intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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(#) there are no accidental meetings between souls ; ziyên    Ven 9 Avr - 19:30

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(FIN 2020)
tw islamophobie, raicsme ordinaire" :

***


« Merci pour la course, madame. », tu fais dans un doux sourire, tirant de ton porte-monnaie la somme du trajet et un peu plus. « Ce fut un plaisir, monsieur ! Si vous avez besoin de moi avant de trouver un véhicule, n’hésitez pas ! », glisse très joyeusement la petite rousse à l’air espiègle. Elle n’a pas cessé de discuter du nombre de chiens qu’elle a, de ce qu’il y a à faire à Anchorage et de sa petite amie, Lila, est « en pause avec elle ». Comme si on pouvait être en pause avec quelqu’un comme elle ! Le franc parler, la vivacité et l’énergie de ta chauffeuse semble t’indiquer pourquoi cette pauvre Lila avait besoin d’une pause mais ça t’amuse. « Bien sûr. Bonne journée madame », tu glisses simplement en quittant la route avec ta valise et ta petite sacoche de cuir.

L’allée de la maison, avec le temps, a viré un peu à quelque chose de plus sauvage, de plus naturel par rapport à la dernière fois où tu es venu. Si à cette époque de l’année le froid mord et givre, la neige a colonisé l’espace, rendant le lieu féérique mais aussi dangereux. Tu espères que Tuyên a pu entrer sans rien se briser. Tu espères qu’elle n’a pas trop froid, que tout est en ordre de marche dans la grande demeure laissée à l’abandon depuis 40 ans.

Tu marches prudemment, te sentant un poil glissé avec tes chaussures trop lisses dans un cuir vernis et élégant. A un moment, tu tombes même dans la neige, riant de la situation, te rappelant pourquoi tu as acheté cet endroit et aussi pourquoi tu l’as si vite déserté. Doucement, tu te redresses, t’époussettes et continue ton périple pour ouvrir la large porte. « Je suis ren- , et ton cœur loupe un battement quand la chevelure noire apparaît, quand les yeux s’accrochent à son regard. De plein fouet, tu sens l’inquiétude, la peur, le soulagement. Et il n’y a pas une hésitation lorsqu’elle fond vers toi, lorsque son visage se noie dans ta chemise, lorsque tes bras se referment autour d’elle, autour de ce que tu as de plus beau et de plus précieux. Il n’y a pas d’hésitation à lâcher la valiser, la sacoche pour la respirer, la sentir. Le murmure t’échappe dans ta langue natale comme une évidence, une délivrance : شكرا لوضعه في طريقي. » Plus les années passent, plus se dire « aurevoir » est difficile. Plus le temps passe, plus son absence fait mal. La main passe en douceur dans ses cheveux, sur sa nuque, caresse sa joue. « Tu m’as manqué. », comme toujours, comme trop souvent. Comme si l’éternité n’était faite que pour vivre à ses côtés. Un baiser léger caresse sa joue, c’est si peu mais c’est tout ce qu’elle t’autorise, tout ce qui est permis.

Tu es patient. Tu sais l’évidence, tu l’as toujours su. Quand Tuyên est unique, quand elle est ta destinée, tu n’imposes pas. Tu laisses le temps faire son œuvre (même au prix de ta douleur) (même si il faut se manquer) (même si tu voudrais plus, un peu plus). Tu la laisses t’aimer à son rythme, tu la laisses trouver le chemin de ton cœur. « Tu m’as tellement manqué » et peut-être que ce sont des décennies de frustration qui se fracassent dans l’aveu. Peut-être que tu as atteint tes limites lorsque tu plonges tes yeux dans les siens. Peut-être qu’il te faudrait plus, juste un peu plus pour être satisfait, contenté. Tu sais toi ; la respirer, la toucher, l’aimer suffiraient.

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(#) Re: there are no accidental meetings between souls ; ziyên    Dim 18 Avr - 19:29

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(PERIPHERIE D'ANCHORAGE, FIN 2020, DEBUT D'APRES-MIDI) Le silence de la maison est pesant. Glaçant. Ici, et là, dans les meubles protégés de draps, elle reconnait un peu du propriétaire des lieux. Elle voit une décoration qui porte les mêmes traits, les mêmes motifs que ceux qu'elle a déjà vu chez lui. Mais rien dans le salon n'est suffisant pour ramener la chaleur qu'elle lui connait. Comme si les lieux avaient été abandonnés depuis longtemps, laissés à eux-mêmes. « Ziya ? » appelle-t-elle, doucement. En pure perte. L'immortelle sait qu'il n'arrivera pas tout de suite, et nerveusement, les doigts gantés viennent fouiller la poche, tirer un des smartphones qui l'accompagne toujours. 13h47. Mécaniquement, elle compte déjà les heures avant l'atterrisage du vol de Ziya. Le temps pour passer la douane. Puis pour trouver un taxi, traverser la distance qui les séparer et tout ce qui se tient entre eux. Trop longtemps est la conclusion qui arrive, avant même la fin du calcul, alors que le clic de la porte la rassure un peu.

Sans doute aurait-elle dû insister pour arriver la dernière.
Un soupir las s'échappe en même temps que le chauffage commence à cracher son air chaud. Mais la vietnamienne ne prend pas la peine de retirer son manteau et tout son attirail contre le froid. Elle sait déjà que ça ne suffira pas.

Au fond, elle sait très bien ce qu'il faudrait pour qu'elle n'ait plus froid ici.

(PERIPHERIE D'ANCHORAGE, FIN D'APRES-MIDI) Le bruit des touches malmenées envahit le salon, maintenant plongé dans le noir d'une journée achevée. La lumière bleue de l'écran du portable est l'unique chose qui illumine les traits tendus, inquiets. Trahit le regard qui, parfois, se permet sur les écrans désespérément noirs des smartphones. Un instant, Tuyên caresse l'idée de contacter les autres. De vérifier avec Eirik que Ziya est bien monté dans son avion. De sommer Santiago de l'accompagner à la recherche du disparu. De demander à Annabel de la rassurer. Mais les doigts continuent leur course effrenée, ouvrent les back doors de la douane étatsunienne pour s'assurer que tout va bien. Ne trouve pas de traces de son passage.

Et soudain, l'inquiétude fait un bond supplémentaire.
Le coeur se serre.

Une personne a été arrêtée à la douane, signale un rapport sans préciser de nom, sans préciser de numéro de vol - soupçon de contrebande de produits interdits aux USA. Tuyên fouille dans sa mémoire, se répète que Ziya ne ferait pas cette erreur de débutant mais sa petite voix susurre aussi que le Conclave saurait inventer n'importe quel prétexte pour mettre la main sur elleux.

