intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 Rendez-vous across time | Raffaella

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Marisol Maher
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(#) Rendez-vous across time | Raffaella    Sam 12 Mar - 16:16

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(LONDRES, SEPTEMBRE 2021) Londres. La grise, la pressée, l’hétéroclite. Marisol se presse après sa toute première journée de travail. Pas le temps de rentrer au studio et de récupérer Tarzan, le pauvre matou devra l’attendre encore quelques heures durant. Elle a rendez-vous dans un café prisé des touristes pour son décor charmant et ses bonnes pâtisseries. Elle a hâte à vrai dire. Ou du moins, elle avait hâte avant de commencer le boulot. Avec la personnalité compliquée de son nouveau maître de stage et mentor, elle ne sait plus très bien quoi penser. Est-ce que Raffaella lui réserve pareilles surprises ? Gilles est celui qui les a mis en contact l’une et l’autre. Loin de rassurer la jeune parisienne, c’est un détail qui ne fait que la mettre sur ses gardes : qui sait jamais ce que manigance Gilles ? Pourtant, Raffaella s’est avéré être une femme gentille et patiente, prête à répondre à ses questions sur Londres, lui prodiguer des conseils sur des sujets qu’elle n’aurait jamais pensé aborder, et même l’aider pour sa recherche d’appartement et l’ouverture de son compte dans une banque anglaise. Qu’est-ce qu’elle lui a facilité la vie !

Marisol arrive en première au lieu du rendez-vous. Elle demande un thé, s’assit à une table dans un recoin du café, envoie un sms à son aînée pour la prévenir et sort un livre pour patienter. Du droit. Elle a une bonne dose de choses à apprendre et l’instant présent est toujours le meilleur pour commencer ! A part quand un toussotement lui fait enfin lever les yeux de ce bouquin. Elle met une seconde à replacer la femme brune qui lui sourit. « Oh, Raffaella, désolée ! Attend, je vais te libérer le siège ! J’ai dû ruser pour qu’on ne vienne pas me l’emprunter, tu sais, et donc j’y ai mis tout ça pour le réserver. Voilà, il est tout à toi ! » Elle offre le fauteuil enfin débarrassé de sa veste, son foulard et son sac d’un geste de bras. Puis elle replace une mèche de cheveux derrière son oreille et lui tend la main. Elle se souvient qu’elle ne doit plus faire la brise, même si ce n’est pas si évident que ça d’aller contre ce réflexe. « Enchantée d’enfin te rencontrer. »

 (LONDRES, JANVIER 2022) Le vol depuis New York l’a bien déboussolée. Ces trois petits jours dans la métropole américaine lui semblent pourtant déjà loin alors qu’elle somnole du sommeil des justes dans son petit appartement londonien, Tarzan ronronnant comme un bienheureux à côté de sa tête. Elle lève paresseusement la main pour répondre à sa demande insistante de câlins. Quelle heure est-il ? « Ugh. » Bien trop tard. Pourtant, elle n’a qu’une envie, c’est celle de rester sous sa couette à écouter la pluie tomber dans les rues et noyer cette morne fin de matinée. Elle reste encore une dizaine de minutes affalée là, à profiter de la compagnie de son chat, puis s’étire.
Il est l’heure de bouger.

Elle fait un saut dans l’étroite cabine de douche pour se débarrasser de la crasse accumulée pendant son vol de nuit et chasser le reste de sommeil qui alourdit ses paupières, attrape un jogging bleu ciel et un sweater blanc cassé. Tarzan a le droit à son harnais et sa laisse avant qu’elle enfile son manteau oversize et une écharpe presque aussi imposante. Elle claque la porte derrière elle et Tarzan, fourre ses clés dans son petit sac banane et dévale les escaliers : direction la bouche de métro la plus proche. Le trajet est un peu long pour rejoindre les abords de l’université. Marisol n’a envie ni de lire, ni d’écouter un podcast, et Tarzan est tout aussi apathique qu’elle, bien content de rester perché sur ses épaules.

