intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
✷ Nous manquons de mortels et de membres de l'Ordre de l'Hydre ! ✷ Avant de créer votre constellation, n'oubliez pas de jeter un coup d’œil aux scénarios et aux pré-liens du forum ! ✷ Pour vous faire une idée des personnages et des statistiques du forum, c'est par ici.
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| | | Posing and caring || ft. Kaz |  |
| Invité
| | (#) Posing and caring || ft. Kaz Mar 4 Jan - 16:36 | |
| L’entre-fêtes, c’est comme une trêve passagère. Un moment de calme pour se remettre de la peste et subir le choléra. Javier n’en a rien à carrer de Noël et ses cadeaux, et ne trouve rien de joyeux à laisser passer une nouvelle année. C’est plutôt une période d’hibernation pour le tireur, de quoi se mettre en pause mentale et rester sourd aux réunions de famille qui lui file de l’urticaire. Une carte pour les Miller, c’est son seul devoir chaque année. Depuis 2011, il n’y a plus qu’à eux qu’il peut écrire.
Malia aimait ces fêtes-là. Elle a emporté avec toute leur pseudo-magie.
Et son frère a du mal à les apprécier, depuis.
Alors ça l’étonne d’autant plus d’avoir fait tout ce chemin. 6381 kilomètres plus précisément. Une sacrée distance, pour un sacré mec.
Mais Kaz les valait. Il en valait des milliers d’autres, Javier en était persuadé. C’est pour lui, et pour personne d’autre, qu’il a rejoint le pays des bretzels en cette période dégoulinante de lumières et d’odeurs de vin chaud. Faut-il qu’il l’aime, le raton, car l’ambiance de décembre allait être le cadet de ses soucis.
27 Décembre, exactement, et Javier pose dans cette famille trop blonde pour le compter comme un membre. Pas qu’il le veuille, au fond. Les Lindenberg ont leur histoire, pas propre pour deux sous, qu’il ne veut pas partager. S’il est venu, c’est en tant que « partenaire » de Kaz. Partenaire au sens le plus stricte du terme, ami de boulot, collaborateur, tout c’que tu veux. Ça vaut pour tout le monde encore présent, et la plupart ne lui en demande pas plus. Tant mieux, parce que c’est pas le grand latino taiseux qui en aurait dit quelque chose. Ce qu’il partage, c’est entre lui et le fils d’Abby. Abby qui est bien la seule à en savoir toutes les coutures mais eh… il faut des complices fiables dans ce genre d’histoire.
Le dîner dure des plombes, il y a trop de monde. La famille est trop nombreuse pour que même lui, trouve une place confortable dans le salon. Et Laszlo qui parle, parle encore, grande gueule pour petit homme, grosse responsabilités, gros taux de connerie aussi. Aux yeux de Javier, qui enchaîne les coupes à défaut de pouvoir parler, l’homme est encore plus ridicule que lorsqu’il œuvre au sein du Conclave.
Enfin, c’est pas à lui de l’ouvrir ici. Et même si Kaz et lui ne s’affichent pas comme couple, il n’a pas envie d’agir sans son consentement. Alors pour tromper son ennui et sa colère grandissante contre le tonton terrible pavanant au milieu de la pièce, Javier en profite pour s’éclipser, s’isoler dans une autre, ouvrir la fenêtre et fumer calmement. La tension s’aplatit, au gré des flocons qui tapissent le jardin. Une jolie nuit, malgré tout.
Des pas dans son dos, et le mercenaire se tourne. Un sourire en coin, réflexe immédiat quand il voit l’allemand. Même quand lui, ne le voit pas.
« M’en veut pas hein, mais j’crois que j’vais buter ton oncle. » Franchise et haussement d’épaule, Javier est comme ça. Il ne ment pas, il ne sait pas, quand on ne lui ordonne pas.
« Par contre ta mère… elle cuisine beaucoup trop bien, faut qu’elle me file ses astuces cachées parce que son gâteau là, c’est lui qui m’a flingué par terre. »
La fumée rejetée dans les airs, il cendre dans la neige sans scrupules, avant de se tourner complètement vers son compagnon. Il a un élan d’empathie pour lui, qui doit supporter tout ça tout les ans. Pas facile la famille, qu’on soit né sans, ou avec.
