intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
nous soutenir



pub rpg design
Nous manquons de mortels et de membres de l'Ordre de l'Hydre !
✷ Avant de créer votre constellation, n'oubliez pas de jeter un coup d’œil aux scénarios et aux pré-liens du forum !
✷ Pour vous faire une idée des personnages et des statistiques du forum, c'est par ici.
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le ...
Voir le deal

 

 La feliz reunion •• Fabasti

Aller en bas 
Invité
avatar
Invité

La feliz reunion •• Fabasti Empty
(#) La feliz reunion •• Fabasti    Dim 26 Déc - 15:26

La feliz reunión

   
c/t. warnings : /
   participant.es : @Fabio Carillo

   


   
Todos tenemos monstruos dentro de nosotros y todos tenemos un niño interior en nosotros. Siempre piensas en tu niño interior como la parte dulce e inocente de ti mismo, pero también es la parte que es todo ego con la mentalidad de "Si el mundo no me agrada, no está haciendo su trabajo.Finn Wittrock


   
(quelque part au Mexique, 19 Décembre 2021) Il n’aime pas Noël, vraiment…
Mais il ne crache pas à l’idée de pouvoir se réunir avec des gens qu’il aime. C’est une fête qui rassemble les personnes, les familles, les amis et c’est aussi une fête plutôt dangereuse pour lui. C’est l’occasion parfaite pour l’Ordre ou le Conclave d’attaquer par surprise les groupements d’immortels autour de cette fête. C’est une chance que Bastian connaisse les Adorateurs du Mexique et qu’il s’entend extrêmement bien avec eux, la majorité va au delà d’une appartenance d’une faction. Il a tellement fait pour leur famille pendant des générations. Puis bon, ils sont tous dans l’esprit des fêtes pour y faire attention en ce moment. Quant aux immortels de l’Ordre, il doute que Marius les envoie à sa poursuite, plutôt occupé avec les Enfants en ce moment et son obsession à récupérer la lance.


En vrai, le maya n’y pense plus trop, parce qu’il est plus focalisé à chercher la maison de Fabio, à profiter de ses retrouvailles avec sa terre d’origine. À écouter les expressions qu’il ne peut qu’entendre ici, à humer les bonnes odeurs qui émanent des maisons, à regarder les stands qui lui tentent vraiment. Dire qu’il va peut-être boire du ponche ? Il ne peut pas contrôler son sourire à cette idée. Non, c’est clairement un bonheur pour lui de pouvoir passer quelques posadas et pas tout seul. Il n’est évidemment pas venu les mains vides, même si ça a été une galère sans nom avec le voyage dans un avion commercial, ce n’était pas le confort absolu mais il ne s’en plaint pas vraiment. Il a pu récupérer quelques trucs sur le chemin tout de même et il est content de ne pas être passé aux USA.

C’est quand même surréaliste. Il va voir son fils dont il ignorait l’existence pendant plus d’un siècle. Cette même personne qui lui a tiré en plein coeur, qui lui a volé le tableau pendant qu’il mourrait et… Bastian grimace un peu en repensant à ce moment-là, comment Sierra l’a sauvé et aidé à lui éviter une grosse crise de panique à cause de ses sens surdéveloppés en grosse pagaille. Il balaye vite ce souvenir de là, il sait qu’il ne l’avait pas volé à ne pas s’être retourné pour voir Luz, à ne pas se demander une seule seconde comment elle allait. Non, il était juste parti sans laisser de trace, sans rien. Il vient voir Fabio, pas que pour s’excuser encore et encore et rattraper le temps qu’ils n’ont jamais eu. Au contraire, il vient pour passer tout simplement du temps avec lui, apprendre à le connaître et aussi passer quelques posadas ensemble. Cela fait longtemps même qu’il n’a pas célébré cela, pratiquement une vingtaine d’années avec une famille d’adorateurs ? Justement, Mme Sierra.

