intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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(#) al rescate de una estrella •• Le bon, les débiles et le bourrin    Dim 24 Oct - 21:54

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(LONDRES, NOVEMBRE 2021) C’est une blague.
Depuis qu’il s’est fait tirer dessus par son propre fils, qu’il a découvert sur le moment, tout part totalement en vrille. Que ce soit de sa famille, de l’Ordre, des Blackthorn, de son travail de professeur… Maintenant ÇA ? Est-ce que les dieux sont en train de le punir une nouvelle fois ou quoi ? Non mais sérieusement…!

Tout a commencé par Bastian qui a expliqué sa situation à Chiranth, par rapport à Fabio et qu’il a besoin de lui pour l’accompagner en Europe, peut-être en Asie si jamais son fils réussit à s’enfuir entre temps avec le tableau de Tal. Puis ils conviennent enfin une date ensemble pour aller chercher Fab, mais qu’avant ça. Ils passeront chez Anthony, et voir Camille à Londres. Tous les quatre réunis, ça ne pourrait pas être plus mal non ? Ce serait une excellente idée ! Oui, mais cela ne s’est pas passé comme ça évidemment. Avec ces deux-là ensemble, rien ne se passera comme prévu et cette fois-ci, ils n’ont pas Rahim en rescousse.

Bon, ils ne vont pas en Irlande, c’est déjà ça.  

Il a rejoint Chiranth à New York, pour prendre l’avion ensemble en direction de Londres (avec des couvertures dans leurs affaires). En dépit de ce qui s’est passé à Toronto, son ami et acolyte de toujours a répondu présent. Bastian avait peur qu’il refuse et pourtant, les voilà dans l’avion. Il ne remerciera jamais assez Chiranth d’être encore là.

Le trajet a été très long, trop long pour Bastian qui formante plusieurs plans pour coincer Fabio, mais qui se rappelle de la présence de Chiranth. Ce qui changera énormément les choses, parce qu’il va savoir plus ou moins le tempérer. L’empêcher de dire bonjour en lui tirant dessus par exemple.

Mais évidemment.
L’accueil chez Anthony ne s’est pas du tout passé comme prévu. Pour dire, l’hôte n’était pas là. Sparks était enfermé dans une pièce, ce qui n’était pas logique et qui ne ressemble pas à Tony d’enfermer son chien comme ça. Mais surtout: l’appartement était sens dessus dessous. Il y a eu un combat, quelqu’un est venu et a kidnappé Anthony. Tous les deux ont vite trouvé sur le bureau de Anthony, des photos, des documents, tout ce qui concernait Santiago. Le sang n’en a fait qu’un tour pour Bastian qui réalise que l’une de leur étoile est dans un QG à Londres, de L’Ordre, probablement en train de se faire torturer.

Ils n’ont pas -encore- ressenti sa mort, donc ils ont encore le temps de changer les choses. Comment ? Aucune idée. D’abord, localiser Anthony, le trouver, le faire sortir de là et ils verront après. Ça semble être un bon plan non ? Bastian était déjà sur les nerfs pour en parler librement à Chiranth comme ça. Ils ont dû mettre leur sortie en suspend avec Camille, voulant le protéger de tout cela. Bastian est fortement sûr que l’enlèvement de Anthony a fortement à voir avec les représailles contre les Enfants depuis l’attaque contre les Blackthorn. Et ce n’est que la continuité…!

Alors, le duo n’a pas trainé pour aller dans le QG de l’Ordre, après s’être occupé de mettre Spark à l’abri et entre de bonnes mains d’un des Adorateurs dont ils ont une entière confiance. Bastian lâche un très long soupir quand ils sont à l’intérieur du QG, à marcher avec Chiranth dans les couloirs. « C’est à l’étage en dessous, je suis sûr qu’il est là. » murmure-t-il à Chiranth, un peu fort pour qu’il entende quand même, parce qu’il n’oublie pas qu’il n’a pas la faculté d’entendre distinctement. « On y va, on voit et on verra comment on peut arranger les choses… » continue-t-il alors qu’ils continuent de marcher, Bastian cache son inquiétude comme il peut, mais surtout son énervement. « Ça va aller. Je vais rester calme. » tente-t-il de rassurer son ami.

Seulement, quand ils allaient arriver devant la porte qui permet l’accès à l’étage d’en dessous. Bastian s’arrête en voyant la silhouette de Santiago à l’autre bout du couloir. Il serre la mâchoire, sentant cette tension… Elle est assez palpable, il regarde Chiranth et… Il se met à sourire comme pour le rassurer, ça va le faire, il ne va pas piquer une crise. Il tourne son regard vers l’autre latino, il lève le bras même pour le saluer « Hey Santi ! J’ignorai que tu étais encore dans le coin à Londres ! Je croyais que tu étais parti en vadrouille dans le Liban non ? » Dit-il en s’approchant de lui en même temps qu’il s’approche de la porte. « Ça n’a rien donné la mission ? Ou c’est parce que tu en avais une autre plus importante ? » Le sourire de Bastian disparaît et le regard noir reprend le dessus.

Et le coup est sorti tout seul.

Un uppercut sur le menton du Guatemalan et il profite des quelques secondes de choc, d’étonnement pour prendre la tête dans sa main et la cogner contre le mur du couloir. Il la maintient ainsi contre, s’en fichant s’il y a peut-être des témoins ou pas. De toute manière, tout le monde sait très bien que la relation Bastian/Santiago, c’est toujours quelques coups échangés entre eux. Il sort une aiguille sous son menton, héritage de Tal, où il est facile de deviner que le bout contient un poison, mais dont on ignore ses capacités. Il est facile de deviner que ce n'est pas un poison hilarant... « Je ne suis absolument pas d’humeur à quoi ce que ce soit, donc tu as intérêt à me répondre directement. Maintenant tu vas me dire qui t’a envoyé faire cette mission et me confirmer s’il est bien au sous sol, s’il est seul ou pas.»

Il avait promis quoi à Chiranth d’ailleurs ? Ah oui, rester calme en toute circonstance. Non, c’est pas possible, surtout quand ça vient de Santiago qui fout encore une fois de plus un bordel monstre.  

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(#) Re: al rescate de una estrella •• Le bon, les débiles et le bourrin    Mar 26 Oct - 17:07


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(LONDRES, NOVEMBRE 2021)
"Bah dis donc, c'est toi que je sens contre moi ? T'es heureux de me voir. " siffles-tu avec un air insolent sur les lèvres, pince-sans-rire comme toujours, (im)mortellement sérieux à jamais.

La journée a plutôt bien commencé pourtant : tu t'es levé à l'aube pour courir les rues derrière l'immortelle de dix ans née il y en a deux cents qui persiste à se comporter comme une gamine de trois. On oublie un peu trop souvent  que, c'est vrai, t'as d'autres attributions que les meurtres qu'on laisse ta conscience supporter. Mercenaire pour toustes et surtout l'Hydre, tu vas du garde de boîte au garde-gone en passant par le chauffeur et le prof d'arts martiaux. (Lancer de couteaux et tir les yeux bandés. Tir dans le dos. Trois balles dans l'coeur. )
T'as pris une douche froide parce que ton cumulus est en panne, enfilé ta chemise intachable et lui a renversé ton café dessus. Arraché la manche de ta deuxième chemise contre un clou dans les escaliers.
La journée a plutôt bien commencé. Tu préfères te dire qu'un jour sans meurtre - pas de ton fait - est un double tour d'cadran réussi.

Une fois la bibounette intuable et infatigable déposée en sûreté chez sa mère - tout aussi intuable et tout aussi fatigante - tu as pris le chemin du QG londonien pour ton rapport hebdomadaire. Hubert le salaud de service, ton supérieur en titre seulement, un vicelard qui se repaît de tes prouesses en t'écoutant narrer le sang et les boyaux, a exigé des compte-rendus détaillés de tes mouvements sur le sol des îles britanniques. T'as pas la moindre idée d'la raison. T'as pas de souvenir d'avoir fait la moindre connerie pourtant...

