intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 “Toto, I've a feeling we're not in Kansas anymore.” - (DOTTIE)

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(#) “Toto, I've a feeling we're not in Kansas anymore.” - (DOTTIE)     Mer 10 Fév - 0:31



this is who I am this is my story
Dorothy "Dottie" Sinclair
nothing gold can stay
NOM ET PRÉNOM :
Dottie. En lettres lumineuses sur la devanture d’un théâtre à Broadway, murmuré contre ton oreille dans la moiteur d’une nuit d’été. Inflexion passionnée sur le t, morsure qui laisse une marque sur ta peau. Dorothy. Sur le marbre qui marque une tombe vide, personne ne t’a jamais appelée Dorothy lorsqu’elle tu étais en vie. Sinclair. À l’encre noire sur le bout de papier qui mentionne juste le nom d’une mère, un blanc où se trouve le nom du père. Dottie Sinclair, ça roule sur la langue comme un bonbon trop sucré, Dottie Sinclair ça renvoie 2 570 000 résultats sur google, Dottie Sinclair, une étoile à ton nom sur Hollywood Boulevard. On aura écrit des livres, on aura produit des films, on aura baptisé des écoles en ton honneur. Identité qui ne t’appartient plus, léguée au monde en même temps que le reste. Lorsqu’on a enterré la femme pour en faire une idée. Dott avec tendresse, Sunshine avec ironie. Jane, Madeleine, Roxie, Emilia, Pénélope. Des noms qui ne signifient rien sur des formulaires jaunis, des passe-droits pour une vie où tu aurais dû naitre et mourir et qui pourtant s’acharne à continuer. Tu es tout et tu n’es rien, tu es multitude.
DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Ton premier cri poussé dans la chaleur poisseuse d’un jour sans fin, le 21 juin 1924 à Saint-Louis, Missouri. Dans la petite maison familiale qui sentait toujours la lessive, où tu dormais lové contre le poste de radio. Ta mère avait tout juste 15 ans, trop jeune pour s’occuper d’une enfant quand elle en était une elle-même. T’as été élevé par tes grands-parents, en pensant qu’elle était ta sœur. Même quand tu as appris la vérité, elle a toujours refusé de dénoncer ton père, mais ta couleur de peau laisse peu de place au doute. T’étais pas une enfant de l’amour, t’étais une enfant de la violence et de l’oppression. Tu peux pas vraiment lui en vouloir de ne pas avoir voulu de toi. Peut-être que c’est pour ça qu’elle est partie dès qu’elle l’a pu, avec un homme qui lui donnera d’autres enfants que t’as jamais connus et que t’as jamais voulu connaitre. La blessure du rejet qui brûle encore. Alors tu t’inventes des familles aimantes, des unités familiales solides quand on te le demande aujourd’hui. Pas que ton accent laisse transparaitre d’où tu viens, intonation transatlantique de star de cinéma que tu utilises encore aujourd’hui.
DATE DE LA PREMIÈRE MORT : Il parait qu’il a plu pendant une semaine sur Los Angeles après ta disparition. Ça fait partie de la légende, que le ciel a pleuré pour toi, de grosses larmes chaudes et rondes qui ont coulés sur les palmiers. Un cénotaphe juste pour toi, au Hollywood Forever Cemetery, monument vide couvert de fleurs et de cadeaux. Ils ne t’ont jamais retrouvé, comment auraient-ils pu ? Ton tombeau était parfait, le panneau Hollywood pour veiller sur toi. 20 mètres de fonds et les poissons pour te tenir compagnie. La police t’a déclaré morte le 12 mai 1957 , le lendemain de ta disparition, trop de sang pour qu’il en soit autrement. Un grand coup sur ta tête, puis un autre, puis un autre, le choc qui fait exploser ton crâne, avec la jolie statuette en marbre que tu avais rapportée d’Italie, celle qui représentait une vierge à l’enfant. L’ironie ne t’échappe pas, quand tu te vides de ton sang sur ton tapis persan, ta main qui convulse encore, instinctivement posée sur ton ventre rond. Tu aurais pu mourir, là dans ton bungalow, à contempler le visage de l’homme que tu aimais, son si beau visage éclaboussé de rouge comme des milliers de baisers douloureux. Tu te demandes parfois à quoi il a pensé, quand il t’a mis dans le coffre de ta Chevrolet Bel-Air, quand tu as remué encore un peu et qu’il t’a mis sa cravate en soie dans la bouche que tu arrêtes de gémir. Tu n’as pas duré bien longtemps après ça, tu as à peine senti l’eau emplir tes poumons, tu étais déjà loin.
ÂGE : 33 ans sur ton visage, les premières rides d’expressions figées dans le temps. Tu ne verras jamais tes cheveux blanchir, jamais ton corps vieillir. 96 ans qui en paraissent des milliers, toutes les vies que tu as vécus depuis ta renaissance. Le centenaire qui s’approche sans que tu ne l’aies vu arriver. Un monde si différent de celui dans lequel tu es née.
 HABITATION : Un loft à Budapest, de grands espaces lumineux qui cache ta peur du noir et ta claustrophobie. Parfois la chaleur de Los Angeles te manque, la lumière qui meurt sur Sunset Boulevard, puis tu te souviens que la ville que tu connais est morte avec toi. Qu’on ne peut jamais traverser la même rivière deux fois. Tu as compris que tu pourrais être n’importe où. Tu es bien à Budapest, tu es chez toi. Tu es chez vous.
