intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 we're in this together. (la grande ourse)

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Eirik Aaronson
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(#) we're in this together. (la grande ourse)    Sam 12 Déc - 23:01


Sachets de courses dans les bras, Eirik déverrouille la porte avant de pénétrer l’appartement qu’ils occupaient depuis presque deux mois maintenant. Si Astra était pourtant dans le logement, il préférait tout verrouiller à chaque fois qu’il partait. Il faisait toujours en sorte de ne pas s’absente bien longtemps, conscient que la situation dans laquelle se trouvait celle qu’il aimait était particulière et déroutante. Elle avait besoin d’être entouré… Et sans doute que bientôt, elle aura l’impression de l’être un peu trop. Enfin, l’immortel avait décidé, après l’avoir consulté, qu’il était temps que les autres membres de leur constellation ne rencontrent la jeune femme. Un message leur avait communiqué l’adresse exacte, quand bien même ils auraient pu facilement les trouver s’ils le voulaient, grâce à ce lien si particulier qui les unissait tous. Le message servait davantage à leur faire comprendre que le moment était venu, que le choc des premières révélations était passé. Bien sûr, tout n’était pas réglé et sans doute qu’Astra aura encore besoin de temps. Mais depuis leur discussion, tout semblait aller mieux, suffisamment, en tout cas, pour qu’ils puissent passer, ensemble, à l’étape supérieure. L’anglais déposa les sachets sur la table de la cuisine. Alors qu’il commence à les ranger, il est bientôt rejoint par Astra. Immédiatement, un sourire étire ses lèvres, bonheur qu’il ressent en sa simple présence. Il s’empresse de l’embrasser tendrement, avant de reprendre ce qu’il venait de commencer. « Alors, comment te sens-tu ? » Elle n’avait pas véritablement besoin de le dire. Peut-être était-ce lié à ce lien unissant chaque membre de leur constellation, ou encore, au fait qu’il avait l’impression de la connaître depuis toujours, mais il parvenait à la comprendre mieux que quiconque. Il avait presque l’impression de ressentir la nervosité qu’elle éprouvait. Peut-être aussi que l’expérience parlait pour lui… Il avait vécu chaque arrivée dans leur famille et, à chaque fois, les immortels avaient été nerveux, voir même parfois méfiants, lors de la rencontre avec ces êtres avec lesquels ils étaient liés à jamais. Santiago était peut-être la seule exception. Eirik n’avait pas l’impression de l’avoir déjà vu anxieux, ce qui ne manquait jamais de l’amuser – ou de l’exaspérer selon la situation. « Tu sais, il ne faut pas t’en faire. Tu verras vite qu’ils sont tous plutôt asympathiques, si on peut dire cela ainsi. Je ne doute pas un instant qu’ils t’accueilleront chaleureusement. » Peut-être bien qu’il y aurait une part de méfiance, en raison de ce qui les liait. Il ferme la porte du réfrigérateur avant de se tourner vers la brune, un sourire amusé étirant ses lèvres en pensant à ce qu’il lui révèlerait bientôt. « Je dois m’excuser par avance pour Santiago. Il n’est pas méchant mais il peut être…. Intense. » Il avait réfléchi sur le mot à employer et avait décidé qu’intense était probablement l’adjectif idéal pour le décrire. Astra le remarquera bien assez tôt. Puis, lui offrant un sourire rassurant, il s’empare de ses mains sur lesquels il dépose un baiser. « Mais je te promets que tout se passera bien. Si ça ne va pas, si c’est trop pour toi… Il suffit de me le dire et nous nous isolerons un instant. » Porte de sortie qu’il lui offrait, possibilité de souffler un peu si tout allait trop vite à son goût. S’il ne doutait pas un instant de sa force de caractère, le blond ne comprenait que trop bien à quel point tout cela pouvait être impressionnant. Enfin, quelqu’un frappe et la porte s’ouvre pour accueillir le premier membre de leur famille, qu’il ne sera que trop heureux de revoir, comme c’était toujours le cas.
 
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(#) Re: we're in this together. (la grande ourse)    Lun 14 Déc - 23:24



« Parce qu’ils étaient comme une famille. Les cinq doigts de la main, unie, harmonieuse. Ils étaient inutiles l’un sans l’autre, ils prenaient tout leur sens quand ils se rencontraient. Ils partageaient une noirceur insidieuse, une vision terrible de l’avenir, et c’était ainsi qu’ils façonnaient leurs plans. Face à la putréfaction grandissante de la ville, ils opéraient, chirurgicalement, à toutes les strates de la société, pour maintenir un équilibre précaire. Elle avait toujours aidé les siens. Parce qu’ils étaient elles. Et qu’elle était eux, au fond. »  

La dernière rose & ses épines, 1987, Les Editions 10/18, 621 pages — Catherine Voibon



Saint Pétersbourg, une ville qu’elle aurait préféré ne jamais revoir. Pourtant, elle s’y retrouve, aujourd’hui, pour quelque chose de bien plus important que son petit confort. Et aujourd’hui, elle est bien loin de l’Ekaterina Volkova qu’elle était, alors. Ombre parmi les ombres, elle se fond dans cette ville qui a tant grossi, tant grandi depuis sa dernière visite. Quand était-ce ? Elle ne voulait même plus se le rappeler. Mais quelque chose de plus impérieux l’avait poussée à retrouver ses anciens démons. Ceux qu’elle ne pourrait jamais laisser tomber, ceux qu’elle partait retrouver avec tant de joie.

