R. Cooper « il appartenait, lui aussi, à la race des grands révoltés. »

[17 JANVIER 1892] HAPPY FAMILY Un être de plus sur cette Terre. Un rayon de Lumière dans la Nuit, ce bambin s'épanouit entouré de sa famille. La Famille Cooper, Tonneliers de pères en fils depuis 1789 dans la proche campagne de Belfast était composée de 4, maintenant 5 personnes. Son père, Roger, sa mère Gael et ses deux soeurs, Caitlinn et Aeingall. Une bien jolie famille, songeait-il, du moins il se plaisait à le penser.  

[1894-1914] Sous le joug... Ce qui, pour lui, apparaissait comme son Paradis Perdu avait duré si peu de temps qu'il n'avait pas eu le temps même d'en avoir une image imprimée sur la rétine. Un soir d'été, un hurlement s'élève dans le ciel. Son nom de baptême était Sully, mais qui en aurait maintenant le soucis ? Le cahotement non interrompu de la calèche s'éloignant de la maison des Cooper couvre le croassement des grenouilles sur son passage jusqu'à son arrivée à la capitale. Dublin... Meelan, le frère du géniteur, porte cet être frêle dans ses bras. Il pourra l'échanger contre une grosse somme d'argent, ils l'enverront droit vers Londres. On lui a promis de rembourser ses dettes, que son Neveu aurait le nécessaire pour vivre, une bonne éducation ; et l'espoir que son propre fils reprenne l'affaire familiale lui fît commettre l'irréparable. L'enfant semblait calme comme un petit ange rejoignant les cieux ; satisfait de lui avoir donné la bonne quantité de vin pour l'endormir. L'aube pointe son nez lorsqu'il s'engouffre dans un Hôtel luxueux à l'angle de Lower Sackville Street ; et une nouvelle vie débute pour le futur Robin. Un souvenir irridescent des sévices qu'il avait subi semblait poindre face à lui. Rien de moins, rien de plus. Une porte duquel pointait la seule Lumière. L'extérieur. Ca avait duré quelques années. Serviteur quelque peu spécial au Tolumna Castle. Placé dans une famille, laissé à l'état latent. On l'avait nourri, logé, habillé, éduqué. Peut-être même l'avaient-ils aimés. Seulement au coeur de la Nuit, alors que la Lune pointait seulement le bout de son nez, des êtres s'approchaient bien trop proches de son intimité, violant, volant son Corps et son Âme.- Avec le temps, Robin , c'est le nom qu'ils leur avait donné, avait appris à mieux se situer dans ces situations rocambolesques. Il était placé ici afin de subvenir "aux besoins" des Immortels habitués de la Maison, bien souvent en affaire de Londres. Grandes soirées champêtres aux frais des Prince-sse-s.  Robin, de ces moments-là se rappelle un semblant de bonheur, cachée derrière derrières les faux-semblant et la violence. Il c'était distingué par une intelligence et une sagesse hors-norme pour son âge ; mais pour ces gens-là, rien ne vaut plus que leur sang.
Comment échapper à ces sollicitations psychiques permanentes ? Les Physiques pouvaient être brutaux, mais les Psychiques chantaient dans sa tête. Ils pouvaient le soumettre à toutes leurs fantaisies...  Difficile de pardonner ces nuits accrochées aux barreaux du lit, ou tous ces méfaits commis aux noms de soi-disant "amis"... Sa sentence aurait dû, comme beaucoup, s'écourter prématurément ; sans compter quelques protectrices-eur-s influent-e-s qui le tinrent sous sa coupe, épris d'une lueur dans ses yeux qui leur rappelait le Ciel.

