intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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(#) The hard training    Mar 9 Nov - 14:43

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Martial arts is like a mountain. You see the top. And you hike and you climb, and you finally reach the peak, and you realize it was a false summit, and in front of you lies an entire new mountain range. Robert Owens


   
(LYON, 1985) — prénom de Bastian à l'époque: Damian Regarder de droite, puis à gauche.
Traverser. Donner un coup d’épaule vers le haut pour redresser son sac, tenir fermement l’autre sac qu’elle porte à la main, faire un geste de la tête pour balayer les mèches rebelles. Elle pose la main sur le digicode et retrouve assez rapidement le code pour entrer. Elle appuie sur les cinq boutons avant d’entendre le bruit sonore qui signifie qu’elle peut enfin pousser la lourde porte et entrer dans le hall. Elle a été prévenue qu’à son arrivée, ils seraient probablement dans un local privé un peu reculé dans la cour, à s’entrainer. Il n’aime pas perdre du temps ce Wayak’ comme toujours, il a toujours tendance à faire les choses de façon assez costaude…

Elle ne va pas s’embêter à monter les deux étages avec ces escaliers trop étroits et surtout chargée comme une mule. De base, elle était censée venir avec Madhur, mais ce dernier a décidé de foncer à Lyon tel un prêtre annonciateur de la Peste pour sauver les fesses de Damian et du nouveau immortel au nom de Rahim. Elle commence quand même à se douter des choses, parce qu’elle a bien vu Ma’ trainer avec les Gupta pendant un bon moment, des années avant, à se demander s’il avait eu une vision sur eux depuis longtemps. Et Wayak’ qui s’y est mêlé… Cela ne sent rien de bon quand ces deux là préparent un coup et qu’elle ne sait rien.

Et les coups ont été foireux et ponctués des appels un peu désespérés et râleurs de Wayak’ sur les médicaments dont il n’a rien retenu pour le traitement des fièvres, dont il a oublié un ingrédient important pour un plat, dont il a osé confondre deux oignons différents et ainsi de suite. Et surtout, elle s’est retrouvée à l’écart et toute seule à Londres, avec les agents du Conclave, ce n’était pas évident de se sentir en sécurité mais elle avait son don de métamorphose qui l’a beaucoup aidée quand même. Elle a bien apprécié écouter des histoires, de ce qu’ils faisaient de leur journée, mais elle aurait aimé en faire partie. Elle arrive devant la porte et elle entend des coups échangés. Tal soupire et lève les yeux au ciel, elle imagine bien la scène.

Ou presque.

Elle avait tout imaginé, mais pas un Madhur, assis tranquille en train de manger du.. pain ? Ah oui, d’accord, très bien, c’est comme ça donc ? Tal annonce à peine sa présence qu’elle finit par lui lancer son sac à dos en pleine figure à Ma’ ! Ça va aller pour ce grand gaillard, il va réussir à l’éviter avec ses réflexes accrus. « Comme ça tu travailles dur ici ?! » Râle-t-elle en avançant vers Madhur avant de s’asseoir à côté de lui et elle lui fait un gros câlin. Parce qu’il lui a manqué et il lui a fait peur quand il était parti quand même. « Merci pour le pain. » dit-elle avec un sourire et prend le pain de la main de Ma’ qu’elle croque dedans. « Ça faich combien de tchemps qu’ils chentrainent ? » Demande-t-elle la bouche pleine.

Aucune idée du temps, ça passe assez vite pour Damian qui ne peut que bénir le père de Rahim de l’avoir entrainé au combat rapproché. Il se débrouille très bien le jeune niño et il commence à se faire petit à petit à ses sens surdéveloppés. Damian tente des attaques et reste quand même surpris que Rahim réussisse à suivre sa cadence, même avec ses réflexes accrus. Puis il remarque la présence de Tal quand il entend sa voix. « Oh Tal ! Tu es enfin arrivée ! » Très rapidement distrait, Damian a complètement oublié qu’il est en plein combat à main nue contre Rahim. Mais le réflexe accru lui sauve la donne et sans contrôler sa main, il lui a donné un uppercut un peu trop fort au nez de Rahim dont il a senti le choc. « Mierda désolé Rahim !! » « Mais Wayaaaak’ !! T’aurais pu faire attention !!! C’est pas parce qu’il est immortel et qu’il peut se régénérer que tu peux l’amocher là ! » râle Tal. Damian pose la main sur l’épaule de Rahim et essaye de regarder le dégât qu’il vient de faire. « Désolé, le coup est sorti tout seul… » Mais il reste quand même méfiant au cas où si le jeune Gupta décide de se venger en faisant des représailles…


   

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(#) Re: The hard training    Dim 14 Nov - 14:51

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(LYON, 1985) Ta vie a pris un nouveau rythme depuis ta mort, Rahim. Déjà, t’as l’occasion de passer du temps en France, et même si tu dois faire profil bas, c’est l’occasion parfaite pour découvrir deux/trois mets culinaires qui t’étaient encore inconnus jusqu’à présent. Il s’agit de la meilleure partie – plus ou moins – car tu dois te faire à tes sens maintenant décuplés et ça reste encore très compliqué. On ne peut pas s’attendre à la perfection quand tu te découvres à peine, ceci dit et quelque part, t’es rassuré de constater qu’un immortel comme Damian, si vieux semble toujours avoir quelques difficultés. Là où tu n’es pas trop mauvais, en revanche, c’est le corps-à-corps et tu en ressens une certaine fierté, d’autant plus quand l’autre immortel s’est montré quelque peu surpris de te voir suivre le rythme. À défaut de l’excellence espérée par ton père dans tous les domaines, au moins as-tu pu le rendre fier quand il t’entraînait. Ça n’a pas toujours été simple, surtout au début, comme chaque activité qu’on début, après tout.

T’évites de justesse un coup sur la droite quand ton ouïe capte l’arrivée d’une tierce personne et la voix te paraît familière, sauf qu’il te faut te focaliser sur l’entraînement en cours. Damian n’y va pas de main morte et tu souhaiterais autant éviter de recevoir un coup stupidement. Sauf que tu n’es pas le seul à entendre la nouvelle arrivante et ça distrait l’attention de l’immortel – et tu peux aussi mettre un nom sur la voix. L’arrivée de Tal n’a rien de surprenant, les deux hommes l’ayant mentionné à plus d’une reprise après tout. « Oh Tal ! Tu es enfin arrivée ! » Tu penses distraitement que c’est un peu évident, puisque l’immortelle est… Là. Cependant, tu aurais mieux fait de mieux payer attention au combat, puisque tu ne vois pas venir l’uppercut et ça se termine avec ton nez de cassé et le sang qui coule, « Mierda désolé Rahim !! » Tu l’entends à peine, lâchant un flot de noms d’oiseaux en Hindi, tandis que Damian semble se faire remontrer les brettelles, « Mais Wayaaaak’ !! T’aurais pu faire attention !!! C’est pas parce qu’il est immortel et qu’il peut se régénérer que tu peux l’amocher là ! » Renifler n’était pas une bonne idée, oh non, pas du tout. Tu grimaces, « J’suis plutôt d’accord. » Tu marmonnes, décidant que t’aimes bien Tal juste pour ça. « Désolé, le coup est sorti tout seul… » Tu lèves les yeux au ciel, « C’est un combat à mains nues, rien d’étonnant que ça arrive. » Tu rétorques, prenant le chemin de la salle de bain, « Pas besoin d’être autant sur la défensive. » Tu ajoutes, sachant pertinemment qu’il peut t’entendre. Tu te rinces le visage, évitant soigneusement de toucher à ton nez assez douloureux et rejoint les autres, « Hm, bonjour. » Tu as été bien élevé, Rahim, mais c’est aussi une toute nouvelle situation alors si ça devient un peu plus facile d’être autour de Madhur et Damian, tu ne sais toujours pas trop sur quel pied danser et encore maintenant que Tal est arrivée.

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(#) Re: The hard training    Mar 7 Déc - 21:42

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(LYON, 1985) Les jours suivants sont plus calmes. C’est un répit qui est plutôt le bienvenu, surtout après cette horrible course contre la montre pour arriver à Lyon avant Damian et Rahim. Il a fait les courses ce matin et couve maintenant une baguette encore toute chaude qu’il ne partagera pas. Ce n’est pas comme si les deux autres ont le temps de casser la croûte de toute façon. Spectateur des entraînements depuis un moment, il a même sorti le journal pour faire les mots croisés du jour. Il a bien vu que Damian faisait gaffe à ne pas se montrer trop dûr avec le petit jeune et c’est tout ce qu’il peut lui demander. Surtout que Tal est sensée arriver dans la journée et qu’il n’a aucun scrupule à le dénoncer s’il n’y va pas plus molo qu’il ne l’a fait avec lui, quelques centaines d’années plus tôt. « Appui financier en 10 lettres, ça donne quoi ? » Ca fait un moment qu’il connaît le français, bien obligé d’apprendre avec l’arrivée de Camille dans la constellation et le nombre de décennies qu’il a passé à trimbaler sa bosse en Europe alors que la langue de la diplomatie avait encore son siège à Paris. Ca ne veut pas dire qu’il connaît grand chose aux puzzles de mots et à leur logique parfois douteuse. Puis bon, faut que Rahim réussisse à se concentrer en toute situations, notamment quand quelqu’une sur le côté pose des questions sorties de nulle part alors qu’il essaie de suivre un enchaînement de coups pour le moins compliqué. Il se débrouille franchement bien, le gamin.