C’est bien simple : ils pouvaient se quitter des décennies sans que ce ne soit étrange de se revoir. Lien étrange et fascinant qu’ils entretenaient tous. Et alors qu’elle se croyait le cœur vagabond et l’âme solitaire, elle se trouvait à ressentir le manque quand elle ne les voyait pas suffisamment longtemps.

Valeria l’avait suivie bien sûr, s’occupant des papiers, de l’appartement, cherchant à rendre sa vie plus simple. Un jour, peut-être, ils se rencontreraient. Parce que Katia savait pertinemment que Valeria ne serait pas toujours dans son ombre. Elle trouverait sa constellation, un jour, sa voie, elle ne était persuadée.

Katia se présente donc seule à l’appartement d’Eirik. Et de sa nouvelle compagne. De leur nouvelle amie, dans cette constellation aux gens bienveillants. Elle se dit, quand même, qu’elle a eu de la chance de tomber sur des sucres comme eux. Elle aurait aimé les renommer la constellation des Bisounours, parfois. Ce qui n’est pas pour lui déplaire.

Une fois devant la porte, elle toque, trois petits coups secs. Eirik vient lui ouvrir bien vite, et elle ne peut se retenir : elle fond dans ses bras. Parce qu’il a été là pour la soutenir, parce qu’elle se trancherait un bras pour lui, parce qu’il l’a sauvée des ténèbres, quelques siècles plus tôt, quand elle menaçait de s’y enfoncer. « Eirik. Qu’est-ce que tu m’as manqué. » Elle le relâche finalement, avant de remettre en place une mèche de cheveux. Elle se tourne alors vers l’autre créature, celle qui commence à prendre de la place dans leurs connexions neuronales communes, et qu’elle rencontre pour la première fois.  « Et je présume que tu dois être Astra. Bienvenue chez toi. » Elle s’approche d’elle aussi, écarte légèrement les bras, tentant de lui présenter un câlin si elle s’en sent capable. Elle sait que certaines personnes n’aiment pas le contact physique lors de leur première rencontre. Et quelque part, elle n’est pas certaine de vouloir la prendre dans ses bras non plus.

Car elle a peur, au fond d’elle. Que tout ça ne soit qu’une nouvelle malédiction. Une personne de plus à chérir, à qui offrir son cœur, alors qu’elle a l’impression de manquer d’amour à donner. Et si Astra était en danger ? Est-ce une nouvelle personne pour qui s’inquiéter ? Katia a peur de s’attacher à nouveau. Pourtant, les belles billes brunes, le sourire timide qu’elle lui esquisse. Et ce lien, entre Eirik et elle. Tout ça ne peut que la rassurer. Ils ne craindront rien. Et cette nouvelle venue de changera rien à l’équilibre de la constellation.
Il ne peut en être autrement.
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(#) Re: we're in this together. (la grande ourse)    Jeu 17 Déc - 11:13


La température extérieure annoncée par le pilote à l'atterrissage la fit frissonner avant même de sortir de l'appareil, qui traçait sa route jusqu'à la passerelle amovible. Le premier contact avec la Russie fût brutal. Le froid lui saisit les extrémités avec une telle intensité que la pointe de ses cheveux roux colorés vira au blond polaire. Loan cacha sa métamorphose spontanée dans les recoins de sa capuche bordée de fourrure. À bord de la navette quittant l'aéroport de Pulkovo pour rejoindre la station Moskovskaya, Loan ralluma son téléphone portable pour prendre des nouvelles des autres membres de la constellation. Katia semblait être arrivée quelques minutes plus tôt sur le sol russe. Tous savaient combien il était difficile pour la native de revenir sur ses terres. Beaucoup d'immortels peinaient à revenir sur le lieu de leur mort, notamment quand celui-ci faisait remonter un puissant traumatisme. Les stations du métro bolcheviques donnèrent à Loan l'occasion de s'émerveiller tant l'architecture était grandiloquente et soignée. Rien à voir avec la sobriété des réseaux européens, souvent vieillissants et malpropres. Les russes partageaient la rigidité des asiatiques au sujet de la propreté, ce qui était fort agréable et participait à rendre le long voyage jusqu'au cœur de Saint-Pétersbourg moins déroutant.

Lorsqu'elle rejoignit enfin l'adresse indiquée par Eirik, Loan pût ressentir l'excitation grandir en elle. C'était la première fois qu'elle allait accueillir un nouveau membre dans la constellation. Dernière arrivée en date avant Astra, la jeune immortelle se sentait chanceuse d'être réunie si vite avec une nouvelle venue, quand ses compagnons d'infortune avaient parfois attendu des siècles avant de rencontrer un nouveau membre. Bien entendu, l'appréhension avait été là dès les premiers rêves mettant en scène la belle israélienne. Loan avait – par habitude – fait des recherches sur l'âme-soeur d'Eirik. La constellation ne pouvait accueillir une traître ou un être doté de mauvaises intentions. L'immortalité pouvait rendre fou de pouvoir, car les bénis n'étaient pas tous des anges. Après une exploration approfondie de son passé, de ses fréquentations, curriculum vitae, réseaux sociaux et comptes bancaires, la vietnamienne avait pu rassurer ses compères. Astra semblait de bonne composition, elle ferait un excellent membre au sein de la constellation de cœurs tendres qu'ils étaient.