[18914-1918] A la guerre comme à la guerre.. Londres 1917 : La guerre lui avait déjà semblé être une éternité. Son destin avait pris un virage droit lorsqu'il a été forcé de s'engager at the British Army. On lui a laissé le choix du département, tant qu'à faire autant voler. Tu avais perdu beaucoup de tes camarades, mais votre engagement était décisif dans cette Bataille. At this point, il avait pu faire le choix de se battre, choix discutable mais compréhensible étant donné l'Etat de détresse que tu vivais intérieurement et là ou on te poussait intentionnellement. Tu ne savais pas que tout était calculé pour que tu deviennes un combattant.. Envoyé en premières lignes ils ont voulu tester ta soumission, s'emparer de toi sur toutes les dimensions de ton Âme  Fallait que tu te défoules, que tu fasses sortir toute la détresse que tu vivais en toi. Ca aurait pu être cette guerre ou bien une autre, peu importait, c'était toi contre le Monde, aveugle, tu luttais pour ne pas céder.

  [1918-1920] BLACK AND TANS La violence psychologique était tel qu'il  était influencé, commandé à distance. Des Dieux de l'Illusion savaient arriver à leurs Fins. Des arrivistes sans foi ni loi destinés à servir des intérêts guerriers. Le Lys avait toute une section liée à la création d'attaque d'élite, qu'ils utilisaient comme bon leur semblait.  Son cerveau était utilisé pour infiltrer des milieux diverses : il était scruté sur tous les plans régulièrement. Depuis 1918, il c'était distingué instinctivement, sans trop penser. Comme un trou dans l'Esprit.   Accent de traitrise inconsciente, il avait été poussé de relations en relations à rejoindre les Black and Tans, petite unité de luxe à l'allure et aux actes agressifs destinée à mettre à feu et à sac son Irlande natale. A cet instant, tout lui semblait flou. Nageant dans un brouillard, perdu entre sa colère et sa haine, sa peur et son désespoir. Lui aussi, il avait pris une part au carnage. Certains éléments du contingent étaient intensément cruels, la situation couvait depuis bien trop longtemps, de véritables bombes qui ne cessent d'exploser, un peuple qui se défend face à l'oppression. Ils ont tués, violés, soumis, et bien plus encore. Heureusement, par traumatisme, Cooper, dans un élan de Mature Candeur avait développé un rejet naturel pour la violence, il se sentait le cul entre deux chaises, il répondait aux Ordres implicites et explicites des sympathisants de l'Ordre du Lys, bon petit soldat qu'il était, tout en tentant d'apaiser les tambourinements de la colère partout ou il se trouvait. Cooper ressentait devant lui chaque mort au plus profond de sa chair, lacéré par la violence du Monde, tout son désespoir était palpable, n'en déplaise à ses compétences. Pour eux, il était un p'tit jeune susceptible d'exploser à tout moment, mieux mort qu'à attirer l'attention, alors ils ordonnèrent son suicide mentalement assisté.

[20 décembre 1920] VIII- Mort et Renaissance Et il ne parlait jamais de cela, comme il a du tomber avant de rebondir ; l'Etoile Noir implosant au sein de la Galaxie. Le chemin vers la Mort avait été très brumeux. Comme un poisson dans l'Océan de l'Univers.
Le retour sur Terre fût brutal et jouissif.  
"La ré-orientation faisait son chemin alors que je errais dans la forêt. C'est comme si j'avais besoin d'un reset et que je m'autorisais à retrouver ma solitude intérieure et mentale pour la première fois depuis 28 ans."
L'élan de vitalité fait surface, il y a l'étincelle et le nuage se dissipe. Un zombie s'éveille parmi les visages  torturés. Il ressent un fort besoin de les aimer.