Au final, ce n’est que la vue d’étudiants pressés sous la pluie qui lui rend le sourire. Elle, au moins, à la chance de ne plus avoir tant de cours théoriques que ça. Mieux, en tant que stagiaire à l’étranger, son emploi du temps est laissé à sa discrétion, du moment qu’elle revient en France pour les examens de fin de semestre. Si elle met les pieds à l’université, ce n’est pas pour poser son fessier dans une salle poussiéreuse. Elle s’enfonce avec assurance dans le dédale de couloirs étroits d’un vieux bâtiments, montent des escaliers, prend un énième tournant et toque à une porte en bois avant d’entrer. « Bonjour, Raffaella. Me voilà, toute fraîche rentrée de New York et prête à récupérer le dossier de recherches pour Gilles. Je rentre sur Paris ce week-end et il veut que tu me briefe sur le sujet des dernières fouilles. Quelque chose comme quoi je devrais être capable de faire des comptes-rendus succincts et pertinents, même sur des sujets qui sont loin de mon domaine d’expertise. » Tout en parlant, elle se défait de son manteau et de son écharpe. Les laisse tomber sur le canapé avant de les y rejoindre. Et, bien sûr, elle libère Tarzan de sa laisse pour qu’il puisse dire bonjour à la femme qu’il commence à connaître. « Bonne année au fait ! Je ne crois pas que je t’ai vue depuis le mois dernier. Tu as passé un bon réveillon ? Tes enfants et ton mari vont bien ? » Ah, la politesse a un train de retard aujourd’hui.

 

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(#) Re: Rendez-vous across time | Raffaella    Dim 27 Mar - 15:04

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(LONDRES, SEPTEMBRE 2021) La courte journée de cours qu’elle avait aujourd’hui lui permettait de faire le point sur ses travaux n’ayant pas que à voir avec l’université, mais toujours profondément lié à l’histoire. On pouvait difficilement lui retirer cette passion, après tout. Elle avait d’abord passer une partie partie de la fin de matinée à corriger des copies, annotant les points forts des argumentations de ses élèves et ajoutant des les endroits où plus de détails auraient été souhaitable, glissant des références d’ouvrage ici et là, comme à son habitude. Elle se rappela cette conversation avec Ben, où elle se faisait souvent surprendre par des élèves qui ne participaient très peu, voire pas du tout, durant ses cours, faisaient preuve d’une grande passion – ou du moins, intérêt, on se calme Raffa – dans les copies. À l’instar de ceux intervenant régulièrement. Mais elle savait que pour certain, mettre les choses à l’écrit relevait de la difficulté extrême. Elle n’était pas le genre de professeur à enfoncer ses élèves, choisissant la porte de la positivité. Elle tâchait également de ne pas faire de différence de traitement entre l’un ou l’autre.

La journée avait bien avancé quand elle ferma son ordinateur portable et le rangea dans sa sacoche. Elle s’étira longuement et poussa une exclamation satisfaite alors qu’elle se levait pour se préparer à quitter les lieux et rejoindre son rendez-vous dans un salon de thé londonien. Couvre-chef sur la tête, une fois les murs de l’université derrière elle, Raffaella entoura son cou de son foulard et fila en direction de la bouche de métro. Quelques minutes plus tard, elle sortait, d’un pas pressé, comme un certain nombres d’autres personnes et pressa le pas en constatant qu’elle allait être en retard si elle continuait ainsi. Elle ouvrit la porte du salon de thé et balaya la salle du regard, trouvant rapidement la silhouette de son rendez-vous du jour. Elle prit le temps de passer sa commande avant de s’installer, se voulant efficace. Habituée des lieux, elle eut à peine à saluer l’un des serveur d’un sourire avant qu’on lui demande si ce serait comme d’habitude. « Avec une part de cheesecake, s’il te plaît. » Ajouta-t-elle, « Et peut-être que mon étudiante désirera quelque chose d’autre, mais elle est déjà arrivée, donc je l’ignore. » Continua-t-elle rapidement, ce à quoi on lui répondit qu’il n’y avait aucun soucis et là voilà partie en direction de la jeune Maher, complètement absorbée par son bouquin. Elle se racla légèrement la gorge pour faire savoir sa présence et une petit sourire amusé ourla ses lèvres face à la réaction rapide de la plus jeune, « Oh, Raffaella, désolée ! Attend, je vais te libérer le siège ! J’ai dû ruser pour qu’on ne vienne pas me l’emprunter, tu sais, et donc j’y ai mis tout ça pour le réserver. Voilà, il est tout à toi ! » Elle lui serra la main, posant celle de libre sur le dessus, « Enchantée d’enfin te rencontrer. » Son sourire s’agrandit, « Ah, mais tout le plaisir est pour moi, Marisol. Et je te remercie d’avoir sauver ce fauteuil pour moi. » Elle retira manteau et chapeau, avant de s’y installer. « C’est qu’ils sont confortable, les bestiaux. » Elle étira ses jambes sous la table, avant de les croiser, « Alors, comment tu t’adaptes à la vie à Londres ? C’est si différent de Paris ? » Elle pointa ensuite du doigt sa tasse, « Oh, est-ce que tu veux prendre quelque chose à manger ? »



