(ASTRA) I told the stars about you

Astra Ackerman

ad astra per espera

NOM ET PRÉNOM : Astra, son prénom signifie étoile en grec ancien. Son second prénom est Lior, et signifie la lumière m’appartient en hébreu. Quant à son nom, même si ce n’est pas évident au premier coup d’œil lorsqu’on la voit, il est né des origines suédoises de sa famille paternelle. Au fil des siècles, Åkerman est devenu Ackerman. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Un premier février glacé de l’année 1987 à Stockholm, en Suède. DATE DE LA PREMIÈRE MORT : Le 2 novembre 2020 – Astra découvre à peine sa nature d’immortelle. ÂGE : 33 ans. HABITATION : Elle a vécu les vingt-cinq premières années de sa vie à Stockholm, avant de déménager pour New York. À présent en fuite pour échapper à ceux qui traquent les immortels, il semblerait qu’elle n’habite plus nulle part… Ou peut-être, partout à la fois ? PROFESSION : Astra était restauratrice d’art au Metropolitan Museum of Art de New York ; elle adorait son métier, qu’elle a malheureusement été forcée d’abandonner. STATUT CIVIL : Eirik est sa moitié, son âme sœur. ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuelle. DONS ET CAPACITÉS : Clairvoyance et prescience. Astra semble être intimement liée au cours du temps. Le passé, le présent et le futur se mêlent et s’emmêlent dans son esprit. Ses visions manquent encore cruellement de limpidité. Seules celles qui concernent Eirik sont claires, le lien qui les unit semble l’emporter sur sa jeunesse et son inexpérience. Les jours et les nuits d’Astra sont perturbés par les visions qui s’imposent à elle sans aucun signe avant-coureur, et la troublent et l’épuisent un peu plus à chaque fois. FACTION : Si Astra n’exclut pas d’un jour rejoindre les Enfants de Prométhée pour aider et protéger l’humanité, elle est pour le moment trop étrangère au monde des immortels pour cela. Vagabonde, elle se contente pour le moment d’apprendre les rouages de l’immortalité aux côtés d’Eirik. GROUPE : Amor Vincit Omnia. AVATAR : Gal Gadot. CRÉDITS : Bambi Eyes (avatars) & Valkyrja (icons).

