intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 Hard feelings. (caleb)

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Alma Moreno
Alma Moreno
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(#) Hard feelings. (caleb)    Dim 20 Fév - 22:20

tw : violence, mort.


Si on avait dit à Alma, quelques mois plus tôt,qu’elle passerait un moment agréable lors d’un rendez-vous avec un homme, elle aurait sans doute éclaté de rire. Elle n’a pas pour habitude d’accepter de date, considérant que ça s’approchait un peu trop d’une forme d’attachement quelconque. Pourtant.. Pourtant, elle était là, face à Caleb. Elle avait fait des efforts, se maquillant un peu et optant pour une petite robe noire et des talons. Si Rosalyn avait été là pour la voir se préparer, elle se serait sans doute moquée d’elle gentiment et aurait probablement lâché quelques insinuations qu’elle n’aurait pas apprécié ou qu’elle aurait prétendu ne pas entendre. Elle ne sait même pas pourquoi elle a proposé à Caleb ce rendez-vous dans un restaurant – leur relation fonctionnait très bien comme ça et ils n’avaient pas besoin de plus, pas vrai ? Pourtant, la proposition était venue sans qu’elle ne puisse la retenir et elle avait été surprise quand l’homme avait accepté. Sans doute qu’elle n’aurait pas du être étonnée, finalement, alors que leur relation était plus que particulière depuis des mois. Entre leurs liaisons et la place particulière qu’elle occupait auprès des jumelles et de Milo, elle aurait du se douter que ça finirait par arriver. Si elle ne met pas de vrai mots sur ce qu’ils sont, elle sait qu’il est ce qui se rapproche le plus d’une relation sentimentale pour l’immortelle, peu habituée à ce genre de liens. Si Alma avait eu quelques craintes concernant cette soirée, elle fut agréablement surprise par le tournant de la soirée. Certes, il y a eu quelques instants un peu gênés au tout début, quand ni l’un ni l’autre ne semblait savoir comment se comporter. Mais au fil des instants, la situation s’était peu à peu apaisée, suffisamment en tout cas pour qu’ils passent une soirée agréable, ponctuée par leurs rires et discussions. La cubaine ressent cette drôle de sensation de légèreté à laquelle elle est si peu habituée mais qui est loin d’être désagréable, se surprenant à sourire plus souvent qu’à l’ordinaire.

« Si je dois tout avouer… Je pensais que cette soirée allait être un désastre. » avoue Alma alors qu’ils sortent du restaurant italien où ils venaient de manger. Comme souvent, elle préfère faire preuve d’honnêteté – et elle est quasiment sûre que l’avocat a eu les mêmes appréhensions qu’elle. « Mais… Je trouve que c’était une soirée vraiment agréable. » dit-elle en tournant la tête vers Caleb, glissant sa main vers la sienne pour la saisir. Le geste, auquel elle est si peu habitué, fait battre son cœur si fort qu’elle a l’impression d’être une de ces adolescentes en proie à ses premiers émois. Se raclant la gorge, un peu gênée, la journaliste détourne le regard alors qu’ils tournent dans une ruelle assez mal éclairée. Ils avaient choisi de venir à pieds, le restaurant se trouvant à une quinzaine de minutes à peine de l’appartement de Caleb. Perdue dans ses pensées, son ouïe sur-développée la pousse toutefois à relever la tête en fronçant les sourcils. Quelque chose clochait. Tirant sur la main de Caleb, elle se fige pour se concentrer. « Attends. » Et elle se doute, Alma, que l’avocat ne doit pas forcément comprendre. Elle n’a toutefois pas le temps d’expliquer que face à eux, deux hommes avancent, ceux-là même qu’elle avait entendu arriver de loin. Tournant la tête, elle voit un troisième homme arriver, empêchant tout retour en arrière possible. Déglutissant, Alma sait déjà que cela ne présage rien de bon. Elle le sent, qu’il s’agit d’un procédé rodé, d’une façon de faire qu’ils emploient sans doute régulièrement. Ils s’arrêtent tous les trois près d’eux, beaucoup trop près à son goût. « Qu’est-ce qu’un joli couple comme vous fait par ici ? C’est pas hyper bien fréquenté dans l’coin, vous savez. » Et c’est plus fort qu’elle. Alma lève les yeux au ciel, déjà agacée par des mots aussi ridicules. « Il paraît. On fait que passer. » Elle prend sur elle pour ne pas mordre, consciente qu’elle n’était pas seule. Elle se relèverait d’un mauvais coup, mais Caleb… Elle préfère ne pas y penser et c’est sa présence qui l’empêche de ne pas sauter à la gorge des hommes face à eux. « Avant ça, vous allez gentiment nous filer votre fric. Vos bijoux, aussi. » Et comme pour montrer qu’ils n’étaient pas là pour plaisanter, les trois hommes sortent chacun un cran d’arrêt. La brune serre les poings alors que sa main lâche celle de son amant. Elle savait que tout allait dégénérer, sens en alerte, prête à bondir au moindre signe. « Non. On va juste passer et rentrer chez nous. » Elle n’aurait pas du. Elle le sait, Alma. Elle aurait du acquiescer, donner ce dont ils avaient envie et tout se serait bien passé. Mais…. Ça avait été plus fort qu’elle. Il avait fallu qu’elle réagisse, énervement qui ne faisait qu’aller en croissant. L’homme qui parlait depuis le début sourit de ce rictus qui ne présage rien de bon et, d’un geste vif, pointe son cran d’arrêt vers Caleb – au même moment où Alma lève la main et lui attrape le poignet qu’elle serre de toutes ses forces. Non, vraiment, elle savait que rien n’irait – comme quoi, elle ne pouvait pas profiter du semblant de normalité qu’elle avait pensé avoir auprès de Caleb ce soir-là.