Contrairement à Madhur qui se prend un sac dans la tronche tout ça parce qu’il était trop concentré sur ses fichus mots croisés. « P’tain mais t’as mis quoi là dedans ? » râle-t-il sur le coup de la surprise (et de la douleur, punaise, il va avoir un beau bleu pour l’espace de quelques minutes) alors même que Tal s’installe à côté de lui et le prend dans ses bras. Il place un bras autour de ses épaules, bien conscient qu’il s’en tire à bon compte après lui avoir faussé compagnie de la sorte à Londres. « Ils sont tous les deux sains et saufs et la menace a été éliminée, donc oui, j’ai bossé dûr. » D’abord, nan mais. Sans parler du pain qu’il est allé lui-même acheter à la boulangerie et dont elle prend volontier un bout conséquent à grignoter. « Ça faich combien de tchemps qu’ils chentrainent ? » Il fronce les sourcils le temps de décoder le messager. « Aujourd’hui ? Je dirais deux heures. Trois grand max. » Il s’adoucit un peu. « T’aurais dû m’appeler, je serais venu te chercher à la gare directement. » La remarque est vite balayée parce que Damian remarque enfin la nouvelle venue.

Et ce qui devait arriver arriva. Le bruit de l’os qui craque est assez net pour que même Madhur puisse le percevoir. Il grimace alors que les insultes pleuvent. Au moins Rahim leur manque de plus en plus de respect ce qui est un bon point pour son adaptation à son statut tout récent d’immortel. « Mais Wayaaaak’ !! T’aurais pu faire attention !!! C’est pas parce qu’il est immortel et qu’il peut se régénérer que tu peux l’amocher là ! » Madhur se redresse dans le canapé. « Pardon ? Alors autant je suis d’accord dans le fond, autant j’aurais apprécié que tu prennes ma défense comme ça à l’époque. » Autant le corps à corps et autre type de combat, il a pu gérer parce que c’était son métier, autant les empoisonnements à répétitions, ça lui donne encore froid dans le dos. C’est donc sur ça que part la discussion pendant que Rahim part se rincer le visage histoire de ne pas mettre du sang partout. Ce serait peu hygiénique. « Hm, bonjour. » Madhur sourit au gamin quand il revient et lui fait signe d’avancer et de ne pas rester en retrait. « Rahim, voici Tal. Tal, Rahim. » Les présentations ainsi faites, il reprend un morceau de pain. « Tu n’as pas eu d’ennuis pendant le voyage ? » Il espère qu’une vision l’en aurait averti, mais on n’est jamais trop sûr.

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(#) Re: The hard training    Jeu 9 Déc - 20:04

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(LYON, 1985) — prénom de Bastian à l'époque: Damian Tal pensait vraiment que Madhur allait éviter le sac avec son don de réflexes accrus mais faut croire qu’il sommeillait vraiment dans son canapé avec ses mots croisés. Parfait ! Ça lui apprendra à l’avoir quittée comme ça « La statuette que Wayak’ m’a demandé de ramener de Londres. Doit y avoir dans les 900 ans. » Elle fait un sourire forcé à Sujah parce que vraiment, elle est clairement gentil elle aurait bien pu le forcer à rejoindre l’entrainement avec Wayak’ et Rahim. « Oui donc, tu n’avais plus rien à faire de plus que d’être un homme à tout faire. Tu avais peur de retourner à Londres après m’avoir faussé compagnie ? » Dit-elle en le fixant dans les yeux avant de prendre un gros morceau de pain qu’elle mange sans lui demander l’autorisation. Après tout, elle a fait un travail de malade, assez compliqué comme Madhur non, elle mérite bien son morceau de pain non ? Elle a dû gérer les affaires de Rahim, mais aussi un peu de Wayak’ à titre personnel. Si le maya pique une crise que sa statue est abîmée, ce sera la faute à Madhur, pas la sienne. Il avait pas à demander à l’indien de rester à Lyon même si elle sait qu’elle devra se débrouiller toute seule à cause de son mauvais caractère.

«  Pardon ? Alors autant je suis d’accord dans le fond, autant j’aurais apprécié que tu prennes ma défense comme ça à l’époque.  » « Si tu n’avais pas mangé en cachette ma tourte à l’époque, peut-être que j’aurai considéré cette option. » entend Wayak’ qui a vraiment grimacé face à la flopée d’insultes, il est vraiment embêté pour Rahim qui pisse vraiment le sang du nez. « C’est un combat à mains nues, rien d’étonnant que ça arrive. Pas besoin d’être sur la défensive » « Oui enfin, c’est pas non plus un combat où il faut se casser un truc. D’ailleurs faudrait peut-être… » tente-t-il de suggérer en désignant Rahim et il secoue la tête en le voyant partir vers la salle de bain « Oh tu sais quoi… Laisse tomber, ton nez finira par se replacer tout seul. » marmonne-t-il pour lui même avec un geste vague de la main avant de se diriger vers Madhur et Tal qu’il vient saluer en la prenant dans les bras, tout content de la revoir après tout ce temps. Interrompant la dispute sur l’histoire de la tourte, même après des centaines d’années, ils n’arrivent pas à tourner la page sur cet incident. Chacun est sur son propre camp en plus dans cette histoire, il n’y a même pas d’alliés !  

«  Hm, bonjour.  » Ah merci Rahim d’être là ! Ils arrêtent donc le débat sur la tourte rien qu’en disant bonjour, Wayak’ laisse Madhur faire les présentations. «  Rahim, voici Tal. Tal, Rahim.  » « Enchantée Rahim ! » Dit-elle en le prenant dans les bras pour un petit câlin, tout en faisant attention à son nez. Elle prend un peu la distance avec un grand sourire, tout en gardant les mains sur les bras du nouveau immortel qu’elle caresse un peu. « J’espère que ça va, qu’ils n’ont pas été trop insupportables avec toi pendant tout ce temps ! » Elle regarde ensuite Madhur dont elle se souvient qu’elle ne doit pas l’appeler Sujah. Elle a eu cette consigne de Wayak’ et elle avoue avoir eu un peu du mal à comprendre, mais après avoir observé quelques temps Rahim et enchainer sur Sujah, elle a l’impression de voir quelque chose de familier. Mais elle balaye cela d’un revers de la main qu’elle se met à raconter sa vie tout de suite.

« Je n’ai pas eu d’ennuis non ! Je n’en ai jamais contrairement à vous deux les poissards. » Elle fait un petit clin d’oeil parce que oui, faut bien se la péter un petit peu quand même non ? Le maya soupire en connaissant déjà le discours qui va venir, il se doute bien que Madhur le connaisse aussi. « Parce que contrairement à vous tous les garçons, j’ai le don de métamorphose, très pratique pour changer la couleur des cheveux en cinq minutes même pas et avoir trois passeports que je peux utiliser pour un seul trajet ! » Dit-elle tout en s’éloignant de Rahim pour se diriger vers les sacs dont elle s’est vraiment trimballée pendant tout le voyage, elle aurait peut-être dû demander à Sujah de venir la chercher à la gare, mais elle ne voulait pas lui faire prendre des risques et puis elle voulait avoir l’effet de surprise. « Wayak’ voilà ce que tu m’as demandé, il y a peut-être un risque que ce soit cassé… C’est la faute à Ma’. » Wayak’ récupère le sac et lance un regard noir à son ami, non mais il est sérieux ? Qu’est-ce qu’il a fait tomber dans sa hâte à Londres ? « Minute Tal ? C’est pas ce sac que tu as lancé à Madhur tout à l’heure ? » « Rahim voici ton sac ! J’ai pu rassembler les affaires selon la liste que tu as faite. J’espère que tu as tout. » dit-elle avec un sourire en tendant le sac, ignorant donc la remarque de Wayak’ qui déballe son sac pour soupirer de soulagement en voyant la statuette de l’époque maya toute intacte. Il a vraiment eu peur. Puis elle regarde Madhur en penchant la tête. « Je peux tenter quelque chose pour ta bosse ? Tu en as une sur la tempe qui est en train de se former… » Elle fait un petit sourire tout à fait innocent avant de regarder Rahim dont les facultés de régénération sont très lentes chez lui. « Et ton nez est légèrement déplacé, tu veux que je t’y aide aussi ? » Demande-t-elle gentiment. Wayak’ aurait secoué la tête en temps normal, mais il y tient trop à la bonne humeur qui règne déjà et surtout à sa statuette qu’il a entre les mains. Une chance qu’elle se soit pas abîmée et que Madhur n’aie pas tourné de l’oeil au choc.

   

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(#) Re: The hard training    Sam 18 Déc - 20:57

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(LYON, 1985) « Appui financier en 10 lettres, ça donne quoi ? » Les mots te parviennent, mais tu ne les comprends pas, alors ils te passent au-dessus de la tête. Si Madhur espère une réponse, il devra compter sur Damian qui s’en donne à cœur joie durant cette séance d’entraînement. Et ce, jusqu’à l’arrivée d’une immortelle, Tal de son nom, que tu as rencontré à quelques reprises par le passé et donc tu as largement entendu parlé depuis que t’es à Lyon avec les deux autres hommes. Tu es concentré sur les échanges de coups entre Damian et toi et tu trouves l’autre conversation assez distrayante dans le premier sens du terme, à savoir que ça te demande beaucoup pour rester concentré. Tu comprends bien les paroles prononcées, tout en apprenant le nom de Damian – à moins qu’il s’agisse là d’un surnom, mais comme tu ignores si tu as le droit de poser la question, alors tu mets simplement cette information de côté dans ton esprit.