Mais bon. Vu qu'en sortant de ses appartements avec le goût d'la bile en bouche tu t'es fait catapulter dans un mur par un Bastian furieux, p't'être que t'as fait un truc inconsciemment et que laoitié de ton ordre t'en veut.

"Je déconne, je déconne ! Me pique pas, je sors d'un empoisonnement au cyanure le mois dernier et j'ai pas envie de passer trop de temps à m'remettre, mon système digestif supporte plus trop le poison ces derniers temps. Tu peux taper par contre. Tu ne bouges pas, le sang dans tes veines éclate, te fait tourner la tête. Salut, Chiranth. "

Tu repousses de deux doigts délicats, aussi gentiment que tu le peux, la menace la plus proche : l'aiguillon mortel. "S'il te plaît... là. Merci. tu murmures. Bon. Maintenant. Mon ami, tu te tournes vers Chiranth, cher connard, tu regardes Bastian tandis que votre dialecte t'échappe, what the frick frack fuckity fuck are you talking about? "
Ta tête sonnante se décolle un peu du mur et ta main plonge vers ta poche pour extraire doucement un journal de la taille de ta paume. "Tu veux mes horaires ? Mon pathing, ma route, mes itinéraires pour l'Ordre ? Tout est là. Tyr est dans quelques jours. J'ai pas quitté Londres depuis la dernière fois, et ça fait une semaine que je suis le putain de baby-sitter de l'autre atrophiée de l'immortalité. Alors maintenant... "
Tu les regardes tour à tour, avant de leur faire un sourire fort aimable - du genre à cacher un 'm'embrouillez pas où je vous dézingue'.
"Vous me dites ce que vous fichez ici ? "

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Chiranth Pasavan
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(#) Re: al rescate de una estrella •• Le bon, les débiles et le bourrin    Lun 1 Nov - 10:26

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(LONDRES, NOVEMBRE 2021) Chiranth, à chaque fois qu’il voit Bastian en ce moment, ça se finit mal. Ça lui manque un peu, le temps où ils se croisaient pour un verre ou pour célébrer un anniversaire quelconque et repartaient, chacun de son côté, sans aucune mauvaise surprise. Ça ne veut pas dire qu’il évite son aîné pour autant. Il lui a bien dit, non, qu’il serait toujours là pour filer un coup de main ? Certes, il n’imaginait pas que ça voudrait dire partir à la recherche d’un fils caché aux tendances parricides, mais on ne choisit pas ses bagages dans la vie, hein ? Et ce n’est pas comme s’il allait rester assis bien sagement quand le gamin a pris avec lui une toile offerte par Tal. Il n’est peut-être pas aussi féru d’art, mais il sait tout ce qu’un tel cadeau peut représenter. Il lui faut un peu de temps pour faire des arrangements : le haras ne se gère pas tout seul, malgré ce que ses proches ont l’air de penser, et vu les risques présents pour cette mission, il préfère même faire une petite mise à jour de son testament. Au moins une part de sa vie nettement définie, calculée et partagée. Si certains noms ne figurent plus sur la liste, de nouveaux apparaissent. Il espère qu’Adrian et Charles n’auront jamais à apprendre qu’ils sont maintenant héritiers d’une partie de sa fortune. Il songe un instant à écrire des lettres, n’a pas le temps (s’en convainc, tout du moins), et repousse cette drôle de forme d’adieux hypothétique à plus tard. Bastian le prendrait surement mal s’il apprenait toutes les précautions qu’il prend avant de le retrouver à New York. Mais Bastian n’a pas jugé bon de le tenir au courant de bon nombres de choses dernièrement alors Bastian peut cordialement aller se faire foutre.

Le déjeuner est tendu. Il a rarement vu son aîné dans un tel état d’agitation et de fureur et, malgré la propre colère qu’il ressent à l’idée de quelqu’un menaçant ce que Tal a laissé derrière elle, il se doit de modérer le vieil homme. L’objectif est de récupérer ce qui lui a été volé. Rien de plus. Des quêtes de vengeances stériles, ils doivent garder ça pour le Conclave, un point c’est tout.

Et pour ceux qui leur ont pris Anthony.

Dès l’entrée dans l’appartement de leur étoile, l’évidence les frappe aux yeux. Quelque chose est arrivé à leur ami, à leur frère, et ils sont les premiers à le découvrir. Il ne peut pas être mort : ils l’auraient ressenti. Mais jusqu’à quand évitera-t-il une prochaine agonie ? Le compte à rebours est lancé et ils ne peuvent se permettre de perdre la moindre minute. La fouille de l’appartement est méthodique ; les seuls indices trouvés sont les documents sur l’Ordre et sur Santiago. « Pourquoi faire des recherches sur Santiago ? » Il y a plus intéressant, comme sujet de recherches, il veut plaisanter, mais le sérieux de la situation tue les mots avant qu’ils ne franchissent ses lèvres. « Et pourquoi ne rien nous demander ? » Ils sont membres de l’Ordre, ils sont bien placés pour le renseigner. Ou est-ce que Anthony craignait que leur fidélité aille à l’Hydre plutôt qu’à une de leurs étoiles ? C’est bien mal les connaître. « J’appelle Camille. » Une excuse bidon, des imprévus à prévoir avec leur poisse à toute épreuve, la promesse que ce n’est que partie remise et il raccroche. Il espère seulement avoir été assez convaincant et n’avoir rien laissé paraître de la peur panique qui ronge ces entrailles à la pensée de ce qui peut arriver à Tony en ce moment même. Il faut encore confier Spark est ses affaires à quelqu’un de confiance avant de pouvoir remonter leur seule piste. Santiago. « On a besoin qu’il nous parle, Bas. S’il a quelque chose à voir avec tout ça, il sera temps de lui faire payer une fois Tony en sécurité. » C’est qu’il le sent prêt à exploser à la moindre occasion et il a pas besoin de ça et de toutes les complications qui vont avec.

Il aurait dû savoir que ça finirait par arriver. S’ils sont tombés relativement facilement sur l’homme qu’il cherchait, l'approche diplomatique échappe totalement à Bastian. Autant pour la discrétion. Au moins tout ça a le mérite d’être efficace et, face au mercenaire, mieux vaut profiter de l’avantage procuré par l’effet de surprise, il veut bien l’accorder. Mais c’était pas le plan, putain. « Salut, Santiago », marmonne-t-il de bien mauvaise humeur. Il leur laisse quelque temps pour s’expliquer entre eux, mais secoue la tête avec un agacement presque palpable quand Santiago sort un carnet. Bastian serait capable de lui faire bouffer et ils n’ont pas le temps pour ces conneries. Il pose sa main sur l’épaule de Bastian et le tire en arrière. « C’est bon, ça suffit tout ça. C’est pas notre priorité », tente-t-il de rappeler à son compagnon. Plus ils attirent l’attention, plus il sera difficile de ressortir de là avec Tony. Si tant est qu’il soit là et pas dans une des innombrables planques dont dispose l’Ordre. « Plutôt que t’expliquer, autant te montrer. T’es un homme d’action, c’est ça ton truc, non ? Et puis après babysitteur, jouer les guides, ça te fait une promotion. » Il agrippe son vêtement au niveau de l’épaule pour le tirer vers le haut et le remettre sur ses pieds. Une poussée l’encourage à marcher en direction du bout du couloir alors que Chiranth fait signe à Bastian de garder l’aiguille pointée sur leur tout nouveau compagnon d’infortune. Mieux vaut s’assurer qu’il coopère. « Etage inférieur, Anthony Lawson, ça te parle ? » Bien sûr que ça lui parle. Santiago est dans le métier depuis trop longtemps pour ne pas savoir quand quelqu’un se renseigne sur lui. « Depuis quand tu sais qu’il te suit ? » Autant essayer de se faire une idée du tableau sur le chemin qui les sépare encore de lui.

