire attention à lui et que si ça se complique, vaut mieux perdre la pomme d’or que de perdre la vie. C’est le cœur maussade et les sens blindés de d’incertitude qu’il va rejoindre les deux autres. Sur le chemin pour les rattraper, il forme trois nœuds sur le cordon noir qui entour son cou et soutient une améthyste et un arbre de vie. Une croyance qu’il avait gardée, ainsi il partageait les dons de la pierre et du symbole avec eux. Elle les aiderait à les protéger et à y voir plus clair sous cette pluie, mais visiblement cela ne suffisait pas, à peine quitter qu’il pressent déjà les problèmes. Il finit par rattraper les deux autres en suivant pas par pas les pistes. Une fois à portée de voix, il finit par parler. «  Vous êtes mignons les suicidaires, mais il faut calmer la marche. Chemin ou pas chemin, intuition ou pas, foncer tête baissé c’est crever dans une de leurs conneries. » Content ou non, il était hors de question qu’il meurt à cause d’eux, car ils ne savent pas être discrets. « Contrairement à notre charmante sœur de Prométhée, je suis persuadé qu’on est pas les seuls sur le coup et même s’ils ont la même nature que nous ça veut pas dire qu’ils sont nos potes. » Lucius avait regardé l’un et l’autre dans les yeux, de sa voix posée, puis les laissait décider du chemin à prendre. Lui n’avait eu aucune révélation de sa prescience et pour le moment rien à décrypter des templiers, il bossait à se moment là.

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THE FORSAKEN ONE //
Quête n° 2

Il entend le mécanisme du piège avec un temps de retard trop occupé à soulever le sourcil devant cette clairière un peu trop idyllique pour être naturelle – temps pluvieux mis à part. Une ombre horrifiée s’inscrit sur son visage alors qu’il aperçoit Rosalyn tomber à pic dans une trappe au bois particulièrement mité. Il a tendu les bras pour la rattraper, en laissant échapper un olala accablé mais l’anglaise lui a échappé et il est juste les deux bras tendus devant un trou nouvellement béant, l’air particulièrement catastrophé et malheureux. Le  « Aïe » qui échappe à son épouse le rassure vite fait sur son état de conscience. Il penche prudemment son buste par-dessus le vide, soucieux de ne pas la rejoindre par le même chemin puis l’appelle d’une voix blanche « Heu … Rose ? Ça va ? ». Elle ne lui répond pas expressément « Oh, merveilleux, un tunnel. Je crois que je suis tombée sur la bonne piste. Littéralement. » mais sa pointe d’humour le rassure un peu quant à son état de santé et il distingue vaguement le trou obscur qu’elle désigne de sa lampe torche avant de voir plus nettement l’escalier qu’elle leur recommande d’utiliser.

Il s’avance sur les premières marches avec moult prudence. Il n’a pas vraiment une carrure qui lui permet de se précipiter sur un escalier visiblement taillé pour des êtres à peine plus grands que des farfadets. Une marche après l’autre, il finit par poser pied sur le bois pourri et la terre battue qui recouvre le sol de la trappe et s’approche de Rosalyn avec un air circonspect et inquiet sur le visage. « J’ai pas entendu qu’une épaule se déboiter quand t’es tombée, chaton. Je veux bien la remettre, mais j’peux rien faire pour tes côtes et j’suis pas très chaud qu’on déambule dans un tunnel qu’on connait pas avec des côtes qui se baladent dans ta cage thoracique hein … » objecte-t-il au plan qu’il sent poindre dans l’esprit de la jeune femme. Il sait bien qu’elle n’écoutera pas ses inquiétudes mais il tient quand même à lui faire part de ses objections. Et puis il s’approche d’elle en jetant un regard circonspect sur l’épaule déboitée. Grimace et léger dégout quand il pose les mains dessus. Ew. C’est pas la première fois qu’il doit se livrer à l’exercice mais ça le répulse toujours autant de sentir un os sorti de son articulation. Il a presque mal à sa place quand il remet l’épaule en place et c’est avec un soulagement perceptible qu’il cherche Zyanya du regard lorsque l’opération est terminée. Il le trouve dans l’escalier et l’apostrophe « C’est bon ? Tu les as eu ? ».

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-- @Abbàn Drake , @Lucius Harris , @Zyanya Sáenz
@Akshaya Jan , @Caïn Roseburn , @Rosalyn Blackthorn
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THE FORSAKEN ONE

Alors que Lucius laissait les deux autres choisir du chemin, c’était étrange de suivre ses gens, mais il fait un écart à un moment. Quelque chose le perturbait, depuis qu’il avait mit les pieds ici il avait un pressentiment de mauvais augure et pour une fois ce n’était pas Zyanya qui en était la cause. Son cœur rata un battement et quelque chose clignota dans sa tête. Il arrêta son cheval pour éviter tout accident. C’est dans un moment pareil qu’il aurait préféré avoir Abbàn près de lui, ils pourraient s’aider l’un l’autre pour quitter les lieux. Là, il n’y avait que lui et son mental qui commençait à partir en vrille. Sa vue se trouble, le plongeant doucement dans la pénombre alors que dans sa tête trois couleur tournait en boucle le rouge, l’or et le blanc. Le bruissement du cheval était comme lointain, étouffer, d’ailleurs le son n’était pas le seul à étouffer, Lucius aussi, car l’odeur de chair brûlée dont il était le seul à sentir. Il porta sa main à sa tête douloureuse, les tremblements accompagnent le geste, le souffle court. Il fallait reprendre le dessus surtout dans cette zone à risque, mais au lieu de ça, c’est un relâchement de bile qui le cueille à bras ouvert, les couleurs tanguent toujours autant dans sa tête… Il devait sortir de son emprisonnement mental… ne pas plonger, il n’y avait rien à explorer à ce niveau là. Trois couleurs… Rouge… blanc… or… rien de plus… Ses muscles deviennent lourd, beaucoup trop lourd, il se sent lentement basculer, pas d’autre choix.

