aloysius pennyworth (+44 87 54 15)

C'est une catastrophe.
Littéralement une catastrophe. Bastian est vraiment au bout de sa vie devant cet ordinateur portable de puta de mierda de ... Il en a pas les mots. Juste qu'il est perdu. Et Chiranth n'est pas là. Juste parti acheter du thé  à la menthe. C'est... Bastian est vraiment à deux doigts d'étrangler cet ordinateur, de le taper contre la table et pis... Il souffle. "Bon il va voir ce cabron là." S'il lui bousille les oreilles une fois, il pourra lui raccrocher au nez et il jettera cet ordinateur à la poubelle. Allez hop. WhatsApp et pis après... Faut faire quoi ? Ah oui appuyer sur la caméra. Allez. Porte de caméra. Ouvre toi ! Normalement on le voit ? Oui il se voit mais c'est pas lui qu'il veut voir. C'est Aloy ! "Aloy ?! Je suis dans la mierda et j'y comprends rien à mi pinche computadora ! Alors tu vas m'aider ou sinon il va partir à la poubelle ! J'ai 0 patience là !!"

Il ignore le surnom. Non. Il faut pas rebondir sur le surnom, y a plus grave que ça. Ça va, il fait l’effort de ne pas lui parler de taille. Il gonfle les joues et serre la mâchoire. Il se rend pas compte qu’il est capable de l’appeler en Visio caméras machin truc mumuche là. Il s’en fiche, il y a bien plus urgent que ça ! "Au bout de la souris ?! Oh commence pas encore avec cette réplique de je ne sais pas quoi, comme quoi le problème se retrouve entre le siège et le clavier ! Je sais que je suis débile sur l’informatique mais là t’as pas besoin de m’enfoncer plus que ça ! C’est pas une histoire de maté renversé sur le clavier mais plus que ça !" Il arrive pas à faire tourner la caméra alors il tourne son téléphone pour montrer l’écran de son ordinateur qui montre qu’il est attaqué par un virus et qu’il est très ralenti. "Il a chopé un virus ! J’ignorai qu’un ordinateur pouvait tomber malade ! Il est plus fragile qu’un mortel celui ci !" Pas étonnant qu’ils ont une espérance de vie qui ne dépasse pas deux ans ces machines-là.

Il retient de lever les yeux au ciel quand Aloy lui parle d’avoir cliqué sur les banderoles. Oh mon dieu, il avait oublié à quel point il se devait être très très très très très patient avec lui. Très patient. Parce qu’il l’infantilise un peu trop avec l’informatique mais en même temps… "¡ Un poco ! Je t’ai écouté !" s'exaspère-t-il en tournant le téléphone vers lui pour lui montrer qu’il est clairement pas amusé. "Je n’ai pas cliqué sur les banderoles. Y en avait même pas ! J’ai juste allumé l’ordinateur et ça m’a fait cette fenêtre un virus a été détecté !" Et voilà qu’il pense que l’ordinateur est malade, comme un mortel, qui a une grippe mais apparemment ce n’est pas ça du tout. Un parallèle avec le corps humain. Mais qu’est-ce qu’il lui chante…? Oh non, il chante pas, pitié… "Ok, le scientifique du groupe, tu m’as perdu. En gros l’ordinateur n’est pas malade mais alors quel est l’intérêt d’appeler un virus ? Si c’est pas pour dire ça ?" Il hausse les sourcils et secoue la tête, il se reprend pour mieux se concentrer sur le travail qu’il a à faire. Il remontre l’écran. Ok. Fermer la fenêtre. C’est pas compliqué. Si. Bastian a eu le réflexe de regarder les fenêtres du salon avant de se souvenir… "Ah oui, fermer le logiciel tu veux dire." Il tente de fermer la fenêtre sur le coup. "Sauf que j’ai déjà essayé, ça veut pas se fermer. J’ai beau cliquer dessus, ça reste figé sur cette fenêtre là… Ça veut lancer une analyse. Je fais quoi ? Je balance par la vraie fenêtre ?"