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(#) Re: al rescate de una estrella •• Le bon, les débiles et le bourrin    Lun 1 Nov - 17:41

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(LONDRES, NOVEMBRE 2021)

« Bonjour, monsieur Lawson. J'espère que vous avez bien dormi. »

La voix lui provient comme un écho lointain. Elle résonne dans sa boîte crânienne, martelée quelques heures plus tôt pour effacer ses repères et lui faire comprendre le message. Le briser pour le punir de ne pas parler, de ne pas donner les informations qu'il est censé détenir. Et l'empêcher de comprendre depuis combien de temps on essaie de lui arracher ce que sa langue ne trahira pas.
Les heures ont glissé sur lui, de jour comme de nuit. Il se rappelle du vacarme dans son appartement, des aboiements paniqués de Spark coupés par un coup à la tête, le premier. Sa conscience n'est revenue que lorsque les murs de l'Ordre l'ont entouré, dans une pièce prévue pour l'interroger. Et quand la première séance s'est terminée, c'est dans une cellule qu'on l'a jeté.
Comme un animal.
Un désobéissant, insupportable animal.

Un sifflement. L'écho siffle, l'appelle, attire son attention dans un son strident qui l'empêche de l'ignorer. Il se tourne depuis sa couchette rudimentaire, et ouvre un œil. Dans son regard flou, trois silhouettes de l'autre côté des barreaux. Il les distingue mal, son arcade encore ouverte, une plaie lente à cicatriser. Pas autant que ses ongles, à peine repoussés, retiré un à un au moindre refus de réponse.
Un désobéissant, insignifiant animal,
dont on a arraché les griffes pour ne plus se défendre.

« Sachez tout d'abord que je suis navrée d'être passée par cette méthode un peu trop brutale. C'est la procédure primaire avec laquelle je ne suis pas forcément d'accord... Mais je constate que vous vous remettez rapidement. Vous êtes presque comme neuf... »

L'écho provient d'Elle.
Elle.
Une fractale immaculée découpée dans l'obscurité.
Une femme en tailleur blanc, les mains jointes dans son dos droit et le regard cristallin. Froid. Son visage livide de poupée n'est fendu que d'un petit sourire comme toute trace d'(in)humanité.
Elle était présente, lorsqu'on a passé Anthony à tabac. Elle était aussi là, pour ordonner aux bourreaux d'agir, d'utiliser la manière forte en premier lieu et de réfléchir plus tard. Et c'est encore elle qui, d'un air presque las, a ordonné de réessayer une prochaine fois. C'est la maîtresse de cet orchestre sanglant, propre de la moindre tâche de sang. Contrairement aux vêtements de sa victime, seuls témoins des heures endurées sous les exécutions.

D'un pas de talon pointu, la femme s'approche de la cage. Les deux autres immortels derrière elle, les mêmes ayant enlevé Anthony une poignée d'heures en arrière, ouvrent la cellule pour l'en extirper en dépit de ses maigres protestations épuisées, pour le maintenir debout face à elle.

« Si nous changeons notre méthode avec vous, allez-vous vous montrer un peu plus collaboratif ? » Une lueur attise ses orbes gris. Elle fixe l'écossais comme un jouet qu'elle peut casser pour en comprendre les mécanismes. « Au sujet des Enfants, par exemple. »

Prométhée, encore et toujours chassé. Une boucle sans fin qui se retourne contre lui aujourd'hui.
Anthony la fixe en retour, d'un silence pesant. Ses lèvres closes, fendues, finissent par s'ourler d'amertume.

« … Je vous l'ai déjà dit... », crache-t-il dans un murmure. Il a trop hurlé, trop demandé pourquoi, pour s'abaisser à pleurer à nouveau devant ces membres de l'Ordre. Autant garder un peu de dignité, tant qu'il n'est pas encore mort. « Vous n'êtes pas mon genre. Et on se connaît à peine. Alors de là à parler d'enfants avec vous... très peu pour m- »

Un poing dans l'abdomen lui coupe la parole et le plie en deux. Une insolence qui n'a pas plus à l'un des deux hommes de mains, que la femme réprimande d'un regard glacé. Elle finit par réduire la distance avec son prisonnier, lui en saisit le menton d'un geste presque doux, et croise ses pupilles avec les siennes.

« Oh mais j'ai tout le temps d'apprendre à vous connaître, monsieur Lawson. », souffle-t-elle, dans une expression indéchiffrable. « Et vous verrez. Avec ma façon de faire, nous finirons même par très bien nous entendre tout les deux... »

Le cœur soulevé par un mélange étrange de sensations, entre le dégoût et le soulagement, Anthony ressent le besoin de la croire, une fraction de seconde, comme si elle lisait en lui. Elle accède à quelques bribes de souvenirs, qu'il n'a pas la force de repousser. Un don similaire au sien, teinté d'autre chose. Une chose qui l'empêche de résister, mais qui le laisse avec l'impression que cette séance-ci sera pire que la précédente.

« Allons-y. »

Sa voix impérieuse ouvre la marche vers les couloirs, où Anthony est traîné à sa suite, ses mains emprisonnées de menottes comme un condamné qu'on amène pour son dernier trajet. Sa tête va exploser, il le sent. Mais dans le bourdonnement chaotique et douloureux, c'est un autre instinct qui s'éveille, similaire à celui qui s'éveille quand sa constellation l'approche.
Un frisson le parcoure, ses yeux cherchent, discrètement, d'où peut bien provenir ce sentiment.

Qui est là ?

Mais plus important encore,

Partez d'ici, vite, avant qu'elle ne vous attrape aussi...

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(#) Re: al rescate de una estrella •• Le bon, les débiles et le bourrin    Lun 1 Nov - 20:40

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(LONDRES, NOVEMBRE 2021) «"Bah dis donc, c'est toi que je sens contre moi ? T'es heureux de me voir. "» Bastian serre la mâchoire et serre davantage de ses doigts les cheveux de Santiago. L’envie de le piquer est très tentante. « "Je déconne, je déconne ! Me pique pas, je sors d'un empoisonnement au cyanure le mois dernier et j'ai pas envie de passer trop de temps à m'remettre, mon système digestif supporte plus trop le poison ces derniers temps. Tu peux taper par contre. » « Est-ce que j’ai l’air d'en avoir quelque chose à foutre ? » Non ? Non. Absolument pas. C’est une bonne réponse, Bastian en a absolument rien à foutre de Santiago, avec tout le respect qu’il a pour leur amitié, leur maté partagé, le whisky et les coups donnés, quand il s’agit de Anthony ou d’un autre membre de sa constellation. Rien à battre de Santiago. D’ailleurs ce dernier salue Chiranth, puis il essaye de repousser l’aiguille que Bastian éloigne à peine, au moins il a retiré la main de ses cheveux pour le laisser se redresser un petit peu. Il voit que Santiago joue les ignorants, il ne semble pas comprendre de quoi le maya parle, mais surtout réaliser l’ampleur de sa menace. Il l’insulte même de connard dans leur dialecte ce à quoi Bastian ne répond même pas.