D’autant plus qu’il ne l’avouera pas directement, mais le geste de Fabio l’a extrêmement touché. Il ne s’attendait pas à ce qu’il ait récupéré un autre tableau du même artiste. Ce même artiste que Tal a fait peindre le sien en plus. Bon, peut-être qu’il sait dans le fond, la venue en soit est l’expression même qu’il est touché et qu’il veut venir juste passer du temps avec lui. Il sait qu’il a encore un très long chemin à faire avant d’avoir le pardon total, mais au moins, Bastian est content d’avoir une seconde chance et qu’il puisse vraiment venir découvrir l’univers de son fils. Il n’est pas très religion, encore moins dans le christianisme mais il est capable de faire des efforts, clairement. Il aurait pu apporter un de ses instruments de musique mais non, ce n’est pas grave, il fera avec ce qu’il y aura… D’abord, le plus important, c’est de retrouver Fabio, le reste il verra plus tard.

Après avoir fait plusieurs tours, des déviations, les longues balades, le maya peut certifier qu’il n’est pas suivi et qu’il est près du but. Enfin, parce que bon, voyager pendant quasi vingt-quatre heures, ça fatigue beaucoup. Donc il est enfin devant la porte et avant même de toquer, il remarque que c’est ouvert. Bon, allez, il entre quand même après s’être annoncé en sonnant. Il ouvre le portillon pour arriver dans le jardin, il ferme derrière lui et observe un peu autour avec un petit sourire. Il dépose son sac au pied et aperçoit Fabio. « Pas besoin de sortir les armes, j’ai vérifié avant de venir. Je n’ai pas été suivi du tout. » dit-il avec un sourire fatigué, mais tout de même heureux de le voir dans le fond. En plus fidèle à lui même il garde toujours une arme sur lui, alors que Bastian c’est plus la trousse de Tal qui est dans sa poche. « Je suis jaloux, tu vis vraiment dans un très beau coin et sous le nez du Conclave ! » Il prend le sac à la main et s’approche vers Fabio, inutile de lui demander comment il fait parce qu’il connaît la réponse: il n’attire pas l’attention. La petite pique serait bien gratuite. Il est peut-être timide Bastian sur le coup quand il est assez proche de son fils, mais il ne peut pas s’empêcher de poser la main sur le bras comme pour le saluer, le papatant. Ce n’est pas encore ça le salut, mais cela progresse, la première fois c’était une intrusion et une balle dans le coeur, la deuxième fois c’était un accueil un peu froid mais sans drama et cette troisième fois, la main sur le bras…

   

   fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

La feliz reunion •• Fabasti Empty
(#) Re: La feliz reunion •• Fabasti    Mar 28 Déc - 10:08

La feliz reunión

   
c/t. warnings : /
   participant.es : @Bastian Trujillo

   


   
Todos tenemos monstruos dentro de nosotros y todos tenemos un niño interior en nosotros. Siempre piensas en tu niño interior como la parte dulce e inocente de ti mismo, pero también es la parte que es todo ego con la mentalidad de "Si el mundo no me agrada, no está haciendo su trabajo.Finn Wittrock


   
(quelque part au Mexique, 19 Décembre 2021) Si, de l'extérieur, la hacienda a l'air incroyablement calme, aucun son ne filtre jamais à l'extérieur, pourtant... Pourtant la maison a l'air habitée, cela a de nombreuses fois donné lieu à des histoires, des légendes sur cette habitation isolée qui a été, il y a de cela quelques années entièrement retapée, il se raconte qu'elle est la résidence secondaire d'un acteur célèbre, qu'elle est hantée par de tristes histoires, et qu'elle est inhabitable pour ces raisons. Oh... J'avais entendu tant de légendes. Pourtant... Pourtant la réalité en était autre. Et ce cocon paisible nous servait de foyer. La cuisine marchait déjà depuis le matin, les plats se succédaient sur la table de la cuisine et d'autres attendaient patiemment d'être réchauffés à nouveau avant d'être servie. Ponche, atole, mole poblano , bunuelos sont bien évidement de la partie, accompagné d'autres plats que ma mère, ma grand mère avant elle confectionnaient avec amour pour les posadas. C'était une période pleine de nostalgie pour moi, que je ne fêtais plus. Du moins jusqu'à maintenant. Nous avions repris les vieilles habitudes, ressortis les bougies, les décorations, les guirlandes d'un autre temps. Des fleurs de noël jonchaient la table dans une décoration simple mais agréable. Et la piñata, étoile aux sept branches multicolores, siégeait dans la cour. Soudain on frappe, la porte s'ouvre pour dévoiler mon père. Je le regarde s'approcher, toujours fidèle à lui même. C'est la troisième fois qu'on se rencontre et pourtant j'crois que son visage est gravé dans ma tête, a force de brandir sa photo à tout le monde. J'hausse les épaules.