[1920-1933] JUSQU'A PLUS SOIF Les années précédentes avaient été extrêmement éprouvantes pour Cooper, qui avait décidé de reprendre le Nom de ses parents biologiques, bien que le temps ne fut rien à l'Affaire. Il était incertain quand à l'idée de vivre avec eux et de les voir mourir face à lui pendant toutes ces années. Robin n'a qu'une chose en tête, les rencontrer incognito, les mettre à l'abri du besoin, disparaitre. Pour se remettre, il fit le choix d'une solitude étudiée, mais une chose tournait dans sa tête. Il se rappelait des visages, des lieux de son enfance. La mort emmena trois Êtres du Lys dans les tourments de l'Irlande ces nuits-là. Trois Êtres malfaisants. Une fois sa conscience étrangement assouvie, cette conscience qui lui permettait de croire qu'un jour les enfants vivront en paix, lui renvoyait les images de ses souffrances par des flashs violents et désordonnés. Ainsi la clarté c'était réveillée, mais encore aveuglé par une haine qui attendait d'être seulement réactivée : Cooper expérimentait, pour la première fois de toute sa vie, un sentiment de liberté.

Paris des années 20, un rire dans la nuit, lieu de toutes les folies. Tu as profité autant que faire se pouvait, frôlant l'auto-destruction,  quelle ironie pour un Immortel. Humant le parfum enivrant de la Femme jusqu'à l'asphyxie.  

L'Ordre de l'Hydre Ce fût ici qu'il retrouva certains Êtres de son passé. Ambivalent-e-s Protecteur-ice-s malfaisant-e-s d'hier étaient devenus des égaux, il rejoint l'Ordre, comme par vengeance sur la Vie et se développe en apprenant avec certain-e-s des plus éminent-e-s Immortel-le-s du Monde. Lorsque le Pouvoir appelle le Pouvoir, difficile d'y résister. Il incorpore les Secrets d'Etats, comprend les manigances, s'intègre comme un charme dans ces institutions et suit des études approfondies, son ancien statut de Pilote de l'Armée lui confère la possibilité de rentrer dans les Renseignements. Il apprend l'électronique, l'espionnage, la communication. Apprend à s'insérer dans l'Esprit des gens. Il est aussi amené à Voyager. Parmi ces voyages, Oslo et Rome, villes ou il passera de longues périodes. Il ne peut désormais que constater l'influence des Organisations ésotériques sur le Monde. A cette époque, Cooper vit déjà des contacts rapprochés avec les membres des 3 factions. Diplomatie oblige. Sa mission est de surveiller les agissements du Conclave grâce à des infiltrés. Etrangement, de Victime il est passé à Bourreau. Cette période lui permettra d'apprendre que le Lys était une plus grande organisation que prévu, et que des lieux comme celui ou il avait grandit existait partout à travers le Monde. Et Cooper met au point sa vengeance, doucement mais sûrement. Au fond de lui pousse le Feu de l'Insurrection. Et tu sais ce qu'on dit "Sois proche de tes amis, et encore plus proche de tes ennemis."

[1930-1945] TU PEUX COURIR Un vent d'extrémisme souffle sur les Organisations. Il se dit dans les tuyaux qu'un Être veut prendre les rênes, quitte à écraser tout le monde sur son passage. Cooper retourne à Londres. Il n'approuve pas les tueries, génocides et autres abus de Pouvoir. Son élan révolutionnaire commencera curieusement par un pur acte de dévotion. Ses cauchemars qui le tourmentent de plus en plus amènent chez lui une violente et prématurée haine du Nazi, et de tout ce qu'il représente. Curieusement, son premier acte Révolutionnaire sera suivie par un ré-engagement dans l'Armée. Auto-Défense. Lorsqu'un élément bouleversait cruellement l'intégrité physique d'un milieu, sa pensée était toute occupée à penser à se procurer la victoire et tuer avant que l'autre Tue. Après tout, c'est tout ce qu'il connaissait. Et à ce moment-là, rien ne pouvait lui faire plus plaisir que d'exploser du Nazi. Embrigadé dans les forces de guerre numérique aérienne, à bord de son Mosquito, bombardier furtif, était, sa mission était, entre autre, de brouiller les communications sour les lignes ennemis et protéger la flotte de bombardiers de grande envergure. Le Mosquito était petit et rapide, idéal pour les attaques furtives. Chet et son coéquipier vécurent des moments de relative paix, du moins ce qu'il en connaissait, au-dessus du Chaos. Entrecoupé par le stress des bombardements, et la violence qui se déchainait dans son cerveau. Jusqu'à ce jour fatidique. Une explosion dans la Nuit, le crash. L'Aile en bois de leur bombardier tombe en flammes. Chet est mort sur le coup, alors que Cooper, au bras de son Parachute,  suspendu dans le Ciel sombre, fait face à une nouvelle perte. A vouloir voler trop haut, tu t'es brûlé les ailes.