Parce que dès le moment où il sort ce carnet… Il finit par le lui arracher des mains et marmonner un « je vais finir par te le faire bouffer ton putain de carnet de malheur ! » en espagnol. Mais heureusement que Chiranth est là et le tire en arrière pour prendre la relève. «  C’est bon, ça suffit tout ça. C’est pas notre priorité  » « Certes. Je lui ferai bouffer le carnet plus tard. » grogne-t-il en regardant le carnet et ce qui est écrit dessus, en retournant vers quelques pages avant bien qu’il ait légèrement du mal à se concentrer, son cerveau lui jouant les tours un peu étranges. Il a ce sentiment que quelque chose se passe. «  Plutôt que t’expliquer, autant te montrer. T’es un homme d’action, c’est ça ton truc, non ? Et puis après babysitteur, jouer les guides, ça te fait une promotion.  » Bastian se retourne un peu pour vérifier qu’ils ne sont pas observés mais le couloir est vide. Ils n’y restent pas quand même et Bastian marche tout juste derrière pour aller au bout du couloir, plutôt mieux cachés. Bastian hoche la tête et tend l’aiguillon au cou de Santiago. Il regarde le carnet et lit le prénom, qui le fait réaliser. «  Etage inférieur, Anthony Lawson, ça te parle ?  » « Chi. » Bastian observe Santiago et remarque quelque chose de sa réaction… Il n’a pas l’air… D'être vraiment au courant ? «  Depuis quand tu sais qu’il te suit ? » « Fin septembre, début octobre... » murmure Bastian qui tend le carnet à Chiranth, il y a noté un rendez-vous avec Anthony à la fin du mois de septembre/début octobre. S’il voulait tuer Anthony, le capturer bien avant, ça aurait eu lieu depuis longtemps en vrai. Après avoir vérifié si personne est dans les alentours, il soupire à Chiranth et secoue la tête, signe qu’ils sont en train de perdre du temps, parce qu’il sent Anthony bouger. Mais Santi dans les pattes, n'aide pas plus que ça au final. « Arrête de bouger toi. Pourquoi tu en as après Anthony ? » grogne Bastian qui rapproche l’aiguille vers le cou de Santiago. Il soupire et parle en hindi maladroit à Chiranth « le temps est petit. » Comme pour dire qu’ils n’ont pas beaucoup de temps. Il doit le sentir lui aussi, que Anthony bouge et souffre. « On devrait y aller. » insiste-t-il, sous entendu, Ça ne sert à rien, tuons le et sauvons Tony. Je n’ai pas un bon feeling avec ce que je ressens en ce moment…  

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(#) Re: al rescate de una estrella •• Le bon, les débiles et le bourrin    Mer 3 Nov - 18:10

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(LONDRES, NOVEMBRE 2021) Tu voudrais répliquer ! Tout ton corps te hurle de sauter à la gorge de ce salopard que tu comptes au rang de tes ami.es et lui enfoncer tes ongles pour le décapiter de tes mains nues. (L'image de son sang qui gicle et t'abreuve, nourrit ta barbe, te ravive. Xipe Totec qui renaîtra, son sang te fertilise avec vigueur. ) Tu voudrais le brûler de ta rage et le détruire avec autant de force que tu as ri à ses blagues lors de votre dernière soirée. Il te menace - amitié vache et destructrice. Tu ne fais qu'offrir un sourire insolent et te retiens de totalement lui tirer la langue. 

Oh, ta beauté narquoise tient bien jusqu'à ce que Chiranth parle. Après, d'un prénom, il te détruit. 
Ta Terre va s'effondrer, la lune se fissurer. D'un prénom aimé il t'assassine, te martyrise, te balance sous les roues pneu neige d'un monster truck et fait de toi - ton coeur, surtout - de la bouillie bien grasse et dégueulasse, neige de pisse ou neige de sang. 

Ton monde explose. 

Tu éteins ton sourire et regagne un peu de maturité. Ton coeur cogne à fond dans ta poitrine, ton sang se fige et tes pensées épaississent le flot continu dans ton cerveau minuscule. Anthony est là, si proche que tu pourrais sentir ton corps hurler à nouveau pour lui -- tu penses d'la merde mais c'est putain d'vrai et putain d'triste, cet effet qu'il t'a fait y a un siècle. T'avais b'soin de le savoir là et en vie, proche de toi. En sécurité, tout du moins. 

T'éteins ton sourire et tu laisses Bastian répondre à la question. « Honnêtement j'savais pas qu'il me suivait. »Autant pas leur mentir tant que tu le peux. « Scout's honor. » Tu souris - déviant. Dévies rapidement. Tu peux pas ressentir, tirer, de la joie ou de l'amusement sincère de la situation. Il se crispe sur tes lèvres et il semble plus forcé quand on te planque dans un coin sombre, prêt à jamais t'retrouver. « J'ai rien contre lui, c'est l'animateur qui m'a interviewé y a deux mois. Vous m'emmerdez, à sauter aux conclusions… ! S'il s'est renseigné j'en sais foutre rien. J'ai rien à voir avec c’que vous dites, c’pas moi qui l’ait fait venir ok ? Fuck you. »

Tu sais pourquoi il s'est renseigné. Du moins… Du moins, tu crains de savoir, et, bordel, c'est encore pire. Le doute de l'excès d'importance. Ton orgueil démesuré bouffe toutes les probabilités quand on en vient à Tony. Tu respires lentement et te calmes une respiration à la fois. « Il est enfermé plus bas ? Et vous comptez juste vous pointer comme ça, la bouche en coeur, et dire 'lâchez le ptit écossais' ? »

Tu roules des yeux vers l'un, puis vers l'autre. Tes pupilles trou noir aspirent leurs ridicules visages renfrognés et tu mords ta lèvre pour mettre ton cerveau en miettes, paillettes d'un univers en fragments d'atomes, en marche. 

« Vous faut un plan. J'en ai un, heureusement. »Tu serres les dents quand la pointe mortelle caresse ta jugulaire d'un peu trop près. Bordel, autant pour la confiance, Bastian !

« Par contre retire ton machin avant que je m'énerve. On est dans la même team là, d'accord ? Je suis pas le vilain. On se tatanera après si tu as envie. » 
Le carnet retrouve l'intérieur de ton manteau, ta poche. Tu sens ton coeur affolé niquer ta poitrine. Calme-toi, Santi. 
« Je rentre, je le récupère, et vous le récupérez une fois sortis. Vous n'aurez pas le droit de mettre les mains dessus sans éveiller les soupçons parce qu'l me semble que… Tu lèves les sourcils, retiens un mot. Que vous êtes un peu des branques. J'suis encore en état de grâce et j'peux faire jouer mon statut d'assassin. S'il a un contrat à son nom, je peux… Me l'attribuer. »

Évidemment qu'il y en a un. 

Le tien. 

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Chiranth Pasavan
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(#) Re: al rescate de una estrella •• Le bon, les débiles et le bourrin    Ven 5 Nov - 14:22

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(LONDRES, NOVEMBRE 2021) Lui faire bouffer son carnet ou autre chose, Chiranth s’en contrefout. Si Santiago a la moindre part de responsabilité dans ce qui arrive à Anthony… Les scrupules et les vieilles amitiés passent soudainement à la fenêtre, c’est une certitude. Ils peuvent tous avoir des points de vue divergent au sein de leur constellation mais une chose demeure vraie : un pour tous et tous pour uns. Et pourtant… Il y a cette petite voix intérieure ressemblant à s’y tromper à celle de Tal qui lui rappelle que les relations en dehors de leur constellation sont toutes aussi précieuses et importantes. Peuvent-ils vraiment jouer aux grands outrés quand ils ont toujours parfaitement su quels types de jobs Santiago remplissait ? Les crises de moralité vont devoir attendre. Une fois Anthony libéré, c’est sûr, il aura les idées plus claires. Il l’espère, du moins, parce que c’est foutrement en bordel pour l’instant. Et les conneries que Santiago déblatèrent n’aident en rien. Il espère vraiment leur faire croire qu’il ignorait être suivi depuis des semaines ? Quelle bonne blague.