PROFESSION : Ancienne gloire d’Hollywood fauchée au sommet de ton art, ton visage le reflet d’une époque révolue. Chanteuse, danseuse, musicienne et actrice, le spectacle dans tes veines. Oscar posthume pour couronner ta carrière, honneur que tu ne pourras jamais réclamer. Tu te tiens loin des plateaux de cinéma, même si ça te démange, même si c’est tout ce que tu sais faire. Tu as bien donné des cours de cinéma à l’université de Budapest, mais ça aussi tu as dû arrêter depuis quelques années. Alors tu te contentes d’écrire des scénarios que personne ne lit, de publier des critiques sur ton blog et de te fâcher avec le monde entier sur leur interprétation d’Inception. Pour le moment, tu donnes des cours de piano le jour, tu chantes dans les clubs de Jazz la nuit, jamais des chansons associées à Dottie Sinclair même si on te les réclame. Tu prétends ne pas aimer son répertoire, ironie quand c’est la seule chose que tu chantes lors de votre karaoké mensuel avec James.
STATUT CIVIL : Pas tout à fait célibataire. Tu te gardes bien de mettre un nom sur ta situation, pas avant que James ne se décide à le faire. Union libre, plus confortable dans cet entre-deux que dans les confins d’un couple.
ORIENTATION SEXUELLE : Toi Dotty, tu veux juste qu’on t’aime. Peu importe qui, peu importe comment.
DONS ET CAPACITÉS : Préscience, que tu ne maitrises pas, des images qui t’assaillent sans que tu saches quoi en faire, incapable d’interpréter les signes qui s’imposent à toi. Réflexes accrus, douce ironie quand tu ne ferais pas de mal à une mouche, si bien que tu n’as toujours pas tout à fait pris conscience de ce second don.  
FACTION : Wanderer, ton existence en marge des conflits auxquels tu ne prends pas part.  
GROUPE : AMOR VINCIT OMNIA
AVATAR : Gugu Mbatha-Raw
CRÉDITS : Me, myself and I.
[001]Malgré la peine qui vient inévitablement avec leur vie si courte, Dottie n’envisage pas sa vie sans un animal de compagnie, qui portent tout le nom d’acteurs et d’actrice hollywoodiens. La dernière en date s’appelle Grace Kelly. [002] Peur panique des espaces clos. Après sa mort et sa première résurrection, elle a développé une claustrophobie incontrôlable et handicapante ainsi qu’une peur du noir. Elle laisse toujours ses rideaux grands ouverts pour laisser rentrer un peu de lumière. [003] Amatrice de cinéma, elle passe son temps dans les salles obscures à consommer des films. En découle une fâcheuse tendance à la citation et à l’imitation qui ne fait rire qu’elle. [004] Allergie mortelle aux crustacés découverte en 1963 à La Nouvelle-Orléans, la première fois qu’elle a mangé un jambalaya. Elle n’a plus jamais renouvelé l’expérience. [005] Elevée avec la religion tenant une place centrale dans sa vie, Dottie se surprend parfois à prier, par habitude ou par foi véritable, elle ne sait plus trop bien. Ses pas la conduisent souvent à l’église Budavári Nagyboldogasszony à Budapest où elle reste plusieurs heures, simplement à observer les gens. [006] Dottie triche aux cartes. Et au Monopoly. Et peut-être aussi aux jeux vidéos. Mauvaise perdante, championne du monde de la mauvaise foi. Son motto se résume en « pas vu pas pris. » [007] Emerveillée par la technologie moderne, Dottie est fascinée par internet et   bien qu'elle soit attachée à sa collection de vinyles et de vieux films super 8, elle se tiens au courant des avancées dans tous les domaines. La plus belle invention ? Le lave-vaisselle. Et la machine à laver. Et les téléphones, qui prennent des vidéos de chats.   [008] Elle est parfois soumise à des élans mélancoliques qui la paralyse, c’était déjà le cas lors de sa vie mortelle. Deux overdoses volontaires aux barbituriques, jamais mentionnés dans ses biographies grâce à la bienveillance des médecins des studios Paramount. Si elle ne garde pas de secrets avec James, elle ne l’a jamais mentionné et lui non plus.[009] Pas plus qu’elle ne partage sa peine de ne pas avoir d’enfants, pas plus qu’elle ne regrette de ne pas pouvoir en avoir sans s’exposer à les voir mourir avant elle. La culpabilité de ne pas pouvoir lui donner ce qui le rendrait heureux qui lui laisse un goût amer dans le fond de la gorge. [010] Solaire, Dottie. Toujours un sourire aux lèvres pour faire plaisir. Toujours à vouloir qu’on l’aime. Elle se plonge dans la lumière parce qu’il n’y a rien d’autre à faire pour continuer à avancer. Parce que si elle continue à danser et à prétendre que tout va bien, que le monde n’est pas en train de s’autodétruire, si elle prétend que l’agonie d’Iván ne lui ronge pas les entrailles, si elle prétend que tout va bien, si elle danse encore un peu, alors tout ira bien.
PSEUDO : BadSeed PRÉNOM : Connor McLeod ÂGE : J'ai perdu le compte. OÙ AS-TU CONNU LE FORUM ? Je suis très susceptibles à la manipulation. UN AVIS, UNE SUGGESTION ? Peut-être rajouter un petit registre des personnages pour avoir une regard rapide sur tous les jolis personnages.  hi  LE MOT DE LA FIN Pelle.