1944, L'Etat Major, inquiet d'une éventuelle invasion Allemande en Irlande, dépêche un escadron sur Belfast. A propos de la neutralité de l'Irlande dans le conflit, Churchill remarquait que : "si cela s’avérait nécessaire, les Britanniques “sauraient se procurer avec force et violence ce dont ils avaient besoin de l’Irlande”. Comme s'ils s'étaient déjà gênés...

[1944-1950] mais tu peux pas t'cacher, enfoiré. De retour sur les chemins de sa plus tendre enfance, les rêves agités se bousculent au portillon. Les Morts lui reviennent en mémoire. Mais il n'avait pas signé pour tout ça. Déjà, le regret et la culpabilité le poursuivaient à chaque instant. Mais constater la détresse des Irlandais après tant d'absence autant physique qu'émotionnelle, mentale et spirituelle ; lui brisait le coeur au plus profond de lui-même, d'autant qu'il savait qu'il avait largement fait sa part dans la détresse de ces habitants.  

Son inconscient relatait sans relâche, ne lui laissait aucun répit. Il se voyait là, rampant parmi ses victimes dont les râles l'étreignait tel le Manteau de la Faucheuse. Robin distingue au loin une Lumière, une Lumière aveuglante qui lui donne de la Force pour avancer malgré les mains des cadavres qui s'accrochent à ses membres. Toute son énergie est dirigée vers un seul et unique objectif : atteindre la Lumière. Après de nombreux et longs efforts, il atteint son objectif. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il  y trouva un landeau, dedans trônait un beau bébé, une petite fille, qui irradiait de 1000 feux.  Il avança sa main. Et au moment ou l'enfant attrapa son doigt, il vit défiler des myriades d'images de vies, de sa vie. Certains visages revenaient souvent, d'autres semblaient venir d'autres Vie, d'autres Temps. Il ne comprenait jamais ce que signifiait toutes ces images, malgré ce rêve qui se répétait dans sa tête, encore et encore.

Un jour, il la croisa cette fameuse bambine. Dans sa poussette, avec sa mère. C'était un tout petit bébé, pourtant, il la reconnaitrait entre tou-te-s. Suite à un attentat, il avait pris la décision de fuir l'armée, déserter. Cette décision avait été la plus simple de sa vie, fluide. Ca n'était plus possible, il ne pouvait plus cautionner autant d'horreur. Coincé dans des décombres, pour la deuxième fois de sa vie, il simula sa mort. il fui à la campagne ou une famille de Fermier l'avait engagé pour les aider avec les Bêtes et les Cultures. Nourri, logé, blanchi. Il n'en avait pas fini avec ce pays. Et il se retrouvait là, dans ce parc, face à l'enfant qui hantait son sommeil. Fasciné, il échangea quelques mots avec. sa mère. Il ne fallu pas beaucoup de temps avant qu'elle ne lui propose de les soutenir sur quelques missions de l'entreprise familiale. Ancien pilote, il avait un esprit d'ingénierie affûté. Et le temps passa ainsi, entre la Ferme, les quelques missions qu'ils leur confièrent, regarder Cea grandir sans comprendre ce pourquoi exactement elle était aussi importante pour lui, sans compter ses quelques activités secrètes...   