« Vous faut un plan. J'en ai un, heureusement. » Le rire s’échappe, son aussi incongru que incontrôlé. Ca n’empêche pas Santiago de continuer à parler et à leur faire perdre du temps précieux. Chiranth écoute, pourtant. Il ne sait que trop bien la foutue poisse qui leur colle aux basques, à lui et Bastian, et il a une frayeur un brin irrationnelle à l’idée qu’un autre de leurs proches puisse en pâtir aussi sévèrement qu’eux-même. Ça ne veut pas dire qu’il est prêt à tout. « Le temps est petit. On devrait y aller. » Il ressent cette drôle d’impression de malaise aussi sûrement que Bastian. Anthony n’est pas loin. Anthony souffre. Et ils sont là, en train de faire la causette avec un mercenaire sanglant dont la marque de fabrique est une animosité à peine voilée envers tous ceux qui ne sont pas lui. Ça n’a rien de drôle, en effet. « Tu m’excuseras, mais je préfère nos chances de “branques”, comme tu dis, à inviter un loup de plus dans la bergerie. »

Ce qui veut dire un problème de plus à gérer. Il échange un regard avec Bastian : tuer Santiago est tentant, mais ce n’est pas une solution à long terme. Qui sait combien de temps il mettra à se régénérer ? Qui sait si ce ne sera pas sa dernière mort ? Il a beau mettre la sécurité d’Anthony en priorité, il ne peut pas effacer des années d’amitié juste pour ça. Quelle connerie de croire que ses loyautés divisées ne reviendraient jamais le foutre dans un tel merdier ! « Je crois que tu peux comprendre pourquoi on se méfie », commence-t-il avec un sérieux qui n’est pas si habituel pour sa petite personne. « Donne nous une bonne raison de te faire confiance, Santiago, une seule. » Le pire, c’est qu’il voudrait y croire, Chiranth. D’eux deux, peut-être que c’est Bastian qui a les idées les plus au claires, au final. « Sérieusement, Bas, laisse lui le temps de répondre. Ça nous évitera d'en perdre plus à cacher un corps, sans parler des guéguerres de vengeances à plus en finir après. Si ça te satisfait pas... » Il hausse les épaules. « C'est toi qui a l'aiguille en main. »

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(#) Re: al rescate de una estrella •• Le bon, les débiles et le bourrin    Dim 7 Nov - 17:45

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(LONDRES, NOVEMBRE 2021) Des milliers d’conneries voudraient sortir d’entre tes lèvres mais tu n’ten permets aucune. Tes yeux vagabondent de l’un à l’autre et tu te demandes lequel des deux alliés temporaires te collera un coup dans la gueule ou une balle dans la rate pour te faire taire : Chiranth pourrait mais il est possible que l’acte lui soit moralement difficile – t’espères. Bastian, lui, semble plus que bien parti pour t’envoyer valser contre le mur, te bourrer de coups et te faire bouffer ses poings et son aiguille jusqu’à ce que mort s’ensuive. Ton corps n’appréciera pas. Ta constellation non plus (encore que t’as de moins en moins de messages furieux quand tu meurs de morts stupides. Ils s’y font ptêtre. )

Un soupir agacé s’échappe de tes lèvres, ballon percé. « Mais quel loup ? Je suis pas, aux dernières nouvelles, un bâtard assoiffé de sang qui cherche à buter les rouquins ou autre. Que ça vienne de l’autre espagnol ça m’aurait pas étonné, mais de toi ? I feel attacked, man. » Tu gémis comme s’il s’agissait d’une putain de trahison personnelle. Tu veux juste… Tu sais pas ce qu’il se passe plus bas. Pas exactement. Ton coeur refuse d’écouter ta raison et caracole de peur dans ta poitrine déglinguée tout en hurlant que faut descendre aller l’chercher quoi qu’il t’en coûte.

« Je comprends qu’on me voit pas comme un gars stable de votre côté. Tu entames en rassemblant toutes tes connaissances. Parler vite et parler bien, tu ne sais pas vraiment faire. J’aime bien ce gars, okay ? C’est pour ça qu’on s’est revus après l’interview. On a bu un verre chez moi, on a tapé la discut. J’ai… Pris un vent, aussi. C’est tout, je le jure sur mon sang bordel. Et c’est un bon gars, j’ai aucune envie de voir un bon mec se faire torturer, buter, là-bas C’est un argument comme un autre. Mais… Tu penches la tête en arrière, fermes les yeux. J’aime bien sauver les débiles en détresse, des fois. Lui et vous. Soyons honnêtes, vous avez pas de chance de réussir à le sortir. »

T’attends la piqûre. Les dents serrées, le souffle rauque qui brûle ta gorge. « Si y a besoin, y a un placard en bas des escaliers qui n’est pas nettoyé. Vous me laissez là-bas, je régèn’ et ça se passe bien. Je dirais rien si vous vous en sortez. »

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(#) Re: al rescate de una estrella •• Le bon, les débiles et le bourrin    Dim 7 Nov - 20:10

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(LONDRES, NOVEMBRE 2021) Le changement de comportement de Santiago est impressionnant à voir. Il passait d’un sourire insolent à une mine très sérieuse dès qu’il a entendu le nom entier de Anthony. Il a bien remarqué cela et c’est pour ça que les réponses qu’il a donné ne lui semblent pas être sincère. D’autant plus qu’il se permet de dire qu’il a un plan, Bastian ne peut pas retenir un rictus amer, alors que Chiranth se met à rire, tous les deux n’ont pas pu s’empêcher et c’est signe qu’ils sont d’accord tous les deux: Santiago leur fait perdre du temps et il est ridicule à dire qu’il a un plan. Il lève les yeux au ciel agacé. « Non mais je rêve… » marmonne-t-il dans son dialecte énervé. « Tu peux t’énerver, ça ne changera pas au fait qu’au moindre mouvement tu te fais piquer et tu seras déjà mort avant ne serait-ce de me donner un coup de poing. Balance ton plan cabron. » Donc il peut très bien rêver Santiago, que Bastian lui retire l’aiguille qui est près de sa jugulaire. Mais bon pour le laisser parler du plan, il recule un peu l’aiguille, c’est mieux que rien pour lui.

Mais voilà. Il l’écoute parler du plan et il parle du contrat, tout en les insultant. Tout un art que seul Santiago maîtrise à perfection. « Tu m’excuseras, mais je préfère nos chances de “branques”, comme tu dis, à inviter un loup de plus dans la bergerie.  » « Mais quel loup ? Je suis pas, aux dernières nouvelles, un bâtard assoiffé de sang qui cherche à buter les rouquins ou autre. Que ça vienne de l’autre espagnol ça m’aurait pas étonné, mais de toi ? I feel attacked, man.   » « Insulte moi encore une fois d’espagnol je te bute enfoiré de merde de tes vaches ! » finit-il dans son dialecte. Aie, l’aiguille frôle la jugulaire de Santiago et sa poigne sur le col se serre davantage jusqu’à lui rappeler la douleur de ses ongles qui lui ont été arraché. Il ne fait que l’insulter et le menacer oui, et il serait bien celui qui va tuer Santiago et le mettre dans un coin où personne ne le remarquera. Mais il se retient, juste pour Chiranth qui pense malgré tout dans le fond la même chose que lui: ils perdent vraiment un temps précieux et puis ce plan ? Sérieusement, ils vont vraiment le laisser récupérer Anthony, récupérer le contrat qui est arrivé à destination ? C’est ridicule !

«  Je crois que tu peux comprendre pourquoi on se méfie  » «  Je comprends qu’on me voit pas comme un gars stable de votre côté.  » «  Donne nous une bonne raison de te faire confiance, Santiago, une seule.  » Bastian lève les yeux au ciel et réalise qu’ils perdent vraiment du temps à bavarder, surtout qu’il se sent pas si bien que ça avec cette pression au crâne dont il reconnaîtrait entre mille à force d’en avoir subi en moins d’un mois par deux personnes… Et Chiranth le remarque aussi bien et il lui rappelle à l’ordre un peu. «  Sérieusement, Bas, laisse lui le temps de répondre. Ça nous évitera d'en perdre plus à cacher un corps, sans parler des guéguerres de vengeances à plus en finir après. Si ça te satisfait pas... C’est toi qui a l’aiguille en main. » Il fait une moue et regarde Santiago sur le coup, il attend sa réponse, la seule réponse honnête et elle est si longue, si lente à entendre… Mais il écoute attentivement quand même.

« J’aime bien ce gars, okay ? »

Alors là, il ne l’a pas vue venir.

« C’est pour ça qu’on s’est revus après l’interview. On a bu un verre chez moi, on a tapé la discute. J’ai… Pris un vent, aussi. »

… C’est une blague. Son fake Irish coffee guy est vraiment venu chez Santiago pour …? Mais non bordel ? Santiago est en train de pincer pour lui ?