(LONDRES, JANVIER 2022) La préparation des examens n’avait rien de passionnante. Elle désirait rendre ses questions intéressantes et pertinentes, tout en évitant de trop reprendre sur les années passées, mais tout en souhaitant tester ses étudiant. Voilà pourquoi, elle dissimulait une ou deux réponses dans d’autres questions, plus loin dans l’examen. Elle ne s’échinait pas à répéter de tout lire avant de commencer pour rien, après tout. Ça ne marchait pas à tous les coups, cependant et elle ne pouvait se retenir de lever les yeux au ciel, marquant de son stylo violet – elle n’aimait pas particulièrement le rouge, on pouvait se demander pourquoi – où la réponse aurait pu être trouver et en rendant la copie, elle glissait un regard lourd de sens à l’élève en question. Ils faisaient rarement la même erreur deux fois de suite. Tout comme elle ne mettait pas ce genre de piège tout le temps non plus.

Elle terminait de siroté son café quand elle entendit toquer à la porte. Vérifiant l’heure, elle se souvint qu’elle allait avoir de la visite et invita à ce que l’on entre dans son bureau, « Marisol, bienvenue. » Elle se leva pour accueillir la plus jeune, « Bonjour, Raffaella. Me voilà, toute fraîche rentrée de New York et prête à récupérer le dossier de recherches pour Gilles. Je rentre sur Paris ce week-end et il veut que tu me briefe sur le sujet des dernières fouilles. Quelque chose comme quoi je devrais être capable de faire des comptes-rendus succincts et pertinents, même sur des sujets qui sont loin de mon domaine d’expertise. » Elle se baissa pour gratifier la boule de poils de quelque caresse. Le prit-elle dans ses bras également ? Peut-être. « Le trajet n’a pas été trop long ? » Lorsque le chat commença à gesticuler un peu trop, elle le relâcha, « Bonne année au fait ! Je ne crois pas que je t’ai vue depuis le mois dernier. Tu as passé un bon réveillon ? Tes enfants et ton mari vont bien ? » Un petit rire secoua ses épaules, « Mes meilleurs vœux, oui ! J’espère que tu as reçu ma carte ? Dans le pire des cas, elle reviendra ici et je te l’enverrai à la nouvelle adresse. Et toi, alors ? C'était comment New-York ? » Elle était un peu old school, des fois. « Tout mon petit monde se porte à merveille. Bon, Ben perd toujours ces cheveux, si c’est pas malheureux. » Lâcha-t-elle avec une mine défaite un instant et amusée le suivant. « Installe-toi, je vais faire couler un café. » Elle se dirigea dans le petit espace cuisine, si l’on pouvait appeler ça ainsi, « Ou tu préfères un thé ? » Elle sortie une boîte de biscuite qu’elle posa sur la petite table, devant un canapé deux places fort confortable. Passait-elle énormément de temps dans ce bureau ? Pas du tout, non. « Voici le dossier en question. » Fit-elle en déposant les documents, après être allée les chercher dans un tiroir fermé à clé de son bureau. « Je peux te laisser plusieurs minutes le temps que tu jettes un premier coup d’oeil et ensuite, tu peux tenter de m’en faire le compte-rendu. » Une fois les boissons prêtes, elle posa les tasses sur la table et s’installa sur le canapé, chaussures retirées pour qu’elle puisse les mettre en tailleur. « Ou tu peux me faire celui de ton séjour à New-York, si tu penses ne pas t’attirer les foudres de certaines personnes. » La dernière chose qu’elle souhaitait, c’était que la petite s’attire des problèmes, après tout.