Les explications sur le virus fait que Bastian se concentre un peu plus, il ne parle pas, il ne réagit pas. Il a juste froncé les sourcils de réflexion. « Donc… Le virus a toujours été là depuis le début, mais endormi, comme dans la glace. Suffit de faire fondre la glace, pour que ça s’active et que ça circule ? » Finit-il par dire avant de bouger son téléphone pour montrer son maté. « Moi j’ai bu du maté, ça m’aide à te comprendre quand même ! » Et à rester un minimum calme parce que purée. « Mais comment tu peux avoir de la glace ou une porte ouverte dans l’ordinateur du coup ? » … Ok, il était presque, mais il est si loin d’un coup. Le faux espoir. Enfin bref, il navigue comme il peut avant de râler « Je sais ! Tu me laisses quand même regarder ce qui se passe dehors quand même ?! » Non mais les jeunes, ça ne laisse plus où poser les yeux maintenant. Il regarde Aloy et secoue la tête avant de le laisser parler. Enfin poser des questions. D’où vient la demande d’analyse. Le navigateur… Puis le VPN. TeamViewer… « Tu sais tu peux toujours me balancer TeamViewer, c’est la quatrième fois que tu me le mentionnes en un an. Tu m’as toujours pas appris à utiliser ce… Team. » Mais bon, ça ce sera une autre histoire, surtout qu’en ce moment, il est plus concentré sur WhatsApp et à savoir comment utiliser ce logiciel pour mieux communiquer avec tout le monde de la constellation, mais aussi elle. Ça demande des informations supplémentaires. Sur comment le virus est arrivé. Oh ça veut qu’il raconte sa vie ?

Ah non.

Pfff. Il va dans la barre en bas, il montre en même temps de son téléphone ce qu’il fait. Il clique, suit les indications et puis… Suspend. Ça demande une rançon. « ¡ Vete a la verga ! Tu crois que c’est le moment de me faire une demande débile comme ça ?! C’est toi qui a mis le virus avoue ! » Il gonfle les joues et grommelle dans son dialecte. Assez agacé, vraiment trop agacé. « En plus ta demande a 0 sens. Je ne te vois pas cette semaine et on ne sait pas quand on se reverra pour que je doive t’appeler comme ça. Et appelle moi encore une fois Ouistiti… » En vrai, Bastian est vraiment bien trop énervé certes, mais intelligent pour éviter de faire une menace tout de suite. Il retient ça quand même, l’idée d’empoisonner les plats d’Alo la prochaine fois qu’ils se verront. « J’aurai mieux que ça en échange mais ce n’est pas le moment ! » Il montre à nouveau son ordinateur pour qu’ils s’y remettent dessus parce que bon c’est mignon tout ça mais son ordinateur est en train de rendre l’âme là ! « Ce qui s’est passé… Je sais pas moi… Je faisais comme d’habitude. Mais c’est vrai qu’internet était différent, c’est tout en arabe. Alors bon, lire l’arabe alors que ça fait plus de 200 ans, c’était un peu compliqué. Mais voilà, j’ai utilisé internet hier pour acheter un billet d’avion et j'étais pressé, mais j’ai pas pu aller jusqu’au bout car je devais faire un truc je ne sais plus quoi dehors… Du coup j’ai arrêté l’ordinateur. » Le silence et le regard d’Alo est assez éloquent pour Bastian qui comprend qu’il doit préciser davantage. « Je vais toujours à NordVPN un truc du genre, pour changer mes adresses IP mais j’avoue que maintenant que j’y pense quand même… Y avait quelque chose de bizarre quand je devais l’installer. J’ignorai qu’on l’installe mainte… » …

…

…

Silence. Bastian pose la main sur sa joue. « YaKhara… » Marmonne-t-il dans une autre langue. « Je suis vraiment le con à l’autre bout de la souris… »

Depuis quand on installe le VPN, alors que ça fait six ans qu’il a toujours utilisé sur le logiciel firefox…?