« C’est tout, je le jure sur mon sang bordel. Et c’est un bon gars, j’ai aucune envie de voir un bon mec se faire torturer, buter, là-bas. C’est un argument comme un autre. Mais… J’aime bien sauver les débiles en détresse, des fois. Lui et vous. Soyons honnêtes, vous avez pas de chance de réussir à le sortir.  » « Parce que toi tu crois vraiment en avoir une ? Te fous pas de notre gueule. » soupire Bastian déjà agacé, mais surtout décidé. Il sait ce qu’il va faire maintenant.

«  Si y a besoin, y a un placard en bas des escaliers qui n’est pas nettoyé. Vous me laissez là-bas, je régèn’ et ça se passe bien. Je dirais rien si vous vous en sortez.  »

L’idée de le piquer est si forte. Il a pris sa décision. Bastian regarde Chiranth et lâche un soupir avant de se mettre à parler tout en retrouvant le regard de Santiago.

« Ton plan a deux grosses failles ducon et tu le sais déjà d’avance pour une des deux. Ils ne te laisseront jamais, ô grand jamais, récupérer Anthony parce que - excusez moi pour le terme de l’Ordre que je n’apprécie pas non plus - c’est un contrat qui est déjà arrivé à destination. Le contrat n’est pas destiné à sortir du lieu d’interrogatoire et encore moins de sa cellule, même sous ta faible autorité. Tu peux toujours tenter pour y semer la confusion et leur faire perdre du temps, mais tu ne feras pas long feu à une personne qui est peut-être supérieure à toi. » Il penche la tête sur le côté et ponctue cela en haussant les sourcils. Puis il hausse les épaules sans laisser à Santiago d’enchainer. Lui au moins, il parle vite comme un connard d’espagnol « Et puis, si ça ne marche pas tu castagnes, c’est ce que tu penses faire. Mais il y a une chose dont tu ignores, c’est qu’il est en compagnie avec une personne qui possède le pouvoir de persuasion. J’en ai déjà assez subi ce dernier mois pour savoir ce que ça fait pour se faire écraser le crâne par une voix à en donner la migraine. Tu ne feras pas le poids face à un immortel plus âgé que toi si jamais. Ni Chiranth. »

Il finit par éloigner l’aiguille du cou de Santiago, mais pas suffisamment pour que ce ne soit pas une menace. Si ça se trouve, il peut très bien prendre l’élan pour la replanter.

« Je peux contrer son pouvoir de persuasion de par mon expérience, mais j’aurai une faiblesse en plus d’attirer l’attention: si l’un de vous deux se retrouve contrôlé par ce pouvoir de mierda, j’aurai du mal à vous battre. D’où le pourquoi je suis armé du poison paralysant qui ne tue pas. »

Il hausse les épaules et regarde l’aiguille, pour hocher la tête que oui, ça ne tue pas en fait, mais bon. Ce n’est pas le plus important. Il finit par relâcher le col de Santiago et s’éloigne de lui d’un pas pour regarder ses deux alliés tour à tour.

« Mon plan serait que toi, Santiago et moi nous allons en premier en prenant les escaliers qui mènent au sous-sol. Ensemble. Chiranth a l’avantage de ne pas attirer l’attention et à savoir rester discret. Est-ce que tu ne connaîtrais pas un autre accès au sous sol pour lui, Santiago ? » Comme ça il peut attaquer par derrière au cas où si cela se passe mal, comme ça, il a cet avantage de l’attention. Et Santiago en venant avec Bastian, n’aura pas de problème d’autorité justement… Et Bastian saura contrer le pouvoir de persuasion.

« Ah oui un détail important, peut-être inutile pour vous, mais nécessaire avant de commencer cette mission ensemble. » dit-il en levant le doigt et en se tournant vers Santiago, avec un regard entendu avant de lui donner un coup de boule. « Pour l’espagnol sale enfoiré. En plus tu dragues mon Irish Coffee maker ?! » Il se frotte le front et fait un geste de la main à Chiranth comprenant très bien que ce coup n’était absolument pas nécessaire mais il en avait besoin avant de pouvoir commencer la mission suicide avec cet abruti de Guatemaltèque. Le groupe de bras-cassés…  

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Chiranth Pasavan
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(#) Re: al rescate de una estrella •• Le bon, les débiles et le bourrin    Jeu 18 Nov - 13:02

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(LONDRES, NOVEMBRE 2021) « Insulte moi encore une fois d’espagnol je te bute enfoiré de merde de tes vaches ! » Est-ce qu’ils ont vraiment le temps de se chercher comme des gosses à la récré ? La sensation de malaise ne fait que croître et Chiranth aimerait bien que, juste pour un moment béni, Santiago arrête de chercher Bastian et que Bastian cesse de répondre au quart de tour. Ils doivent décider de faire ou non confiance au mercenaire et c’est déjà assez difficile sans tout ce cirque, bordel. Et sans le blasphème sur les vaches qui le fait tiquer un peu. Il coule un regard en direction de Bastian : un peu de respect pour les animaux sacrés serait apprécié, nan mais oh. Alors Chiranth prend sur lui et essaie de calmer le jeu, une fois de plus, malgré le désespoir glaçant de savoir Anthony un étage plus bas, si près et pourtant si loin. Il tend une dernière chance à Santiago. C’est le moment où jamais de les convaincre avant de finir sa journée ligoté dans un placard à balais quelque part dans le coin.

« J’aime bien ce gars, okay ? » Pardon ? Chiranth ne doute pas que la surprise soit claire à lire sur son visage tellement il ne s’y attendait pas. Tony et Santiago ? Leur Tony ? Ce n’est pas possible. Tony est trop tendre, trop attentionné, trop… Tony. Il ne se laisserait pas avoir par les beaux parleurs du genre de Santiago. Pas vrai ? « J’ai… Pris un vent, aussi. » Voilà qui est mieux. C’est stupide, parce qu’il sait que Tony est là et qu’il ne va pas bien du tout. Il le le sent très clairement. Alors pourquoi ça le soulage de savoir qu’il reste loin des complications qu’un gars comme Santiago peut attirer ? Ils ont un peu dépassé le stade complications hypothétiques là. Plus que toute cette histoire abracadabrante, c’est la dernière phrase qui convainc Chiranth. « Si y a besoin, y a un placard en bas des escaliers qui n’est pas nettoyé. Vous me laissez là-bas, je régèn’ et ça se passe bien. Je dirais rien si vous vous en sortez. » Santiago, il a sa fierté et ce n’est pas habituel pour lui de laisser tomber l’éponge de la sorte. Du moins, ce n’est pas ce à quoi il a habitué Chiranth lors de leurs entraînements occasionnels et autres sorties amicales. Le ton est clairement moins cordial qu’à l’ordinaire, il faut dire.

Il échange un regard avec Bastian et hoche la tête. Advienne que pourra, ils ne seront pas trop de trois. Le fait que Bastian soit celui qui établisse le plan ne fait pas grand chose pour le mettre en confiance, mais, sur le papier, tout les points qu’il soulève sont valides. Seulement, Chiranth ne sait que trop bien que l’expérience diffère bien souvent de la théorie. Soit. Ils manquent déjà de temps, il ne peut pas se permettre le luxe de faire la fine bouche. Ils ont déjà perdu suffisamment de temps en tombant sur Santiago. Il se tait et écoute sagement les informations que Santiago peut lui donner. Reste plus qu’à espérer qu’ils se sont pas faits avoir en beauté en lui accordant un brin de confiance, parce que sinon ils sont grillés de chez grillés. « Ah oui un détail important, peut-être inutile pour vous, mais nécessaire avant de commencer cette mission ensemble. » Le bruit de l’impact le fait grimacer. « Mais quel gamin », maugrée-t-il. « Va vraiment falloir qu’on revoit ta définition de nécessaire quand on sera sorti d’ici. » Il ne sait pas à quel point ils en auront le temps, coincés tous les deux ensemble au Maroc pour attendre que les choses se calment un peu. Il soupire, jette un dernier coup d’oeil aux deux hommes et hoche la tête. « On se retrouve en bas. Essayez de ne pas vous étriper avant d’avoir rempli la mission. » Il sait bien que non, parce que c’est Anthony qui est en jeu, mais ça ne fait pas de mal de préciser.