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(#) Re: Rendez-vous across time | Raffaella    Mar 12 Avr - 19:40

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(LONDRES, SEPTEMBRE 2021) C’est toujours étrange de rencontrer quelqu’un avec qui les échanges ont jusque là été limités aux mails et autres messageries instantanées. Marisol songe un instant que l’anglais a ça de bon qu’il n’y a pas de problèmes entre le tutoiement et le vouvoiement. Pas de risque de commettre d’impairs de ce côté. Et Raffaella la met tout de suite à l’aise, à vrai dire, aussi souriante et accueillante qu’elle l’avait imaginée jusque là. Voilà qui est rassurant. « Ah, mais tout le plaisir est pour moi, Marisol. Et je te remercie d’avoir sauver ce fauteuil pour moi. C’est qu’ils sont confortable, les bestiaux. » Elle renifle, amusée. « Et c’est bien là l’avantage des salons de thé et autres petits cafés en ce moment : nous offrir un peu de confort même en dehors de nos maisons. » C’est agréable, de pouvoir avoir accès à ces petites bulles colorées et agréables, de voir la vie se presser dans la boutique ou sur les trottoirs en dehors, tout en étant aussi bien installé. Et Marisol en sait quelque chose, vu la distance qui la sépare de son ancien chez elle. Il faut qu’elle commence à penser à son petit studio comme sa nouvelle maison, mais ça va prendre un peu de temps. « Alors, comment tu t’adaptes à la vie à Londres ? C’est si différent de Paris ? La question est quelque peu attendue, mais lui fait tout de même hausser les épaules. « Je pense que c’est encore un peu tôt pour dire… Il va me falloir un peu de temps pour trouver mes repères et tout ce qui fait qu’on se sent chez soi quelque part. Mais je suis contente, vraiment ! Ça fait du bien de quitter le nid familial, si tu vois ce que je veux dire. » De ce qu’elle sait, les enfants de Raffaella sont partis depuis des années, mais elle espère ne pas la vexer ou lui rappeler de mauvais souvenirs en disant cela. « Puis les choses vont changer maintenant que j’ai commencé mon stage. » Pour le meilleur ou pour le pire ? Cette première journée l’a bousculée, c’est sûr, et elle ne sait pas trop quoi penser de son maître de stage ou même du Conclave Ecarlate, organisation qui est pourtant la raison de sa présence ici. Elle ne sait pas non plus quoi penser de Raffaella en conséquence de tout ça.

 (LONDRES, JANVIER 2022) Il n’a pas fallu beaucoup de temps pour que Marisol apprenne que Tarzan est tout aussi le bienvenu qu’elle quand il s’agit de rendre visite à Raffaella. Le tonkinois n’est que trop heureux de l’accompagner et de grappiller quelques caresses. « Le trajet n’a pas été trop long ? » Marisol hausse les épaules avec un certain fatalisme. « Bah, les aéroports, comme d’habitude, tu sais. Surtout que le vol retour était complet, donc j’ai accepté d’en prendre un plus tardif en échange d’un petit dédommagement. Tu crois que je dois en parler avec la compta ou je peux garder ce billet pour moi ?. » Outre cette question pragmatique, mieux vaut se concentrer sur les vœux de circonstances et tout ça. « Mes meilleurs vœux, oui ! J’espère que tu as reçu ma carte ? Dans le pire des cas, elle reviendra ici et je te l’enverrai à la nouvelle adresse. » La jeune femme prend un petit air coupable. « Je t’avoue j’ai pas pensé à aller vérifier la boîte aux lettres. » Elle ne reçoit pas beaucoup de courrier, pour être honnête. « Et toi, alors ? C'était comment New-York ? » Marisol grimace en songeant à l’aller retour en avion et à l’air très satisfait de lui de Kaz. « Bof. Enfin, c’est surtout que j’ai pas l’impression d’avoir servi à grand chose », marmonne-t-elle. Elle chasse cette mauvaise humeur d’un soupir alors que Tarzan retrouve sa liberté et commence à faire le tour du propriétaire. « Enfin. Au moins j’ai des pistes pour m’améliorer. » Elle aurait préféré ne pas avoir à aller jusque New York pour ça, c’est tout.