1924 Dans des bras tremblants, couverts de bleus et de piqures d’insectes, on dépose un nouveau-né encore couvert de mucus. Une petite fille, glissante et blanche, dans la chaleur de l’après-midi. Un sourire comme une plaie ouverte, l’enfant contre son sternum, créature luisante de sang et d’eau. L’aiguille répare ses chairs, brûlure au milieu des brûlures. Elle se mord la langue jusqu’à goûter le fer sur son palais, explosion cuivrée qui lui donne des haut-le-cœur. Il fait chaud, tellement chaud dans la petite maison, allongée sur la table de la cuisine. L’enfant dort. Rhapsody in Blue qui la berce par la fenêtre ouverte. Elle ne veut pas la regarder. Petite chose fragile qui cherche son sein même dans son sommeil. L’espace d’un instant, l’idée de serrer son cou entre ses mains lui semble si facile, il suffirait de quelques instants pour que tout cela ne soit plus qu’un mauvais souvenir. Qu’il ne reste aucune preuve, rien d’autre que des images qui sentent la terre mouillée derrière ses paupières. Mais déjà l’idée s’évade. Pleurant des larmes salées sur une couronne de cheveux bruns, entre ses cuisses le liquide amniotique et le sang placentaire, sur le drap mouillé la mort de son innocence.  

1932  Ses chaussures sont cirées, ses cheveux dans une tresse qui tire la peau de son crâne, mais rien n’y fait. L’enfant ressemble à une sauvageonne, malgré sa chemise amidonnée et sa jupe plissée. Elle sourit avec défiance même lorsqu’elle se tient immobile, assise sur ses mains sur les bancs de l’église. Comme si mille rivières en crues coulent dans ses veines, mille chevaux affolés dans sa cage thoracique. Elle n’est pas une enfant heureuse, mais qui peut prétendre l’avoir été. Elle est trop jeune encore, pour comprendre l’histoire qui se cache sous sa peau, trop jeune pour comprendre la violence de son identité. Elle ne sait pas ce que signifie les insultes, pourquoi elle ne peut pas boire dans certaines fontaines, ne connait rien d’autre que sa petite rue à Saint-Louis. La petite église où elle chante tous les dimanches, The Mills Brothers à la radio. Contours flous, des visages aux traits indéfinis érodés par le temps, souvenirs vagues dont elle doute de la véracité. Elle se souvient à peine de sa mère, vaguement d’une odeur de lavande. Elle cherche parfois, dans le miroir, une ressemblance avec un fantôme. Dans la courbe de ses lèvres et l’ombre de ses yeux, elle ne croise rien de familier.