Il doit revenir sur ses pas pour traverser d’autres couloirs qui mènent plus loin au sein du bâtiment. Le trajet est rallongé, pour sûr, mais ça aussi l’avantage d’être plus désert. Les couloirs sont moins utilisés. Il y a de bonnes chances pour qu’il ne croise personne, mais, il faut être honnête, Santiago a un peu raison dans le fond : la chance ce n’est pas son domaine cette année. « Eh, vous, qu’est-ce que vous faites là ? » Ptain. Il se tourne vers la porte ouverte sur sa droite, ferme les poings et prend ses appuis, prêt à expédier la question sans trop de délicatesse car, à un moment, le choix de la discrétion est un peu foutu en l’air. « Oh, Chiranth, ça fait un bail ! » Ou peut-être pas. Des fois, il y a de bons côtés à être sociable et amical avec les collègues. La discussion dure quelques minutes, le temps de promettre de prendre un verre ensemble pour rattraper le temps perdu et il peut reprendre sa route. Il atteint enfin l’autre escalier et ne perd pas de temps à descendre, sens aux aguets pour éviter une autre rencontre hasardeuse. Heureusement, ce coin reculé des sous-sols est vide, sans âme qui vive. Le sentiment de malaise devient presque douloureux. Il se rapproche c’est sûr, et il doit se retenir de ne pas courir. Il ne peut pas se permettre d’attirer l’attention. Il doit trouver où Anthony est retenu prisonnier et retrouver les deux autres zigotos.

C’est presque par hasard, au détour d’un corridor qu’il tombe sur le macabre défilé. Il s’immobilise un instant avant que l’affreuse réalité le frappe. Pas le temps de réfléchir, pourtant, il ne peut que se figer alors même qu’il croise le regard d’Anthony. Oh malheur, qu’est-ce qu’ils t’ont fait. La colère le démange, mais il ne peut pas laisser cours à son envie de vengeance, son envie de voir le sang couler, une goutte pour chacune de celle qu’ils ont tirés à son étoile, un cri pour tous ceux qui sont tombées dans des oreilles sourdes et cruelles. Ce serait drôlement thérapeutique. Seulement il se souvient de ce que Bastian a dit sur le don de persuasion. Il n’est pas là pour aller à la confrontation. Il est là pour saisir une occasion, se tapir le temps que Bastian et Santiago lui donnent l’ouverture dont il a besoin. Il hoche la tête, dissimulé dans le noir, espérant que Tony peut le voir, que Tony sait qu’ils ne le laisseront pas à son sort et qu’ils sont là, juste à deux doigts de le tirer de ce cauchemar. Chance de merde, faut bien qu’un des autres aient le don de sens accrus et que sa cachette soit totalement obsolète. Bien sûr.  « Fuck this. » Il ne peut pas laisser de temps à l’homme pour se reprendre. Il ne pense à rien si ce n’est le nombre de pas qui les sépare, les parcourir avant qu’il ne donne l’alerte, bloquer le premier coup de poin (trop large), le cueillir au creux de l’estomac. La danse est habituelle, même s’il est plus à l’aise avec une épée en main, et le ballet ne dure pas bien longtemps avant que la nuque ne craque dans un son sinistre. Ça ne durera surement pas. (Il espère, il connaît cet homme, il connaît ses trois chats.) Il faut qu’il en profite pour passer au deuxième qui a déjà sorti un vilain couteau. Ça ne sera pas aussi facile que pour le premier. « Ca suffit, maintenant. Je pense que vous n’avez plus envie de vous battre, n’est-ce pas ? » Bastian l’avait prévenu. Le mal de tête est là parce que, merde, Tony n’est qu’à quelques metres et ses vêtements sont couverts de sang, mais il est las. Si las. Combien de morts a-t-il déjà sur les bras ? Et pour quoi ? L’idée même d’infliger encore plus de souffrance lui paraît soudain intolérable.

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(#) Re: al rescate de una estrella •• Le bon, les débiles et le bourrin    Mer 29 Déc - 15:36

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(LONDRES, NOVEMBRE 2021)

La sensation perdure, dans son esprit abîmé, maintenu en chaîne autant que ses poignets.
Anthony en est désormais certain : les siens sont ici.
Une coïncidence des plus terribles, pour les quelques membres de l’Hydre que contient l’Antinoüs. Il voudrait hurler à l’aide, il voudrait les rejoindre au plus vite pour échapper aux prochaines terreurs de la femme en blanc. Il voudrait tant qu’il songe au pire : les impliquer et les mettre en danger. Sa propre vie peut ployer sans rompre, et même si les tortures durent des jours, des mois, Anthony s’en relèvera. Mais perdre un membre de sa famille par sa faute ? Il ne pourra jamais y survivre.

Alors qu’on l’escorte malgré lui vers la salle d’interrogatoire, la fatigue lancinante et sa tête lourde d’appréhension, il a pourtant le sentiment que quelqu’un se rapproche. Une étoile, imprudente. Une étoile qui sait, et qui est là pour lui.
Une étoile prête à risquer sa vie, elle aussi.
Le regard bleu se redresse lentement, incrédule, vers le bout du couloir. Dans les ombres, il perçoit faiblement la connexion entre lui et…
Un immortel repéré par un de ses geôliers. Il en lâche Anthony pour se diriger vers le point de rupture où, contre toute attente, Chiranth surgit. Les yeux vidés d’énergie retrouvent soudainement une lueur plus vive. Chiranth. Chiranth est ici, Chiranth se bat devant ses yeux et met à terre son adversaire dans un bruit d’os rompus. Un frisson dans la nuque d’Anthony quand le second mastodonte délaisse sa victime pour venger son allié, un couteau en main. La faiblesse de l’écossais ne lui permet pas de tenir debout plus d’une poignée de secondes sans la montée d’un vertige. C’est d’un genou au sol qu’il veut prévenir son ami du tranchant imminent, en dépit de son regard flou.

« Chiranth, attenti- !
- Ça suffit, maintenant. Je pense que vous n’avez plus envie de vous battre, n’est-ce pas ? »

La voix impérieuse rompt le temps et l’espace. Elle résonne comme une tornade polaire dans la surface ténu du corridor. Dahlia n’a pas bougé d’un seul cil, et s’est contentée de s’exprimer. Son pas calme se dirige vers l’intrus et son subordonnée, tout deux mis au pas par son pouvoir de persuasion. Le couteau tombe à leurs pieds, l’esprit belliqueux s’est envolé. Et elle se contente de sourire, toujours à sa manière : sans la moindre joie.

« Cela faisait longtemps, monsieur Pasavan. Mais je ne peux pas affirmer que je suis heureuse de vous revoir dans de telles circonstances.  » Des croisements ça et là dans les bâtiments de l’Ordre, à des réunions, des meetings généraux. Une statue de marbre qui en sait plus sur lui que lui n’en sait sur elle. « D’autant qu’avec cette attitude, vous n’irez pas bien loin... »

Son regard glacé glisse du cadavre à la nuque brisé, vers l’indien, pour terminer sur l’écossais. Loin d’elle l’idée d’omettre le fait que certains pourraient se mettre en travers de sa route. Elle espérait seulement attirer une attaque extérieure des Enfants désobéissants, et non une traîtrise interne bien mal venue.

« Si vous avez une réclamation à faire au sujet de mon prisonnier, adressez-vous à nos supérieurs. Je ne fais qu’exécuter l’ordre que l’on m’a donné. Je vous sais proche d’un de nos conseillers, pourquoi ne pas en discuter avec lui plutôt ? »

Son ton formel enrobe les politesses procédurières de la situation. Tout se joue dans les inclinations particulières de sa voix enchantée. Ses traits fermes ne montrent rien, mais ses yeux brillent d’une malice à peine dissimulée : derrière son masque de fer luit une pointe d’amusement.