Accourant avec sa valise traînant derrière elle, Loan pressa le pas dans le couloir de l'immeuble pour tenter de retenir Eirik qu'elle voyait au loin en train de refermer la porte d'un appartement. Elle logea son pied à la dernière seconde, échappant un petit couinement plaintif. Heureusement qu'elle guérissait très vite, le grand et fort anglais ne manquait pas de force. « Room service ! » annonça Loan en glissant son visage dans l’entrebâillement de la porte. Un large sourire s'allongea sur son visage enfantin lorsque son regard croisa celui d'Eirik. Cela faisait plusieurs mois qu'ils ne s'étaient pas vus. La dernière fois, elle avait pris d'assaut un laboratoire pour lui venir en aide. Il avait meilleure mine que lors de ce jour funeste. « Chào anh ! » lui glissa-t-elle affectueusement à l'oreille, lorsqu'ils s'enlacèrent. "Bonjour, grand-frère" en vietnamien. Elle était si heureuse de le revoir et ce, dans des circonstances beaucoup plus joyeuses. Une fois le blond accolé, Loan apostropha la silhouette élancée de Katia, d'une main sur son épaule. La russe semblait de plus en plus belle à chacune de leur réunion. Ses pénétrantes iris bleues l'avaient toujours captivé, au point qu'elle était frappée par leur beauté à chaque nouveau regard échangé. « Приветик, Катя » salua-t-elle la blonde dans sa langue maternelle, avant de l'embrasser sur la joue. Depuis son départ en Asie, Loan n'avait guère pratiquer la langue de Pouchkine, son accent la trahissait. Enfin, ce fût au tour d'Astra d'avoir affaire au petit phénix. La brune la dépassait de plusieurs centimètres, au même titre que l'anglais. « Waouh, t'es encore plus belle en vrai ! » s'exclama Loan, avec une certaine sincérité. Elle adressa un clin d’œil coquin à Eirik. Elle comprenait pourquoi il était resté à New York pour elle. « J'ai encore rêvé de toi dans l'avion. Pas que c'était déplaisant, mais c'est quand même mieux de te voir en chair et en os » ajouta-t-elle, avec toujours avec malice. Sans pouvoir se retenir davantage, Loan se hissa sur la pointe des pieds pour se pendre au cou de leur nouvelle amie. « Bienvenue dans la famille, Astra. Je suis Loan ou Leah, c'est comme cela qu'on m'appelle en ce moment. Enfin pour toi, ça sera Loan » lui dit-elle dans un sourire après l'avoir relâché.
 
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Astra Ackerman
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(#) Re: we're in this together. (la grande ourse)    Jeu 17 Déc - 17:36

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Salim, Santiago, Ekaterina, Annabelle, Loan. Depuis qu’Eirik s’est absenté pour aller faire quelques courses, Astra n’a de cesse de se répéter les prénoms des membres de leur constellation. Elle a encore bien du mal à saisir toutes les nuances du concept, encore bien trop fantastique pour son esprit cartésien. Elle l’a pourtant bien compris, le monde est bien plus complexe qu’elle ne le pensait. Deux mois plus tôt, si on lui avait parlé d’immortalité, d’êtres liés par le destin et d’âmes sœurs, elle aurait ri à gorge déployée. Mais depuis qu’elle a été poignardée en plein cœur, elle ne rit plus beaucoup, Astra. Elle ne pleure plus autant que les premiers jours, mais elle continue à se réfugier dans les bras d’Eirik au moindre signe de panique – autant dire, souvent. En attendant le retour de l’Anglais, elle tourne en rond dans l’appartement, fait les cent pas dans le salon, la cuisine, la chambre. Quand il revient enfin, elle se dépêche d’aller le retrouver, bien incapable de dissimuler ses angoisses et l’appréhension qui les accompagne. De toute façon, même si elle le voulait, elle ne le pourrait pas. N’est-il pas son âme sœur, après tout ? Elle lui rend son baiser avant de l’aider à déballer ses achats, davantage pour s’occuper les mains que par réel intérêt. Un petit rire nerveux lui échappe. « J’ai rarement été aussi nerveuse mais ça, tu le savais déjà. » Elle prend une profonde inspiration et se fige, une boîte de thé entre les mains. Eirik fait de son mieux pour la rassurer et elle l’en remercie, mais elle ne parvient pas à être aussi optimiste que lui. « Et si… Et s’ils me détestaient, à cause de ce qu’il t’est arrivé ? Ils en auraient bien le droit… À leur place, peut-être en aurais-je été capable. » La culpabilité la ronge, plus corrosive que de l’acide. Pas une journée ne s’écoule sans qu’Astra ne pense aux tortures subies par Eirik à cause d’elle. Ou pour elle – ils ne s’accordent pas sur ce point. Elle tente d’esquisser un sourire à la mention de Santiago, mais elle manque de conviction, le cœur n’y est pas. Elle ne dit rien de plus et se contente d’acquiescer à ses paroles en se blottissant contre lui, juste un instant avant qu’on ne frappe à la porte.