1940 Hattie McDaniel est la première noire-américaine à gagner un Oscar. Dottie l’entend à la radio, à l’arrêt de bus qui lui fera quitter Saint-Louis.  Elle est belle comme un cœur. Seule dans les rues de New York. Ses valises posées dans une pension pour fille à Harlem. Tout juste 16 ans et rien à perdre. Un sourire brillant comme les perles d’un collier. Les lumières de Broadway qui lui font plisser les yeux. La guerre en Europe qui gronde sans qu’elle ne l’entende. A Nightingale Sang In Berkeley Square qu’elle chante d’audition en audition. On lui demande si elle sait danser. Elle s’entrainera jusqu’à ce que ses pieds saignent, jusqu’à ce qu’on l’engage, drapée de plumes et de soies, au milieu d’un show burlesque au Cotton Club. Le rideau qui s’entrouvre sur la vie qu’elle pourrait avoir. Alors elle sourit. Quand on lui propose uniquement des rôles de servante, quand on lui refuse de passer par l’entrée principale pour aller se changer. La tempête qui ne s’est pas calmé, jamais. Il y a du feu dans son ventre, l’ambition qui lui dévore les entrailles. Alors elle subit et elle sourit. L’impression de tenir sa vie entre ses dents. Persuadée qu’un jour tout cela en vaudra la peine.

1950 Ses pieds battent dans le vide, assise sur la grande lettre blanche. H comme Hollywood. Contemplant le vide comme Peg Entwistle avant elle. Son rouge à lèvres tache le filtre des Chesterfield qu’elle fume à la chaine, les laissant tomber 15 mètres plus bas. La ville est belle depuis la colline, brillante comme les diamants à son cou. Il fait doux, mais elle frissonne avant de se lever. Au bord de la falaise. Goodnight, Irene qu’elle fredonne en allumant une autre cigarette. Les larmes qui font couler son mascara sur ses joues. Sometimes I live in the country, Sometimes I live in town. Incapable de savoir pourquoi elle est aussi triste Dottie. Mais la fumée à un goût sucré, un goût de mort qui l’attire bien plus qu’elle ne souhaite se l’avouer. Sometimes I take a great notion, To jump in the river and drown. Elle ne sautera pas, bien sûr. Pas assez courageuse. Elle rentrera chez elle, dans le petit bungalow qu’elle a acheté à Sugar Hill, s’enivrera de champagne et d’antidouleurs. Coma médicamenteux où elle rêve d’endroits lointains, de visages inconnus. Irene, goodnight, Goodnight, Irene, I’ll see you in my dreams.

1957 Et là où devrait se trouver la vie, il ne reste plus que le vide. Petite chose poisseuse et froide, que Min enroule dans une serviette de toilette aux motifs floraux, un baluchon de douleur. Le sang qui s’écoule entre ses cuisses, trop de sang. Il fait froid, tellement froid dans l’appartement de James. Elle voudrait s’excuser de saigner autant, de tâcher ses draps qui sentent le savon. Mais elle est fatiguée, tellement fatiguée. Elle ne veut pas fermer les yeux. Le noir lui fait peur, presque aussi peur que l’idée de s’endormir encore. « Min, stay. Stay with me please. ‘till I come back. I don’t want to be alone. » Panique, la fièvre qui tombe doucement sur elle. Sa main ensanglantée qui attrape celle de Min-Ji, laissant des pétales écarlates sur sa peau parfaite. « Until I’m gone. I don’t want to be alone. Don’t leave me like him. Please. Please » Les sanglots arrachés à sa poitrine avec un crochet, métal ardent entre ses côtes. Elle chantonne, pour elle-même. Pour se rassurer, pour ne pas oublier. La radio était allumée lorsque la voiture a plongée. La douceur des doigts de Min dans ses cheveux. Les pas de James derrière la porte, inquiet et agité. Le silence d’Iván, plus bruyant encore que tout le reste.  Just hold me tight and tell me you'll miss me, While I'm alone and blue as can be, dream a little dream of me

L’admiration sans borne qu’elle porte à Min-Ji. Plus forte qu’elle ne le sera jamais, aussi belle qu’un coucher de soleil qui brûle la rétine. Battue par le vent et par la mer. Min-Ji comme un phare au milieu de la tempête. Lorsqu’elle n’arrive pas à se calmer, lorsque le monde devient trop bruyant, quand les crises de paniques reviennent, les angoisses qu’elle pensait oubliées, elle pense à Min-Ji et à l’odeur du cuir qui la suit partout. Solide, réelle.