« Tout mon petit monde se porte à merveille. Bon, Ben perd toujours ces cheveux, si c’est pas malheureux. » Ca, au moins, ça lui rend le sourire et lui tire même un petit rire. « Tu te rends compte que tout ce que je sais de ton mari, c’est qu’il se dégarnit, hein ? » A vrai dire, elle ne s’en fait pas trop pour le bonhomme, vu le sourire qui joue toujours sur les lèvres de Raffaella quand elle parle de lui. Elle espère juste qu’il est aussi amoureux d’elle qu’elle l’est de lui, sinon il pourrait lui arriver deux ou trois bricoles… « Installe-toi, je vais faire couler un café. Ou tu préfères un thé ? » Tarzan, lui, n’a pas perdu de temps à répandre ses phéromones un peu partout, se frottant allègrement sur quelques surfaces et contre certains meubles avant d'élire domicile sur l’imposant et confortable bureau de la professoresse. Elle-même pose son fessier sur le canapé. « Non, non, un café ce sera parfait s’il te plait. » Dieu sait qu’elle en a bien besoin aujourd’hui ! « Voici le dossier en question. Je peux te laisser plusieurs minutes le temps que tu jettes un premier coup d'œil et ensuite, tu peux tenter de m’en faire le compte-rendu. Ou tu peux me faire celui de ton séjour à New-York, si tu penses ne pas t’attirer les foudres de certaines personnes. » Elle prend le dossier et commence à le feuilleter distraitement. « Oh, New York ça ira très bien. » Elle peut même le faire tout en prenant connaissance des informations capitales dans le dossier : elle raconte les soupçons à la base de sa mission, son entrevue avec le scientifique, et son débrief avec Kaz. Le tout de façon impersonnelle et détaillée, comme elle a appris à le faire pour les cas que le cabinet d’avocats défend. Puis elle hésite, fronce les sourcils, se lance. « Je n’en ai pas parlé à Kaz, mais… Apparemment Gilles est celui par qui le Conclave passe pour fournir les échantillons nécessaires aux labos. Je ne savais pas qu’il était mêlé à ça. » Et elle ne sait pas trop quoi faire de cette information. Raffaella a aussi été pris sous l’aile du vieil excentrique, alors peut-être aura-t-elle un avis sur la question ?

 

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(#) Re: Rendez-vous across time | Raffaella    Lun 2 Mai - 11:24

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(LONDRES, SEPTEMBRE 2021) Croisant les jambes, Raffaella s’asseyait enfin sur le fauteuil, en face de la jeune Marisol, rencontrant enfin cette dernière autrement que via des échanges d’e-mail. Elle nota combien elle faisait si jeune et en voulu immédiatement à Gilles et ses manigances. Elle pouvait parler, ayant était dans un cas similaire à la petite Maher, alors qu’elle avait tout perdu peu de temps avant sa rencontre avec le Français. Le moment n’était pas à insulter mentalement le vieil homme, cependant, « Et c’est bien là l’avantage des salons de thé et autres petits cafés en ce moment : nous offrir un peu de confort même en dehors de nos maisons. » Elle adressa un sourire à la jeune femme, « Si tu apprécies ce genre d’endroit, je te fournirais une liste de quelques uns où on y voit peu de monde et où les gens viennent surtout pour travailler un peu. D’ailleurs, pour l’un d’entre eux, il faudra que tu n’oublies pas de mentionner que tu viens de ma part. À moins que tu veuilles payer plein pot. » Elle haussa les épaules avec un petit sourire. Marisol était libre de faire comme elle le souhaitait. À la suite, elle la questionna sur les différence entre Londres et Paris, « Je pense que c’est encore un peu tôt pour dire… Il va me falloir un peu de temps pour trouver mes repères et tout ce qui fait qu’on se sent chez soi quelque part. Mais je suis contente, vraiment ! Ça fait du bien de quitter le nid familial, si tu vois ce que je veux dire. » Oh, elle comprenait en partie, « Du moment que ça te convient que tu n’es pas entièrement perdue, c’est ce qui compte. » Elle se pencha en avant pour lui tapoter l’avant-bras, « N’hésite surtout pas à m’appeler si tu as besoin de quoique ce soit, d’accord ? Ou juste venir à l’université si tu te sens un peu seule, je ne donne pas toujours des cours et mon bureau est plutôt grand. » Voilà un euphémisme s’il en était, compte tenu de l’espace mini-cuisine se trouvant dans une pièce adjacente au-dit bureau. « Puis les choses vont changer maintenant que j’ai commencé mon stage. » Elle arqua d’ailleurs un sourcil à la mention du stage en question, « Comment ça se passe pour toi, d’ailleurs ? Ça n’a pas été trop dur pour toi ? » Elle ne le lui souhaitait pas, en tout cas et était loin de se doutait qu’il avait été question du contraire.