Astra sent son cœur faire un bond dans sa poitrine quand Eirik s’éloigne pour aller ouvrir, et elle s’avance de quelques pas dans le salon avant de s’immobiliser, incapable d’en faire un de plus. Les bras croisés sous la poitrine, elle observe une jolie blonde, qu’elle identifie comme étant Ekaterina, enlacer Eirik étroitement. Cette simple étreinte suffit à lui faire comprendre qu’elle n’a pas la moindre idée du lien qui les unit tous, et elle se sent aussi peu à sa place qu’un cheveu sur la soupe. Elle doit se faire violence pour avancer vers la Russe qui lui tend les bras, quoiqu’avec une retenue qui ne lui échappe pas. Que lui a dit Eirik à propos d’elle, déjà ? Ah, oui. Elle est certainement la plus craintive de leur constellation, et Astra ne peut que comprendre sa réserve. Elle non plus ne sait pas ce qu’elle est censée faire, alors elle se rapproche, ouvre la bouche pour dire quelque chose et… manque de sursauter lorsqu’une seconde demoiselle fait son entrée, bien plus remarquée que la précédente. Elle ne saurait expliquer pourquoi, mais tout à coup, Astra sourit et l’espace d’un instant elle oublie son malaise. « Je… Je… Merci ? » Elle se surprend à se mordre la lèvre, à étouffer un rire, et elle fait mine de ne pas remarquer le clin d’œil que Loan adresse à Eirik. Elle est surprise, c’est le moins que l’on puisse dire, lorsque la Vietnamienne la prend dans ses bras le plus naturellement du monde. C’est tellement spontané qu’elle ne peut s’empêcher de lui rendre son étreinte, soulagée d’être ainsi accueillie. Mais quand Loan la relâche, Astra se sent de nouveau submergée par un flot incontrôlable d’émotions, alors elle s’empresse de retourner auprès d’Eirik, elle s’empare de l’une de ses mains et se serre contre lui. « Je suis désolée, je ne sais pas quoi dire… Je suis heureuse de vous rencontrer, mais tout ceci est tellement… Étrange. » Astra ne trouve pas de meilleur qualificatif ; peut-être n’y en a-t-il pas. « Je vous suis reconnaissante d’avoir bien voulu attendre un peu avant que nous nous rencontrions, malgré les rêves… Je n’étais pas prête. » Elle baisse les yeux. « Ni très agréable. J’ai forcé Eirik à dormir sur le canapé pendant… Un certain temps. » Elle préfère taire ses colères et ses crises d’angoisses, ne pas mentionner les cauchemars qui l’ont fait se réveiller en hurlant à de nombreuses reprises et surtout, elle se garde bien de leur avouer avoir été tentée de fuir pour retourner à New York. « Est-il toujours aussi patient et indulgent, ou ai-je bénéficié d’un traitement de faveur ? »
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(#) Re: we're in this together. (la grande ourse)    Lun 21 Déc - 21:59


Quelque part, Eirik ignore s’il est chanceux ou non d’avoir été le seul à échapper à ce moment si anxiogène de la découverte d’autres individus liés à lui à jamais.  Lui, il avait du tout découvrir seul. Il n’avait eu personne vers qui se tourner, personne pour répondre à ses trop nombreuses interrogations. Il s’était contenté d’avancer à tâtons, souffrant parfois de morts qu’il aurait pu éviter s’il avait été mieux informé. Mais il avait eu la chance, quelque part, de ne pas être envahi par six individus venant inonder son esprit de pensées, les siennes étant déjà bien confuses alors. Il ne peut qu’à moitié imaginer ce qu’Astra endure et c’est pour cela qu’il fait de son mieux pour rendre sa condition plus facile, même s’il ne peut pas effacer tous ses problèmes par magie. L’anglais secoue la tête face aux doutes formulées par son âme sœur, peinant à croire une telle hypothèse possible. Il n’avait fait que la rassurer, ou du moins, il avait essayé mais rien ne semblait venir à bout de cette culpabilité qui lui rongeait le cœur. « Je te l’ai déjà dit, rien n’est de ta faute. Ce qui est arrivé aurait pu arriver n’importe quand, n’importe où. Ils ne t’en voudront pas et tu dois cesser de te torturer ainsi pour quelque chose que tu n’as pas causé. » Mots probablement vains mais qu’importe. Il était prêt à le lui répéter tous les jours si c’était ce qu’il fallait pour qu’elle réussisse à supprimer ce sentiment vicieux qui ne semblait plus la quitter. Quand Astra se blottit dans ses bras, Eirik la serre contre lui, profite de ces quelques secondes de répit avant l’arrivée imminente des siens. La parenthèse est courte avant qu’il n’entende frapper.