"Elles sont sorties même quand tu n'es pas là tu sais... Simple mesure de sécurité." Ma voix me semble rauque, bien maladroite, et parfaisait bien le tableau. J'étais en tablier, des gants de cuisines aux poignes et un gratin dans les paluches. C'était ridicule, risible. Mais la honte n'était pas une partenaire avec qui je prenais plaisir à danser. J'avais tellement eu une vie de moins que rien que cela me laissais imperturbable. Après tout... Certaines missions que j'avais dû faire lors de ma première vie comportaient des déguisements foutrement plus ridicules. Je posais mon plat avec soin sur la table, retirant mes gants de cuisine pour m'approcher de lui. Je hausse les épaules à ces mots.

"J'suis assez doué pour me faire passer pour un fantôme. La preuve..."
J'le montre d'un geste vague. "Tu n'as jamais su que j'existais alors que j'ai été des années sous ton nez." Je me mordille la lèvre. "J'achète notre sécurité tu sais. Assez cher pour qu'on ne vienne pas me déranger et pour que ma maison ne soit sur aucun résultat internet, aucune carte. Personne ne te retrouveras ici. C'est moi qui peux te l'assurer. Et nous avons des systèmes de sécurités assez performants." De l'électronique, mais pas que. Parce que l'informatique pouvait être piraté, il pouvait lâcher, mais les bonnes vieilles techniques elles, ne souffraient d'aucun piratage possible. Je sens un contact chaud sur mon bras. Une main calleuse, la main de quelqu'un qui a beaucoup travaillé. J'avais toujours imaginé les mains de ce père inconnu comme ça pour tout dire. Je baisse les yeux un moment, observant ces doigts sur mon bras, un geste bien maladroit pour quelqu'un qui n'a jamais souhaité progéniture mais qui en a quand même gagné une. J'avais l'impression d'être l'enfant de trop partout. Mais ce sentiment ne disparaîtrait jamais vraiment et je le savais. Je posais doucement ma main sur la sienne, lui rendant son salut avec une maladresse à la hauteur de la sienne. Celle d'un homme qui n'était que peu habitué à "comment se comporter en société". Je reste digne dans mon petit tablier à carreaux et à froufrous. Il avait appartenu à ma mère ce truc et j'avais jamais eu le coeur de le jeter. Les souvenirs de sa personne étaient importants pour moi. Je la revois encore soupirer de longues heures à sa fenêtre, et poser ensuite un regard aussi lumineux et jovial qu'un soleil sur moi. Si je voyais souvent la désapprobation dans le regard de ma grand mère, celui de ma mère n'était que douceur. Ma langue se délie alors que je jette ces souvenirs pleins d'une mélancolie certaine au loin.

"Tu as fais bonne route ?"
 Je détourne un peu le regard, marmonnant mal à l'aise. "Tu as l'air moins soucieux que la dernière fois que l'on s'est vu papa. C'est bon signe ça."

Peut être qu'un peu d'alcool détendrait l'atmosphère, me sortirait de cette froideur qu'était la mienne. Et pourtant... Pourtant des gens avant lui avaient eu la patience de briser la glace. J'avais peur que ce ne soit pas son cas. On délaissait chaque année un peu plus notre humanité, et quelques côtés de nous ressortaient. Pour certains c'était la nostalgie, la mélancolie d'un temps passé, d'autres devenaient totalement inconscients et n'en avaient pas vraiment grand chose à foutre de leur existences après tout, ils ne pouvaient pas mourir non ? (coucou Santiago) et certains, comme moi, prenaient de la distance et se retiraient petit à petit du monde pour ne devenir qu'un courant d'air glacé.

"Tu veux boire quelque chose ?"

   

   fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
 
La feliz reunion •• Fabasti
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» la reunión •• FABASTIAN

AD VITAM AETERNAM :: rps
Sauter vers: