intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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Mitchie Velasquez
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(#) Spread a smile of joy (valentina)    Ven 24 Déc - 11:32

Spread a smile of joy
It's Christmas time, and there's no need to be afraid. At Christmas time we let in light and we banish shade. And in our world of plenty, we can spread a smile of joy. Throw your arms around the world at Christmas time. @Valentina Grimes

Comme à ton habitude, à la seconde où ton badge t’ouvre la porte du laboratoire pour en sortir, tu tournes en direction du bureau de Valentina. Il t’en as fallu du temps pour parvenir à te repérer dans les méandres des couloirs et des pièces qui te sont accessibles, mais au bout d’un an, tu penses enfin pouvoir dire que ça y est. Tes pieds savent te mener à elle, même la tête ailleurs. L’heure sur ton téléphone t’indique que tu as quelques minutes de retard. Le pas légèrement plus pressé, tu traverses les couloirs un sourire poli sur tes lèvres à chaque fois que tu croises des collègues. Les caméras de surveillance te suivent, tu en as largement conscience. Tant et si bien qu’il en devient difficile parfois de ne pas les regarder.

Les minutes de marche te semblent plus longues qu’à l’ordinaire, mais lorsque tu regardes à nouveau l’heure devant le bureau, le temps est le même que d’habitude. Une minute de retard. Ça passe. Tu frappes une fois avant d’ouvrir la porte, plus par politesse que par nécessité parce que tu es attendue. « Je te préviens, à chaque fois que j’ai patiné, quelqu’un a terminé aux urgences. » Dos contre la porte tu regardes ton amie ranger ses affaires et tu prends enfin le temps de t’habiller correctement. S’il y a bien une chose à laquelle tu auras toujours du mal à te faire, c’est le froid. Malgré tes années à Boston et Baltimore, le froid New Yorkais a quelque chose de plus frigorifiant que le reste.

Mains dans les poches, tu laisses Valentina te guider hors de son bureau, puis hors du bâtiment. Tu ne le dis pas parce qu’elle le sait déjà, mais la soirée qui s’annonce tu l’attends avec impatience depuis la veille. Vous avez beau vous voir tous les jours avec Val, passer du temps avec Evie restera ce que tu préfères faire de tes soirées. Si bien que lorsque le froid mordant agresse tes jambes, tu arrives à garder les plaintes pour toi. Tu assois ton bonnet avec vigueur – le logo de Serdaigle plus vraiment visible avec les années – sur ta tête et tu te laisses bercer par le rythme de la vie piétonne new yorkaise. « Ok, les règles. A quels caprices est-ce que j’ai le droit de céder? » Evie et caprices ne vont pas ensemble, mais tu sais que tu es un parti biaisé et tu as toujours accepté de te plier aux règles de ses parents, au moins pour les aider à garder un semblant d’autorité. « Une glace après la patinoire, j’ai le droit? » C’est le seul petit plaisir sur lequel tu ne veux pas négocier. Une glace au beau milieu de l’hiver, alors que Noël approche et que la ville brille de mille feu, à tes yeux il n’y a rien de mieux pour profiter de la vie.

Des petites traditions comme ça tu t’en es crées un paquet grâce à cette nouvelle famille que tu t’es trouvée. Des petits bonheurs qui, mis bout à bout, participent à la paix que tu as trouvé dans cette nouvelle vie. Celle que tu avais espéré, mais qui est bien meilleure que ce que tu aurais pu imaginer. Et si Noël t’as toujours paru terne autrefois, aujourd’hui tu as envie de donner à Evie toutes les raisons du monde de voir Noël comme la meilleure période de l’année.

Nez emmitouflé dans ton écharpe, tu ne dis pas que le froid t’auras achevé bien avant d’arriver à la patinoire de Central Park, mais tu laisses l’excitation te porter. Ça réchauffe alors que ton souffle se mélange à la pollution et que tes bottes écrasent la neige devenue noire de boue. « L’année prochaine on prend l’avion, on se casse dans un pays chaud et je lui apprends à surfer. » Tu ne sais pas surfer, mais tu sais te poser sur une plage et regarder en donnant de faux conseils. « Je suis sûre que tout le gang me suit. »


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Valentina Grimes
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(#) Re: Spread a smile of joy (valentina)    Lun 14 Fév - 21:01