C’est Katia qu’il découvre en premier, large sourire qui étire ses lèvres face à la silhouette frêle de la blonde qu’il découvre. Bras grand ouverts, il la serre contre lui, soulagement de retrouver une partie des siens, cœur toujours apaisé par la douceur dégagée par la blonde. « Toi aussi. » confie-t-il sans la moindre honte. Ils le savaient, qu’ils ne se sentaient au complet que lorsqu’ils étaient tous réunis. Ils avaient la chance de tous s’entendre – avec parfois des hauts et des bas, comme dans chaque relation. Il s’écarte tandis que la russe se présente à son tour, alors qu’au même moment, une entrée digne d’une tornade vient secouer l’appartement tandis qu’un sourire affectueux étire les lèvres du viking. Il était toujours heureux de la voir – comme chaque membre de sa constellation, à vrai dire. Mais Loan était un rayon de soleil qu’il s’évertuait de protéger contre les nuages envahissant sa vie, volonté qu’elle garde cette fraîcheur qu’il affectionnait tant. Il l’enlace, baiser qu’il dépose sur son front dans un geste presque paternel. Il sait bien qu’elle n’aime pas forcément quand il la couve mais Eirik avait toujours été ainsi, agissant à la manière d’un grand-frère avec elle. « Tu m’as manqué. » murmure glissé avant qu’ils ne se séparent. La remarque qu’elle adresse ensuite à sa moitié, accompagnée d’un clin d’œil à son intention, lui arrache un rire quand bien même il lève les yeux au ciel. Il n’intervient pas, cependant, la laisse faire. Il voit bien que tout ceci envahit Astra mais il préfère la laisser gérer comme elle l’entend, de peur d’être trop envahissant alors qu’elle a déjà tant d’informations à gérer. Pourtant, elle revient naturellement vers lui, main qu’il s’empresse de serrer pour la rassurer. Eirik secoue la tête comme pour chasser ces mauvais instants passés ensemble. « Tu n’as pas à t’excuser. Nous sommes tous passés par là, d’une façon ou d’une autre. » Elles ne pouvaient que comprendre les inquiétudes de la nouvelle venue. Son regard ne lâche pas son profil, attiré comme un aimant le serait, alors qu’il hausse les épaules. « N’importe lequel d’entre eux aurait fait preuve de la même patience. » Puis, il pense à Annabelle et surtout, à Santiago. « Enfin… presque tous ! » regard complice adressé aux immortelles leur faisant face qui comprendraient forcément. Il se tourne alors vers le réfrigérateur qu’il ouvre tandis qu’il continue. « Je présume que les autres vont être en retard. » Il ne pouvait pas les blâmer de ne pas arriver tous en même temps, surtout avec la vie qu’ils étaient obligés de mener, les précautions qu’ils devaient forcément prendre. Il se retourne alors, bouteille de champagne dans la main qu’il leur présente à toutes. « J’ai pensé qu’on pourrait boire un verre pour fêter l’arrivée d’Astra et nos retrouvailles, par la même occasion. »


 
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(#) Re: we're in this together. (la grande ourse)    Lun 4 Jan - 12:14

Le sommeil de Salim était agréablement perturbé, ces temps-ci. Ses derniers rêves ont été constellés d'une nouvelle étoile. Une nouvelle lumière parmi les lueurs. Elle, et l'espoir qui l'entoure, elle, et les milliers de pensées qui l'ont traversé au moment fatidique. Il l'a senti, au plus profond de son cœur, à l'instar de ses autres alliés. Ce sentiment si particulier qui a illuminé sa poitrine par quatre fois déjà, une cinquième désormais. Une jeune, fébrile âme, revenue de l'Autre côté pour trouver de trouver sa famille... L'émotion que ce moment suscitait chez l'Immortel demeurait d'une égale intensité. Et ce, depuis la toute première fois.
Du temps où il fit la connaissance d'Eirik, huit siècles en arrière, tout deux ont eu à la chance d’accueillir successivement tout un panel de personnalités différente, toutes attendrissantes à leur manière. Bien sûr, chacun et chacune avait désormais sa vie propre et son vécu tout aussi singulier, mais la Grande Ourse restait aussi unie que les membres d'un même clan, d'une même unité. Et pour fêter comme il se doit l'arriver d'une nouvelle tête parmi eux, rien de tel qu'une réunion au sommet dans les contrées enneigées.

Des lustres qu'il n'avait pas mis les pieds en Russie. Plus friand des climats tempérés, il ne pouvait cependant nier le charme de Saint-Pétersbourg, cette ville encore ancrée dans une poésie plus ancienne que d'autres. La tradition battait encore le pavé, à l'instar du pied impatient de Salim, confortablement assis sur la banquette arrière de son taxi. L'embouteillage durait depuis une bonne vingtaine de minutes maintenant, à croire qu'en cette période, le monde s'était donné le mot pour venir apprécier la cité sous les illuminations poudrées de cristal blanc. L'heure à sa montre dépassait celle de son rendez-vous depuis longtemps, ce qui malgré son tempérament calme commençait à lui poser un cas de conscience. Son instinct et sa connexion aux autres lui indiquaient qu'il n'était plus si loin d'eux, cependant. Aussi, après quelques secondes à peser le pour et le contre, il sortit de sa sacoche bien remplie son porte-monnaie, et paya sa course sans qu'elle ne soit terminée.