[001] Astra est née d’un père Suédois, Stellan Ackerman, et d’une mère israélienne, Ayelet Dohan. Elle est la benjamine d’une fratrie de trois enfants. Elle est née six ans après son frère, Adrian, et trois ans après sa sœur, Shani. Si elle s’entend à merveille avec Adrian, ses relations avec Shani ont toujours été d’une froideur sans pareille. Quant à son père, il ne semble éprouver pour elle que du dédain depuis la disparition d’Ayelet. [002] De par ses origines et ses études, Astra a la chance de parler plusieurs langues couramment : le suédois, le norvégien, l’hébreu et l’anglais. On lui dit souvent qu’elle a un drôle d’accent, difficile à placer, mais elle n’essaierait de s’en débarrasser pour rien au monde. Il représente la femme qu’elle est. [003] Astra est ce que l’on appelle parfois de façon péjorative une femme de caractère. Elle ne laisse personne lui marcher sur les pieds ou la rabaisser, elle déteste qu’on lui dise ce qu’elle est censée faire et déteste plus encore qu’on lui dise de rester à sa place. Sa voix, elle n’hésite jamais à la faire entendre, quitte à paraître un peu insolente. Derrière cette façade de détermination et d’assurance se dissimule pourtant une femme fragile, qui souffre en réalité d’une incurable phobie ; la peur de l’abandon. Après avoir perdu sa mère et avoir été rejetée par son père et sa sœur, elle s’est accrochée plus que de raison à son frère, avant de reporter toute son affection – et par conséquent toutes ses angoisses – sur Eirik. [004] De sa mère, Astra n’a gardé que les souvenirs et un pendentif représentant une étoile et par extension, elle-même. Elle tient à ce bijou comme à la prunelle de ses yeux et le porte toujours, sa valeur est sentimentale plus que matérielle. [005] Si elle est loin d’être experte en la matière, Astra pratique le krav-maga depuis l’adolescence. D’après sa mère, il était important qu’elle sache se défendre, en plus de pratiquer un art martial reflétant ses origines juives. Sans être capable de venir à bout d’une équipe de malfrats, Astra demeure tout de même capable de porter de vilains coups. Il semblerait qu’Ayelet ait vu juste ; Astra risque fort d’avoir besoin de se défendre plus souvent qu’à son tour, à l’avenir. [006] À l’instar de la veuve noire qui porte sur elle une marque rouge vif pour décourager les prédateurs, Astra a pour habitude de porter beaucoup de vêtements d’un rouge tout aussi vif ou profond lorsqu’elle ne porte pas son uniforme. Une façon comme une autre d’afficher son caractère au vu et au su de tous. Ses lèvres sont elles aussi souvent peintes de carmin ; ses baisers sont rares mais ils laissent des traces, et c’est exactement ce qu’elle recherche. Autant dire qu’elle risque de devoir changer de garde-robe, si elle veut espérer échapper à ceux qui traquent inlassablement les immortels. [007] Astra a d’ailleurs bien du mal à accepter sa condition d’immortelle. C’est encore complètement irréaliste pour elle, elle ne parvient pas à concevoir que ce soit possible malgré sa résurrection. Songer que l’homme qu’elle aime est en réalité âgé d’au moins un millénaire lui donne le tournis, elle n’imagine pas un jour atteindre cet âge… Et pourtant, elle est bien forcée de le croire, lorsqu’elle constate que la moindre petite plaie se referme presque aussitôt. Quant à l’idée d’être reliée malgré elle à des individus qu’elle ne connaît ni d’Ève ni d’Adam, elle ne la ravit pas. [008] Astra déteste les grandes étendues d’eau. Quand elle était plus jeune, lors de vacances en famille au bord d’un lac, elle a glissé d’un ponton et s’est retrouvée à l’eau alors qu’elle ne savait pas encore nager. Adrian a beau l’avoir repêchée presque aussitôt, elle en a gardé un si mauvais souvenir qu’elle évite tout ce qui est plus grand qu’une baignoire. Elle sait nager, mais n’essayez pas de la convaincre de faire un petit plongeon pour le plaisir. [009] iPuisqu’elle est restauratrice d’art, il n’y a rien d’étonnant à ce qu’Astra ait développé une véritable passion pour le dessin et la peinture. C’est ainsi qu’elle s’occupe lorsqu’elle a besoin de se vider l’esprit. Elle préfère les aquarelles et les pastels au reste. [010] On pourrait presque résumer la façon de penser d’Astra à une citation de Dostoïevski : « Plus j’aime l’humanité en général, moins j’aime les gens en particulier. » Elle sait de quoi est capable l’être humain, c’est-à-dire du pire comme du meilleur, mais c’est hélas souvent le pire qui l’emporte. Les immortels ne font pas exception à la règle.

PSEUDO : Valkyrja. PRÉNOM : écrire ici. ÂGE : 28 ans. OÙ AS-TU CONNU LE FORUM ? C'est mon bébé tinyheart