« Maintenant, je vous prierai de quitter les lieux. J’ai du travail. »

Ce dernier mot arrache d’autres frissons à Anthony. Il tente de se redresser, de retrouver un équilibre précaire mais son corps tangue vers le côté et finit par rencontrer un mur. Son épaule en amortit le choc mais lui arrache un gémissement enfoui. S'il doit agir, c'est maintenant. Dahlia, elle, finit de s’occuper d’éloigner ce témoin gênant en s’adressant à l’immortel récemment décédé, et tout juste ressuscité.

« Ah, Trevor. Vous revoilà. Escortez donc monsieur Pasavan jusqu’à la sortie, voulez-vous ? Je ne voudrais qu’il fasse de mauvais dét-... »

Le dit Trevor a du mal à comprendre l’ordre impératif de la jeune femme, étouffée qu’elle est par une tentative désespérée d’Anthony. Dans un élan pataud, l’homme a passé ses chaînes autour du cou de Dahlia. Maintenue et suffocante contre le corps blessé, elle tente de se débattre et Anthony, lui, d’intimer à Chiranth que ça ne sert à rien d’essayer de l’aider.
S'il insiste, elle va rompre son esprit comme elle le fera avec lui.

« Chir… Chiranth ! Ca va aller, dégage de là !! Barre-toi tant que tu le peux encore !! »

Un coup de coude violent dans une de ses côtes encore fêlées lui arrache un hurlement sonore, coupant court à son discours. Elle profite de cette perte de tonus pour se libérer, et asséner un coup de pied retourné contre son visage pour mettre à terre ce prisonnier trop insolent. Son tailleur ne l’empêche pas d’appliquer ses quelques siècles d’expérience sur le terrain. Dahlia reste une fleur de guerre, s’épanouissant dans le conflit.

« Emmenez-le. », ordonne-t-elle aux deux gardes venus redresser le corps désormais inconscient pour le mener à la salle, comme initialement prévu.
Son souffle est à peine pantelant, la marque des chaînes encore rouge sur sa peau. Et ses yeux percent ceux de Chiranth d’une dernière conviction, poudrée de pouvoir.

« Et vous, écoutez votre ami. Partez d’ici. »

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(#) Re: al rescate de una estrella •• Le bon, les débiles et le bourrin    Mer 29 Déc - 19:26

al rescate de una estrella

c/t. warnings : menace et coups donnés
participant.es : @Anthony Lawson aka the princess @Chiranth Pasavan aka lovable dumdumb @Bastian Trujillo aka dumBast



The best way to not feel hopeless is to get up and do something. Don’t wait for good things to happen to you. If you go out and make some good things happen, you will fill the world
(LONDRES, NOVEMBRE 2021) Un instant tu as l’impression de sentir le trépas te ravir. Chez toi, il se manifeste souvent comme la morsure d’un chien à tes chevilles, parfois tes poignets. Le dard prêt à percer ta jugulaire flirte avec ton coeur et celui-ci bat follement malgré tes ordres pour que pulse la veine si proche de la mort.  Contrat à destination, ouais, mais il a déjà un contrat sur sa gueule, Anthony. Y a pas un droit de primogéniture ? Le contrat est-il nul ? Vas-tu te faire enculer sur toute la longueur et perdre en grade ? Etait-ce prévu ? Si Bastian entendait dans ton crâne les hurlements que tu réfrènes, il te planterait de suite.

Peu importe. Tu gardes ta gueule fermée – bon début, non, pour une collaboration ? – et tu souffles finalement. « Tu prends au fond du couloir, puis deux fois à droite avant d’atteindre l’aile en réparations. Sur ta droite, le premier bureau en travaux donne sur un accès aux toilettes condamnés du sous-sol. La porte est ouverte. » La réponse sort naturellement. Combien de temps as-tu erré dans les bâtiments de Londres, Santiago, les mains dans les poches, le sang sur la toile de ton froc, les semelles couinantes et l’air de celui qu’en a trop vu ? Combien de morts as-tu passées à déchiffrer les plans du QG du bout de tes souliers ?

Tu réagis même pas quand ta tête vole en arrière sous le coup. Le sang te monte au visage, tu serres les poings et les dents sans que rien ne sorte. C’était de bonne guerre. « On est dans un pays libre, connard. » Tu lâches sur un ton détaché, le sang coulant de ton nez sans que tu ne l’essuies. « J’suis plutôt professionnel, lui par contre… Fais gaffe à toi. » Dans un silence presque religieux et une prière secrète, tu espères protéger Chiranth. Sur le sol ton sang s’étale. Aux dieux qui vous protègent.

Trop bien, un tête à tête avec Bastian. Tu tâtes d’un doigt le nez qui a déjà commencé à se réparer seul. Si sous ton crâne ça sonne, ça ne dure pas assez longtemps pour te désorienter. « On y va. Tu as l’autorisation d’accès, non ? Parce que je l’ai, de toute manière. » Il arrive quelquefois qu’on te fasse tortionnaire – de temps à autre, et jamais lorsque tu peux le refuser. Tu n’es pas qu’une bête brute après tout, il y a du doigté dans ce que tu fais! Du grand art derrière chaque mise à mort ! Et quelquefois des cris des pleurs des secrets qui avec la victime meurent.
La descente est rapide quand on ne fait pas le tour du batiment. Ton coeur dérape sur chaque marche et t’en viens à ressasser les sombres douleurs qui habitent ton âme plus d’un an après. Le souvenir de New York et d’Eirik, la part amputée de toi, agitée encore sanguinolente devant tes yeux. La fureur qui t’avait saisi. Tu le revis et ton pas se fait militaire, ta respiration mesurée.

Personne ne s’étonne de voir Santiago Ortega pousser la porte du sous-sol.

« Guide-moi jusqu’à la salle, on a pas le temps de toutes les fouiller. » Les portes isolées s’alignent sur votre gauche, les geôles tristes sont sûrement occupées, mais on les sauvera un autre jour. (le silence de ton âme est une arme, t’arrives encore à penser clairement.)
T’as pas besoin, vraiment, d’attendre. Un son te chatouille et de si loin tu sens tes muscles se tendre. Là où il y a du bordel, t’es à peu près sûr de trouver ce que tu cherches.
Avant même d’en avoir eu conscience ton corps réagit : tu glisses d’une ombre à l’autre sans un seul bruit, baisse la tête, camoufle la couleur de tes yeux, de tes cheveux. Tu jettes des coups d’oeil à Bastian pour t’assurer qu’il suive…

Jusqu’au triste spectacle. Tu te contrôles pas, ton esprit part en vrille et l’assassin furieux prend le dessus. (Et, malheureusement, y a pas beaucoup d’endroit passé le tournant du cul de sac pour se planquer.)

Sois acteur, Santiago.

« C’est mignon par ici, une petite sauterie... bonjour tout le monde. » Sourire poli comme si de rien n’était. « Vous avez quelque chose à moi, il me semble. Enfin bon, je suis comme tout un chacun – trop lent, junior, tu lâches en évitant une attaque d’un gros pataud. Je ne m’énerverai pas si vous junior arrête ! Vilain employé, vilain ! Décidément, le niveau de recrutement a baissé. Me le rendez.Dites, c’est la nouvelle collection chez les pouffiasses aux dents longues le tatouage chaîne et la gueule rafistolée au botox qui s’voit depuis l’espace ? »

Junior érafle ton oreille dans une vaine attente de te blesser. Tes entrechats se font fatigués pour qu’il t’ait presque touché. (Une entaille est peut-être apparue, ou deux, tu fais pas gaffe, t’as juste besoin d’finir debout). D’un volte-face gracieux, digne d’un danseur étoile, tu lui envoies ton pied dans l’entrejambe. Une fois. Il se plie. Tu remontes ton genou dans ses dents et son menton, le balance au tapis et mystérieusement un de tes couteaux lui trace un joli collier sanglant. Deux minutes. Il s’en remettra.
A condition que tu lui marches pas dessus.

(T’en mènes pas large, mais tu gardes les yeux fixés sur la gueule de l’autre conne et la rage te nourrit plus sûrement que la douleur dans ton corps.)

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