Esprit que tu reprends rapidement alors qu’un coup plus violent que les autres – cette réalisation est un poil vexante, honnêtement – et t’en a le nez brisé. Sans grande surprise, ça te fais saigner et « Mais Wayaaaak’ !! T’aurais pu faire attention !!! C’est pas parce qu’il est immortel et qu’il peut se régénérer que tu peux l’amocher là ! » Oui, bon, d’accord, tu dois toujours te faire à ça et tu ignores encore combien de temps ça risque de prendre. « Pardon ? Alors autant je suis d’accord dans le fond, autant j’aurais apprécié que tu prennes ma défense comme ça à l’époque. » Là, arques un sourcil, sans pour autant réagir plus que ça. Renifler ne semble pas une très bonne idée avec un nez cassé. « Si tu n’avais pas mangé en cachette ma tourte à l’époque, peut-être que j’aurai considéré cette option. » Maintenant véritablement amusé, tu retiens néanmoins un roulement d’yeux face à la réaction de Damian, « Oui enfin, c’est pas non plus un combat où il faut se casser un truc. D’ailleurs faudrait peut-être… » Tu peux deviner la suite, mais comme tu t’es échappé dans la salle de bain, tu ne peux rien n’y faire. Au moins ça laissera du temps aux autres de discuter un peu. « Oh tu sais quoi… Laisse tomber, ton nez finira par se replacer tout seul. » Ouais, tu avais bien deviné ces paroles.

Tu ne peux pas rester éternellement dans la salle de bain ceci dit et une fois en dehors de cette dernière, eh bien tu salues de façon un peu mal à l’aise la femme immortelle, que Madhur présente comme il se doit, « Rahim, voici Tal. Tal, Rahim. » Après un hochement de tête, « Enchanté. » Tu réponds simplement et c’est suivit par un « Enchantée Rahim ! » Tout le monde est enchanté, c’est vraiment merveilleux. « J’espère que ça va, qu’ils n’ont pas été trop insupportables avec toi pendant tout ce temps ! » À ça, tu ignores quoi répondre et dans quelques années ça viendra très facilement alors tu te contente simplement de secouer la tête de gauche à droite. « Non, non. » Sauf que tu parles clairement du nez et c’est ridicule. Au moins Madhur pose-t-il une question qui détourne l’attention de Tal, « Tu n’as pas eu d’ennuis pendant le voyage ? » Tu espères que non, « Je n’ai pas eu d’ennuis non ! Je n’en ai jamais contrairement à vous deux les poissards. » Voilà qui est fort rassurant pour ton séjour à Lyon, vraiment. Si tu lances un regard un peu suspicieux à Damian, personne ne l’imaginera, Parce que contrairement à vous tous les garçons, j’ai le don de métamorphose, très pratique pour changer la couleur des cheveux en cinq minutes même pas et avoir trois passeports que je peux utiliser pour un seul trajet ! » Okay, ça, c’est clairement cool. « Wayak’ voilà ce que tu m’as demandé, il y a peut-être un risque que ce soit cassé… C’est la faute à Ma’. » Tes sourcils se froncent, parce que tu as bien entendu le sac être lancé et il ne venait certainement pas de Madhur. Mais tu ne dis rien, estimant que ça n’est pas ta place. « Minute Tal ? C’est pas ce sac que tu as lancé à Madhur tout à l’heure ? » Ah bah, au moins, tu n’es pas le seul à t’en être rendu compte, « Rahim voici ton sac ! J’ai pu rassembler les affaires selon la liste que tu as faite. J’espère que tu as tout. » Tu clignes des yeux, à la fois surpris d’être de nouveau le centre d’attention, mais aussi tu te saisis du sac, « Merci beaucoup. » Et tu aimerais beaucoup pouvoir fouiller dedans pour voir ce qui s’y trouve, sauf que non, « Je peux tenter quelque chose pour ta bosse ? Tu en as une sur la tempe qui est en train de se former… » De façon très stupide, tu passes une main là où se trouve ladite bosse et une grimace très légère passe sur ton visage. « Et ton nez est légèrement déplacé, tu veux que je t’y aide aussi ? » Tu lances un regard sur le réfrigérateur, « Il y a des glaçons dans le freezer, donc ça devrait le faire pour la bosse. » Quant à ton nez, tu attendais simplement que le sang arrête de couler, « Et merci, mais, » avec un haussement d’épaule te remet ton nez à sa place avec un grognement. Ça n’est pas la première fois que ça t’ai arrivé, après tout.

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(#) Re: The hard training    Sam 1 Jan - 12:02

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(LYON, 1985) Forcément personne ne lui répond. Ce serait trop demander après leur avoir sauvé les fesses, hein ? Duo d’ingrats. Le seul remerciement qu’il reçoit pour sa peine, c’est un sac contenant une statuette plus vieille que sa petite personne en pleine face. Super. C’est vraiment pas sa journée, hein ? Il aurait dû s’en douter quand il n’a pas réussi à obtenir un seul bonjour, merci, ou au revoir à la boulangerie. « Oui donc, tu n’avais plus rien à faire de plus que d’être un homme à tout faire. Tu avais peur de retourner à Londres après m’avoir faussé compagnie ? » Madhur gesticule pour montrer le bleu bien moche sur sa joue qui commence déjà à changer de couleur alors que la guérison fait son oeuvre. « A raison, de toute évidence. » Même si la raison, la vraie, c’est que c’est un peu plus dur que ce qu’il songeait de voir les affaires éparpillées de son descendants, les photos et autres souvenirs d’une famille qui n’a jamais vraiment été sienne et qu’il a conduit à sa perte. Mais ce n’est pas très fun tout ça, sans parler du fait que Tal ne le sait pas. Ou du moins n’est pas sensée le savoir. « On ne savait pas à quel point ça craignait en ville, donc on a fait profil bas pour quelques jours. Et… », il tente un petit sourire amusé, « je sais à quel point tu n’aimes pas dévier d’un plan d’action. J’en ai déjà foutu un en l’air en partant comme ça, je n’allais pas risquer de perturber ta toute nouvelle organisation en revenant comme une fleur. »

Leur petite discussion est bien vite oubliée quand Damian casse le nez de Rahim par inadvertance et que le plus jeune commence sa litanie d’insultes. N’empêche qu’il n’a pas la rancoeur tenace, le gosse. Il y en a qui devraient prendre exemple, parce que réchauffer cette histoire de tourte toutes les décennies va bien finir à mener par l’indigestion. Heureusement, Madhur n’a pas à se défendre de nouveau car Damian les rejoint bien vite, incapable qu’il est de cacher sa joie de revoir Tal. Ces deux-là devraient vraiment se trouver une chambre, pour l’amour des dieux ! Madhur s’occupe de faire les présentations quand Rahim sort enfin de la salle de bain et si son sourire se fait un peu plus doux quand Tal prend le plus jeune dans ses bras, personne n’a besoin de le savoir. Mais que c’est bon de savoir que ses plus proches amis, ses parents de coeur, seront aussi là pour le tout jeune immortel. « J’espère que ça va, qu’ils n’ont pas été trop insupportables avec toi pendant tout ce temps ! » Il lève les yeux au ciel. « Je sais bien me tenir », qu’il répond en même temps que le « Non, non. » de Rahim. Brave garçon. Ca ne suffit pas à stopper les piques incessantes de Tal, pourtant. Faut dire qu’il faudrait surement un miracle pour l’empêcher de les charrier constamment. « Je n’ai pas eu d’ennuis non ! Je n’en ai jamais contrairement à vous deux les poissards. » Et voilà pas qu’elle se la raconte avec son don oh si utile. Nan mais quelle vantarde ! « J’ai peut-être pas la métamorphose, mais ça ne veut pas dire que j’attire la poisse pour autant, hein ! Tout va bien, à part quand je voyage avec lui », se plaint-il avec un signe de main en direction de Damian. « No offense, hein, mais avoue que tu as le don pour nous foutre dans les emmerdes. »

Madhur en veut pour preuve que c’est sa stupide statuette qu’il s’est pris en pleine figure quelques minutes plus tôt. Il faut quelques secondes au maya pour arrêter de le fixer comme s’il venait de faire l’éloge des espagnols et utiliser ses neurones. « Minute Tal ? C’est pas ce sac que tu as lancé à Madhur tout à l’heure ? » Bravo Einstein. « Pourquoi tu lui donnes une bonne raison de transporter des objets contondants aussi lourds ? On finit toujours pas en pâtir », marmonne-t-il avec une mauvaise fois toute caractéristique. Comme si Tal avait besoin d'une arme pour les martyriser. Ça parle un moment bobos alors que Madhur rentre un nouveau mot dans ses mots croisés et referme le carnet. Juste à temps pour la vision un brin écoeurante de Rahim qui remet son nez en place. Ça lui tire une grimace, mais il ne commente pas. « Bon, puisque tout le monde est là, autant aller prendre un verre, hein. Et mettre quelque chose de froid sur cette bosse. » Il se lève et se dirige vers la cuisine. Priorité à un paquet de petit pois dans le freezer qu’il lance à Rahim avant de demander : « thé, café, autre chose ? » Jouer l’homme à tout faire, effectivement, c’est ce qu’il fait depuis que le danger à été éloigné.