Le cathare se mord brutalement l’intérieur des joues, la douleur restait un échappatoire à ce genre de crise qui le prenait, mais alors que la réalité revenait brutalement accentuant les maux de tête, une voix venant d’outre tombe lâcha un « là », c’est les yeux surpris que Lucius redécouvre la forêt, la sensation de la pluie sur lui, le sang dans sa bouche, la présence du cheval… tout revenait… mais tout semblait rester aussi… il soupire longuement … il était seul… Les autres avaient dû continuer leurs routes. Ce n’était pas bien grave en soit … c’était plus simple ainsi … son coeur se calme lentement. Il cracha sur le sol le sang qui envahissait sa bouche, avant de la rincer avec de l’eau. Il allait falloir avancer, mais alors qu’il allait remonter à cheval, il entendit quelqu’un s’approcher. Merde, qui allait venir encore … C’est un peu plus rassuré qu’il voit qu’il s’agit de Zyan, pour une fois il aurait pu être content de le voir, mais son mal de crâne était bien trop présent pour ressentir la moindre émotion de satisfaction. « Je sais pas ce que tu fou là, mais y' a intérêt à faire gaffe chaton. On est pas seul et croit moi c’est pas des potes qui sont là. Faut retrouver les autres… » En parlant d'autres. « D’ailleurs il se pourrait bien que j’ai perdu les deux autres » Il laisse ses mots là il voulait juste partir et rejoindre les autres . Il voulait revoir Abbàn sain et sauf et si c’était pas le cas, il irait défouler son mal sur la jeune femme qui devait veiller. Il devait bien avoir encore du sang qui coulait de ses lèvres. «  Tu connais des gens dont les couleurs sont rouge blanc et or ? Et pitié pense pas à la même chose que moi, sinon on court droit à la mort. » Parfois le lien qui les unissait était tout de même pratique, il faut le reconnaître et cela permettra également de retrouver l’autre groupe après un moment de marche. Même s’il ne voulait rien montrer, son regard allait forcément se diriger vers Abbàn afin de constater s’il allait bien.

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Résumé:

Tu te demandes pourquoi finalement vous êtes venu. Alors même que tu vois les pics qu'Akshaya a trouvé, tu te souviens de tout ce que tu as étudié sur les templiers et sur tous les sujets alentour. Un soupir s'échappe presque de tes lèvres, mais tu le retiens. Est-ce que tu as eu peur pour Aki ? Peut-être un peu, quelque part, elle n'est pas si méchante que ça et si tu n'as clairement pas envie qu'elle devienne ton ami comme elle le souhaite, tu n'as pas non plus envie qu'elle meurt. Ce qui te soûle le plus, c'est que Lucius ne soit pas là pour voir ça. Ne pas partager tes découvertes avec lui rend cette quête tellement fade que tu en as même perdu l'envie de trouver quoi que ce soit et tu as juste envie de rentrer chez toi, de te glisser sous les draps et d'oublier tout ça. Peut-être même dormir avec Lucius pour une fois. Tiens, faudrait que tu le fasses ça un de ces quatre, attendre qu'il dorme et venir te glisser sous ses draps juste pour profiter de sa présence un peu plus longtemps que la journée ne te le permet. Okay, stop. Laisse tomber les pensées inappropriées et concentre toi sur la route. Heureusement, le gars avec vous semble plutôt cool, aussi, quand il parle des chevaux, tu descends de ta monture et la regarde. « On devrait carrément leur enlever bride et selle et les laisser paître tranquille. » Histoire que si vous ne reveniez pas, ils ne soient pas prisonniers et qu'ils puissent vivre leurs vies comment ils le désirent. Tu te mets d'ailleurs à l’œuvre.

Ouais, c'est bizarre, tu ne fais que peu de cas de l'être humain, mais les animaux ont toujours eu un impact certain sur toi. Tu te souviens encore de ce petit chiot qui t'avait ramené un oiseau quand tu lui avais donné un morceau de pain et pourtant, il devait autant mourir de faim que toi lorsque vous étiez jeune. Un soupir passe à travers tes lèvres juste au moment où tu te retournes, comme si tu sentais sa présence. Ton regard se pose sur Zyana sans s'y attarder pour finalement tomber sur Lucius. Tu peux voir le sang sur sa lèvre alors tu jettes la selle et la bride que tu venais d'enlever de ton cheval pour te diriger vers lui. « Qu'est-ce qui t'es arrivé ? » Ton expression ne semble pas avoir changé, ta voix non plus. Dans l'esprit de certains, tu dois être plus froid que la glace, mais la constellation a probablement ressenti ton angoisse concernant l'unique personne présente dans ta vie. « Comment ça se fait que vous soyez là ? On vous manquait de trop c'est ça ? » Tu te fais légèrement taquin alors que tu t'approche de Lucius pour le récupérer et tenter de voir ce qui ne va pas. Clairement tu en as oublié les templiers, les possibles trésors et même la quête qui vous a mené ici. Tu oublies de toute façon toujours tout quand Lucius paraît en danger.

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