 
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Caleb Faust
Caleb Faust
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(#) Re: Hard feelings. (caleb)    Lun 4 Avr - 16:35

hard feelings
The paradox of vengefulness is that it makes men dependent upon those who have harmed them, believing that their release from pain will come only when their tormentors suffer. @Alma Moreno

tw : violence, mort.

La technique de l’autruche n’est efficace qu’un certain temps. Après des semaines, des mois, de relation non officielle et sans étiquette, merci bien, Alma et Caleb avaient dû se rendre à l’évidence : il y avait bien plus entre eux qu’une simple amitié – friends with benefits, comme on dit – et continuer à le nier ne leur rendrait pas service. L’Anglais avait été surpris lorsque la Cubaine l’avait invité au restaurant. Surpris, mais soulagé, cela lui évitait de devoir prendre son courage à pleines mains pour le faire lui-même. En fin de compte, le plus difficile avait été de convaincre les enfants d’accepter exceptionnellement d’avoir une autre baby-sitter pour la soirée. Milo avait été le plus réticent, refusant catégoriquement quiconque n’étant pas Alma, jusqu’à ce que cette dernière lui promette de venir le voir une fois la soirée terminée. Quand les jumelles avaient compris ce qui se tramait entre les deux adultes, elles avaient fini par accepter, arborant toutes les deux le même sourire espiègle. Le début de la soirée est… Gênant. Ils doivent apprendre à s’apprivoiser autrement, assis l’un en face de l’autre pour ce qui est indiscutablement un rendez-vous galant. Mais progressivement, l’ambiance se détend et Caleb se surprend à apprécier sincèrement ce moment avec Alma. Il n’a pas eu de rendez-vous avec une femme depuis une éternité. Et c’est la première fois, depuis la mort d’Helen, qu’il s’autorise à envisager l’avenir plus sereinement. Avec, peut-être, Alma à ses côtés. Cette pensée lui laisse une drôle d’impression, celle de faire quelque chose de mal alors que cela fait déjà plus de deux ans qu’il est veuf. Comme si officialiser les choses avec Alma changerait quoi que ce soit à ce qu’il y avait déjà entre eux. Il finit par repousser cette idée ridicule dans un coin de son esprit pour profiter du dîner et de sa charmante compagne – puisqu’il faut mettre des mots sur les choses.

Lorsqu’ils sortent du restaurant, la confession de la jeune femme lui arrache un petit éclat de rire. « Tu n’as pas vu à ma tête que je m’attendais à la catastrophe du siècle ? D’habitude, je n’avale pas mon verre de vin cul sec ! » Du moins, pas en public. Caleb retient une grimace en se demandant si Alma a remarqué qu’il boit un peu plus qu’il ne le devrait. Peut-être pas, après tout il ne le fait que loin des regards inquisiteurs et moralisateurs. Il affiche un air surpris, agréablement surpris, lorsque la Cubaine glisse sa main dans la sienne. Il lui sourit en guise de réponse et ne peut pas s’empêcher de lever les yeux au ciel lorsqu’elle tourne la tête, comme gênée par son geste. Il ne dit rien, pour ne pas gâcher le moment. La tête un peu ailleurs, Caleb suit machinalement Alma lorsqu’elle décide de prendre un raccourci en passant par une petite ruelle un peu moins bien éclairée que les rues principales. Il fronce les sourcils lorsqu’elle s’immobilise tout à coup et comprend lorsque deux hommes à l’allure de petits caïds. « Fucking hell », crache-t-il, les dents serrées. Il s’apprête à faire demi-tour en entraînant Alma avec lui, mais remarque vite qu’un troisième individu leur barre la route. Caleb a vu assez de dossiers de faits divers défiler sur son bureau pour savoir que ce genre d’histoires se finissent rarement bien. Alors quand bien même il en serait parfaitement capable, il s’abstient d’envoyer son poing dans la figure de l’un des types. Sage décision, puisqu’ils ne tardent pas à voir trois canons être braqués sur eux. Caleb fronce les sourcils. Ça fait beaucoup pour un couple tranquille, non ? Il ouvre la bouche pour dire à Alma de faire ce qu’ils leur demandent sans discuter, mais la jeune femme rétorque aux malfrats qu’ils vont se contenter de passer tranquillement. Fuck. Et puis, tout se passe très vite. Trop vite pour que Caleb puisse réagir comme il le voudrait. L’un des hommes pointe son arme vers lui, Alma s’interpose et saisit son poignet. Un craquement peu ragoûtant se fait entendre, l’homme lâche son cran d’arrêt en poussant un gémissement de douleur. Dommage, il en reste deux comme lui et l’un des deux hommes a vite fait – trop vite – de pointer son pistolet vers Alma. « Connasse, t’aurais mieux fait de faire ce qu’on te demandait ! Maintenant tu vas crever, comme la mère à Superman ! » Bang. Caleb entend la détonation et pendant une seconde, il pense avoir été touché. Mais non, rien, il est indemne. Alors ses yeux s’écarquillent d’effroi quand il réalise et voit une tache écarlate apparaître sur le vêtement d’Alma, juste sous sa poitrine. « Alma… ? ALMA ! » Il la rattrape avant qu’elle ne tombe. Les trois types les fixent avec de grands yeux, comme s’ils n’arrivaient pas à croire ce qu’il vient de se passer. Affolé, il appuie comprime la plaie du mieux qu’il le peut, mais il y a déjà beaucoup trop de sang.