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(#) Re: The hard training    Dim 2 Jan - 16:02

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(LYON, 1985) — prénom de Bastian à l'époque: Damian «  A raison, de toute évidence.  » Tal lève les yeux et pose la main sur la joue douloureuse de Madhur pour le pousser. Ce petit morceau de mélodrame ne marche pas avec elle, à agir comme un petit adolescent de 300 ans, son adolescent… « Arrête de chouiner un peu, pas de ma faute si tu n’arrives pas à éviter un petit sac avec tes réflexes pourtant plus accrus que les miens… » dit-elle avec un sourire amusé, elle est quand même contente de le revoir sain et sauf quand même. Et en forme en plus. Elle peut être soulagée, d’autant plus que ces derniers temps, il y a beaucoup d’agent de Conclave qui pullulent dans le coin. « On ne savait pas à quel point ça craignait en ville, donc on a fait profil bas pour quelques jours. Et…  je sais à quel point tu n’aimes pas dévier d’un plan d’action. J’en ai déjà foutu un en l’air en partant comme ça, je n’allais pas risquer de perturber ta toute nouvelle organisation en revenant comme une fleur.  » Et elle sait qu’il a raison dans le fond. Mais bon, Tal ne pouvait pas s’empêcher d’être énervée parce qu’elle s’est retrouvée toute seule et elle n’avait pas signé pour ça. Et à chaque fois que Madhur rejoint Wayak’, il se passe toujours quelque chose !

Et bien sûr, Rahim dit que ça a été avec ces deux-là, elle se prend même une plainte de Madhur, un gros soupir de la part du maya qui ne cache pas son exaspération. Bien sûr, Madhur essaye de se dédouaner de toute la poisse du monde en la posant sur les épaules d’un des plus vieux de la pièce. Qui d’ailleurs croise le regard de Rahim. « Ne me regarde pas comme ça. » dit-il avant de froncer du nez à Sujah. « J’ai le don pour nous foutre dans les emmerdes, mais toi, tu as le don de ne pas les arranger non plus. » « Oui enfin, en ce moment, il t’a plus sauvé les fesses avec ses visions. Tu devrais le remercier pour ça ! » réplique Tal qui était en train d’organiser les sacs, elle ne se rend pas compte non plus que la phrase de Damian était peut-être à double tranchant. « parce que toi tu l’as remercié ? » « Évidemment, à ma manière. » dit-elle avec un faux sourire, évidemment qu’elle l’a remercié à sa manière en balayant le sac sur la tête de Madhur. Enfin, elle ne laisse pas le temps aux garçons de se prendre la tête qu’elle donne les sacs de suite.

Elle sourit face au petit remerciement de Rahim. « Pas nécessaire de me remercier, c’est la moindre des choses à faire… » dit-elle en posant la main sur l’épaule du niño pendant que Damian se prend la tête avec Madhur sur le transport des statuettes. «  Pourquoi tu lui donnes une bonne raison de transporter des objets contondants aussi lourds ? On finit toujours pas en pâtir  » « Parce que tu étais pas là pour le faire, j’avais pas prévu ça. » marmonne-t-il en retour tout en analysant sa statuette qui n’a vraiment rien de cassée. C’était vraiment chaud quand même.

Et le craquement se fait entendre de chez Rahim qui replace son nez. Tal fait une petite moue et lâche un soupir. « Oh non… Il t’a cassé le nez combien de fois ? » demande-t-elle alors que Wayak’ ne fait pas trop son malin et range sa statuette dans le sac et réagit très vite à la proposition de Madhur. «  Bon, puisque tout le monde est là, autant aller prendre un verre, hein. Et mettre quelque chose de froid sur cette bosse.  » « Bonne idée ! » Dit-il suivant Madhur dans la cuisine pour se faire du maté parce que bon voilà. «  thé, café, autre chose ?  » « Du thé ! J’en ai ramené de Londres ! » Dit la jeune femme toute triomphante qui sort une boite du thé noir. Elle repose la main sur le bras de Rahim tout en marchant vers la cuisine. « J’ai pensé à toi, ça te fera repenser un peu à la maison qui doit te manquer… Ce n’est qu’une question de temps, tu la retrouveras bien vite. » dit-elle souriante et se voulant rassurante comme elle peut. « Dis-moi, est-ce que tu as eu des rêves ces derniers temps ? Ils t’ont parlé de la constellation ? » Demande-t-elle alors que les hommes sont dans la cuisine. Le maya ne pouvait pas s'empêcher de demander une question totalement innocente à Madhur évidemment. « Je ne t'ai jamais remercié de nous avoir sauvé à la gare ? »

   

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(#) Re: The hard training    Lun 3 Jan - 18:29

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(LYON, 1985) Tal est là et tu ne sais pas trop sur quel pied danser. C’est tout nouveau, comme situation, après tout. Au lieu d’être au service des immortels, tu te retrouves à être l’un d’entre eux, alors si ça n’est pas suffisant pour te chambouler, tu ne sais pas ce qu’il faut. Te réveiller après t’être noyé dans ton sang, par exemple, t’as bien chamboulé et ce n’est sans doute pas le bon moment pour y repenser. Tu te fais tout petit, ceci dit. Afin de ne pas trop attirer l’attention sur ta personne, tâche en soit difficile quand tu es le géant dans la pièce. L’ironie étant que t’es le plus jeune et tu ne préfères ne pas trop te pencher sur toutes les implications. Alors tu te contentes de suivre la conversation d’une oreille distraite, laissant les immortels s’échanger diverses piques et coups. Jusqu’à ce que tu doives effectivement revenir de la salle de bain et agir comme un adulte, plutôt que de te cacher sous le lit – pas que l’envie t’en manque. « No offense, hein, mais avoue que tu as le don pour nous foutre dans les emmerdes. » A ça, tu hoches la tête car les fois où tu as été impliqué avec Damian, ça n’a pas toujours très bien tourné. Ça reste l’unique participation dont tu fais preuve, cependant, tandis que les échanges chaleureux continuent. As-tu des immortels vieux de plusieurs siècles, ou des adolescents ? La différence n’est pas simple à voir. « Oui enfin, en ce moment, il t’a plus sauvé les fesses avec ses visions. Tu devrais le remercier pour ça ! » Tes sourcils se froncent, « Visions ? » Ton intervention te prends par surprise, certain que tu étais d’avoir pensé la question. Si ça te parle, il s’est passé tant d’événements depuis la brève explication de Damian quelques jours plutôt, tu penses avoir le droit de demander qu’on répète. Sinon, bah, t’es pas dans la merde.

Au moins, tu es capable de t’occuper de ta petite personne pour les maux les plus simples, comme remettre un nez en place, « Oh non… Il t’a cassé le nez combien de fois ? » Tu clignes des yeux, « Damian, c’est la première fois. » Probablement pas la dernière, « Mais c’est déjà arrivé plus d’une fois, pendant une mission, et j’ai pas toujours eu le luxe d’avoir un médecin à côté pour le remettre en place. » Haussant les épaules, tu te souviens avoir demandé à tes parents de d’apprendre à remettre les os en place si t’en avais besoin. Être Adorateur n’a rien de très glamour, alors à quoi Tal pouvait-elle bien s’attendre ? Ça tue. Tout simplement. « Bon, puisque tout le monde est là, autant aller prendre un verre, hein. Et mettre quelque chose de froid sur cette bosse. Thé, café, autre chose ? » Au moins, cette distraction te permet de mettre de côté tes pensées moroses. « Du thé aussi. » Tu réponds doucement, « Du thé ! J’en ai ramené de Londres ! » Oh, du thé de Londres, une bonne nouvelle s’il en est. Tu sursautes au contact sur ton bras, tournant ton regard vers l’immortelle, « J’ai pensé à toi, ça te fera repenser un peu à la maison qui doit te manquer… Ce n’est qu’une question de temps, tu la retrouveras bien vite. » Bizarrement, tu en doutes un peu, mais ça n’est pas ta place de la contredire, « Merci. C’est gentil. » Réponse neutre, mais pourtant sincère. « Dis-moi, est-ce que tu as eu des rêves ces derniers temps ? Ils t’ont parlé de la constellation ? » Hein ? « Je ne t'ai jamais remercié de nous avoir sauvé à la gare ? » Le seul souvenir que tu as de la gare c’est l’odeur épouvantable te faisant plisser le nez. « Constellation ? » Ça ne te parle absolument pas, « J’en connais quelques unes. » Tu as cependant l’impression d’être en hors sujet complet, « Pourquoi ? » Est-ce que ça va faire partir de ton entraînement ? Mais à qui ça pourrait bien te servir ? Pourquoi est-ce personne ne peut s’exprimer normalement, s’il vous plaît ?

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(#) Re: The hard training    Mer 5 Jan - 16:35

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(LYON, 1985) « J’ai le don pour nous foutre dans les emmerdes, mais toi, tu as le don de ne pas les arranger non plus. » Au moins, il ne fait pas preuve de trop de mauvaise foi, une fois n’est pas coutume, et assume le don incroyable qu’il a d’attirer à lui les ennuis. Ça n'empêche pas Chiranth de prendre son air de grand outré. « Oui enfin, en ce moment, il t’a plus sauvé les fesses avec ses visions. Tu devrais le remercier pour ça ! » S’ils commencent à compter toutes les fois où l’un ou l’autre aurait dû le remercier, mais ne l’a pas fait, ils seront encore là demain matin, vraiment, parce que Chiranth a apparemment le don d’attirer à lui les ingrats de service. « Heureusement que c’est pas de vous deux que j’ai appris la politesse », conclue-t-il donc. Parce que non, balancer des objets lourds à la tête de quelqu’un, ça ne compte pas comme un “merci”. Mince alors. Et, au milieu de ces piques bon enfant qui témoignent de leur joie à tous se retrouver sains et saufs, il y a un Rahim perdu. « Visions ? » Il adresse un sourire à la limite de la grimace au plus jeune. « J’ai le don de prescience, ça veut dire que je peux voir des brides du futur. Ou plutôt, que les visions arrivent sans prévenir et sans beaucoup de contexte, ce qui est loin d’être agréable. Mais ça m’a permis de voir que vous alliez avoir des ennuis à l’arrivée en gare, donc… » Il hausse les épaules en conclusion. Quelques emmerdes valent mieux que de ne pas être capable de protéger ses proches.