Les marques de ses doigts sur ses hanches comme des constellations grossières. Petites tâches d’encre qui s’effacent aussi vite qu’elles sont apparues. Et elle se noie. Se plongeant tout entière dans ce que James a à lui offrir, un rempart contre leur solitude, une présence rassurante, l’idée que quelqu’un la connaisse toute entière, chaque creux de son corps, chaque détail de sa peau, le kaléidoscope de son passé. Tout est facile avec James, lumineux et réconfortant.

Lorsqu’il ne reste que le silence. Elle rêve souvent d’Iván, plus que les autres. Patchwork d’images décousues qui lui laisse un goût amer. Présence fantôme. Iván lui donne la sensation désagréable d’être vue. Mise en face d’elle même. Il emplit tous les interstices, une présence au creux de son esprit, niché entre ses côtes comme une petite excroissance impossible à déloger. Elle le garde proche, tout contre elle. Enroulée autour de son cœur.


I am not just a me. I am also a we.



Dernière édition par Dottie Sinclair le Lun 15 Fév - 22:43, édité 28 fois
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(#) Re: “Toto, I've a feeling we're not in Kansas anymore.” - (DOTTIE)     Mer 10 Fév - 0:32

Puppy numero dos.

Not that I care about you or anything.

Bienvenue mon chat coeur
Hâte de lire tout ça !
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(#) Re: “Toto, I've a feeling we're not in Kansas anymore.” - (DOTTIE)     Mer 10 Fév - 0:33

*lui donne une petite tape gênée sur l'épaule avant de s'en aller*

bienvenuto, miss sunshine kisskiss coeur
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(#) Re: “Toto, I've a feeling we're not in Kansas anymore.” - (DOTTIE)     Mer 10 Fév - 1:15

Je vais pouvoir emprunter tes souliers rouges après ? brille

Bienvenue sur le forum et bonne continuation pour ta fiche coeur
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Zyanya Sáenz
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(#) Re: “Toto, I've a feeling we're not in Kansas anymore.” - (DOTTIE)     Mer 10 Fév - 15:30

si jolie, hâte d'en savoir plus sur elle brille bienvenue ! coeur
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Rosalyn Blackthorn
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(#) Re: “Toto, I've a feeling we're not in Kansas anymore.” - (DOTTIE)     Mer 10 Fév - 18:08

TON AVATAR feels scream clap
officiellement bienvenue sur le forum keur wow je me répète, mais ton choix d'avatar est divin, Gugu est si belle, si talentueuse et si rare sur les forums fall j'ai hâte de découvrir ton personnage, bon courage pour la rédaction de ta fiche et si tu as des questions, n'hésite pas bril
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(#) Re: “Toto, I've a feeling we're not in Kansas anymore.” - (DOTTIE)     Mer 10 Fév - 21:11

BABY DOTT' excited coeur kisskiss bril
Partner in crime blush
Welcome here
Il me tarde d'enquiquiner les deux autres avec toi sexy
Plot est en marche hmhm
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Alma Moreno
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(#) Re: “Toto, I've a feeling we're not in Kansas anymore.” - (DOTTIE)     Mer 10 Fév - 21:48

Ce qu'elle est belle brille bienvenue parmi nous I love you
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(#) Re: “Toto, I've a feeling we're not in Kansas anymore.” - (DOTTIE)     Mer 10 Fév - 21:50

Gugu était mon autre option pour Agnès, je suis bien contente de la voir jouée ! brille
Bienvenue par ici !
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(#) Re: “Toto, I've a feeling we're not in Kansas anymore.” - (DOTTIE)     Jeu 11 Fév - 12:23

@Iván Milošević: New phone, who dis ? ( tinyheart )

@Min-ji Kim : cc Une petite tape sur l'épaule. Pour le moment. hmhm

@Esther Fisher: Avec plaisir, elle fait du 38. (Evan, my queen pleure ) Merci tinyheart

@Zyanya Sáenz: Merci tinyheart Le reste arrive, doucement mais sûrement. keur

@Rosalyn Blackthorn: J'aime tellement Gugu, j'ai hésite approximativement un dixième de seconde. blueheart Merci pour ton gentils message. tinyheart

@James Lawrence: brows hmhm coeur

@Alma Moreno: Merci beaucoup. kisskiss

@Agnès Doucet: Et moi de voir Antonia. cutie Tellement de bons goûts par ici. Merci pour ton message. coeur


“Toto, I've a feeling we're not in Kansas anymore.” - (DOTTIE)  Giphy

Image d'archives de moi en train de remplir ma fiche.