[1958-1968]SECRETS indigné par l'Injustice de la situation, Robin entrepris tout ce qui était en son pouvoir afin d'aider la communauté Catholique du pays. Il ne croit pas, s'en garde bien d'en parler, mais il c'est pris d'affection pour ces gens. C'est, pour lui, comme une rédemption. Mais la révolte gronde dans les caves. Ils ne supportent plus les traitements qu'on leur inflige. Ils vivent dans la pauvreté, dans des taudis, dans l'angoisse permanente de subir une attaque arbitraire. De plus, le Lys, l'organisation dont il a fait les frais enfant, refait surface et revient de plus en plus forte. Cooper en recherche activement les membres, jouant subtilement et subrepticement de son influence  de Membre de l'Ordre de l'Hydre dormant pour leur faire la peau. A ce moment-là de sa vie, il jongle avec 3 identités différentes. 3 camps, 3 personnages. C'est un moment suspendu dans le Temps, une bulle attendant son explosion.

[1968-1994] si tu veux la paix, prépare la guerre *PAN PAN PAN PAN* Les fusils hurlent, les manifestants s'éparpillent, s'égosillant. Ce Bloody Sunday, 14 manifestants en lutte pacifiste pour l'égalité des droits ont été tués. Une lutte interminable, et les tensions sont à leur paroxysme. Robin est rentré en lutte armée. Faisant le lien entre Dublin et Belfast, il joue sur les tableaux. Politique, influence, mais aussi sur le terrain. Les bombes, il sait les construire, il sait les poser. En lutte contre son propre camp, il ne possède aucune pitié. D'un extrême à un autre, Robin participe à la création du Sin Fein, ils progresseront ensemble dans le but d'établir un processus de paix sur leurs Terres, progressant sur l'échiquier politique. Cea avait bien grandi, ils se croisaient de temps en temps, il était heureux de se sentir dans le même camp. Du moins, c'est ce qu'il pensait ; une conversation volée autour d'une bière à Belfast, ou elle lui expose son point de vue, plus neutre qu'il ne l'aurait pensé. Pas de camp pour la demoiselle, son camp, c'était les démunis.  Pourtant, elle avait été un moteur très puissant dans son engagement. Il ressentait un besoin pressant, puissant, de les protéger, elle, sa famille, son peuple. Il faisait cela dans l'Ombre désormais. Avant son retour, il était même passé en Ecosse pour les voir, l'apercevoir un instant, ils avaient même échangés quelques mots, puis il c'était de nouveau évanoui dans la Nature une nouvelle fois. Une relation de respect c'était imposée entre eux deux, il la considérait comme la Soeur qu'il avait perdu de vue et retrouvée.   Sa fratrie étant appelé à devenir son essence de vie. c'était suffisant pour veiller à ses arrières comme il le pouvait, écartelé entre tous ces éléments. Et s'il confrontait ses questionnements éthiques, son engagement et la portée qu'il pouvait avoir, Cooper ne se doutait pas que le danger se trouvait si proche de la vie intime de la jeune femme...

La guerre appelle la guerre... Il finira par rendre les armes. Son dernier attentat à Birmingham eu pour lui l'effet d'un électrochoc. Les Morts s'amassent dans les deux camps. Inquiet de ne jamais voir la Paix apparaitre, fatigué de faire la guerre, il décide de ne plus être un membre actif de l'IRA, tout en appuyant sur leur combat politique.

A ce moment-là, certains membres influents et modérés de l'Ordre de l'Hydre qui ont bien compris le lien entre les assassinats du Lys et lui, lui confient la mission d'enquêter sur une potentielle collusion entre certains membres du Conclave et le Lys. En effet, il semblerait que des expériences effectuées au sein de l'organisation (notamment celle dont il a fait les frais lors de son engagement militaire) intéresserait certains membres du Conclave... Sans compter les plaisirs qu'ils pourraient y trouver.