Même s’il n’a pas vraiment assuré sur ce point là. Peut-être qu’au début du siècle c’était une bonne chose de garder sa famille dans les Adorateurs et de leur confier des missions les poussant loin des guerres et du front, mais la fin les a trouvé aussi sûrement au service de l’Hydre et c’est entièrement sa faute pour ne pas avoir réaliser la dangerosité de leur position. Entendre que le garçon a appris à remettre son nez en place sur le terrain, ça lui glace le sang. Il ne sait pas comment réagir à ça, Chiranth. Alors il ne réagit pas. Il n’a jamais dit être très courageux face à ce genre de conversations difficiles. Le thé a tout d’un repli stratégique. Et ça a le bénéfice de rapprocher Tal et Rahim, l’immortelle ayant toujours été douée pour gâter ses protégés par des petits gestes tendres. « Je ne t'ai jamais remercié de nous avoir sauvé à la gare ? » Chiranth secoue la tête en mettant l’eau à chauffer. « Je ne crois pas, non. Mais Rahim avait des problèmes avec son don et on devait s’assurer qu’on était pas suivi, donc on avait pas mal à faire. » Il préfère cent fois savoir que Bastian se focalise sur la sécurité de son descendant plutôt qu’il se rappelle d’être poli, s’il doit choisir. En parlant de descendant… « Constellation ? J’en connais quelques unes. Pourquoi ?  » Oups. Ils avaient promis d’en reparler et ils ne l’ont pas fait au final. « On n’a pas reparlé des rêves, non, désolé. » Il se crispe, attendant le coup qui risque de venir, même si les excuses sont entièrement dirigés vers le plus jeune. « Je ne sais pas si tu te rappelles, mais avant qu’on arrive à l’appart, je t’ai dit que les membres de ta constellation te trouveraient plus facilement si on évite de trop bouger. Et bien les membres en question, tu as sûrement rêvé d’eux. Des gens que tu ne connais pas mais dont tu vois des brides de vies ? Les rêves vont continuer jusqu’à ce que tu les rencontres pour de vrai. »

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(#) Re: The hard training    Jeu 6 Jan - 9:29

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(LYON, 1985) — prénom de Bastian à l'époque: Damian  «  Je ne crois pas, non. Mais Rahim avait des problèmes avec son don et on devait s’assurer qu’on était pas suivi, donc on avait pas mal à faire. » En vrai, il n’a pas eu le temps de le remercier et puis c’est passé à travers la tête. D’autant plus qu’ils paniquaient comme jamais devant la fièvre de Rahim qui a suivi. Oh la vache, c’était vraiment intense ce moment-là, Wayak’ s’en souvient assez bien et espère qu’il se trompera pas de médicaments la prochaine fois. Il soupire longuement alors qu’il est en train de préparer son maté. « On a eu beaucoup à faire. Je te reme… » interrompu parce qu’il entend de l’autre côté, les voix qui approchent vers la cuisine. «  Constellation ? J’en connais quelques unes. Pourquoi ? » « Beaucoup trop à faire… » murmure-t-il en grimaçant, il s’attend aussi au coup qui risque de venir et s’occupe davantage de l’eau chaude alors que Tal arrive avec Rahim dans la cuisine. «  On n’a pas reparlé des rêves, non, désolé. » « On avait dit chaque chose en son temps… L’entrainement pour mieux gérer les dons. » rajoute Wayak' alors que Tal garde toujours le bras autour de celui de Rahim, légèrement contrariée. « Ah oui pendant l’entrainement vous auriez pu poser la question comme par exemple quels sont les cinq dons connus chez les immortels au lieu de demander appui financier en 10 lettres ça donne quoi ? Qui est parrainage d’ailleurs. » dit-elle avec les mots en français. Elle en revient pas, ils prennent vraiment trop le temps. Rahim risque bien d’être complètement perdu si un membre de sa constellation arrive et elle ose pas imaginer son état s’il se retrouvait embarqué dans un groupe… Sauf qu’elle n’imagine pas à quel point la constellation du corbeau est plus compliquée que ça. «  Je ne sais pas si tu te rappelles, mais avant qu’on arrive à l’appart, je t’ai dit que les membres de ta constellation te trouveraient plus facilement si on évite de trop bouger. Et bien les membres en question, tu as sûrement rêvé d’eux. Des gens que tu ne connais pas mais dont tu vois des brides de vies ? Les rêves vont continuer jusqu’à ce que tu les rencontres pour de vrai. » Tal se détache de Rahim pour poser le thé anglais sur le plan de travail entre Wayak’ et Madhur, dont elle lance un regard noir. « Je l’avais dit qu'on n’aurait pas dû mettre le manuel du nouvel immortel au feu. » « Je l’ai dit, trop risqué si c’est tombé entre de mauvaises mains. » grommelle Wayak’ qui laisse Madhur préparer le reste, tout en restant sur ses gardes au coup qui risque de venir. Surtout, il la surveille, elle qui bien trop près des tasses…! « Dès que tu es immortel, tu te retrouves à appartenir dans un groupe que nous appelons la constellation. Personne ne sait comment ce phénomène est créé, mais selon mon expérience, il y a grand max huit immortels dans une constellation c’est ça ? » Demande-t-elle confirmation aux hommes alors qu’elle s’éloigne du plan de travail pour se rapprocher de Rahim qui a vraiment du mal en ce moment. « C’est comme une famille en soit. Vous êtes liés entre vous par vos rêves, votre empathie plus développée. Par exemple, les deux idiots qui ont oublié de t’en parler, ils font parti de la même constellation. Et je les soupçonne être des âmes-soeurs… » marmonne-t-elle à la fin à Rahim. Wayak’ réagit de suite, lassé par le fait que Tal y revient toujours là-dessus. « Nous sommes pas des âmes soeurs on te le dit. » « Les âmes soeurs c’est pas forcément des couples romantiques, ça peut être des duos père-fils comme vous l’êtes par moment ! Ce sont des personnes qui ont une connexion bien plus importante que les autres de la constellation, ils ressentent plus et comprennent plus facilement l’autre mieux que quiconque.» « Tal ? » Demande Wayak’ qui lui met la tasse de thé entre les mains pour l’interrompre parce qu’à ce rythme-là elle va exploser le cerveau de Rahim qui n’a rien demandé et qui est déjà assez éreinté par l’entrainement. « Chaque chose en son temps. » Une manière gentille à lui de dire qu'elle est en train de s'emballer et qu'il faut peut-être un peu se calmer. Il soupire un peu et finit par prendre place sur la chaise, où il s’assied enfin. Ah le confort, ça fait du bien là… « Sinon Rahim, qu’est-ce que tu aimes faire de ton temps libre ? » Demande Tal, toute curieuse, pour savoir s’ils ont des intérêts en commun. Elle passe à côté de Chiranth et elle lui demande discrètement. « Vous avez quand même davantage expliqué ce que c’est l’Ordre, les Enfants, le Conclave ? Même s’il sait en tant qu’Adorateur, les informations ne sont pas les mêmes une fois immortel… » Elle est bien trop calme Tal, à ne pas avoir donné un coup, Wayak’ préfère se méfier avec son maté même s’il en doute qu’elle ai pu mettre quoi ce que ce soit dedans, elle n’en a pas eu l’occasion.

   

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(#) Re: The hard training    Dim 9 Jan - 13:51

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(LYON, 1985) Tu fais des efforts pour suivre, Rahim, autant ce qui t’arrive que la conversation se déroulant ce moment et tu penses ne pas trop mal t’en sortir, malgré une adaptation un peu compliquée. Ta mort ayant eu lieu quelques semaines auparavant, tu ne penses pas qu’il soit si incompréhensible d’avoir un peu de mal. Notamment ta mémoire, les conversations sont parfois riches en informations et tu penses qu’il te faudra plus de temps pour te faire à toute cette histoire – si tu savais. « J’ai le don de prescience, ça veut dire que je peux voir des brides du futur. Ou plutôt, que les visions arrivent sans prévenir et sans beaucoup de contexte, ce qui est loin d’être agréable. Mais ça m’a permis de voir que vous alliez avoir des ennuis à l’arrivée en gare, donc… » Tu clignes des yeux, Rahim, « Sérieux ? » L’incrédulité est forte en toi, mais tu ajoutes à la suite, « Je sais même pas pourquoi j’suis surpris. » Tu marmonnes, bien conscient de tes sens exacerbés te jouant plus d’un tours. « Ça a l’air bien compliqué. » Ajoutes-tu, arrières pensées t’apparaissant en repassant ses mots dans ta tête. Être immortel – va falloir s’habituer à ce terme – n’a pas l’air d’être si simple qu’il n’y paraît et tu n’es pas si surpris que ça, dans le fond. Tu ignores juste à quel point tu as raison.

Pendant que les deux hommes s’occupe de faire du thé – tu n’es pas vraiment sûre qu’il y ait besoin d’être deux pour ça, mais peut-être qu’être immortel peut te faire perdre tes perdre tes moyens en te retrouvant devant une bouilloire électrique ? À méditer. Il est question de remerciements, ou l’absence de ces derniers, « Je ne crois pas, non. Mais Rahim avait des problèmes avec son don et on devait s’assurer qu’on était pas suivi, donc on avait pas mal à faire. »  Mais Tal te parle et c’est compliqué de suivre les deux conversation, surtout quand l’immortelle te rend perplexe à te parler de Constellation. Le ciel, tu le connais, non ? C’est là que Madhur intervient à nouveau, « On n’a pas reparlé des rêves, non, désolé. » Les rêves ? Tes songes sont effectivement plutôt étrange, « On avait dit chaque chose en son temps… L’entraînement pour mieux gérer les dons. » Si dans le fond, t’es plutôt d’accord avec le concept, t’es pas encore certain de son efficacité, mais au moins, ça a la mérite de te faire sentir utile, « Ah oui pendant l’entraînement vous auriez pu poser la question comme par exemple quels sont les cinq dons connus chez les immortels au lieu de demander appui financier en 10 lettres ça donne quoi ? Qui est parrainage d’ailleurs. » Tu caches un petit sourire amusé derrière ta main, malgré l’incompréhension de la langue.

