intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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Lucian Blackthorn
Lucian Blackthorn
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(#) marvel'ious superabbit    Mer 1 Déc - 23:32

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c/t. warnings : tag 1 tag 2 tag 3
participant.es : @Chandra Ashford @Lucian Blackthorn




(Londres, début décembre 2021) Il est d’une humeur de dogue depuis quelques jours. Personne n’a vu le coup venir, il n’y a que Rosalyn qui a pu constater que le rayon de soleil de la constellation était devenu un gros nuage de pluie du jour au lendemain. Elle a bien appelé Takoda à la rescousse et le vieux Lakota est venu leur rendre visite mais il n’a pas pu faire grand-chose. Ils ont assisté impuissant à l’assombrissement du nuage qui devenait de plus en plus orageux et maintenant Lucian tient plus de la pile électrique que de l’être humain. Une pile électrique qui pour l’heure remonte sombrement les trottoirs londoniens un lapin sous le bras. Il est venu dans la capitale le matin même par le premier train qui partait d’Edimbourg. Quatre heures de rail pour récupérer le plus gros lapin de la capitale. Peut-être même du Royaume-Uni. Bon, bien sûr, il exagère un peu, mais tout de même le lapin géant continental qu’il porte sous le bras, posé sur sa hanche, pèse ses neufs kilos. La veille, il est tombé sur une annonce sur Internet et le matin même il se présentait chez l’ancien propriétaire, celui-ci un peu surpris de constater que son nouvel acquéreur était venu sans boite de transport et qu’il repartirait avec le lapin dans les bras. Une fois le monstre récupéré, il s’était mis en branle vers son second lieu favori de la capitale – le premier étant un pub – pour faire son petit stock de lecture pour les deux prochaines semaines à venir.

Ainsi, c’est avec le lapin dans les bras qu’il poussa la porte de la boutique de comics de Chandra. Il salue sobrement sa vieille connaissance, d’un ton assez morose il est vrai, inhabituel dans la bouche du géant, mais l’affabule tout de même du surnom affectif qu’il lui donne habituellement keiki keiki pidgin hawaien qui signifie kiddo car Lucian a vu Chandra grandir depuis qu’il est dans les jupes de ses immortels parternels et qu’il l’a donc connu tout gamin. « Désolé, keiki, je t’aurai bien prévenu de ma visite, mais ça s’est décidé à la dernière minute hier soir. J’ai pas eu le temps. » Il pose le lapin sur le comptoir de la caisse, lui gratouille les oreilles en chuchotant « Bouge pas, toi » avant de s’adresser de nouveau au londonnien « Je te présente Copernic, notre nouvel ajout à la famille … » et puis il regarde autour de lui et ajoute « Bon. J’ai lu tous ce que je t’ai acheté y a trois, quatre semaines. » Oui, c’est qu’il est déjà passé en début de mois, alors qu’ils étaient en transit d’un lieu à un autre. A cet occasion, il était reparti croulant avec une vingtaine de titre sous les bras « T’as des petites nouveautés ? Des trucs un peu indé ? Parce que j’ai fait le tour de Marvel et DC là je crois … » Bah, oui, l’inconvénient quand vous vendez des livres à un immortel qui suit les histoires depuis la création des maisons, c’est que vous pouvez pas lui revendre des trucs édités y a quelques années ou décennies. Faut faire preuve d’un peu d’originalité. Il se retourne, observe autour de lui les présentoirs, jette un petit coup d’œil aux bacs de bd et se retourne en entendant un bruit sourd derrière lui. C’est Copernic qui vient de sauter derrière le comptoir et qui disparait dans la réserve. « Oups. » Il jette un coup d’œil à Chandra et avec un sourire un peu bancal d’excuse.