Merci encore à tous pour votre accueil (sauf aux affreux). Hâte de commencer à RP par ici. blueheart
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(#) Re: “Toto, I've a feeling we're not in Kansas anymore.” - (DOTTIE)     Jeu 11 Fév - 21:50

la dernière mais non la moindre wow

J'aime déjà le peu que j'ai lu, très hâte de lire la suite brille !
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(#) Re: “Toto, I've a feeling we're not in Kansas anymore.” - (DOTTIE)     Ven 12 Fév - 20:49

Je vais pas différer de mes camarades, mais je valide tellement l'avatar avec la belle Gugu wow On la voit trop rarement sur les forums, c'est vraiment cool qu'elle soit jouée ici kisskiss

Bienvenue parmi nous donc, et au plaisir de découvrir ta demoiselle ! Bonne rédaction de fiche coeur
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Zeev Oakley
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(#) Re: “Toto, I've a feeling we're not in Kansas anymore.” - (DOTTIE)     Sam 13 Fév - 18:02

brille ELLE EST SIIIIII BELLE.
Bon courage pour la rédaction de ta fiche miss, j'ai hâte de découvrir Dottie sous ta plume.
Plein de bonnes onde et de courage, ça va le faire!  keur
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Maïa Moretti
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(#) Re: “Toto, I've a feeling we're not in Kansas anymore.” - (DOTTIE)     Dim 14 Fév - 10:33

ça fait plaisir de voir des arrivées en masse gni . Bienvenue parmi nous, hâte de lire vos aventures, je sens que ça va donner dans les feels tout ça shook .
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(#) Re: “Toto, I've a feeling we're not in Kansas anymore.” - (DOTTIE)     Dim 14 Fév - 21:52

Bienvenue ici !
On voit rarement la miss Gu-gu en vava, ça fait plaisir de la voir ici excited
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(#) Re: “Toto, I've a feeling we're not in Kansas anymore.” - (DOTTIE)     Lun 15 Fév - 22:09

@Elaleh Blythe , écoute comme dirait Confusius: "It does not matter how slowly you go as long as you do not stop." Arrow Mais moi je fais une très bonne dernière. Merci pour ton message. tinyheart

@Dante Farinelli, je suis d'accord pour Gugu. On va faire un club. Rendez-vous à 17h (normalement c'est à minuit mais avec le couvre-feu...) sous le périph' pour notre première reunion. Merci pour ton message. coeur

@Zeev Oakley: Je peux fangirler sur Lee aussi ? kisskiss Merci beaucoup ! bril

@Maïa Moretti: Comme on dit, go big or go home. hmhm Merci blueheart

@Catrìona Winters: Merci beaucoup. rose

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Astra Ackerman
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(#) Re: “Toto, I've a feeling we're not in Kansas anymore.” - (DOTTIE)     Mer 17 Fév - 11:57



fiche validée
- félicitations ! -

Mais quelle fiche larmes larmes larmes J'ai adoré te lire, Dottie est tellement touchante, on a envie de l'enrouler dans une couverture et de la protéger pour toujours cry Ils ont intérêt à tous bien prendre soin d'elle, dans la constellation, sinon je vais me fâcher tout rouge :o rire Du coup je ne te fais pas attendre plus longtemps, je te valide avec plaisir tinyheart Amuse-toi bien parmi nous keur

Les petites choses à faire après sa validation :

Maintenant que votre personnage a été validé, il ne vous reste plus que quelques petites choses à faire avant de pouvoir vous lancer dans l'aventure en RP tinyheart Tout d'abord, n'oubliez pas de remplir tous les champs de votre profil (sauf ceux ne vous concernant pas, évidemment). Ensuite n'oubliez pas de créer votre fiche de liens, très importante pour que nous puissions vous demander de super liens et des RPs owi Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi créer un téléphone, pratique quand on veut communiquer avec quelqu'un qui ne se trouve pas sur le même continent hi Et, pour les immortels, rendez-vous ici pour proposer vos constellations cutie Et voilà, vous n'avez plus qu'à vous amuser, bon jeu sur Ad Vitam Aeternam wow
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“Toto, I've a feeling we're not in Kansas anymore.” - (DOTTIE)
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