« Merci beaucoup pour ce trajet Piotr, mais je vais continuer à pieds. Tenez, et gardez la monnaie je vous prie.
- … Attendez, c'est deux fois le prix que vous me devez monsieur.
- Vous utiliserez l'excédent pour faire un beau cadeau d'anniversaire à votre fille, j'en suis sûr.
- M-Merci... ! Mais comment vous... ??
- Prenez soin de vous ! »

D'un sourire naturellement resplendissant, Salim quitta la voiture pour marcher d'un pas léger, bien que pressé, vers la grande artère remplie de véhicule. Plus il progressait entre les passants, plus son palpitant tambourinait d'excitation à l'idée de tous les retrouver. Et de rencontrer en chaire et en os celle qui occupait la plupart de leurs conversations depuis des semaines.
Sa marche se fît de plus en plus rapide, jusqu'à ce qu'il atteigne le perron d'un immeuble correspondant à l'adresse donnée par Eirik. Il n'attendit pas plus longtemps pour grimper ses marches quatre à quatre, pénétrer à l'intérieur et prendre l'ascenseur. Tout aussi enthousiaste, il frappa à la porte avec la joie d'un enfant ancrée sur le visage, avant de la trouver ouverte et de prendre le parti d'entrer. Et d'enfin, apercevoir ces visages familiers, lui ayant tant manqué.

« Pardonnez mon retard ! J'ai fais au plus vite ! » Ses excuses tintinnabulaient presque sur ses traits radieux. Il n'avait pas l'air de grand chose, sa parka rapiécée, l'écharpe en bazar et la neige dans les boucles brunes. Mais qu'importe, les apparences ne comptaient que peu, face à la sincérité du cœur. Il gratifia les siens d'une accolade chaleureuse, chacun des immortels présents, de même pour cette nouvelle étoile qu'il rencontrait enfin. Il prit un instant pour la regarder, ses orbes sombres brillants d'émotion, avant de l'étreindre à son tour. « Bienvenue parmi nous Astra. C'est un honneur d'enfin faire ta connaissance, vraiment. » Il se décolla d'elle pour retirer ses affaires qui commençaient à l'étouffer, l'ambiance de l'appartement étant à l'opposé du froid polaire de l'extérieur. Puis, Salim sortit de sa sacoche un petit paquet délicatement emballé pour le donner à Astra. « Tiens, c'est pour toi. Eirik ne m'a pas précisé si tu aimais ça ou non mais... disons que c'est un cadeau de bienvenue. » A l'intérieur, elle pourra découvrir un thé traditionnel d'Inde, aux notes d'agrumes et d'épices, une rareté précieuse qu'un proche ami cultivait depuis des siècles. C'était typique de l'israëlien d'offrir au nouveau venu une petite chose, un sorte de totem d'entrée parmi eux. Chacun ici, et même Eirik retro-activement après sa propre adoption, avait eu droit à son petit présent personnel au moment de son entrée dans la Constellation. Et même des années et des années après, Salim n'était pas avare en offrandes pour les siens, qu'il adorait gâter. Il jeta un coup d'oeil circulaire à ses amis, la mine encore réjouie. « Quel plaisir de vous retrouver... vous n'avez pas idée ! » Puis, un petit rire et une pensée pour les autres retardataires. « Je craignais d'être le dernier... Mais j'ai bel et bien l'impression qu'Annabelle et Santiago vont me voler ce titre. »
Quand bien même l'instant était criblé de douceur, Salim était un peu inquiet de ne pas voir sa constellation au complet. Il savait qu'il ne leur était rien arrivé, mais les temps demeuraient troubles pour les gens comme eux. Il pria quelques secondes que les deux derniers apparaissent le plus vite possible à la porte, que la fête soit pleinement belle.
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(#) Re: we're in this together. (la grande ourse)    Mer 6 Jan - 15:01



« Ils ne pouvaient se manquer, car ils ne restaient jamais loin bien longtemps. Ils ne voulaient jamais se séparer. Si l’un d’eux venaient à mourir, alors chacun verrait une partie de leur cœur s’éteindre à leur tour. » »  

La dernière rose & ses épines, 1987, Les Editions 10/18, 621 pages — Catherine Voibon


Le cœur de Katia se gonfle d’un contentement sans borne quand elle réalise qu’ils sont ensemble. Qu’ils se sont retrouvés, malgré les époques, les villes, les assassinats perpétrés par les « bad guys ». Quand elle les voit, c’est toujours la même explosion de bonheur. Loan, d’abord, dont l’accent russe est bien moins bon que dans ses souvenirs ; pourtant, elle y met tellement de bonheur qu’elle s’est mise à aimer sa manière de parler. En y réfléchissant bien, Katia aimait presque tout chez sa cadette. La jeune femme, une boule d’énergie sans limite, lui manque terriblement. Ses souvenirs illuminaient son quotidien, il n’y a pas si longtemps. Enfin, si on peut compter les décennies comme « peu de temps ». Eirik, ensuite, dont l’aura solaire lui donne confiance en l’avenir. Foi. Quand elle voit comment il s’occupe d’eux, elle le trouve bien courageux. Ils sont tous un peu cassés, au fond. Des jouets désarticulés qui cherchaient un nouveau propriétaire. Et puis, l’arrivée du champagne ! Katia n’a pas peur de le dire : elle a longtemps été portée sur la bouteille. Même si elle s’est calmée ses dernières années, elle ne dit jamais non à un petit verre. L’arrivée de Salim attire son attention et elle est absolument ravie de voir le jeune homme. Il est un peu comme Eirik : celui qui l’a aidé à surmonter le début de sa vie d’immortelle.