(LONDRES, JANVIER 2022)

Saisissant la boule de poils dans ses bras, Raffaella lui gratta le cou jusqu’à ce qu’il s’agite et lui fasse comprendre qu’il était temps de le poser à nouveau sur la terre ferme, « Bah, les aéroports, comme d’habitude, tu sais.» Un léger reniflement lui échappa, car en effet, elle savait comment était les aéroports. Elle le savait depuis qu’elle était en âge de former des souvenirs correct, « Surtout que le vol retour était complet, donc j’ai accepté d’en prendre un plus tardif en échange d’un petit dédommagement. Tu crois que je dois en parler avec la compta ou je peux garder ce billet pour moi ?. » Elle haussa les épaules à sont tour, « Garde le donc pour toi. S’ils n’avaient pas anticiper le monde, c’est de leur faute. » Peut-être que ça lui attirera des problèmes, mais elle s’estimait logique dans son raisonnement. La conversation enchaîna sur la question des cartes de vœux, ensuite, « Je t’avoue j’ai pas pensé à aller vérifier la boîte aux lettres. » Elle eut un petit rire, « Ce n’est pas bien grave, je t’assure. » Avec un petit sourire malicieux aux lèves, elle ajouta, « Ne tarde pas trop, ceci dit, il y avait une petite boîte avec. » Des biscuits maisons, mais qui se conservaient un moment. Elle tenait à prévenir la plus jeune. Tout comme elle souhaitait savoir comment s’était déroulé son séjour à New York, « Bof. Enfin, c’est surtout que j’ai pas l’impression d’avoir servi à grand chose » Elle fronça légèrement les sourcils, « On t’a laissé travailler, j’espère ? » Certain estimaient que les nouveaux n’avaient rien à apporter, par exemple, « Enfin. Au moins j’ai des pistes pour m’améliorer. » Hochant lentement la tête, « Tu n’en as pas l’air très ravi. » Nota-t-elle doucement. La plus jeune pouvait choisir de développer, ou non. Le choix était le sien.

Puis donna des nouvelles de sa petite famille, « Tu te rends compte que tout ce que je sais de ton mari, c’est qu’il se dégarnit, hein ? » Elle fit une petite moue attristé à cette pensée, Ben avait de si beaux cheveux, c’était injuste, « C’est tout ce que tu sais de lui ? » Oh, misère, quelle tristesse, ça aussi. « Tiens, » Elle fouilla rapidement dans son sac et y tira son livre, dans lequel son marque page était une série de photo qu’ils avaient pris récemment dans un photomaton. La qualité n’était pas la meilleure, mais ils s’étaient amusés et ça, c’était le plus important, « Voilà, » Elle les tendit à Marisol, avant de lui proposer un rafraîchissement, « Non, non, un café ce sera parfait s’il te plait. » Elle partait en direction de l’espace cuisine, lâchant un, « Ottima scelta ! » Par dessus son épaule. Elle prépara ainsi deux café à l’italienne et revint avec le tout sur un plateau, avec une boite de biscuit.

Elle lui proposa ensuite de travailler sur le dossier de son choix et elle jeta son dévolu sur celui de New York, « Je n’en ai pas parlé à Kaz, mais… Apparemment Gilles est celui par qui le Conclave passe pour fournir les échantillons nécessaires aux labos. Je ne savais pas qu’il était mêlé à ça. » Elle s’arrêta dans son geste alors qu’elle s’apprêtait à boire une gorgée, « Gilles fait quoi ?  » Ses sourcils se froncèrent, « C’est récent ? » Elle mentirait en disait que l’idée la dérangeait légèrement, « Je pensais qu’il s’occupait simplement du ... » Elle retint une petite grimace, « recrutement. » Elle n’avait pas d’autres mots pour le décrire. Quoi que, grooming lui passait pas l’esprit, mais elle ne pensait pas devoir l’évoquer à voix haute.