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(#) Re: marvel'ious superabbit    Mer 29 Déc - 16:21

WARNING :  ... Rien pour le moment[/color]
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@Lucian Blackthorn

J'rêvais de mille et uns paysages, de partir loin, vite, loin de cette grisaille, du fog que je n'avais que trop longtemps cotoyé. Et pourtant... Pourtant la capitale avait un pied dans chaque culture. J'devais passer par le quartier chinois pour aller à la boutique, puis le quartier indien, et l'italien. Tu pouvais aussi trouver des épiceries russes, norvégiennes, et tout un tas de petites choses. J'adorais Londres, mais en même temps j'la détestais. Paradoxalement, c'était comme ça avec un peu tout. Cette sorte d'amour haine était présent dans chaque recoins. Dans chaque petites ruelles pleines de trésors. Mon être en était imprégné et ne savait quelle émotion choisir. Alors je haussais les épaules, et faisait comme si je n'éprouvais pas ce besoin. Après tout... J'avais pas les fonds nécessaires. J'étais un pauvre shlag à l'état sauvage. Oh ma famille n'étaient pas des pécores loin de là. M'man avait du sang noble dans les veines. Enfin un truc du genre ? P't'être membre de la petite bourgeoisie ? Pour tout dire... J'demandais jamais trop à savoir les histoires des vieux. ça me rappelais à quel point j'étais jeune et quelle serait ma fin, alors qu'eux continueraient leurs chemins. J'm'étais arrêté devant la devanture de mon magasin, grille fermée la porte était sensée rappeler la porte de la maison Cul-De-Sac. Je fumais une cigarette, tranquillement, j'avais encore cinq minutes pour faire couler un café pour le reste de la journée qui allait s'annoncer longue, grise et brumeuse. Enfin... Peut être qu'elle réservait quelques réceptions de commandes et quelques passages de clients dans cette sarabande mélancolique. J'me sentais comme dans "un jour sans fin" condamné à vivre la même routine. Parfois j'avais envie d'en chialer... Parfois j'avais envie de tout plaquer. Et d'autres fois j'me disais que j'échangerais ma vie pour rien au monde. J'étais dans ce tourbillon de ressentis permanent, dans cette incertitude qui ne cessait jamais. J'lançais la cafetière, et le glougloutement que la machine faisait était comme la musique la plus douce à mes oreilles. Loin du feu de la ville, loin du bruit des voitures, des klaxons, de la foule anxiogène. Je fermais les yeux alors que la musique s'élevait de par les hauts parleurs disséminés aux quatre coins de la pièce. Au programme ? Les plus belles bandes sons de mes films préférés.

C'est donc sur Jurassic park que le géant des îles débarqua. Il venait souvent voir mes parents, il m'avait vu grandir, et moi j'l'avais vu rester... Bah le même. J'avais toujours l'impression d'être un gringalet à côté. Mais j'avais toujours été respectueux avec lui. Il avait débarqué avec une créature sous le bras, digne de la bande originale qui était en train de s'élever. Un lapin. Le plus gros lapin qu'j'ai jamais vu. Un godzilla à la queue à pompon. J'lui offre une accolade, évitant le rongeur que je regarde un long moment.

"Dis moi qu'tu vas l'appeler Kaiju... Avec une taille pareille... Et qu'tu vas pas le manger."

J'avais arrêté de manger ce que j'avais vu et papouillé. Adios veaux, vaches, lapins. En réalité j'allais sans doute finir végétarien. Parce que même si j'avais pas d'bestioles, je les aimais bien.

"Comment ça va tonton ?"
C'était comme ça qu'on me l'avais présenté gamin, et ce surnom affectueux n'avait jamais quitté mes lèvres. Je lève la main à l'adresse de mister Pompon.

"Salut Copernic." J'me fais pensif, face à sa demande, et va farfouiller dans mes étagères. J'lui sors le premier tome de Fable, celui de l'adaptation de Life is Strange, Freak's squeele et j'avais des tas de p'tites bricoles indépendantes, j'lui sortais aussi Preacher... Parce que fallait pas déconner, le comic était bien. J'avais aussi reçu ceux se plaçant dans l'univers de Evil Dead, en grand fan des films, surtout de l'armée des ténèbres, j'en sortis un aussi, pour lui présenter le lot.

"T'as la crème de la crème... J'te sors pas Sandman parce que j'espère bien que tu l'as lu celui là."


Soudain... Le godzilla qui allait sans doute se faire renommer Civet bondit du comptoir pour s'élancer, vil petit salopard porte bonheur, dans la réserve, et j'entends soudain une ou deux piles de bordel qui s'effondre. Je roule des yeux. "Dis... La prochaine fois faut trouver un sac de transport pour ton monstre hein !" J'entends un dernier gros bruit. "ARGH MA MARCHANDISE Les Monty Python avaient raison ! Les lapins c'est dangereux !" J'me précipite dans la réserve, à la recherche du vil squatteur. J'ai jamais été bon au "où est Charlie"...
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