« T’passes une bonne soirée ? » |
| | | | Invité
| | (#) Re: Posing and caring || ft. Kaz Mer 5 Jan - 10:55 | |
| Posing and caring
  27 décembre 2021, Berlin Beaucoup ne comprennent pas la venue de Javier mais beaucoup ne se posent pas plus de questions que ça. C’est facile de prétendre qu’il y a une prochaine mission qui aura lieu en Europe et le tour est joué. Bon, pas pour sa mère, Abby, qui n’est pas aussi stupide et qui connaît mieux que quiconque Kaz.
L’allemand reste silencieux, il écoute les gens parler, encore et encore. La voix de Las ressort le plus, il arrive à s’imposer, à avoir ce charisme qui captive la majorité des personnes. Pas pour Kaz qui lui, il rêve de comment le rendre muet, lui couper la langue ? Lui déformer le visage ? Comment faire passer une tentative d’assassinat pour un accident ? Après tout ce qu’il a fait à son père ? À sa mère ? Et tout ça pour quoi ? Pour l’honneur des Linderberg.
Dire qu’à ce moment, Kaz regrette un peu d’avoir fait venir Jav pour lui faire subir ça. Il le voit bien qu’il s’épanouit pas et qu’il arrive pas à s’imposer, mais au moins, il voit ce que c’est être chez les Lindeberg et où est ce qu’il laisse Luna et Markus passer les vacances. Luna d’ailleurs semble aussi s’ennuyer et passe la majorité de son temps devant le téléphone, probablement à critiquer les adultes à quel point ce sont des boomers aussi ennuyeux les uns et les autres. Kaz ne cherchera pas à lui confisquer le téléphone parce qu’il est un peu dans le même cas qu’elle.
Puis il remarque l’absence de Javier, il s’inquiète un peu vite sur le coup. Il croise le regard de sa mère qui lui indique d’un signe du menton la direction que Jav a pris. Elle observe vraiment tout Abby, c’est un des traits que Kaz a pu hériter et qu’il aurait pu utiliser s’il faisait attention. Mais sa colère sourde était trop concentrée sur son oncle et sur les plans de meurtre qu’il a en tête. Enfin bref, il finit par s’excuser auprès d’un cousin lointain pour aller dans une autre pièce. Il le découvre en train de fumer à la fenêtre.
« Oh pfff… Sentiment amplement partagé par certaines personnes dans l’autre pièce en dehors de nous deux. »
Il a fait attention à le dire une fois que la porte est bien fermée derrière lui parce que bon, c’est peut-être un secret pour personne que des fois les gens n’en peuvent plus de Laszlo mais s’ils pouvaient éviter des joutes verbales entre les deux fêtes, ce serait pas mal. Il retrouve enfin le sourire et damn, qu’est-ce que ça fait du bien de pouvoir détendre les muscles faciaux qui étaient trop tendus, quand Jav parle de sa mère.
« Oh elle a appris d’une certaine personne que tu aimais la mousse au chocolat. Au moins, qu’il y ait un truc qui te fera pas regretter d’être venu ici… »
Parce que oui, Kaz est bien conscient que Javier a du mal. Il le rejoint pour se mettre à côté de lui, à la fenêtre et il fait une petite moue en le voyant écraser la cigarette. Il voulait fumer un peu lui aussi.
« Je vis ma meilleure vie. »
Il le dit tellement sérieusement et hausse les sourcils avant de gonfler les joues pour lâcher un soupir. Un très gros même. Il pose la main sur le bras de Jav, un contact qu’il peut enfin se permettre de faire après tant d’heures à ne pas pouvoir se toucher. Il lui caresse un peu le bras avec un petit sourire.
« Non en vrai, je suis content que tu sois là, vraiment. Je vois que c’est aussi un calvaire je suis vraiment désolé de te faire subir ça. » dit-il avec une petite moue avant d'avoir un petit regard qui pétille comme s'il avait une idée en tête depuis tout à l'heure « Je vois que Luna et Markus n’en peuvent plus. Est-ce que ça te dit qu’on… Mh… Est-ce que ça te dit qu’on aille chez moi dans le sud ? Qu’on prenne la fuite de cette famille infernale ? C'est pas tous les jours qu'on est dans mon pays... »
Pour qu’ils soient bien tranquilles tous les quatre. Ce serait bien en vrai ouais…
fait par sovereign (css  ad vitam aeternam) |
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