Il faut l'image pixellisée d'une femme sur la vidéosurveillance de l'aéroport pour la rassurer. A peine.
Et laisser son imagination s'égarer sur le fil de mille scénarios catastrophes. L'image d'Eirik dans les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals est encore trop fraîche dans son esprit pour qu'elle n'y visionne pas Ziya à sa place.

Elle en oublie même de revérifier l'historique des passeports enregistrés à l'entrée du pays.
Cherche à nouveau à contacter les deux numéros de Ziya. Laisse un message vocal et écrit, cryptiques, sur chacun d'eux. Vérifie son application de géolocalisation, la connexion satellite qu'elle squatte.

« Je suis ren- » La voix grave la fait sursauter, quitter l'écran de ses yeux rougis par le manque de lumière. Le laptop est immédiatement refermé, et aussitôt abandonné sur le canapé duquel Tuyên se lève, lavée par le soulagement, poussée vers lui par une impulsion, un besoin. Les mots qu'il murmure dans sa langue natale lui sont inconnus, leur sens lui échappe. Mais le coeur n'est pas silencieux qui il bat la paix retrouvée, le corps ne cache rien quand ses bras se renferment autour de lui, qu'elle se perd dans son étreinte chaude. « Tu m’as manqué. » Tuyên ne répond rien, elle acquiesce. La gorge est encore nouée de tout ce trop plein d'inquiétude qui l'a grignotée au fil des minutes qui les séparaient. La joue rougit au baiser sage, entre le bonnet et l'écharpe qu'elle n'a pas retirés. « Tu m’as tellement manqué. » Timidement, son corps se tend vers Ziya et sur la pointe des pieds, ses lèvres viennent trouver la joue de l'immortel, flirter d'un peu près avec le coin de sa bouche, alors qu'elle dépose un bise moins sage qu'à l'accoutumée. « J'ai eu peur que - » La femme ne finit pas sa phrase, mais les mots se devinent sans difficulté. Elle a craint qu'il subisse le même sort qu'Eirik. Pour leur plus vieil adelphe, elle ne l'avait pas accepté. Pas supporté. Pour Ziya, elle les aurait tous massacrés. « - tu ne répondais pas aux messages »

Et les sourcils se froncent, dérangent la paix fragile alors qu'elle s'écarte de lui, brise l'étreinte pour mieux l'observer : « il s'est passé quelque chose ? » Enfin, elle vomit l'inquiétude, les doigts tirant le manteau et l'écharpe de Ziya pour les abandonner au sol, les yeux l'inspectant avec attention tandis qu'elle lui tourne autour. « Tu as rencontré des problèmes ? » Pour la première fois, sûrement, ses mains se posent sur lui sans pudeur, soulevant un bras pour mieux observer un accroc sur la maille, puis le débarrassant de son pull pour mieux l'inspecter. « Ils t'ont blessé ? Tu as besoin que j'efface ton passage ? On doit repartir vite ? Où veux-tu qu'on aille ? »


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(#) Re: there are no accidental meetings between souls ; ziyên    Sam 1 Mai - 21:20

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Les yeux se ferment légèrement quand elle se tend vers toi, tu te tends vers elle, la rejoint alors qu’un soupire cueille le contact de sa bouche sur ta joue. Son odeur, la douceur de ses lèvres, la chaleur de son corps au travers des vêtements, tout t’ancre à elle, tout te ramène à elle. Il y a même le sourire, le sourire un peu plus lumineux, tellement heureux, quand elle flirte avec tes lèvres. Tu l’aimes, tu la désires, tu chavires. Inlassablement, sans que ce soit vraiment perceptible, tu te laisses aller, tu te surprends à tisser les fils d’un amour sans cesse plus fort, sans cesse plus grand.

« J'ai eu peur que - », elle ne finit par la phrase et pourtant, tu rouvres des yeux plein de troubles, teintés de noir désir, teinté de remords, de regrets, de culpabilité pour la douleur d’Eirik, pour ce qu’il a vécu. Pour ce que vous pouvez tous vivre. La menace a toujours été là mais elle n’a jamais été aussi palpable, touchable. « Je vais bien, tu promets en douceur alors que ta main caresse sa joue doucement, rassure d’un contact lent. - tu ne répondais pas aux messages. Mon portable s’est éteint. Je suis désolé … » Tu as bien vu l’ordinateur pas si loin de vous, tu as bien vu les affaires pas déballées, synonyme d’angoisse crasse et de monstres rampant de peurs, d’horreurs.

Quand elle s’éloigne, quand son visage se froisse et se tire, tu crains de la colère, des reproches (elle t’a déjà dit de ne pas laisser ce portable se décharger, d’être joignable). Tu es d’un autre temps, d’une autre époque où les technologies n’étaient pas, où les nouvelles s’échangeaient par lettres ou de vive voix. « Il s'est passé quelque chose ? », elle demande et déjà ses mains se perdent sur toi ; elles retracent ta peau, ton corps. Le manteau, l’écharpe jonchent le sol et déjà le froid de la maison te mord. « Tuyên … Je vais b-, t’apprêtes-tu à répéter. Tu as rencontré des problèmes ? Non. L’employée de la douane était zélée et a voulu tout vérifier. Quand elle soulève ton pull, tu emprisonnes ses mains dans les tiennes, encore gantées, sachant très bien que ce jeu te perd. Ils t'ont blessé ? Tu as besoin que j'efface ton passage ? On doit repartir vite ? Où veux-tu qu'on aille ? Tout va bien. Je ne suis pas blessée, il n’y a rien à effacer. Tu calmes le jeu doucement, ton pouce parcourt sa main, décrit le galbe de son poignet, paresse sur le pou encore trop rapide. On n’a pas à repartir, tout va bien. Tu murmures, l’apaisant doucement. On est en sécurité, on est chez nous. » Et il n’y a plus d’Amaranth Pharmaceutics, il n’y a plus de peur qui dévore le ventre, saccage et vole tout sur son passage. Il n’y a que vous et l’accalmie.

Lentement, tu récupères sa main et la porte à tes lèvres pour l’embrasser. D’abord, le dos dans une douceur tendre, dans une chaleur lente. Puis, tu dévales vers le creux de son poignet semant des baisers légers. Enfin tu remontes pour embrasser le creux de sa main, cachant un sourire taquin : « J’ignorai que tu étais capable de me dévêtir dès mon arrivée. » Dans la sagesse des mots se cache la taquinerie, l’amusement. Les yeux brillent de malice et soudainement, tu mords légèrement un doigt alors que tu la libères : « Peut-être que je devrais faire de même ? » Le jeu s’installe alors que l’écharpe tombe, que le manteau suit. « Ne crois-tu pas que comme ça nous somme plus à égalité et que tu es un peu pardonnée ? » Les mains sont libérées des gants, posées sur un meuble et viennent rejoindre ses hanches. « Ou alors devrais-je être plus gourmand ? », interroges-tu, doux, calme mais aimant les jeux de séduction, d’amour, de plaisir. Allah t’a donné un corps pour aimer, tu n’as jamais été contre Sa volonté. Et ça fait tant d’années que tu aimes Tuyên en silence, que tu attends patiemment, que tu te retiens certain d’avoir besoin de son accord que peut-être cette fois, tu laisses tes envies s’exprimer, se deviner. Que cette fois, la malice chuchote la fin du supplice de décennies à attendre pour la frôler, la caresser, juste la toucher.