Katia se tourne vers Astra : « Avec Eirik, je sais que tu es entre de bonnes mains. Tu vas vite t’habituer à cette nouvelle… vie ? Et puis, si jamais tu en as marre un jour, on pourra toujours en reparler à ce moment-là, s’amuse-t-elle en gratifiant ses comparses masculins d’un clin d’œil. » Elle se tourne vers le buffet, retire la longue écharpe qui encerclait son cou. « Je fais comme chez moi, hein. » Elle ouvre quelques placards, trouve finalement des coupes qu’elle dispose sur la table de la salle à manger. « Vous savez où en sont Anna et Santi ? Cela fait si longtemps que je ne les ai pas vus… » Les mots meurent sur ses lèvres. Elle ne veut pas poursuivre l’idée qui l’étreint. Quand était-ce, pour la dernière fois ? Quand ils avaient sauvé Eirik ? Sa mémoire lui fait défaut, mais peut-être qu’ils pourront lui rafraîchir la mémoire. Elle se tourne vers leur leader, essaye de noyer l’inquiétude qui nimbe ses prunelles. Elle ne veut pas commencer sur de mauvaises nouvelles, mais les derniers évènements sont tout sauf rassurant. Est-ce qu’il a des informations ? Est-ce qu’il sait de quoi il retourne, exactement ? Doivent-ils s’attendre à devoir se battre, à nouveau ? Garde ces questions pour plus tard. Pour le moment… profite. Arrête de te prendre toujours la tête.
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(#) Re: we're in this together. (la grande ourse)    Mer 20 Jan - 21:04


« Un verre ou deux ! Ça fait des lustres que j'ai pas bu de champagne ! » s'enthousiasma la jeune immortelle, en sautillant littéralement sur place. Les restrictions en matière de consommation d'alcool étaient si rigides à Singapour, que la demoiselle s'abstenait la plupart du temps de boire. Le champagne était un délice qu'elle avait goûté pour la première fois lors de sa propre intronisation au sein de la constellation. Une véritable découverte à l'époque. Pour Loan, le breuvage avait un petit goût de renaissance, la chaleur pétillante d'une famille enfin trouvée. « Salim ! » qu'elle hurla sans doute un peu trop fort, en voyant l'individu en question apparaître à son tour dans l'appartement. Abandonnant ses affaires dans un coin, elle alla se jeter au cou du brun, dont elle ébouriffa la chevelure bouclée pour le débarrasser de la neige qui s'y était logée. Son sourire angélique, emprunt d'une infinie bonté lui avait manqué.

Après avoir déposé un baiser sur sa joue, Loan rendit sa liberté à Salim et lui laissa le loisir d'aller saluer le centre de toutes les attentions. Le jeune immortelle eût un sourire en voyant Astra ouvrir son cadeau de bienvenue. Elle aussi avait reçu une boite de thé de la part de Salim lors de leur première rencontre. Tant de souvenirs lui revenaient. C'était il n'y a pas si longtemps, au final « J'ai aussi un cadeau pour toi. Au Vietnam, lorsqu'un enfant vient au monde, il est de coutume de lui nouer un fil tressé autour du poignet, pour symboliser le lien entre le corps et l'esprit » intima-t-elle à Astra, en prenant la suite de Salim. Elle avait sorti de son sac à main un petit écrin blanc capitonné sur lequel était inscrit en lettres dorées, le nom d'une célèbre bijouterie. « Je me suis dit que c'était une alternative plus moderne » confia Loan, en tendant l'écrin à Astra. A l'intérieur, elle y trouverait un délicat bracelet en or, réglable. Plutôt que de choisir un présent se rapportant à la mort ou à la résurrection, Loan avait choisi de lui offrir un symbole de vie. C'était sa façon à elle de l’accueillir dans la constellation.

« Je parie que l'un d'entre eux s'est fait arrêter par les douanes, pour avoir voulu passer un truc en douce » se moqua gentiment Loan, lorsque Katia s'inquiéta du retard d'Annabelle et Santiago. La jeune immortelle sentit alors l'ensemble des regards se tourner vers elle. Venait-elle de penser cela tout haut ? Ce n'était pas une critique, mais l'énoncé d'une probabilité. « Ne me regardez pas comme ça, ça ne serait pas la première fois... » murmura-t-elle dans sa barbe, en se saisissant d'une coupe de champagne que Eirik venait de servir. Elle but une gorgée pour éviter de dire davantage de bêtise. Loan adorait Santiago et Annabelle, mais leur réputation les précédaient. Surtout Santiago qui ne manquait pas une occasion de se faire remarquer. Comme cette fameuse fois, à l'aéroport d'Amsterdam où la police des frontières avaient trouvé "quelques réserves" de plantes dans ses poches. « Ne t'inquiète pas Astra, ils sont gentils. C'est juste que les plus vieux...ne sont pas forcément les plus matures » tenta de tempérer la jeune immortelle, qui percevait un certain affolement chez la nouvelle recrue.
 