Madhur reprend ensuite, « Je ne sais pas si tu te rappelles, mais avant qu’on arrive à l’appart, je t’ai dit que les membres de ta constellation te trouveraient plus facilement si on évite de trop bouger. Et bien les membres en question, tu as sûrement rêvé d’eux. Des gens que tu ne connais pas mais dont tu vois des brides de vies ? Les rêves vont continuer jusqu’à ce que tu les rencontres pour de vrai. » Fronçant les sourcils, « Donc ce sont pas vraiment des rêves ? » T’es un peu confus sur le concept du truc, « Je l’avais dit qu'on n’aurait pas dû mettre le manuel du nouvel immortel au feu. » Tu lances un regard incrédule à Tal, alors que Damian répond, « Je l’ai dit, trop risqué si c’est tombé entre de mauvaises mains. » Tu hoches la tête, « Ouais, ça a pas l’air très sécuritaire. » Imaginez, le bouquin se perd et il est retrouvé par une personne ne connaissant pas les immortels ? « Même si ça serait super pratique. » Tu ajoutes, fort de neutralité – et aussi parce que tu as conscience de combien ça t’aiderait.

« Dès que tu es immortel, tu te retrouves à appartenir dans un groupe que nous appelons la constellation. Personne ne sait comment ce phénomène est créé, mais selon mon expérience, il y a grand max huit immortels dans une constellation c’est ça ? » Les explications continuent, « C’est comme une famille en soit. Vous êtes liés entre vous par vos rêves, votre empathie plus développée. Par exemple, les deux idiots qui ont oublié de t’en parler, ils font parti de la même constellation. Et je les soupçonne être des âmes-soeurs… » Le concept de famille n’est pas déplaisant, mais venant tout juste de perdre la tienne, ça te faire croiser les bras, « Nous sommes pas des âmes sœurs on te le dit. » Ca sonne comme une remarque ayant déjà était faite par le passé, « Âme sœur ? » On est en train de te perdre, là « Les âmes sœurs c’est pas forcément des couples romantiques, ça peut être des duos père-fils comme vous l’êtes par moment ! Ce sont des personnes qui ont une connexion bien plus importante que les autres de la constellation, ils ressentent plus et comprennent plus facilement l’autre mieux que quiconque .» Certes. « Tal ? Chaque chose en son temps. » T’es plutôt d’accord là-dessus, « Sinon Rahim, qu’est-ce que tu aimes faire de ton temps libre ? » La question te prend par surprise, telle une cervidé devant les phares d’une voiture, « Vous avez quand même davantage expliqué ce que c’est l’Ordre, les Enfants, le Conclave ? Même s’il sait en tant qu’Adorateur, les informations ne sont pas les mêmes une fois immortel… » Okay. Tu vas t’asseoir, ça vaut mieux, « J’aime bien lire ? Et faire de la mosaïque. » Tu répond à la question, peu désireux de te montrer impoli. « Hm, et vous ? » L’hésitation est bien présente, mais on t’as aussi dit te ne pas hésiter à poser des questions.

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(#) Re: The hard training    Lun 10 Jan - 12:21

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(LYON, 1985) « Sérieux ? » Chiranth a un petit rire à la limite du soupir. La prescience, sur le papier, ça fait toujours très cool. Encore plus quand elle s’est manifestée récemment et l’a fait courir pour arriver à temps à la gare et leur éviter une fâcheuse rencontre : ça lui donnerait presque l’air d’un super héros. La réalité est on ne peut plus complexe. « Je sais même pas pourquoi j’suis surpris. » Il secoue la tête. « Parce que même les Adorateurs ne savent pas tout des immortels ? Il y a des choses qu'il vaut mieux taire, surtout quand certains pourraient penser s’en servir uniquement à leurs fins alors que ce pouvoir ne marche pas comme ça. Il ne montre que ce qu’il veut bien montrer. » La plupart du temps, c’est un brouhaha inutile autant qu’alarmiste et, plus d’une fois, l’inattention causée par les visions lui a coûté une vie. « Ça a l’air bien compliqué. » Pas de rire pour cette remarque-ci, mais un nouveau haussement d’épaules. Il y a des choses avec lesquelles on apprend à composer. Surtout que « certains dons s’entraînent, d’autres non. » Une autre leçon dispensée gratuitement : devenir immortel ne veut pas dire s’affranchir de toutes contraintes. Certaines disparaissent et d’autres viennent prendre leurs places.

Bien sûr qu’ils avaient beaucoup à faire. Un nouvel immortel, déjà, ça n’a rien de facile à gérer, alors si on ajoute à ça le fait que Bastian et Rahim ont été repérés, ça devient un joli merdier. Et, puisqu’ils sont incapables de faire les choses à moitié et que Rahim a visiblement plus pris de lui que Madhur ne le pensait, il a fallu que le gamin leur rajoute une frousse supplémentaire en ayant un bon coup de fièvre. Vraiment, un petit planning aux oignons. « Ah oui pendant l’entrainement vous auriez pu poser la question comme par exemple quels sont les cinq dons connus chez les immortels au lieu de demander appui financier en 10 lettres ça donne quoi ? Qui est parrainage d’ailleurs. » Sauf que Tal est impatiente, parfois, et qu’elle n’a pas vu par elle-même la mine perdue de Rahim qui les fait ralentir l’allure pour ne pas le perdre dans toutes les nuances de sa nouvelle vie d’immortel. Chiranth hoche lentement la tête et ressort le magazine de sa poche arrière. « Pa-rrai-na-ge » murmure-t-il en détachant soigneusement les syllabes alors qu’il gribouille les lettres à l’endroit désigné. Voilà qui l’aide plus qu’un peu.

Il range de nouveau les mots fléchés et se tourne vers Rahim pour lui expliquer en terme simple ce qu’ils entendent par “constellation”. « Donc ce sont pas vraiment des rêves ? » Malgré le choc, il comprend vite. « Pas vraiment non. C’est plutôt un signe de ce nouveau lien qui s’est établi entre vous. » Personne ne se l’explique vraiment : pourquoi certaines et pas d’autres, qu’est-ce qui les rassemble en un groupe, comment les émotions fortes se propagent le long de leurs liens. Il y a tant de choses inexpliquées encore. Et apparemment ses propres explications ne paraissent pas satisfaisantes, parce que les deux plus vieux se mettent à maugréer au sujet d’un guide qu’ils avaient apparemment commencé à rédiger et Tal prend le relais sur la question de la constellation. Pendant ce temps, Chiranth sert les tasses à table et dépose même un paquet de biscuits secs. Puis il tire une chaise et s’assoit. Ils ne vont pas rester plantés là après tout. « On n’est pas des âmes soeurs », il intervient en même temps que Bastian dit « Nous sommes pas des âmes sœurs on te le dit. » Ça n'aide pas tant leur cause que ça, d’être aussi synchronisés. « Les âmes sœurs c’est pas forcément des couples romantiques, ça peut être des duos père-fils comme vous l’êtes par moment ! » En voilà une question sur laquelle elle ne manque jamais d’enthousiasme. Chiranth n’a jamais vraiment compris : de ce qu’il sait, Tal n’a pas d’âme sœur, alors pourquoi prête-t-elle un tel intérêt à ça ? Heureusement, Bastian est là pour mettre le hola. « Tal ? Chaque chose en son temps. »

A sa décharge, Tal n’insiste pas et change facilement de conversation, sans même laisser le temps à un silence de s’installer. Chiranth ne cache pas son sourire. Sa présence fait du bien et il espère qu’elle saura mettre du baume au coeur de Rahim, tout comme elle lui a apporté un immense réconfort quand elle, Bastian et Catriona l’ont enfin trouvé, quelques siècles auparavant. Même si elle repart vite sur des sujets plus sérieux et graves - « J’aime bien lire ? Et faire de la mosaïque. Hm, et vous ? » - que Rahim se fait apparemment une joie d’éviter. « Oh, j’aurais pu aller te chercher un livre, il fallait me le dire, Rahim ! Tu dois t’ennuyer, je suis désolé. Quant aux autres questions d’organisations et de factions, on y reviendra ce soir, si tu préfères ? Je pense que tu as déjà assez de choses à digérer. A moins que tu aies des questions bien sûr. » Il risque un coup de Tal sous peine d’être trop lent à tout expliquer au plus jeune, mais le fait est qu’il ne veut pas l’effrayer alors que tout est encore si nouveau pour lui. C’est déjà un grand pas en avant que ses sens surdéveloppés ne lui filent plus une migraine à en tomber par terre.