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(#) Re: Rendez-vous across time | Raffaella    Jeu 19 Mai - 18:24

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 participant.es : @Raffaella Bailey

 


 
Oh no, I see a spider web and it's me in the middle, so I twist and turn. Here am I in my little bubble, singing out, I never meant to cause you trouble. Trouble, Coldplay.


 
(LONDRES, SEPTEMBRE 2021) Marisol, quoi qu’elle en dise, a la chance d’être bien entourée. Elle ne peut pas dire toujours apprécier la compagnie de Gilles, peu importe à quel point il lui a ouvert les yeux sur le monde qui les entoure ni ses efforts pour l’intégrer à l’organisation, mais elle lui est reconnaissante de l’avoir aidé pour son transfert sur Londres et de l’avoir mise en contact avec Raffaella. « Si tu apprécies ce genre d’endroit, je te fournirais une liste de quelques uns où on y voit peu de monde et où les gens viennent surtout pour travailler un peu. D’ailleurs, pour l’un d’entre eux, il faudra que tu n’oublies pas de mentionner que tu viens de ma part. À moins que tu veuilles payer plein pot. » Elle retrousse le nez, amusée par cette dernière précision. « Oh, dois-je comprendre que vous avez vos entrées, madame Bailey ? », taquine-t-elle son aînée sur un ton bon enfant. Après tout, elle n’est pas vraiment surprise : elle sait tous les établissements dans lesquels Gilles profite de ce genre de traitements de faveurs et Raffealla est une professoresse reconnue dans le coin, en plus d’une des anciennes protégées de Gilles. Elle doit savoir se faire son réseau. C’est quelque chose que Marisol fait elle-même, mais plus sur les réseaux que dans le quartier, et il va falloir qu’elle apprenne ça en plus du reste. « Enfin, je dis pas non, au contraire, c’est très généreux. Et quelque chose me dit que je n’aurais pas trop de ça pour me poser au calme en dehors du bureau et bosser, sur mes dossiers comme sur mes cours. » Ca fait partie de ces choses qui font qu’on se sent à l’aise dans une ville, les habitudes qu’on y développe et les cafés dans lesquels on revient régulièrement, lieux et visages familiers au bout d’un temps dans le grand maestro d’une capitale moderne. « Tu es sure ? », demande-t-elle quand il est question du bureau de Raffaella à l’université. « Je ne voudrais pas t’envahir sur ton lieu de travail, sans mentionner tes collègues et tes élèves. » Marisol a le sens du décorum, au moins un peu. Et elle a réussi à le maintenir toute la journée malgré les révélations perturbantes qui ont marqué sa matinée. « C’était… Différent de ce à quoi je m’attendais », admet-elle en repensant à la façon détachée dont Caleb Faust l’avait informée de son pouvoir de vie ou de mort sur elle (pas en ces termes, certes, mais c’est ce qu’elle en retient), et de la corruption dont elle a été témoin. « Mais c’est pour ça que je suis là, n’est-ce pas ? Pour apprendre. » Il ne faudrait pas non plus qu’elle se montre trop critique devant Raffaella qui, pour toute adorable qu’elle semble être, n’en reste pas moins son aînée au sein du Conclave.

 (LONDRES, JANVIER 2022) « Garde le donc pour toi. S’ils n’avaient pas anticiper le monde, c’est de leur faute. » Marisol ricanne. Elle a vite appris que Raffaella n’est pas une femme qui mache ses mots : elle a des opinions tranchées sur certains sujets et les assume facilement. C’est quelque chose qu’elle apprécie. N’empêche qu’elle lui adresse un sourire mutin : « Bien, si j’ai des problèmes je dirais que j’ai fait ça sous les conseils d’une âme bien plus expérimentée et sage que moi. » En attendant, le billet est sien et il y a de grandes chances que personne n’en entende jamais parler. Après tout, qui allait perdre du temps à vérifier à quelle heure Marisol Maher avait embarqué, hein ? Par contre, elle devrait penser à vérifier d’aller voir sa boîte aux lettres plus régulièrement. « Oh, c’est trop gentil, Raffaella, vraiment ! Merci. » L’attention la touche réellement et, peut-être, si elle trouve le temps, elle rendra la boîte à sa propriétaire, pleine de biscuits cuisinés par ses soins à elle. Ou de macarons achetés à Paris, ce sera sans doute bien meilleur. Ces quelques gentillesses échangées, il est question vite fait de son trajet jusqu’à New York et Marisol se retrouve à hocher la tête. « Oh, oui, oui, bien sûr, j’ai fait l’interrogation en autonomie, juste… Je ne pense pas avoir réussi à obtenir ce qu’on attendait de cette rencontre. » Elle hausse les épaules. « Enfin, tout n’est pas perdu, bien sûr, je m’en veux juste de ne pas être allée aussi loin que j’aurais pu. » Elle conclut donc qu’elle a de quoi travailler pour faire mieux. « Tu n’en as pas l’air très ravi. » Un petit rire soupiré secoue ses épaules. « Je trouve ça dommage qu’il ait fallu une vraie mission à New York pour que je me rende compte de tout ça. Mais bon, c’est qu’un détail maintenant que c’est fait. »