UN AVIS, UNE SUGGESTION ? Ce ne serait pas très objectif de ma part laugh

LE MOT DE LA FIN Skjaldmö brows

[1987] Astra voit le jour à Stockholm, le premier février de l’année 1987. Elle est la troisième et dernière enfant du couple Ackerman. Son père est un éminent homme d’affaires et sa mère est historienne. Le couple de Stellan et Ayelet bat de l’aile depuis un certain temps, et la naissance d’Astra ne fait que cristalliser les tensions. Stellan ne s’émeut pas de la naissance d’Astra, et la petite Shani ne voit pas l’arrivée de sa sœur d’un très bon œil. Adrian, quant à lui, s’attache immédiatement à Astra. [1992] À peine âgée de cinq ans, Astra s’avère être une petite fille particulièrement intelligente. En avance sur les enfants de son âge, elle apprend à lire et à écrire rapidement et ne cesse d’étonner ses professeurs et sa mère. Shani lui mène la vie dure, mais Astra peut toujours aller se réfugier auprès d’Adrian, qui prend soin d’elle comme de la prunelle de ses yeux. [1997] La famille Ackerman, sans grande surprise, finit par exploser. Lassée des colères et des infidélités de son époux, Ayelet demande le divorce. Elle obtient la garde des trois enfants, mais Shani refuse obstinément de vivre avec sa mère. Dépitée, Ayelet la laisse à Stellan. Le fossé entre Astra et Shani continue de se creuser. Troublée par ces bouleversements au sein de la cellule familiale, Astra se réfugie dans les livres d’Histoire de sa mère. [2000] Le début du nouveau millénaire marque un tournant décisif pour les Ackerman – un tournant dont ils se seraient tous volontiers passés : on trouve une tumeur maligne dans le cerveau d’Ayelet, un cancer qui annonce de terribles épreuves à venir. Astra est bouleversée, tout comme Shani et Adrian. Même Stellan, pourtant loin d’être un père et un ex-mari modèle, prend les devants pour soulager Ayelet. Pendant un temps, les Ackerman retrouvent un semblant d’unité familiale… [2003] Jusqu’à ce que la maladie emporte Ayelet. Après trois années de lutte acharnée, elle succombe à son cancer. Pour ses enfants, le choc est particulièrement rude. Astra se renferme complètement sur elle-même, Shani laisse son tempérament colérique prendre le dessus et Adrian endosse les responsabilités de sa mère, mettant de côté son propre bien-être. À tout juste vingt-deux ans, il prend en charge l’éducation d’Astra, qui n’a pas la moindre envie de retourner vivre avec Stellan. La disparition d’Ayelet achève de scinder la famille en deux ; d’un côté, Stellan et Shani, et de l’autre, Adrian et Astra. [2005] La passion d’Astra pour l’Histoire et l’art la poussent à entamer des études pour devenir restauratrice d’art. Encouragée par son aîné, elle se lance corps et âme dans ses études, qui deviennent pour elle une véritable forme de thérapie. Élève brillante et passionnée, elle impressionne de par ses capacités à toujours savoir replacer une œuvre ou un objet dans son époque, et ce en dépit de son jeune âge et son inexpérience. Les plus fiers de ses professeurs plaisantent, appellent cela un don… [2012] Cette année-là, si Astra n’avait pas décidé de suivre Adrian à New York, sa vie n’aurait jamais pris de tournant radical – du moins, pas aussi tôt. Adrian obtient un poste convoité dans une grande enseigne, et Astra dépose une candidature au Metropolitan sans beaucoup de conviction. Mais ses lettres de recommandation portent leurs fruits et elle est engagée. D’abord, elle sert d’assistante au doyen des restaurateurs du musée, qui bien vite remarque son talent. Il lui faut un peu de temps pour se faire au mode de vie américain, mais elle ne tarde pas à s’épanouir dans son travail. Elle passe plus de temps au musée que chez elle ou ailleurs, on la trouve bien plus souvent en compagnie de sculptures grecques millénaires qu’avec de véritables personnes. [2018] Après presque cinquante ans de bons et loyaux services, le mentor d’Astra se décide à prendre sa retraite. Son poste lui revient, ce qui ne va pas sans soulever une vague de protestations. Certains la trouvent trop jeune, d’autres pensent qu’elle n’a pas assez d’années d’ancienneté, d’autres encore y vont de leurs commentaires réducteurs et misogynes… Qu’importe, Astra obtient gain de cause et le poste lui revient. [2020 – I] Au début de l’année, Astra obtient l’autorisation d’organiser sa toute première exposition au Metropolitan. Son choix se porte sur les Vikings et leurs expéditions dans le monde entier – un choix risqué, mais approuvé