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(#) Re: The hard training    Lun 10 Jan - 13:15

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(LYON, 1985) — prénom de Bastian à l'époque: DamianMaté pas empoisonné.
Non, il peut le certifier à l’odeur. On parle quand même de Tal qui est capable de mettre du poison inodore. Donc… Il goûte la première gorgée, ne l’avale pas. Tout cela en écoutant la suite de la conversation, il laisse le relais à Madhur pour tempérer Tal parce que bon. Le maya est occupé en ce moment même. « J’aime bien lire ? Et faire de la mosaïque. Hm, et vous ? » Mais Rahim semble bien se débrouiller. Tal hausse les sourcils, remarquant qu’ils ne sont vraiment pas sorti de l’auberge à vouloir prendre autant de temps comme ça. Il faudrait qu’elle leur rappelle qu’ils ne peuvent pas rester trop longtemps au même emplacement comme ça. « Oh, j’aurais pu aller te chercher un livre, il fallait me le dire, Rahim ! Tu dois t’ennuyer, je suis désolé. Quant aux autres questions d’organisations et de factions, on y reviendra ce soir, si tu préfères ? Je pense que tu as déjà assez de choses à digérer. A moins que tu aies des questions bien sûr. » « Ce à quoi je serai ravie d’y répondre ! » Dit-elle avec un grand sourire alors que Wayak’ boit la gorgée après avoir analysé que son maté n’est pas empoisonné. « En attendant, tu peux répondre à celle de Rahim qui t’a demandé quel est ton passe-temps préféré. » « Oh ! Mais oui ! Pardon, j’aime passer du coq à l’âne… » Elle se met à rire un peu et elle regarde Wayak’ en haussant les sourcils. Cet air-là, tout le monde le connaît bien, il faut pas l’embêter déjà qu’elle est un petit peu contrariée d’avoir été mise de côté, toute seule à Londres. « Le maté est bon ? » Il marmonne de son dialecte des jurons dans sa barbe. Il dépose tout de suite son maté sur la table, sans cacher sa frustration à ne plus pouvoir le boire tranquillement, il ne le sent pas ce coup foireux. « Je vais prendre du thé toute compte fait. » Il se lève de la chaise et va se préparer du thé, avec les boites françaises et pas celle de Tal. Il s’en méfie. Elle regarde Rahim et Madhur, elle ne peut pas s’empêcher de trouver cela drôle de voir la ressemblance chez les deux-là et ils ne font même pas partie de la famille. Mais bon, elle va croire aux versions faramineuses des garçons. « J’aime bien embêter Wayak’ à lui rappeler le traumatisme d’être empoisonné. Mais pas d’inquiétude, je n’ai pas empoisonné le thé anglais, ce serait vraiment du gâchis… Madhur est passé par là aussi, s’il n’était pas un goinfre. Mais si tu ne manges pas mes plats dans mon dos, je pense qu’on s’entendra très bien ~ ! » Elle sourit, fière tout de même de son passe-temps mais pas suffisant pour rassurer le petit immortel qu’est Rahim. Wayak’ regarde Madhur pas vraiment rassuré.

« Sinon blague à part. J’adore cuisiner. C’est ma grande passion. J’aime aussi m’occuper des plantes, les fleurs, entretenir un jardin. J’ai une maison en Europe qui a 500m2 de jardin, confectionné à mes soins… Bon bien sûr, avec mes déplacements, je suis obligée de recruter quelques jardiniers pour s’en occuper pendant mon absence. J’aime les animaux ! D’ailleurs si tu veux un chien, chat, cheval… Demande moi, je pourrai t’en donner un avec plaisir ! » Elle est vraiment toute ravie quand elle parle de tout cela. Elle regarde Madhur avec un sourire, elle fait une petite tape de la main sur son bras. « Ma’ et moi adorons les chevaux. En dehors de la guerre amicale qu’on se fait pour avoir le meilleur cheval… Il nous arrive de faire des balades assez régulièrement pendant que le maya triche avec la voiture. » « Tutututu. Je t’arrête tout de suite Tal. Je n’aime pas non plus la voiture, je préfère largement marcher mais vous allez trop vite avec vos chevaux que je n’ai pas le choix de prendre une véhicule. » Tal ricane et hausse les épaules avant de reprendre son doux sourire. Quel dommage qu’il ne fasse pas du cheval hein… Elle boit son thé pour rassurer aussi Madhur au cas où vu la comédie de Wayak’ et le maté. « Donc tu aimes faire de la mosaïque ? Tu fais quel genre de mosaïque ? Des murs ? Le sol ? J'en aurai le droit d'en avoir ? Si tu en feras à l'avenir bien sûr... » Demande-t-elle après avoir bu une gorgée. Elle garde la tasse chaude entre les mains, se doutant bien que la mosaïque qu'elle a vu dans la maison est l'oeuvre de la famille Gupta. Elle fait l'effort de ne pas en mentionner sur ce coup-là.

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(#) Re: The hard training    Ven 14 Jan - 15:16

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Martial arts is like a mountain. You see the top. And you hike and you climb, and you finally reach the peak, and you realize it was a false summit, and in front of you lies an entire new mountain range. Robert Owens
(LYON, 1985) « Parce que même les Adorateurs ne savent pas tout des immortels ? Il y a des choses qu'il vaut mieux taire, surtout quand certains pourraient penser s’en servir uniquement à leurs fins alors que ce pouvoir ne marche pas comme ça. Il ne montre que ce qu’il veut bien montrer. » Les Adorateurs ne sont-ils pas censés vénérer la simple existences des immortels ? Presque baiser le sol sur lequel ils marchent ? T’as entendu plusieurs type de discours, Rahim et à ce jour, tu vois un tout autre aspect et la réalisation n’en demeure pas moins amère. Hausser les épaules te semble être la meilleure des solutions. Quant au sujet des dons, « certains dons s’entraînent, d’autres non. » ta réponse est similaire et t’as conscience de ton manque d’argumentation, mais pour ta défense, ça prend du temps pour tout intégrer.

On finit par te demander ce que tu aimes faire et si la question te prends par surprise, tu y réponds tout de même, incertain si, finalement, t’as vraiment le choix, « Oh, j’aurais pu aller te chercher un livre, il fallait me le dire, Rahim ! » C’est une réaction à laquelle tu ne t’attendais pas, « Tu dois t’ennuyer, je suis désolé. » Tu secoues la tête, il n’y a pas de raison à être désolé. De toute façon, les livres tu risquerais de ne pas être capable de les lire, puisque tu ne comprends pas le français. « Quant aux autres questions d’organisations et de factions, on y reviendra ce soir, si tu préfères ? Je pense que tu as déjà assez de choses à digérer. A moins que tu aies des questions bien sûr. » On te demande vraiment ton avis, ou c’est une question piège ? Tu n’en sais trop rien, mais « Ce à quoi je serai ravie d’y répondre ! » Tal se porte volontaire, alors que tu réponds un « Ce soir, ça pourrait être bien ? » Tu n’es pas seul, après tout, mais dans l’immédiat, tu n’as surtout aucunes questions, « En attendant, tu peux répondre à celle de Rahim qui t’a demandé quel est ton passe-temps préféré. » Au moins ça passerait le temps, il est vrai, même si tu voudrais plutôt te poser dans une pièce, seul, parce que c’est un peu bizarre, tout ça. « Oh ! Mais oui ! Pardon, j’aime passer du coq à l’âne… » Non, tu n’avais vraiment pas remarqué, tu es sous le choc, Rahim. Vraiment. Le silence s’écoule et l’absence de réponses est bien là et tu te rapproches de Madhur, alors que Tal et Damian se regarde en chien de faïence – tu n’es pas certain si l’expression est celle à employer, mais au moins, tu te mets en sécurité.

« Le maté est bon ? » S’agit-il d’une question piège ? « Je vais prendre du thé toute compte fait. » En tout cas, Damian la considère comme telle, « J’aime bien embêter Wayak’ à lui rappeler le traumatisme d’être empoisonné. Mais pas d’inquiétude, je n’ai pas empoisonné le thé anglais, » Tu t’apprêtais à boire une gorgée et ça net stoppe dans ton élan, « ce serait vraiment du gâchis… Madhur est passé par là aussi, s’il n’était pas un goinfre. Mais si tu ne manges pas mes plats dans mon dos, je pense qu’on s’entendra très bien ~ ! » Ça te demande un effort pour suivre les différentes conversations ayant lieu et tu finis par te demander si tu vas te faire empoisonner d’une façon ou d’une autre. Ce n’est pas très sain, comme préoccupation. « Sinon blague à part. J’adore cuisiner. C’est ma grande passion. J’aime aussi m’occuper des plantes, les fleurs, entretenir un jardin. J’ai une maison en Europe qui a 500m2 de jardin, confectionné à mes soins… Bon bien sûr, avec mes déplacements, je suis obligée de recruter quelques jardiniers pour s’en occuper pendant mon absence. J’aime les animaux ! D’ailleurs si tu veux un chien, chat, cheval… Demande moi, je pourrai t’en donner un avec plaisir ! » C’est une énorme maison. « J’ai pas de maison, qu’est-ce que je ferais d’un animal ? » A question stupide, réponse stupide, ta mère avait l’habitude de dire, mais peut-être aurais-tu dû tourner sept fois ta langue dans ta bouche avant de parler et tu marmonnes des excuses avant de boire plusieurs gorgées. Dans le pire des cas, tu seras empoisonné, no big deal.