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(#) Re: we're in this together. (la grande ourse)    Mar 2 Fév - 22:04

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Astra se sent idiote d’avoir été à ce point nerveuse à l’idée de rencontrer les membres de sa constellation. Eirik avait raison, évidemment, elle n’avait pas la moindre raison de s’inquiéter. L’accueil est chaleureux, Ekaterina comme Loan la mettent immédiatement à l’aise. La Russe semble douce et distinguée, et la jeune Vietnamienne est pétillante d’énergie. Quant à Eirik, il est fidèle à lui-même, toujours rassurant et bienveillant. « Ne le nie pas, ahuvi, tu as la patience d’un ange. » Un ange qui n’appartient qu’à elle, par un merveilleux coup du destin. Astra hausse les sourcils et affiche un air surpris quand son âme sœur leur propose d’ouvrir une bouteille de champagne. Un petit rire la secoue et elle lève les yeux au ciel. « Du champagne ? Je ne me souviens pas avoir noté ça sur la liste des courses… » Elle adresse un sourire taquin à Eirik avant de saisir la coupe qu’il lui tend. Elle a tout juste le temps de tremper les lèvres que la porte s’ouvre de nouveau. Sur Salim, à en juger par l’exclamation joviale de Loan. Astra ne peut qu’être sincèrement émue par le lien qui semble tous les unir, Eirik a décrit leur constellation comme une véritable famille et elle ne peut qu’approuver, quand bien même il lui faudra un peu de temps pour y trouver sa place. L’étreinte de bienvenue semble être un rite de passage, alors c’est de bon cœur qu’elle serre Salim dans ses bras, bien moins réticente aux embrassades qu’un instant plus tôt. Il faut dire qu’il dégage une aura de force tranquille qui n’est pas sans lui rappeler celle d’Eirik, profondément rassurante. « Je suis heureuse de te rencontrer, Salim. » Elle lui sourit, puis ses joues s’empourprent légèrement lorsqu’il lui tend un petit paquet ; un cadeau de bienvenue. Et dire qu’elle s’inquiétait de ne pas être bien reçue… ! Elle pose sa coupe de champagne sur la table basse du salon avant de défaire l’emballage et presque aussitôt, une délicate odeur de thé vient chatouiller ses narines. « Oh, du thé ! Je suis capable d’en boire des litres. Il a l’air excellent. Merci, Salim. Sincèrement. » Voilà qu’Astra a quelques trémolos dans la voix… Et son cœur se serre dans sa poitrine lorsque Loan lui tend quelque chose à son tour, un écrin blanc. Avant de l’ouvrir, Astra écoute religieusement les paroles de la jeune femme. Elle a hâte, vraiment hâte, d’en apprendre davantage sur les cultures de tous les membres de la constellation. Pour la mordue d’histoire qu’elle est, c’est une aubaine. Dans l’écrin, Astre découvre un somptueux bracelet en or. « Oh, Loan… C’est magnifique. Merci. » À son tour, elle serre Loan dans ses bras, et quand elle s’écarte, elle réalise qu’elle a les larmes aux yeux. « Zut, je ne suis pas aussi émotive, d’habitude ! » Elle essuie ses larmes avec la manche de son chemisier, puis elle enfile le bracelet que Loan lui a offert ; il ne quittera plus son poignet.

Astra hausse un sourcil et interroge Eirik d’un regard à la mention de Santiago, Annabelle et d’éventuels problèmes aux douanes. Elle étouffe un rire en reprenant sa coupe. « Eirik a dit que Santiago pouvait être un peu… Comment as-tu dit, déjà ? Ah, oui ! Intense. Quelque chose me dit que je vais bien m’entendre avec ces deux-là… Je ne suis pas aussi sage que j’en ai l’air. Au grand désespoir de ma merveilleuse âme sœur ! » Astra se hisse sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur la joue d’Eirik. Un regain d’optimisme la saisit ; peut-être que bientôt, elle sera de nouveau elle-même, joviale, obstinée et un brin tête-brûlée. Une petite tornade pleine de vie, dont Eirik s’était épris. Et à propos de lui… L’expression d’Astra s’assombrit un peu, elle repose son verre et elle s’assoit sur le canapé en prenant une profonde inspiration. « Je… Je dois absolument vous remercier, pour… Pour ce que vous avez fait pour Eirik. Pour l’avoir sauvé. » Elle relève les yeux vers le principal intéressé, et lui tend la main pour qu’il vienne s’asseoir près d’elle. « Loin de moi l’envie de vouloir parler de… De choses qui fâchent et ravivent de terribles souvenirs, mais je me dois de vous remercier. Vous avez sauvé l’amour de ma vie. Ma très longue vie, apparemment. » Astra secoue la tête et se force à afficher un large sourire, pour éviter que l’atmosphère ne devienne tout à coup trop pesante. « C’était… Très étrange, de rêver de vous tous. Eirik m’avait prévenue, mais c’était… Étrange, oui, je crois que c’est le bon mot. Et dire qu’il n’y a pas si longtemps, j’étudiais les mythes et les légendes du monde entier… J’ai lu beaucoup de choses sur les immortels, mais je n’imaginais pas qu’elles puissent avoir un fond de vérité. »
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