Focus focus focus. « Oui c’est bon, je ne ferais rien fondre ni dans l’ordinateur ou sur mon ordinateur. Allez basta. Ça suffit los mamadas là. » grogne-t-il en faisant un geste vague de la main. Il en a marre et il veut en finir au plus vite Bastian avec toute cette histoire d’ordinateur. Mais évidemment, ça parle encore d’autre chose ou presque d’autre chose qu’il soupire devant Aloys qui se tape un délire d’un petit geek complètement incompréhensible pour le vieux Maya. « Tu me dis quand tu as fini… » Il se met à regarder l’ordinateur avec un air complètement lassé, mais encore une fois. Ce n’est toujours pas focus parce que ça marchande maintenant ! « Alors si tu me pirates Aloys… » dit-il tout calmement avant de hausser le ton. « No me chingues !! J’abandonne l’idée d’avoir un ordinateur et on oublie vite les cours que je suis censé avoir avec toi hein ! » Il lui avait prévenu, qu’il avait pas de patience du tout. Clairement pas. Absolument pas ! La patience est partie en vacances. Puis là, ça parle de l’appeler Seigneur ? Bastian ne répond pas qu’il lance un regard noir à son téléphone. Oh la vache, s’il ne conversait pas autant avec tout le monde avec, il l’aurait clairement balancé à travers une vrai fenêtre, ouverte et non fermée !

Mais ça retombe vite (pour l’instant) quand il réalise sa grosse connerie, sous le rire d’Aloy. Il se gratte dans la barbe de plusieurs jours et soupire longuement alors que Aloysius essaye de relativiser un peu les choses. « Mouais mouais, c’est pas la tête que je me prends, c’est ma joue. » réplique-t-il avec d’une telle lassitude dans sa voix face à ce bordel qu’il a causé lui même. Son pauvre ordinateur, il l’a rendu chèvre avec ses conneries. « Ouais là, ça fait un peu trop de détails pour moi. Mais je retiens: je me déconnecte d’internet. Ce que je fais de base, mais là hier je suis parti à la hâte. » donc il a pas eu le temps. Au moins il est vraiment calmé. Si l’idée de balancer l’ordinateur lui tentait tellement, le fait que Aloys veuille lui acheter un nouveau avec un contrôle dedans ne plait pas du tout à Bastian qui lance encore un autre regard noir. « Un poquito énervé là. » Il lance l’antivirus en tout cas, ils ont juste à attendre que ça fonctionne. Alors quoi de mieux que de lancer une discussion. Et là il voit le chat. « Ouh là ! La vache !* ça venait du coeur ! » Il a quasiment sursauté au miaulement strident. « Toujours aussi traumatisé de me voir ce pauvre Albert. Il a la rancune tenace.. » C’est pas comme s’il s’était assis dessus sans l’avoir vu.

« J’ai un nom. » lâche Bastian qui hausse les sourcils. Il est vraiment capable de le lâcher. En plus il sait que Aloysius a vu Rahim, donc… Il ne sourit même pas là, le vieux Maya tellement il est exaspéré par la situation. « Ah parce que tu peux m’envoyer un virus ? Sympa. » Ah ça promet d’être très sympa tout ça dis donc…

« Qu’est-ce qu’un pirate fait là ? » Non mais vraiment, il ne comprend rien aux expression d’Aloy, c’est juste pas possible là. C’est pas lui qui est quand même un peu stupide ? Non ? Non. « Oh ! Chiranth là, il avait les bras chargés de courses et râlait que je ne l’aidais pas. Ce qui est pas faux, j’avais pas trop envie de l’aider, mais bon… » C’est tout, rien de plus. Ce n’est vraiment pas un gros scoop en soit. Il fait un geste de la main au téléphone comme pour lui dire de laisser tomber mais sans faire exprès, il a balayé le téléphone. « Mierda ! » Il redresse le téléphone qu’il avait posé en plus pour que Aloys voit son visage, mais aussi l’écran de l’ordinateur à la fois mais bon… Il grimace d'excuse avant de reprendre là où ils étaient « Oui bah excuse moi, ton Bébert ressemble à un coussin, ce n’est pas de ma faute. Il avait pas qu’à être là hein. » Il secoue la tête. « Non, en plus il me rappelle ce cabron-là, raison de plus de ne pas m’excuser. » Oh qu’est-ce qu’il lui a fait mal au crâne avec toutes les phrases qu’il lui a sorti à l’époque là… « Le rhume binaire ? Qu’est-ce que c’est ça encore ? Oh non, ne me dis rien, ça vaut mieux...» soupire le Maya un peu exaspéré et au bout de sa vie, même s’il est content de parler à Aloysius, même s’il aurait aimé que ce soit pour autre chose. « Pour l’instant, le Scan est toujours en cours, c’est à 87%… Ça aime prendre son temps, comme les vrais médecins. Ils ont bien fidélisé la machine à l'humain hein... »

Il soupire encore plus que longuement, posant la main devant la bouche, au bout de sa vie. « Je savais que c’était la pire idée au monde que Chiranth aie jamais eu de toute son existence, vous faire rencontrer… » Pourquoi la vie ? Pourquoi la mort ? Pourquoi lui ? « Ouais bah ces choses là tu ne les fais pas à moi s’il te plait hein ! » Il a vraiment d’autre chats à fou… Euh, des vach…. … Il ne peut pas vraiment trop jurer sur les animaux avec cette constellation en fait. C’est pas possible.

Il se retient de se masser le dos en pensant à Chiranth… « Il va bien, il se venge de ma fainéantise avec des coups de sabre pendant l’entrainement et ça fait très mal. » Il soupire longuement, se rappelant déjà de la douleur du coup de sabre dans son dos ce matin, oh qu’est-ce que c’était horrible. Pas pour rien qu’il a un coussin contre le dossier de la chaise. « Oui ! Pour que je remplace mon maté limite, c’est qu’il est excellent ce thé à la menthe ! Mais bon… » Rien ne vaut le bon maté. « Tu pourras venir si tu apportes un kilo de maté Verde. » Voilà, c’est tout simple comme condition hein, mais bon, ils savent tous les deux que pour l’instant, ça vaut mieux que Alo’ ne vienne pas.

« Il ne peut pas, je l’entends arriver même avant qu’il ne m’attaque. » dit-il tout fièrement. C’est souvent drôle de voir Bastian avec les chats, il aime bien les entendre ronronner mais quand même… Les griffes et les miaulements, il s’en passerait. Il lance un regard complètement blasé à Aloy quand il lui dit que ça n’existe pas. Il ne cache même pas son soupir.

Ni son trouble d’ailleurs, il fronce les sourcils en entendant parler du contrôle de machines. Il voit que l’anti-virus a terminé son analyse « Fils unas mamadas » marmonne-t-il en secouant la tête devant le téléphone avant de regarder Aloy. « Les mortels sont quand même pas débiles de créer des machines qui seraient capables d’avoir une volonté propre. Manquerait plus que ça, à les gérer d’en plus de toute ce souk des factions, organisations…? » Il clique sur lancer le nettoyage pour la réparation de son pauvre ordinateur qu'il frotte un peu juste en dessous du clavier comme pour l'encourager. « J’ai appuyé sur lancer le nettoyage. Ça va encore prendre un moment, mais je crois que mon ordinateur se bat contre ce fichu virus de mierda là… » On dirait qu’il est calme, alors qu’en vrai, pas du tout. Rien qu’avec les jurons, c’est qu’il est vraiment agacé par ce contre-temps.

Un petit sourire se dessine sur les lèvres de Bastian quand Alo’s parle d’Arthur et de Rahim. Bon, au final, ce n’est pas la pire idée que Chiranth ai eue… Le sourire ne reste pas longtemps quand Aloy lui demande s’il a été sage, qu’il le regarde avec un air tout de suite blasé. Comment ce jeune immortel réussit à lui faire changer d’humeur en quelques secondes à peine. C’est une compétence à mettre sur un CV ça.

Il grimace un tout petit peu, peu convaincu que Aloys sera dans son éléments dans les guerres aujourd’hui’hui. « Ce sera un massacre… Quoique, une mise à jour dans la manière de se battre serait nécessaire… » Et il vient d’utiliser le langage informatique, sans se rendre compte en plus. « Eh, je t’entends ! J’aimerai bien t’y voir toi, avec un coup de sabre dans le dos, on verrait bien si tu me diras la même chose ! Non mais les jeunes, zéro respect… » grommelle-t-il dans sa barbe, sachant très bien qu’il l’entendra. En vrai, il a raison Aloys, il a de la chance de pouvoir s’entrainer, pour mieux se défendre. Mais ce qui serait mieux ? Être insensible au pouvoir de persuasion. « Venant d’une personne qui est morte tué par un chat… » Il fait une moue, pas du tout convaincue avant de sourire au coin, amusé de sa petite boutade.

En revanche, le sujet sur les machines, ça ne le fait pas sourire du tout. « … Quel intérêt de créer une langue que personne ne comprend et ne peut apprendre ? Et surtout quel intérêt de créer une machine capable de s’auto-suffire ? Tu peux pas m’envoyer ces fameux articles dont tu parles là ? Que je puisse jeter un coup d’oeil là dessus ? Ça m’occuperait bien ça… » Même si Bastian peut voyager un peu, il revient toujours au Maroc où il tourne un peu en rond quand même…

Bon, il faut attendre alors que l’ordinateur termine son ménage. Il est quand même exaspéré parce que c’est vraiment une grosse perte de temps tout ça… Mais son visage se détend quand Erin est mentionnée avec Spark. « Oh mais ! Tu peux leur passer le bonjour oui ! Ça va d’ailleurs la colocation ? C’est comme dans les années 80, la période sombre…? Elle te donne toujours des conseils de soirée ? D’ailleurs ça marche ou pas ça ? » Il plisse les yeux en observant l’écran du téléphone, il se met à ricaner un peu en voyant la tête d’Aloys. « Ah mince, c’est pas encore ça chez toi… » Oh mais il va y arriver, il y croit toujours. « Pourquoi tu fais pas les trucs rencontres sur internet ? À moins que tu aies peur de tomber sur une machine auto-suffisante intelligence artificielle tout ça... C’est ton domaine que les rencontres de bar qui ne sont que pour juste une nuit en général… » pense-t-il d’un coup. Il remonte les épaules, pour les laisser retomber d’un coup quand Aloys lui demande de ses nouvelles. « Oui c’est déjà pas mal… Puis, je pars au Danemark pour une fouille d’un bateau viking, peut-être que je pourrai trouver des choses intéressantes. D’ailleurs c’est pour ça que j’utilisais l’ordinateur, pour m’acheter un billet d’avion. Mais je pense que je vais finir par le faire sur place, ce sera plus simple… Enfin, tu sais déjà tout de moi. » Ah mais voilà pourquoi il est agacé: il ne peut pas acheter son billet d'avion pour Copenhague évidemment.

Pas si rouillé que ça ? Bastian ne peut pas s’empêcher de ricaner, il bouge l’index vers Aloy bien amusé. Comme pour le désigner, avec un petit air faussement interrogateur « Tu n’es pas si rouillé que ça ? Pourquoi j’entends des crissements à chaque fois que tu bouges tes bras ? Oh ce serait pas de la rouille ça ? » Allez, la tendance s’inverse. C’est de bonne guerre entre ces deux-là. Niark. « Eh. J’ai plus de mille ans, j’ai survécu à pleins de guerres aussi et je me suis pris aussi des coups de sabres et des balles. Je sais aussi me battre, juste que… » Il soupire longuement. « … j’ai aussi besoin d’une mise à jour. » Voilà, tout simplement. Tout bêtement. Tout connement.

Il se met à rigoler d’un coup en repensant à la mort d’Alo à cause d’un chat, ah sacrée période, elle était vraiment trop drôle. Il finit par se mordre l’intérieur de ses joues pour arrêter de rire. Ah sacré Aloys… Jusqu’à qu’il mentionne les vaches. Il se remet à rire à nouveau. « Alors là hahahahahahahaha ! No. No… Ce n’est pas moi. C’est Chiranth qui…. » Il pose la main devant la bouche et rentre ses épaules mort de rire. Oh il ne devrait pas rire de ce moment-là, qu’est-ce qu’il a vraiment failli mourir lui-même par le froid et la blessure à la jambe… Non non, il préfère se concentrer sur les vaches, le comble pour Chiranth qui est indien. Les indiens qui vénèrent les vaches. Heureusement que Chi n’est pas là toute compte fait.

Bon le fou-rire passé, le sérieux revient au galop. Et Bastian se sent un peu perdu avec tout ce que Aloys raconte. « T’étais pas un guerrier, censé de foncer comme un bourrin ? » Il soupire un peu et secoue la tête, légèrement dépassé. « Oui donc c’est une nouvelle espèce à part. Génial, comme si on en avait besoin. Et puis après ça va être quoi ? Notre conscience qui se télécharge dans la machine et qu’on vive dans la machine ? » Enfin il fait un geste de la main pour confirmer que oui, Alo peut lui envoyer cela par mail, il lira tout ça avec attention.

« Aaaah, c’était ça la drôle de coiffure, je me disais que tu venais tout juste de te réveiller alors que… » Il regarde l’heure. « Il est quand même quinze heures… Ok, excuse moi, c’était… » Il se mord encore la joue pour ne pas rire, parce que oui, il se fout encore de la gueule d’Alo, une fois de plus. « Ah làlàlà… ça fait plaisir d’entendre ça. » Ah clairement, parce que c’est sûr qu’au mois de novembre, c’était vraiment pas du tout ça. Erin était dans un état plutôt préoccupant. En vrai, tout le monde était dans un état… Enfin il balaye ça d’un revers de la main imaginaire qu’il surenchérit. « Mais va à des conventions/conférences je ne sais pas quoi sur la physique ! C’est pas au bar que tu trouveras des mordus ! Faut arrêter Bing Bang Theory ! » Au moins, il a cette référence là, il remercie en fait internet de lui avoir expliqué cette série et résumé tous les épisodes… Quand il avait des insomnies, il s’occupe comme il peut hein… « T’es quand même contradictoire hein… Tu es par excellence le geek de la constellation et tu préfères le réel… Mais je comprends ce que tu veux dire. » Il fait un petit sourire en tout cas.

« Oh oui, je passerai peut-être un week-end tient ! Mais bon, faudra voir… parce que j’ai un planning un peu trop chargé ? » Très chargé le planning oui. Il ne dit rien de toute manière, parce qu’il n’a aucune idée de ce qui va réellement se passer, enfin si. Mais est-ce que ça va arriver ? Puis ils passent à l’achat des billets, ce dont Bastian saisit l’occasion. Il hésite pas du tout. Il lance un regard blasé à son étoile qui lui a lancé une boutade sur l’imprimante. C’est vraiment de bonne guerre. À défaut de se battre avec des épées, sabre, lance, c’est avec des mots. « Je saurai imprimer pour moi même ! Merci Alo ! Tu me sauves la vie ! » Il voit que son ordinateur a fini son Scan et a évacué le virus. Il va beaucoup mieux, mais Wayak’ préfère ne rien en dire, il veut juste continuer la discussion avec Alo comme ça… Il sourit et hoche la tête, oui il va bien mieux par rapport à il y a quelques mois… « Promis, j’enverrai une photo ! » S’il y arrive, mais il n’a aucun doute, et il imagine que c’est un exercice que Alo lui donne évidemment. « Oui, il est Genève là en ce moment… Et j’y vais tout seul, pour rejoindre une collègue… Sinon tu aurais aussi pris le billet pour Chi non ? » Ah oui il avait pas prévu de parler de Keira, pas tout de suite. Enfin, il sait que ce n’est pas une collègue, mais une adoratrice enfin… OUI VOILÀ « Oh au fait mon ordinateur a fini le nettoyage ! Il est comme neuf ! »