En parlant de détails, s’il y en a un qui semble tenir à cœur à Raffaella, c’est celui de l’état de la chevelure de son mari. Marisol a l’impression que celui-ci va bientôt décider de raser son crâne si ça continue, vue la vitesse à laquelle sa calvitie progresse selon son épouse. « C’est tout ce que tu sais de lui ? » Elle rit encore une fois à l’air surpris de la professeure. « C’est tout ce que tu me dis de lui », se défend-elle entre deux éclats de rire. La chose va bientôt être rectifiée, cependant, vu comment l’italienne cherche dans ses affaires. « Tiens, voilà. » Elle prend les photographies et songe vite fait aux films de romances dans lesquels elle a vu cent fois ce genre de clichés et se demande si les deux quinquagénaires ne sont pas secrètement des adolescents très très fleurs bleus. C’est adorable. « Oh », s’exclame-t-elle, enfin capable de mettre un visage sur le fameux mari. Elle ne sait pas trop bien quoi dire d’autre. « Il a l’air gentil. » Elle fait la remarque devant son grand sourire, ses yeux rieurs et le baiser plaqué sur la tempe de sa femme. Faut dire que ses cheveux remontent effectivement bien haut sur son crâne et qu’elle n’a pas grand chose d’autre à dire. Ce n’est pas très poli de faire observer qu’elle imaginait Raffaella avec quelqu’un de bien plus conventionnellement attractif ou élégant, hein ? Non, mieux vaut fermer sa bouche : l’homme doit avoir bien d’autres qualités que celles purement esthétiques pour qu’elle en parle avec cette voix toujours pleine de douceur après autant d’années de relation.

Et tant qu’elles en sont en train de parler d‘hommes blancs ayant passé les cinquante ans, elle en profite pour rediriger la discussion sur Gilles et sur ce qu’elle a appris aux Etats-Unis. « Gilles fait quoi ? » Bon, au moins elle n’est pas la seule à être surprise par cette nouvelle. C’est un petit peu rassurant en soit. Elle se sent moins ignorante, d’un coup. « C’est récent ? » Elle secoue la tête. « Je ne pense pas, nan, pas vraiment. De ce que j’ai compris c’est sa compagnie qui fournit les échantillons depuis que le Conclave a repris Amaranth… » Quant à savoir si ce n’est que représentatif du Conclave pour cette transaction ou qu’il tire lui-même les ficelles à un niveau plus haut qu’elles ne l’imaginaient avant… C’est tout autre chose. « Je pensais qu’il s’occupait simplement du ... recrutement. » Elle secoue doucement la tête. « Il a toujours un oeil pour les talents utiles, je suppose, oui. » Mais pas que pour le Conclave, elle le sait bien, ne serait-ce qu’avec sa soeur et la danse et les quelques peintres talentueux dont il a financé les premières expositions. « Mais je crois qu’il travaille pas mal pour l’acquisition de biens à l’étranger et un peu de blanchissement d’argent. » Et encore, il doit y avoir des dossiers plus incriminants autre part sur lesquels elle n’a pas encore mis la main. « Je…. Je ne sais pas à quel point il est influent, au fond, et si la disparition de Fawkes l’arrange ou le contrarit. » Elle laisse échapper un soupire de frustration. « Je le connais depuis que je sais marcher et je n’arrive toujours pas à le cerner », maugrée-t-elle.

 

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