Des décennies à attendre pour l’aimer.  
Peut-être que, cette fois, la patience est morte. Peut-être que, cette fois, tu te sais un peu égoïste dans le jeu. « Tu en as envie ? » de cette gourmandise qui trahit l’amour, la passion, l’adoration. De toi, d’elle. De vous deux. Mais Tuyên est reine, Tuyên décide : te veut-elle égoïste, gourmand ? Désire-t-elle juste l'amour platonique, métaphorique que vous avez toujours partagé ? Ou n'est-elle pas trop usée, frustrée de toutes ces années ? A-t-elle l'impression, comme toi, que vous n'êtes pas assez ? Qu'il faudrait plus, tellement plus.


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(#) Re: there are no accidental meetings between souls ; ziyên    Dim 2 Mai - 19:03

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« Tuyên … Je vais b- » « Tu as rencontré des problèmes ? » Les mains courent sur lui en même temps que le regard scrutateur, inquisiteur. Elles lèvent un bras, retirent l'écharpe et le manteau pour mieux les abandonner au sol. Comme si elles ne croyaient ni les mots de Ziya, ni ce que les yeux voyaient, découvraient. Comme s'il fallait toucher pour s'assurer de la vérité. Pour se rassurer.

« Non. L’employée de la douane était zélée et a voulu tout vérifier. »

Ce n'est qu'une fois stoppée, arrêtée dans son prochain mouvement que Tuyên lève enfin les yeux vers son visage. Les sourcils sont froncés d'une contrariété qui ne vise pas Ziya. « Tout va bien. Je ne suis pas blessé, il n’y a rien à effacer. » L'inquiétude pousse de nouvelles questions, des interrogations pressées sur les lèvres. Elle a déjà cent plans de secours qui se dessinent, qui se tracent dans son esprit. Tous ne mènent à qu'un seul endroit : celui où Ziya sera en sécurité. Là où rien ne pourra jamais le voler à elle. « Tu es sûr ? » Demande-t-elle, le murmure perturbé par la caresse de l'immortel sur son poignet, par le frisson qui mord sa nuque. « On n’a pas à repartir, tout va bien. Tu murmures, l’apaisant doucement. On est en sécurité, on est chez nous. » « Vraiment ? »

Est-ce que chez elleux, ça existe vraiment ?
Est-ce qu'iels sont vraiment en sécurité ici ?

Mais les mots crèvent dans sa gorge, fauchés par la caresse de ses lèvres sur sa main. Ils crèvent dans la chaleur qui fait rougir les joues, dans le grondement timide qui roule dans son ventre lorsqu'il mordille son doigt. « J’ignorai que tu étais capable de me dévêtir dès mon arrivée. » La bouche s'ouvre dans une protestation qui ne se fait jamais entendre. Puis se referme. Puis vocalise un timide « je-je, enfin, mais » Les mots se perdent, s'égarent sur le fil de sa gêne, de ses complexes alors que les doigts s'enfoncent dans la poche, que leur pulpe conserve encore la sensation chaude du baiser. « Peut-être que je devrais faire de même ? » Tuyên n'est pas innocente au point de ne pas savoir ce qu'il sous-entend, ce qu'il tente de lui faire comprendre. « C'est pas, enfin, tu sais bien. » Mais la vérité la nargue cruellement, constamment ; elle pousse les doigts maladroits à retenir les mains de Ziya quand celles-ci la défont de l'épais manteau, dévoilent la tenue cosy mais loin de l'élégance qui habille l'homme. « Ne crois-tu pas que comme ça nous sommes plus à égalité et que tu es un peu pardonnée ? » Elle sait la douceur de Ziya, elle connait sa tendresse, ses mots taquins mais jamais vilains. Pourtant, la tristesse pince cruellement le coeur car on n'est jamais vraiment à égalité. La vérité des années et de l'expérience qui les séparent est dure, cruelle. Elle rappelle sans cesse à la jeune immortelle à quelle vitesse il pourrait se détourner d'elle, à quel point il pourrait trouver mieux qu'elle.

A quel point elle ne fera jamais le poids dans la comparaison.
Dans n'importe quelle comparaison.

« Ou alors devrais-je être plus gourmand ? » Doucement, elle se laisse attirer, attraper. Ses mains aggripent le pull de Ziya avec une force née de sa peur de le perdre, de le voir partir. « Tu en as envie ? » Elle acquiesce. Elle aussi a envie, elle aussi voudrait être tout contre lui. Là où elle se sent plus complète, moins imparfaite. Là où elle peut trébucher sans s'égratigner les genoux. « Mais t-tu vas... Elle déglutit, coeur en berne. Les mots qui suivent meurent dans un murmure triste : tu vas être décu. » Et tu vas partir. La gorge est nouée de larmes qu'elle n'ose pas faire couleur, qu'elle n'ose pas montrer. « P-parce que La tête rentrée dans les épaules, elle a l'impression d'être la pire des raté.es, la meilleure des rejeté.es : je n'y connais rien ... »

Elle ne sait pas plaire et séduire. Elle n'a jamais plu à personne, elle n'a jamais été séduisante aux yeux de personne.
Elle ne sait pas les jeux d'amour entre les âmes qui s'aiment. Personne n'a jamais voulu jouer avec elle, personne ne l'a jamais aimée comme ça.

Elle ne sait rien de tout ça, et avant lui, ça ne lui manquait pas. Ca ne comptait pas.
Mais maintenant ça compte, Ziya compte plus que tout.
Et elle est sûre qu'elle va se tromper, qu'elle va tout gâcher.


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(#) Re: there are no accidental meetings between souls ; ziyên    Dim 2 Mai - 22:52

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L’inquiétude cède à la gêne, au rougissement de ses joues, aux papillonnements des longs cils cachant la timidité alors que tu taquines malicieusement l’immortelle. Elle bute sur les mots dans son « je-je, enfin, mais », danse maladroitement sur des maigres protestations « C'est pas, enfin, tu sais bien. » alors que tu repousses le manteau, l’écharpe, la libérant des tissus, débarrassant des barrières qui vous séparent (depuis trop longtemps)(depuis tant de temps). Elle retient un peu tes mains mais pas assez pour achever les envies de conquête, les envies d’aimer et d’être aimé. Et pourtant, tu sens bien une tension dans ses mains, à tes mots. Tu sens des maux qui grignotent les abysses de l’âme, tu sens la taquinerie s’éteindre dans le ballet trouble de ses yeux. Tu sens quelque chose ronger Tuyên alors qu’il ne devrait y avoir que du jeu.

Et peut-être que c’est pour ça que tu accroches tes mains un peu plus fort à elle.
Peut-être que c’est pour la ramener à toi que tu l’attires, la tires dans tes bras. Là où il n’y a ni peur, ni douleur, ni horreur. Il y a comme du soulagement quand elle referme ses doigts sur ton pull, quand son corps épouse le tien. Quand le chagrin meurt, quand elle est ici et pas dans des arabesques destructrices de pensées. Elle est à toi et personne ne l’arrachera de tes bras.

Ton corps se détend un peu quand elle répond à l’affirmative ; oui, elle te veut. Oui, elle te désire et ton cœur en chavire. Mais tu interroges les yeux sur ce qui ne va pas, sur ce que tu ne comprends pas. Tu caresses ses hanches en douceur, l’invitant à parler, la laissant s’ouvrir : « Mais t-tu vas... Les mots ont toujours été difficiles, pénibles pour la jeune vietnamienne. Comme si poser des mots sur les maux étaient trop douloureux. Comme si laisser filtrer la détresse était un aveu de faiblesse. Tu vas être déçu. » Et cette fois, ça te laisse interdit. Cette fois, les blessures de son cœur te laissent sans le moindre mot. Ne voit-elle pas tout ce qu’elle est ? Ne croit-elle pas que ton âme te ramène à la sienne. Elle retient ses larmes, son chagrin, cousant sa douleur à même sa poitrine, la portant comme le pire des fardeaux. « P-parce que, la tête rentre dans les épaules, les yeux se baissent et tu la sais si fragile, tellement au bord du précipice : je n'y connais rien ... » Oh ? C’est donc ça, elle ne sait pas les jeux d’amour, du désir. Elle pense que tu y as trop gouté pour ne pas le savourer avec elle. Elle pense qu’elle est une parmi tant d’autres. Par Allah, si elle savait que ton monde, c’est elle du lever au coucher. Si elle savait comme tous les autres amours semblent mornes et tristes à pleurer devant l’éclat de ce que vous partagez. Si elle savait comme tu trembles de la perdre, comme tu as l’impression de n’avoir pas vraiment aimer avant elle.

« Tuyên, doucement les mains chaudes se referment sur son visage, tes yeux percutent les siens. Tu ne peux pas me décevoir. » La confiance est inébranlable, infatigable. Tu sais ; « J’aimerai que tu saches ce qu’il y a dans mon cœur pour que tu vois ce que je vois. J’aimerai que tu saches combien tu es tout. » Un silence doux et une de tes mains se perd dans ses cheveux. « Tu es l’air que je respire, ma première pensée au matin, ma dernière du soir. Tu es partout où mon âme s’attarde et je sais, je suis certain de n’être bien que quand tu es auprès de moi. » Deux âmes faites pour s’aimer et se compléter ; l’évidence est là. Elle a toujours été là depuis qu’elle s’est éveillée à l’immortalité. « Allah m’a créé pour être près de toi, pour être avec toi. » Tu parles avec tant d’amour, d’adoration de ta religion, d’Allah. De ce qu’Il a fait pour toi. Et tu sais qu’Il est celui qui fait et défait les destins. Tu sais qu’Il t’a fait pour être à elle. « Je suis à toi. De tout mon cœur. De toute mon âme. » Dès que tes yeux se sont posés sur elle, tu l’as su. « C’est pour ça que tu ne pourras jamais me décevoir. » Parce qu’elle est exactement ce qu’il te faut. Parce que vous n’êtes qu’un tout.

« Et si tu ne sais pas, je t’apprendrai. » Tout ce que tu sais, tu lui donneras. La manière dont on s’aime, dont les corps se lient et s’accordent dans des ballets de plaisir. « Il te suffit juste de le vouloir. Tu n’as rien besoin d’autre que d’en avoir envie. » L’amour qu’il soit physique ou platonique est un partage, une danse. Il ne peut être forcé. Il doit se désirer des deux côtés. Un baiser frôle la commissure de ses lèvres, sage et doux. Et un pouce s’invite doucement sur sa hanche, traçant par-dessus le tissu des lignes. « On ne fera que ce tu voudras. Et si tu veux tout arrêter, à n’importe quel moment, il te suffit de me le dire. Et avec douceur et sincérité, tu laisses s’évader ; tu n’as pas à me faire plaisir par peur de me décevoir. Il y a ce que tu veux et c’est tout ce qui compte. » Parce qu’elle a toujours le choix, parce que si elle ne veut rien de tout ça ou juste un peu, c’est bien aussi. « Est-ce que tu as envie que je t’embrasse ? » murmures-tu à quelques centimètres de ses lèvres, dans vos respirations un peu troublées, dans le désir. Tu pourrais achever la distance, la combler d’un baiser mais pas sans son accord. Tu veux qu’elle sache que ton amour, ton désir n’iront jamais au-delà de ses limites. Tu attendras le temps qu’il faudra.

Tu peux l’attendre.
Tu l'as déjà tellement attendu qu'un siècle ou deux, ce n'est rien à tes yeux.

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(#) Re: there are no accidental meetings between souls ; ziyên    Mer 5 Mai - 1:58

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Rien d'étonnant que Ziya ait une idée fausse d'elle, soit persuadé que « Tuyên, tu ne peux pas me décevoir. » Elle secoue la tête, menton bas, visage caché. « Tu ne sais pas » Le souffle est timide, un peu peureux.

Dans sa famille, il y a toujours eu des choses qu'on taisait, dont on ne parlait jamais. Ces choses, on les encaissait, on les cachait et elles ne guérissaient pas, jamais. On avançait avec, comme on pouvait, parce qu'il fallait bien survivre, il fallait bien continuer, les porter. Il fallait bien être fort.es et ne rien avouer. Alors elle n'a jamais rien avoué de ce coeur greffé de complexes, d'insécurités et d'incertitudes ; elle n'a jamais parlé de ses peurs, elle n'a jamais mis de mots dessus. On ne lui a jamais appris qu'à les taire.

Alors forcément, Ziya ne sait pas.
Forcément, il ne peut pas voir toutes les fêlures, les ratures, les rayures qui la composent.

« J’aimerai que tu saches ce qu’il y a dans mon cœur pour que tu vois ce que je vois. J’aimerai que tu saches combien tu es tout. » Et Tuyên sait, et elle voit dans son coeur qu'il n'est que sincérité, qu'il n'existe pas une once de duplicité dans ses mots. L'absolu qui les unit noue leurs coeurs, il est indéniable et impérissable. Elle le sent au bout des doigts, elle le sent contre la pommette qu'il caresse et qu'elle lui abandonne dans la tête qui se penche sur le côté, dans la joue qui épouse sa paume. « Tu es l’air que je respire, ma première pensée au matin, ma dernière du soir. Tu es partout où mon âme s’attarde et je sais, je suis certain de n’être bien que quand tu es auprès de moi. » Elle le sent dans les mots qui touchent en plein coeur, qui caressent l'âme, apaisent les peurs. Il y a des infinis qui s'étirent d'elle à lui, des amours qui ne prennent jamais fin. Des certitudes qu'il n'y aura personne avant lui, personne au-dessus de lui. Personne d'autre que lui. « Allah m’a créé pour être près de toi, pour être avec toi. Je suis à toi. De tout mon cœur. De toute mon âme. » Et elle est à lui. Elle le sait, elle le devine comme l'évidence d'un soleil qui se lève et se couche tous les jours, comme l'évidence de l'air qu'elle respire. « C’est pour ça que tu ne pourras jamais me décevoir. » Mais elle sait aussi qu'elle est imparfaite, pas finie.

tw sexisme intériorisé:

Elle sait qu'elle est une imposture, au fond.

« Et si tu ne sais pas, je t’apprendrai. Il te suffit juste de le vouloir. Tu n’as rien besoin d’autre que d’en avoir envie. » Et elle sait qu'il est Ziya, respectueux et tendre. Parfait. Tellement plus qu'elle ne le mérite. « On ne fera que ce tu voudras. Et si tu veux tout arrêter, à n’importe quel moment, il te suffit de me le dire. Tu n’as pas à me faire plaisir par peur de me décevoir. Il y a ce que tu veux et c’est tout ce qui compte. » « D'accord. » Souffle-t-elle, murmure pas totalement convaincu. Il ne saisit pas où la confiance manque, pourquoi elle s'érode. « Mais - Au milieu de l'hésitation et des mots qui échouent à traduire la pensée, le regard brun chute sous le poids de la honte, les yeux évitent ceux de l'immortel, incapables de soutenir le regard de Ziya. Alors elle bafouille, s'embrouille : et si tu te rends compte - qu'elle n'est pas suffisante, et après, tu réalises que c'est pas mieux ... ? »

Est-ce qu'elle saura survivre à un rejet de Ziya ?
L'immortelle n'ose pas se poser la question - elle a peur de la réponse autant que de l'éventualité.

« Est-ce que tu as envie que je t’embrasse ? » Lui demande-t-il, à quelques centimètres. Plus près que jamais. Les lèvres tremblent de franchir la distance. Dans le coeur, l'envie brûle à force égale de sa peur. Joue les contre-pouvoirs. « Ou, oui. » Et Tuyên rougit plus fort, même, de cette idée lancinante, obsédante d'en profiter, de l'embrasser d'une myriade de baisers avant que le rêve s'évapore et que la réalité soit tracée, avouée entre elleux. De vivre, au moins une fois, ce nous qu'elle craint si fort de perdre qu'elle n'ose pas s'en emparer. Alors doucement, timidement, les doigts, d'ordinaire habiles et certains, frôlent les lèvres de Ziya, avouent dans leur maladresse mieux que ne feraient ses déclarations.

« Et, toi ... tu veux ? »

Sur la peau, il y a un frisson qui s'égare.
Entre appréhension du rejet et anticipation de l'envie concrétisée.

« T-tu en as envie ? »

Dans le regard, il y a deux ombres qui vacillent.
L'envie d'eux, d'avancer à deux, coeur et corps ; et la peur de ce qu'ils vont devenir - des séparations à venir.

« De ça ? »

Ça. Elle.

Elle sait qu'elle reste vague. Volontairement.
Elle sait que c'est une imposture, au fond.
Qu'elle ne mérite pas tout ce qu'elle obtient.

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(#) Re: there are no accidental meetings between souls ; ziyên    Sam 8 Mai - 23:24

there are no accidental meetings between souls.


Comment raconter l’amour quand on l’a conté des milliers de fois ? Comment lui assurer qu’elle est la première et la dernière ? Comment lui faire comprendre qu’elle est tout et plus que ce que tu n’as jamais connu, eu ? Elle ne peut pas, tant Tuyên est bouffée par la haine d’elle-même, le manque de confiance, la défiance en ce qu’elle est. En ce qu’elle représente pour toi. Tu le vois bien dans ses mains sur son visage, dans le menton qui se baisse. Tu le sais bien dans ce murmure qui ébranle ton ventre : « Tu ne sais pas ».  Elle est si certaine que tu te trompes. Elle est si sûre qu’elle n’est pas assez.

Mais, toi, tu sais.
Les arabesques de ton cœur ne dansent que pour elle dans chaque battement. L’âme n’a de cesse de vouloir la retrouver. Tu ne t’endors bien que quand elle est là, à quelques pas de toi. Tu n’es bien qu’en la touchant, tu en frémis d’envie. Tu brûles de la toucher, de la respirer. Peut-être qu’elle ne le comprendra que si tu peux la toucher, y perdre ta bouche sur le grain de sa peau. Peut-être qu’enfin, elle verra ce qu’elle est pour toi. Ce qu’elle a toujours été depuis que tu l’as trouvé.

Il ne reste que les mots. Parce que tu t’es juré d’attendre, qu’elle le désire comme tu l’espères, comme tu en rêves.

Alors tu parles si simplement, si sincèrement de tout ce qui habite ton cœur quand ton regard croise le sien. Alors tu lui expliques qu’Allah t’a fait pour être avec elle. Et lorsqu’on sait, qu’on te connaît, on sait que ce mot n’est jamais prononcé à la légère. Qu’il a fallu 840 ans pour vous trouver mais tu l’as toujours attendu. Tu as toujours su qu’Il enverrait quelqu’un pour toi. Parce qu’Il est bon avec ses enfants. Parce que les humains ne sont pas faits pour vivre de solitude mais d’amour. Amour que tu n’as eu de cesse de donner, de partager mais il n’a jamais charrié autant d’absolu qu’avec Tuyên. Il n’a jamais été aussi puissant, évident. Et il ne saurait y avoir d’éternité sans elle. Il ne saurait pas avoir de lendemain sans elle.

Et peut-être qu’il y a un peu d’égoïsme dans l’envie de lui apprendre. Peut-être qu’il n’y a pas que ton bon cœur quand tu laisses évader les espoirs de l’enlacer, de l’embrasser. Tu aimerais te dire dénué de mauvaises idées, tu aimerais souffler que ton être n’est habité que par la pureté mais il n’en est rien. Et cette fois, tu voudrais lui montrer de ton amour tout ce qu’elle est. Tu voudrais qu’elle soit d’accord avec tout ça. « D'accord. » et il y a comme un souffle repris, comme une bouffée de soulagement. « Mais – et quand elle hésite, tu te stoppes, tu écoutes. Tu aimerais tuer ses craintes pour qu’elle voit tout ce qu’elle est. Tu aimerais embrasser chacune de ses plaies, couvrir d’amour son désamour. Quand elle baisse les yeux, tu suis sa chute, déjà près à la rattraper, déjà prêt à l’empêcher de se noyer dans le miasme crasse de ses fêlures, de ses blessures. Et si tu te rends compte – Elle ne finit pas sa phrase mais tu imagines sans mal les horreurs qu’elle se dit à elle-même. Tuyên a toujours eu sa propre ennemie dans le fond de ses entrailles. Elle a toujours eu cette voix qui tue et sabote plus sûrement qu’autre chose. Et après, tu réalises que c'est pas mieux ... ? » « Il n’y a personne de mieux que toi pour moi. » Là où elle manque de confiance, tu es si serein, si certain. Là où elle pense ne jamais être assez, tu lui dis qu’elle est la seule à tout avoir. Elle est la seule que tu ne voudras jamais laisser partir. Elle est la seule dont tu ne sauras pas soigner la perte, le manque, l’absence. Elle est la seule pour qui tu sais être égoïste.

Et tu l’es toujours un peu plus à chaque rencontre. Tu l’es au point de ne pas savoir quoi faire sans elle. Tu l’es au point de ne plus pouvoir dire aurevoir. Ton souffle frôle le sien, ta bouche tremble un peu en lui demandant si elle veut que tu combles la distance. Tu sais que ce n’est pas bien de tout vouloir, d’être gourmand. Tu sais bien tout ça. « Ou, oui. », et le pouce trace le rougissement d’une de ses joues, sent le sang pulser, devine le cœur s’emballer. Et comme dans un miroir, ses doigts s’égarent sur ta bouche. Elle les sent trembler, elle les sent désirer sa compagne si fort. « Et, toi ... tu veux ? T-tu en as envie ? De ça ? » Elle a si peur. Et toi, tu te sens te détendre, monstre d’égoïsme satisfait, certain de son forfait. Elle a si peur du rejet quand tu sais qu’elle vient de signer pour une éternité avec toi, dans le creux de tes bras.

« Oui. Je veux tout. » Elle,  dans ses moindres détails, dans les blessures à l’âme et dans les vagues au cœur. Là où s’égare son désamour, tu promets de n’y laisser que de l’amour, ton amour. « Je ne veux que toi. Depuis que mes yeux se sont posés sur toi. Depuis qu’Allah m’a montré la voie vers toi. » Et les baisers s’égarent sur la courbe de sa mâchoire, caresses tendres et lentes. Ta bouche remonte doucement, lentement à la sienne ; ça te semble si irréaliste (peut-être parce que tu en as trop rêvé) (peut-être parce qu’il y a une courte de peur de crever la réalité et de se rendre compte que tu n’es pas si gentil que ça). Et puis, il y a quelque chose qui te pousse à dire c’est assez de patience, c’est assez de temps gâché. Il y a juste toi qui te l’autorise et cette fois, les lèvres s’approchent d’abord doucement, tendrement. Il y a comme une peur de lui faire peur dans la lenteur avec laquelle tu l’approches. Et puis tu sens son odeur, sa chaleur et la découverte cède place à la passion ; La langue se fait plus audacieuse, aventureuse, caressant en douceur l’orée de ses lèvres. Et tu profites d’un souffle branlant, d’une surprise pour t’y glisser, t’y engouffrer. Et toute en douceur, toute en lenteur, tu mêles ton souffle, ta langue à la sienne, vos salives, vos cœurs. La danse est tendre, à peine contenu pour ne pas la faire fuir, pour lui montrer comme c’est bon, évident.

Mais tu sais comme ça te traverse, te bouleverse de poser les doigts sur elle, de l’embrasser. Et tu ne sais pas t’arrêter alors que tes doigts filent vers sa nuque. Elle roule dans ton sang avec une telle envie, un tel besoin d’elle que tu ne sais plus vraiment ce que c’est d’être sans elle. Tu ne sais plus ce que c’est d’aimer un.e autre qu’elle. Tuyên renverse tout ce que tu croyais connaître de l’amour. Tuyên est la seule qui peut te terrasser ainsi. Et tu ne peux la quitter que quand tu sens vos souffles trop saccadés, espacés. Que quand tu sens que vous n’arrivez plus à respirer. Lentement, tu retires tes lèvres et tu poses ton front sur le sien : « T-Tu vas bien ? » alors que dans l’œil sombre, il y a déjà l’envie de recommencer. Alors que tu brûles déjà de la retrouver.

Tes mains chutent sur son bas du dos, la collant à toi, caressant par-dessus les vêtements son corps. Il faut que tu te calmes. Il faut que tu arrêtes d’être aussi égoïste. Et pourtant, tu égares un baiser léger sur sa bouche, laissant évader un si peu sage « Encore ? ». Parce que tu sais comme il est difficile de s’arrêter. Parce que tu sais comme ce ne sera jamais assez. Par Allah, tu pourrais passer des heures à laisser tes doigts parcourir sa peau. Tu pourrais passer des journées entières à l’aimer sans te soucier du monde entier. Et cette fois, tu le confesses : « Je veux tellement t’aimer. » Derrière la légèreté des mots, il y a des appétits vertigineux de chaire, de peaux qui se retrouvent, de corps qui s’enlacent. Derrière ta douceur, il y a une passion trop longtemps retenue. « Est-ce que je peux ? » Est-ce que tu ne vas pas trop loin ? Est-ce qu'elle voudra bien de toi ?

Est-ce que c'est bien d'aimer autant ? Oh, par Allah, tu ne choisirais pas d'autres façon d'être à ses côtés. Tu ne choisirais pas d'autres façon de l'aimer.

Mille fois, tu y retournerais.
 Sans cesse, tu t'y abandonnerais.


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(#) Re: there are no accidental meetings between souls ; ziyên    Lun 10 Mai - 1:45

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The last laugh, the last cup of coffee, the last sunset, the last time you jump through a sprinkler, or eat an ice-cream cone, or stick your tongue out to catch a snowflake. You just don't know.


« Oui. Je veux tout. Je ne veux que toi. Depuis que mes yeux se sont posés sur toi. Depuis qu’Allah m’a montré la voie vers toi. » Un frisson s'égare, flirte avec l'épiderme en chair de poule. Il se tisse entre crainte et désir, pique le coeur de ses propres contradictions, s'étourdit d'injonctions.

Et si ça le faisait partir ?
Et si elle trouvait enfin sa place, la vraie ?

Et si, et si, et si ?
Le souffle tremble, se stoppe, là où le myocarde s'agite, s'affole. Il s'improvise métronome, marque le rythme lent d'un insupportable suspense. D'une attente qui dure déjà depuis trop longtemps. D'un déséquilibre avant qui laisse entrevoir toutes les chutes et toutes les envolées. Et s'il changeait d'avis ? « Zi-ziya ? » Alors qu'il trace un chemin de baisers dont elle n'ose imaginer la destination, alors qu'il s'attarde à l'angle de la mâchoire ; l'appel s'échappe dans le couinement de l'air qu'on force dans les poumons, dans l'hésitation d'un coeur en berne.

Elle veut l'appeler de nouveau. Le réclamer cette fois.
Corps qui s'accroche à lui dans les mains timides entortillées dans la maille.
Ame qui veut s'abreuver à la sienne, à l'autre source de ce qui les lie.

Enfin, les souffles s'entremêlent, les bouches se rejoignent. Enfin, elle le sent, elle le ressent. Les lèvres bougent, le découvrent d'une autre façon, mais toujours avec la douceur et la prudence timide qui la caractérisent. Presque poliment, presqu'avec soulagement, ses lèvres l'embrassent, expliquent avec maladresse l'affection et l'amour. Traduisent ce que le coeur dit depuis si longtemps, ce que l'âme sait, au fond, depuis le début - ce qu'elle a toujours vu mais n'a jamais su, voulu nommer.

Quand l'air s'appauvrit, quand le souffle se raréfie, elle recule, il bascule, ils basculent. La surprise dure un instant, s'étire un moment dans des sensations nouvelles, dans cette façon de le découvrir, de le sentir. Enflamme quelque chose quand le gémissement s'échappe, s'écrase sur la bouche de Ziya et fout le feu aux joues rondes de la vietnamienne.

Puis, les doigts se sentent l'humeur aventureuse, un peu audacieuse. Ils se dénouent lentement pour dégringoler sur le pull, jouer avec l'ourlet de maille. Ils n'osent pas tout à fait se poser sur la peau, entre frôlements appuyés et évitements timorés. Ils hésitent à la frontière, n'osent pas passer la barrière de l'intimité, ne savent ce qu'ils peuvent s'autoriser, quelles limites ne pas dépasser. Mais l'instant passe, l'occasion trépasse. Ils se referment sur eux-mêmes, mains repliées et audace avortée, quand les bouches s'écartent, quand l'air les sépare à nouveau. « T-Tu vas bien ? » demande-t-il. Mais il lui faut un peu de temps, les yeux fermés, appuyée contre son front, cherchant son ancrage en lui, contre lui. Il faut retrouver le souffle, récupérer le nord quand la poitrine se creuse mais ne s'emplit que de son odeur. S'intoxique à sa chaleur. Et Tuyên échappe un « oui » qui flirte avec le encore, tant c'est enivrant, tant c'est exaltant de découvrir ça avec lui, de marcher ce chemin à ses côtés. « Encore ? » Il devine, elle acquiesce sans une hésitation, sans l'ombre d'une peur. Oui, elle a envie, ça lui grignote le ventre, doucement mais impossible d'en ignorer l'objet de convoitise, tellement c'est évident : ça l'appelle lui, ça le réclame, corps, coeur et âme. « Je veux tellement t’aimer. » Les yeux s'ouvrent enfin, le cherchent comme si elle ne le croyait pas vraiment, pas complètement. Les regards se percutent et Tuyên croit bien qu'elle a le souffle coupé, qu'elle arrête de respirer tant ça la percute. Comme si, ce Ziya à la fois familier et inconnu, c'était la première fois qu'elle le voyait. « Est-ce que je peux ? » - et elle devine, entre les lignes du coeur, entre les fils rouges qui lient les âmes, que c'est simplement qu'elle ouvre les yeux pour la première fois. « Moi aussi, je veux. »

Les yeux bruns se détournent, cherchent aux alentours - ne trouvent pas la prochaine étape, le guide d'emploi. Et le retour sur terre est brutal, la fait vaciller un peu sur ses pieds.

« Je ... elle hésite, le regret la mord aussitôt d'avoir cédé à l'inquiétude plutôt qu'à la curiosité quand elle a posé le pied dans la maison : où est la chambre ? » Et elle rougit de la crainte d'avoir brisé l'instant. A défaut de l'éternel device qui occupe d'ordinaire ses mains, les doigts jouent, tripotent l'ourlet du pull de Ziya pour tenir la gêne à distance, s'empêcher de couler plus bas. « Et je dois aussi ... Tu sais... » Et Tuyên se dit qu'elle aurait dû savoir, qu'elle aurait prévoir comme elle le fait toujours.

sexisme intériorisé:

Maintenant, elle va tout ruiner (comme elle était certaine qu'elle le ferait).

« Je suis désolée, je n'avais pas ... pas prévu qu'on ... »

sexisme intériorisé:

« ... Et, aussi, je n'ai pas les vêtements qu'il faut. Ni ... de la lingerie, tu sais, ... sexy. » Ni sur elle, ni dans sa petite valise de cabine. « ... Si ça te gêne, j'irai faire les magasins demain dès l'ouverture, même si elle déteste, même si le regard des vendeuses la tue de complexes d'infériorité mal (pas) cicatrisées :  et on peut s'embrasser et rester l'un contre l'autre en attendant... ? » (Elle est) (Elle se sent) vraiment trop nulle.


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(#) Re: there are no accidental meetings between souls ; ziyên    Dim 16 Mai - 21:11

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L’amour donne le vertige. Tu le sais, tu en connais les reliefs, les détails. Les papillons dans le ventre, la chaleur dans le cœur, les yeux qui cherchent l’aimé.e, c’est ce que tu sais le mieux faire. C’est, sans doute, le premier apprentissage de ta mère ; aimer l’autre, aimer comme Il vous aime. Les palpitations, les élans du cœur, la peur du rejet, tu y as déjà gouté. Tu sais tout ça, tu n’es pas naïf à ces jeux-là. Mais tu sais aussi qu’il n’y a personne comme la jeune immortelle.

Tu sais que le vertige est plus grand, qu’il faut tourner la tête au point où tu as l’impression que plus rien d’autre ne compte hormis elle. Tu sais que le cœur a ses frayeurs face à une telle débâcle, un tel besoin de l’aimer. Et il n’y a personne qui t’a autant bouleversée. Il n’y a personne dont l’âme résonne si fort à la tienne. Il a fallu tant de temps pour se trouver mais tu sais, oh oui, tu sais comme Il sait ; Il n’y aura plus jamais qu’elle. Alors que tes doigts pianotent sur sa peau, alors que ta bouche s’échoue à la sienne, que ta peau rêve de la sienne, il n’y aura plus qu’elle.

Tu ne renies pas les histoires vécues. Tu ne renies pas l’amour porté. Tu sais juste la différence. Les frissons (à la toucher), l’excitation (à l’aimer), la passion, tout te ramène à elle. Et tu n’as pas envie de renoncer alors que langues, salives te poussent à tout avoir, à tout vouloir. Oh tu aimerais tant piller son corps de baisers, laissant t’attarder sa langue sur chaque repli de sa peau. Tu voudrais tant paresser sur elle, l’aimer dans tout le désir, le plaisir qu’elle mérite, qu’elle suscite. Parce qu’elle est elle, parce que tu es toi. Parce qu’à deux, vous n’êtes qu’un. Mais tu sens bien la respiration te faire défaut, tu sens bien qu’il faut se quitter un peu, rien qu’un peu parce que vous n’êtes que des êtres de chair et de sang. Alors tu lui rends ses lèvres sans pour autant totalement rompre le contact. Tu te noies dans son parfum, tu rêves déjà de retourner à sa bouche, à sa peau. Tu as un tel besoin de la toucher, de l’aimer.

Peut-être parce qu’on ne l’a pas assez aimé.
Peut-être parce qu’on ne lui a pas assez montré.
Dans ton égoïsme, tu ne te sais pas aussi pure : tu veux l’aimer pour l’aimer. Parce que ton cœur en a besoin. Tout t’y pousse et tout te le susurre : c’est elle ou rien du tout. Et tu ne veux pas savoir ce qu’est son absence. Tu ne veux pas être d’un monde sans Tuyên. Tu ne veux pas sentir les étoiles arrêtés de danser dans le ciel, tu ne veux pas perdre le sens de la vie, tu ne veux pas perdre la foi. Parce que c’est ce que c’est, c’est ce qu’est un monde sans elle. « Oui », elle va bien, souffle-t-elle, de sa voix enrouée, de ce regard qui flirte entre les vertiges du baiser et l’envie de recommencer, de pleinement s’y abandonner. Et elle en redemande d’un simple hochement de tête, acceptant tout de toi, acceptant cet appétit d’elle sans fin, lui promettant déjà des milliers de lendemains. Tu lui as promis, tu lui apprendras l’amour, la passion, la déraison. Tu lui apprendras dans l’étreinte de tes bras, dans l’alcôve de ton cœur. Ses yeux sont un peu brumeux, un peu happés par ce qu’il vient de se passer et tout ce qui va se succéder. Et tu sens bien qu’elle n’y croit pas vraiment, qu’elle ne connaît pas vraiment ce Ziya là (sûrement que même Eirik celui-là, il ne le connaît pas). Tu la sens perdu mais tu la sens aussi certaine dans sa voix douce, un peu timide et pourtant, sûre de ça, sûre de vous : « Moi aussi, je veux. ». Un petit sourire s’étire, les doigts jonglent dans ses cheveux, descendent dans son dos, caressent en douceur. Tu lui donneras goût à tout ça et elle ne regardera plus que toi.

Cette fois, elle détache son front du tien, cherchant un point d’ancrage autour d’elle et peut-être que c’est ce qui la fait revenir à la réalité. C’est ce qui fait rejaillir son inexpérience sur ta très longue existence. Et tu le sens à son regard qui revient au tien ; elle vacille mais tu es là. Tes mains sont sur ses hanches, douces mais bien présentes. Chaudes, douces, certaines, elle l’ancre à toi, à cette bulle qui se tisse. Tout va bien, tu es là. « Je … Où est la chambre ? » Un rougissement, une peur vorace qui déjà grapille son regard, grisonne son âme. Et elle attrape ton pull, jouant avec elle. Tu sens dans ces mouvements de la panique, quelque chose qui lui fait perdre ses moyens, qui lui fait craindre la fuite, ta fuite. « Et je dois aussi ... Tu sais... » La tête se tourne, les yeux s’ancrent aux siens. Tu n’es pas sûr de comprendre et il y a une myriade de points d’interrogations qui s’égarent sur ta langue. « Je suis désolée, je n'avais pas ... pas prévu qu'on ... » et tu devines, saisis enfin ce qui ne va pas dans l’ombre de son cœur. On a appris à Tuyên des choses qui ne sont pas vraiment vraies, des choses qui attirent maintenant l’amusement alors qu’il y a des siècles on ne s’embêtait pas tant pour une parade amoureuse.

Tu as observé l’amour se complexifié avec les années. Ce qui est une bonne chose pour tous.te ; avec la liberté de s’aimer est venu le droit de choisir son.sa partenaire. Avec l’indépendance des femmes, on a vu l’abandon des mariages d’intérêts, la liberté d’être et de disposer de soi à sa guise. Tu ne rejettes pas tout ça, tu sais comme ton mariage fut heureux mais tu sais que ça n’a pas été le lot d’autres et comme ça l’est encore. Tu sais comme le monde est injuste selon sa naissance. Tu sais comme il faut se battre pour tout ça. Tu regrettes juste un peu tous ses codes de séduction, toutes ses normes pour plaire, séduire. Et tu n’as pas besoin de tout ça, tu as juste besoin d’elle. « ... Et, aussi, je n'ai pas les vêtements qu'il faut. Ni ... de la lingerie, tu sais, ... sexy. » Un petit sourire s’étire. Si elle savait comme elle est parfaite comme elle est. « ... Si ça te gêne, j'irai faire les magasins demain dès l'ouverture, et on peut s'embrasser et rester l'un contre l'autre en attendant... ? » Et tu te penches pour venir cueillir ses lèvres, c’est si léger, si doux. Tellement loin du monstre d’envie qui rogne tes entrailles, longe ton cœur. Il gratte la porte, demande à sortir, à la ravir pour lui montrer comme tout cet attirail n’a pas raison de ce que tu sens, de ce que tu ressens pour elle.

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(#) Re: there are no accidental meetings between souls ; ziyên    Dim 13 Juin - 23:53

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Tuyên rougit.
Elle rougit si fort qu'elle est certaine que tout son sang abandonne son corps et lui monte au cerveau. Et la petite voix de ses peurs tente, faiblement, de demander quelles sont les conséquences d'un trop-plein de sang au cerveau - elle est certaine que ce n'est pas anodin. Mais cette même voix est sans cesse surpassée par la voix de Ziya, par les mots qui hantent encore la pièce vide.

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