« Putain, mais qu’est-ce qui t’as pris ? Putain, Alma ! Tu ne pouvais pas juste faire ce qu’on te demandait, pour une fois ? » Son cœur cogne furieusement dans sa poitrine. Il a oublié que trois grands abrutis le menacent encore. Caleb a l’impression de faire un mauvais rêve, l’impression de revivre la même tragédie. Sauf que cette fois-ci, c’est dans ses bras que la femme qu’il aime est en train de mourir. C’est quand même con, se dit-il, de réaliser ce qu’on éprouve pour une femme alors qu’on est en train de la perdre. « Tiens le coup, s’il te plaît, tiens le coup… Je fais quoi, moi, sans toi ? Tu peux pas me laisser, putain ! Les petits s’en remettraient pas, moi non plus… Ah, fuck ! » Il la sent qui commence à partir, sa vie lui file littéralement entre les doigts. Sa vision devient floue et il bat des cils bêtement, ne réalise pas qu’il a les larmes aux yeux. « Reste avec moi, Alma, reste avec moi…  C’était pas censé se passer comme ça, j’étais pas censé tomber amoureux de toi et toi, t’es pas censée mourir… ! » Il y a des trémolos dans sa voix. Alma a pâli à vue d’œil, le sang continue de s’échapper de la plaie à grands flots et… Elle ne bouge plus. Son regard est fixe, vide. Caleb ne comprend pas immédiatement qu’elle n’est plus là. Il ne veut pas comprendre. Mais il n’a pas le choix. On ne lui laisse pas le choix. « File-moi ton fric, connard… ! » Il voit rouge. Doucement, précautionneusement, comme pour ne pas risquer de lui faire mal, il allonge Alma sur le pavé froid. Puis il se relève lentement, les poings serrés et le regard sombre. « Batman. » « Qu… Quoi ? » « Tu penses aux parents de Batman, pauvre con. Sauf que la vie, c’est pas un scénario de comics, et tu viens de t’en prendre à plus fort que toi. Pour toi et tes potes, la route s’arrête ici. Et pour le coup, pas de bol, y a aucun justicier en cape qui viendra vous sauver la peau. »

Et il bouge vite, Caleb. Trop vite pour que les petites frappes puissent réagir à temps. Un premier coup de poing part et rencontre une mâchoire qu’il sent craquer à l’impact. Le second atteint la trachée, coupe le souffle de l’homme qui a le triste réflexe de lâcher son arme pour porter ses mains à sa gorge et tenter de prendre sa respiration. Il n’y parviendra pas, il a eu le larynx fracturé et il s’étouffera bientôt avec son propre sang. Rien qui fasse que Caleb soit pris de remords. Les deux autres malfrats comprennent vite qu’ils ont commis une grossière erreur. Le dernier encore entier pointe son arme vers lui, tire, mais la peur le fait trembler et manquer son coup. Il n’a pas le temps d’en tirer un second. Caleb se jette sur lui, attrape son poignet et le brise comme l’a fait Alma un instant plus tôt. Et puis, sans ménagement, il l’attrape par les cheveux et lui fracasse le crâne contre un mur de briques. Le sang l’a éclaboussé, mais ça lui est complètement égal. Alma est morte. Et la pourriture qui l’a tuée essaie de s’échapper. Alors, Caleb ramasse l’une des armes au sol, le met en joue et tire. L’homme s’écroule, la balle a traversé la cuisse et sectionné l’artère fémorale ; il va se vider de son sang. Mais pas tout de suite. D’un pas décidé, Caleb s’avance vers lui, un air déterminé et glaçant pour seule expression. Oh, le petit caïd fait moins le malin, tout à coup. Et pour cause, l’Anglais le saisit par le col de sa veste, le fusille du regard et commence à frapper. Fort. Sans s’arrêter. Pour Alma.

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