« Ma’ et moi adorons les chevaux. » A ça, tu hoches la tête, te rappelant effectivement des divers anecdotes de Madhur à ce sujet. « En dehors de la guerre amicale qu’on se fait pour avoir le meilleur cheval… Il nous arrive de faire des balades assez régulièrement pendant que le maya triche avec la voiture. » Voilà qui t’étonnes, vraiment. (non). « Tutututu. Je t’arrête tout de suite Tal. Je n’aime pas non plus la voiture, je préfère largement marcher mais vous allez trop vite avec vos chevaux que je n’ai pas le choix de prendre une véhicule. » L’avantage, c’est que tu n’as pas vraiment besoin de faire la conversation … « Donc tu aimes faire de la mosaïque ? Tu fais quel genre de mosaïque ? Des murs ? Le sol ? J'en aurai le droit d'en avoir ? Si tu en feras à l'avenir bien sûr... » … Tu as pensé trop vite et te voilà de nouveau le centre d’attention. « Oh, euh, » pas le plus éloquent des début, il est vrai, « surtout sous forme de tableau. » En tout cas, le plus souvent. « Je ne sais pas quand je pourrais en refaire, mais » Tu passes un main dans tes cheveux, « si vous voulez ? » Tu hausses les épaules, « Ça n’a rien d’exceptionnel. » Tu marmonnes à nouveau, sirotant une autre gorgée.  

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(#) Re: The hard training    Lun 17 Jan - 17:44

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Martial arts is like a mountain. You see the top. And you hike and you climb, and you finally reach the peak, and you realize it was a false summit, and in front of you lies an entire new mountain range. Robert Owens
(LYON, 1985) Au moins peut-il gagner un peu de temps pour Rahim, afin qu’il ne meurt pas enseveli sous les informations dispensées en gros paquets indigestes par Tal. Non pas que Madhur se risquerait à faire la remarque en ses termes à la principale concernée ; il lui reste encore de vagues instincts de survie. Cela lui suffit que Rahim saisisse la perche qu’il a tendu. « Ce soir, ça pourrait être bien ? » Il hoche la tête et lance un sourire qu’il veut rassurant au plus jeune. Rahim va devoir apprendre à s’imposer, mais pour l’instant ils peuvent bien lui donner un coup de main, Madhur et Damian se faisant un échange de relais pour occuper Tal et lui rappeler de laisser le temps faire son œuvre. « En attendant, tu peux répondre à celle de Rahim qui t’a demandé quel est ton passe-temps préféré. » La voilà redirigée pour un instant. Le temps pour tout le monde de s’installer à table avec sa boisson respective. D’ailleurs il ne faut pas longtemps pour que le doute s’installe, les deux plus vieux échangeant un regard lourd de sens qui fait presque soupirer Madhur. « Le maté est bon ? » Voilà que les hostilités sont officiellement lancées. La réaction de Damian le fait doucement sourire, malgré le gâchis évident, comme s’il retrouvait un script oublié pour un moment mais terriblement familier. « J’aime bien embêter Wayak’ à lui rappeler le traumatisme d’être empoisonné. Mais pas d’inquiétude, je n’ai pas empoisonné le thé anglais, ce serait vraiment du gâchis… Madhur est passé par là aussi, s’il n’était pas un goinfre. Mais si tu ne manges pas mes plats dans mon dos, je pense qu’on s’entendra très bien ~ ! » Il lève les yeux au ciel. Elle ne se rend pas compte qu’elle est en train d’effrayer Rahim au lieu de le mettre à l’aise ? « Dis celle qui ne se prive pas pour manger ce qu’on ramène de nos voyages », marmonne-t-il pour compléter l’argument mille fois répété. Il fait tout de même signe à Rahim d’attendre avant de prendre une gorgée de thé. Mieux vaut s’assurer que Tal boive en première.

Il écoute distraitement son aînée lister ses occupations, entre cuisine, jardinage et animaux. « J’ai pas de maison, qu’est-ce que je ferais d’un animal ? » Madhur grimace à la coupure soudaine et sèche. Ceci dit, Tal manque parfois de tact, malgré qu’elle puisse leur faire le même reproche. « C’était une offre pour le futur, Rahim », tempère-t-il doucement. « Même si j’imagine que c’est dur en ce moment pour toi d’imaginer à quoi le futur pourrait ressembler. Comme je t’ai dit, c’est plus simple d’attendre ici que les membres de ta constellation te trouvent. Ils auront surement des propositions à te faire, que ce soit voyager ou habiter ensemble pour un moment, ou n’importe quoi d’autre qui t’aidera à avancer. Peu importe le cas, sache que si tu as besoin, on fera tout notre possible pour t’aider à trouver un logement, une identité, un travail… Ce que tu veux. » Ils ont pris les décisions jusqu’à maintenant, pour sa sécurité et la leur, mais il va falloir qu’il reprenne les rênes à un moment ou un autre.

« Ma’ et moi adorons les chevaux. » Il échange un sourire avec Tal alors qu’elle parle de leur compétition amicale. « Tutututu. Je t’arrête tout de suite Tal. » Il ne peut pas s’empêcher de rire à cette interruption fort prévisible. « Il n’aime pas vraiment les chevaux », il murmure en se penchant plus près de Rahim. « Peut-être parce qu’ils sont trop grands ? Va savoir. » Un sourire innocent pour contrer le regard noir plus que probable de son aîné. « Donc tu aimes faire de la mosaïque ? Tu fais quel genre de mosaïque ? Des murs ? Le sol ? J'en aurai le droit d'en avoir ? Si tu en feras à l'avenir bien sûr... » Il se rappelle sans mal de la mosaïque qui l’accueillait à chacun de ses passages au domicile des Guptas, une petite tranche de vie pleine d’amour et qui doit manquer cruellement à Rahim. Il se mord l’intérieur de la joue pour ne pas faire de remarque sur la mère du gosse. « Oh, euh, surtout sous forme de tableau. Je ne sais pas quand je pourrais en refaire, mais si vous voulez ? Ça n’a rien d’exceptionnel. » Il n’est pas d’accord avec cette dernière remarque, mais ce n’est pas le moment de contredire un Rahim qui a déjà du mal à s’exprimer sans hésiter à prendre la parole. « Si ça peut t’aider à passer le temps ou à retrouver un semblant de normalité, on peut trouver le nécessaire, tu sais ? »

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(#) Re: The hard training    Mar 18 Jan - 18:32

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Damian se pince les lèvres et bénit d’avoir le dos tourné pour qu’on ne voit pas son expression. Il ne peut pas s’empêcher de retenir un sourire par la suite. Oh qu’est-ce qu’il a vraiment du répondant ce Rahim, ça lui rappelle ce fameux Madhur avec son espagnol tranchant. Qui ne se laissait pas faire, qui avait son répondant. Il imagine bien que Tal voulait bien faire en lui proposant un chien ou un autre animal à l’avenir, quand la solitude sera un peu trop pesante à supporter. Mais il est difficile pour Rahim de voir l’avenir quand il ne sait pas de quoi sera fait le lendemain. S’il aura un nez cassé ou pas. En tout cas Madhur prend la relève. « C’était une offre pour le futur, Rahim » « Oui, c’était pour plus tard, désolée c’était maladroit… » s’excuse tout de même Tal avec un petit sourire doux malgré tout. Elle regarde Madhur avant de prendre sa tasse de thé entre les mains. «  Même si j’imagine que c’est dur en ce moment pour toi d’imaginer à quoi le futur pourrait ressembler. Comme je t’ai dit, c’est plus simple d’attendre ici que les membres de ta constellation te trouvent. Ils auront surement des propositions à te faire, que ce soit voyager ou habiter ensemble pour un moment, ou n’importe quoi d’autre qui t’aidera à avancer. Peu importe le cas, sache que si tu as besoin, on fera tout notre possible pour t’aider à trouver un logement, une identité, un travail… Ce que tu veux. » « Dans la limite du possible, évidemment. » Commente Damian qui termine de préparer son thé et qui revient vers la table non sans commenter évidemment sur les chevaux. Ce dont il remarque clairement que Madhur et Tal ne manquent pas une seconde pour se moquer de lui. Surtout Madhur. « Il n’aime pas vraiment les chevaux » Des fois il maudit de pouvoir tout entendre. « Peut-être parce qu’ils sont trop grands ? Va savoir. » « Ou qu’il a eu une mort -traumatisante- en plus au compteur à cause d’un de nos chevaux et qu’il n’ose pas nous le dire… » ajoute Tal avec un petit sourire amusé, nullement impressionné par le regard noir et le silence de Damian quand il boit son thé. « Je n’aime pas les chevaux, c’est tout. Question de feeling. » C’est ce qu’on dit évidemment. Bon, ils n’en sauront pas plus que ça au final, c’est probablement sûr que ça a un rapport avec sa petite taille (il vous emmerde Basti au passage sur ça) et que les chevaux ont dû en jouer qu’il s’est retrouvé humilié. Ce ne serait pas étonnant en soit…!


Enfin bref, Tal change de sujet et parle de mosaïque. Ce à quoi Rahim répond plus facilement peut-être, s’il ne se dénigrait pas. « Oh, euh, surtout sous forme de tableau. Je ne sais pas quand je pourrais en refaire, mais si vous voulez ? Ça n’a rien d’exceptionnel. » Damian ne sait pas si c’est une déformation d’un adorateur, à devoir se rabaisser face aux immortels ou c’est clairement un manque de confiance en soi. « Si ça peut t’aider à passer le temps ou à retrouver un semblant de normalité, on peut trouver le nécessaire, tu sais ? » « D’autant plus qu’on est en France, cela doit être moins compliqué à trouver le nécessaire non ? » Demande Tal avec un sourire. « Je peux m’en charger, comme ça je pourrai trainer pour trouver un marché dans le coin. » Tout cela pour pouvoir acheter des produits locaux pour la cuisine évidemment, en tout cas Rahim peut être sûr que le lendemain, il se retrouvera avec de quoi faire de la mosaïque et se changer les idées en étant seul dans son coin. Mais dans tous les cas, à défaut d’une constellation présente, Rahim sait qu’il peut compter sur la présence de ces trois-là, prêts à tout pour lui au point de lui cacher une vérité pourtant évidente.  

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