Il siègera au Parlement avec le Sinn Fein, avant de disparaitre, quelques années plus tard, afin de protéger son identité d'Immortel, les gens commençant à trouver bizarre qu'il ne vieillisse pas, bien qu'il se laissa pousser la barbe et qu'il utilisa quelques artifices pour se vieillir. Les solutions pour l'Irlande du Nord commençant à se présenter, il focalisa son attention sur son deuxième dossier.

[1994-2000] LE CONCLAVE Cooper démarre une nouvelle vie à Rome et ailleurs ou il reprend son ancienne identité. Il démarre ses activités d'investisseurs afin de faciliter son intégration dans le Monde tout en enquêtant quelque peu sur le Conclave, milieu très fermé et ô combien dangereux pour les Immortels. Il devait se faire le plus discret possible, et il devait avouer qu'il avait commencé un bras de fer avec un adversaire de taille, tous Humains qu'ils soient. Il a conscience que l'Ordre l'a envoyé sur une mission suicide pour qu'il renouvelle son engagement ou qu'il meure. Mais il ne leur donnera pas cette satisfaction, il fera le strict minimum pour pouvoir rendre des rapports et conserver sa position si pratique au sein de l'Ordre. Cooper entreprend d'abord de se ressourcer, retrouver un calme intérieur après tant de guerres. Il se fera suivre afin de stabiliser son psy avec les meilleures thérapies expériementales comme l'EMDR, conçue pour aider les vétérans de la guerre du Vietnam à faire face au stress post-traumatique ; il prendra le temps de dormir, de profiter, d'aimer même.  

[2000-2021] LES ENFANTS DE PROMETHEE Jusqu'à ce que les Enfants de Prométhée le trouvent. Naturellement, il c'était rapproché de certains de ses membres par affinités philosophiques. Un peu Anarchiste, un peu bienveillant, il leur raconta toute son histoire ainsi que son positionnement au sein de l'Ordre ou il n'était plus qu'un membre honorifique. Ils ne lui firent pas tout de suite confiance. De toute façon, il ne demandait rien.

Notons que durant ces années, il servit de consultant concernant les affaires Terroristes (notamment du 11 Septembre) en tant que spécialiste de l'Armement, avec une spécialité maintenue secret défense sur l'armement organique, criminologie ; il recherche avec succès les traces des recherches du Lys, mais aussi de l'influence du Conclave ou de l'Ordre, dans l'entrainement des futurs Djihadistes.

Sa fortune n'était plus à faire, il avait reprit des études pour se remettre à la page, assoiffé de connaissances et de paix. Mais ses anciens dossiers, ses anciens démons, reviennent plus que jamais sur le devant de la scène...

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LE LYS Propulsé par certains membres des Adorateurs de l'Hydre, le Lys est une organisation autonome créée à peu près au moment de la Fondation de Rome. Elle n'a pas toujours eu ce nom-là, mais elle a été nommée comme ça alors qu'elle tenait son siège à Paris, choyé par la Royauté et la culture maçonnique. Un cocktail détonnant d'influence (déjà bien en place sous le règne de César) qui lui permettra d'intégrer toutes les hautes sociétés du Monde afin de leur servir des prestations tout à fait spéciales digne des plus grands films d'Horreur. A la suite de la Révolution Française ils en installèrent le siège à Londres. (organisation fictive)

SIN FEIN "Nous mêmes" parti prônant la réunification de l'Irlande et l'Irlande du Nord, deuxième parti de celle-ci, il est associé à l'IRA, l'Armée provisoire d'Irlande jusqu'à ce qu'elle dépose les armes. Il s'investira dans les syndicats, les associations de quartier, les mouvements féministes, ou encore les initiatives. de solidarité internationale (notamment contre les dictatures sud-américaines et l'apartheid en Afrique du Sud). (wiki)