Tu travailles trop, Valentina ! Cette phrase, toujours aussi culpabilisante, elle l’entend tous les jours, ou presque. Dans la bouche de sa mère, de son frère, de ses amis, de sa fille, de son ex-fiancé pas si ex que ça… Et Valentina le sait, au fond, qu’ils n’ont pas tort. Elle travaille beaucoup, alterne entre ses gardes à l’hôpital et ses heures au laboratoire. C’est certainement trop pour une seule et même personne, mais c’est plus fort qu’elle. Parce qu’elle veut aider ses patients et trouver de nouveaux traitements pour les soigner, les sauver. Parce qu’elle veut gagner assez d’argent pour offrir à Evie un quotidien confortable et assurer son avenir. Ioan a beaucoup de qualités, c’est un bon père, mais on ne peut pas dire qu’il soit le plus responsable des hommes, que ce soit au niveau de ses choix ou de ses finances. Alors c’est à Valentina que revient la responsabilité première de prendre soin de leur fille. Même si elle n’empêchera jamais son ex-fiancé de voir sa fille, elle est parfois obligée de remettre les points sur les i. Mais ce soir-là, pour une fois, elle a consenti à faire un effort. Pour Evie et aussi pour elle-même, un peu. En cette période de fin d’année, l’ambiance à New York est féérique. Ce soir, elles vont se rendre à Central Park, où une patinoire a été installée comme chaque année. Avec la personne préférée d’Evie, sa marraine, M. Cette dernière entre dans le bureau de Valentina au moment où elle range ses affaires – à l’heure, pour une fois. « Si on pouvait éviter le séjour aux urgences ce soir, ça m’arrangerait ! Pour une fois que je n’y passe pas ma soirée ! » Valentina enfile son manteau, enroule son écharpe en laine autour de son cou et attrape son sac. Direction l’appartement de la baby-sitter pour aller récupérer la petite et bientôt, le trio prend la direction de Central Park. La jeune mère vérifie au moins cinq fois que sa fille est assez chaudement habillée ; bonnet, écharpe, gants, bottines, blouson bien fermé… Jusqu’à ce qu’Evie ne se mette à ronchonner pour lui faire comprendre que ce n’est certainement pas ce soir-là qu’elle mourra de froid. Un petit soupir échappe à Valentina lorsque son amie lui demande à quels caprices – ceux de la fillette, bien sûr – elle a le droit de céder. Elle hausse un sourcil en baissant les yeux sur Evie.

« Une glace ? En plein mois de décembre ? À New York ? » Elle grimace. « Vous ne préféreriez pas… Je ne sais pas, moi, des beignets ? Des churros ? Une gaufre ? » Quelque chose de chaud, en somme. Mais Evie sautille sur place, surexcitée. « Je peux avoir les deux, maman ? S’il te plaît, s’il te plaît, s’il te plaît ! J’ai été super sage ! C’est papa qui l’a dit. » Valentina se retient de rouler des yeux. On ne peut hélas pas dire que Ioan soit un modèle de sagesse, alors elle doute quelque peu de ses capacités à déterminer si leur fille s’est comportée comme un petit ange ou non. « Bon, d’accord. Mais juste ce soir, d’accord ? C’est exceptionnel ! » « Oui, oui, oui ! Promis, maman ! » Evie sourit de toutes ses dents et attrape la main de sa marraine. Entre les deux, elle se balance. « Tu sais où je rêve d’aller ? Aux Seychelles. Si Ioan n’avait pas fait l’idiot, je crois que c’est là-bas qu’on aurait passé notre lune de miel. Ça me fait rêver rien que d’y penser ! Les plages de sable blanc, l’eau turquoise, la chaleur… T’as raison, l’année prochaine, on passe Noël au soleil ! » Lorsqu’elles arrivent aux abords de la patinoire, Valentina étouffe un juron en voyant la taille de la file d’attente. « Oh, la vache. Tous les ans c’est la même chose, et tous les ans j’oublie. Vous êtes sûre de vouloir faire du patin à glace… ? Je ne peux pas vous convaincre de faire autre chose… ? Tu ne veux pas plutôt faire une photo avec le père Noël, ma puce ? » « Mais, maman, je suis grande, maintenant ! » Ah oui, si grande du haut de ses presque sept ans, Evie est une grande fille. « Bon, bon, d’accord… Et si on allait commander un chocolat chaud avant de faire la queue ? Histoire de ne pas congeler sur place pendant qu’on attend notre tour. Je ne sais pas vous, mais moi, je ne sens plus mes doigts ! »

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