par sa direction. L’exposition est un succès, et Astra s’en réjouit. Tant et tellement qu’elle ne peut s’empêcher d’arpenter les galeries en même temps que les visiteurs. Elle ne se doute pas que le choix de son sujet bouleversera son existence. [2020 – II] Astra se souvient parfaitement du jour où sa route croise pour la première fois celle d’Eirik. Le premier février, le jour de son trente-troisième anniversaire, preuve que le destin a un drôle de sens de l’humour. Elle le remarque devant une vitrine, visiblement attiré par son contenu. Elle n’ose pas l’aborder, pas tout de suite. Puis il revient. Une fois, deux fois, trois fois… trop de fois pour qu’elle résiste à l’envie de lui parler. Elle prend son courage à deux mains et elle se lance. Eirik prétend être historien, lui aussi fasciné par l’ère des Vikings et Astra, sous son charme, tombe dans le panneau et croit à tous ses mensonges. Elle l’invite même à voir les objets qu’elle n’a pas pu exposer, et tant pis si ce n’est pas autorisé… Sans le savoir, Astra scelle son destin. [2020 – III] Si on lui demandait, Astra serait incapable de dire à partir de quel moment Eirik a fait partie intégrante de sa vie. Presque du jour au lendemain, Eirik était simplement… Là. Dans son bureau à l’aider sur quelques dossiers, dans sa salle de travail à lui prêter main-forte, au café du coin à débattre avec elle sur un sujet ou un autre… Comme s’ils se connaissaient depuis des années, le plus naturellement du monde. C’est un petit désaccord à propos de la datation d’une vieille épée viking qui fait tout basculer : absolument persuadée d’avoir raison, Astra fait expertiser la lame par ses collègues, elle va même jusqu’à interroger des experts suédois à l’autre bout du monde. Un dossier plus épais qu’une brique entre les bras, Astra donne rendez-vous à Eirik dans leur café favori pour lui prouver avoir visé juste. La conversation dure, s’éternise… Et se termine dans les draps d’Astra. Bien peu de mots seront finalement échangés cette nuit-là – ils n’en ont pas besoin. [2020 – IV] Pour la première fois depuis une éternité – pour la première fois tout court, peut-être – Astra est sincèrement heureuse. Elle partage sa vie avec un homme qu’elle aime, qui l’aime et comble le moindre de ses désirs, et son travail est enfin reconnu dans son milieu. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes… Jusqu’à cette soirée au début du mois de novembre. Astra rentre chez elle, distraite, au téléphone avec Eirik. Ils échangent des banalités avant qu’il ne vienne la rejoindre. Quand elle réalise qu’il y a des hommes armés chez elle, il est déjà trop tard. Au lieu de raccrocher ou de lâcher son téléphone, elle le pose sur le coin d’un meuble ; elle veut s’assurer que sa moitié entende tout pour qu’il prévienne les secours. Tout se passe bien trop vite pour qu’Astra comprenne ce qui lui arrive. Des ordres sont aboyés, on lui demande où est Eirik – et bien mal lui en prend, elle demande ce qu’ils lui veulent au lieu de répondre. La violence qui s’abat sur elle est inouïe, elle se défend du mieux qu’elle le peut, mais elle ne fait pas le poids. Son calvaire s’arrête lorsqu’une voix familière se fait entendre : nous n’avons plus besoin d’elle, il viendra de toute façon. Elle n’a pas le temps de dire un mot, la lame d’un couteau traverse sa poitrine et lui perce le cœur. Elle se voit mourir, elle se sent mourir, la peur l’envahit et puis… plus rien. [2020 – V] Elle se réveille en sursaut, en larmes et dévorée par la panique, dans les bras d’Eirik. Il semble avoir pleuré, lui aussi. Mais il est couvert de sang et Astra ne tarde pas à réaliser pourquoi… Les cadavres des hommes qui s’en sont pris à elle jonchent le sol. Elle ne comprend pas, elle ne comprend rien, et tout ce qu’Eirik lui dit, visiblement pressé par le temps, n’a pour elle aucun sens. L’immortalité ? Non, ce n’est pas possible, cette chose-là n’existe que dans les mythes et les légendes. Et pourtant, elle est morte. Elle le sait, au plus profond de son âme, elle est morte. Pendant un temps, la vie a quitté son corps. Elle n’aurait jamais dû se réveiller, pas après avoir été poignardée en plein cœur. Et Eirik, pourquoi a-t-il l’air aussi inquiet que soulagé ? Astra a des milliers de questions, auxquelles il ne peut pas répondre tout de suite. Il faut qu’ils s’en aillent, qu’ils quittent New York au plus vite. En une soirée, Astra a perdu la vie, et tout ce qui comptait pour elle – à une âme sœur près.