secrets and lies (quête n°1)

secrets and lies
New York City

QUÊTE N°1 : C’est au cœur de la célèbre Wall Street que sont dissimulés les locaux du Conclave Écarlate. Derrière la façade d’une grande entreprise, cachée derrière des documents brillamment falsifiés, l’organisation veille à ses opérations dans le monde entier depuis New York. C’est depuis ce siège que les Fawkes et leurs alliés ont tiré les ficelles pendant de longues années… Jusqu’à ce que le géant aux pieds d’argile ne soit attaqué plusieurs fois de suite, jusqu’à s’écrouler pour la première fois depuis sa création. Cordelia Fawkes est toujours portée disparue, son époux a été retrouvé mort dans les décombres de leurs locaux parisiens, et plusieurs de leurs laboratoires ont été frappés par les immortels… Mais ce n’est pas tout. Au début de l’année, quasiment en même temps que l’attaque de Paris, le Conclave Écarlate a empêché de justesse l’Ordre de l’Hydre de révéler au monde entier des secrets menaçant de secouer le monde entier et particulièrement les communautés religieuses… De quoi s’agit-il ? En l’absence des Fawkes, c’est Stellan Ackerman qui a organisé cette réunion au sommet, afin de découvrir de quoi il en retourne et surtout, à quoi le Conclave doit se préparer. Il n’est pas encore tout à fait vingt-heures, et les membres du Conclave attendent nerveusement l’arrivée de leur nouveau commandant… Que vont-ils découvrir, cette fois ? De quoi les immortels sont-ils responsables ?

les possibles tw du sujet:

QUELQUES PRÉCISIONS :
→ Afin que le sujet avance le plus rapidement possible, préférez les posts courts tinyheart

Mais si vous voulez vous étaler, vous le pouvez ! Et pour que ce soit plus simple pour tout le monde de suivre, merci de faire mentionner sous spoiler les actions de votre personnage à la fin de chaque post.
→ Les informations seront distillées au fur et à mesure dans le sujet, mais n'hésitez pas à poser des questions, à donner un coup de pied dans la fourmilière, etc uhuh

→ Note d'Astra : ayant un personnage inscrit dans ce sujet (Caleb Faust), c'est via ce dernier que je ferai avancer le sujet pour me faciliter la tâche et m'éviter d'avoir recours au compte PNJ tinyheart

Mais ne vous en faites pas, cela n'impactera en rien l'importance de votre présence dans le sujet !

LES INSCRIT.E.S :
- @Caleb Faust
- @Conrad Grimes
- @Athénaïs Nemeth
- @Mairead Belacqua

Caleb déteste l’aspect cérémoniel et pompeux qui accompagne la moindre petite réunion du Conclave Écarlate. À chaque fois, c’est la même rengaine, on dirait qu’ils s’apprêtent à recevoir Sa Majesté la Reine d’Angleterre en personne. Sauf qu’aux dernières nouvelles, Stellan Ackerman n’est rien de plus qu’un remplaçant provisoire, en attendant que Cordelia Fawkes refasse surface. Ou pas, à en juger par l’absence totale de nouvelles la concernant. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Conclave n’est pas en grande forme. Et c’est bien ce qui inquiète le plus Caleb. Un animal acculé est un animal qui n’a plus rien à perdre, un animal dangereux. Pas besoin d’être devin pour réaliser que derrière les apparences, l’organisation est en train de flancher. Les échecs ont été trop nombreux, trop conséquents. Voilà ce qui arrive, quand on s’en prend à des êtres pluriséculaires, quand ils ne sont pas plurimillénaires. Que sont-ils pour les immortels, sinon des enfants capricieux qui frappent du poing sur la table parce qu’ils n’obtiennent pas ce qu’ils veulent ? De plus en plus, Caleb doute. De moins en moins, il s’investit. Et cela finira par se remarquer, il en a conscience… Honteusement, il utilisera la carte du veuf et du père célibataire de trois enfants pour éviter qu’on ne s’intéresse de trop près à lui. De toute façon, le Conclave a présentement d’autres chats à fouetter. Les bras croisés dans un coin de la pièce, Caleb regarde les allées et venues des membres, surveille du coin de l’œil les vigiles qui marmonnent il ne sait quoi dans leurs oreillettes et autres talkies-walkies. Trop de visages inconnus à son goût. Trop de tension dans l’air. Pour un peu, l’atmosphère serait presque irrespirable. Et vraiment, Caleb n’aime pas ça, ça ne lui dit rien qui vaille et cette réunion d’urgence ne présage rien de bon. Putain de merde, songe-t-il tout en regardant par réflexe son portable, au cas où Alma lui aurait envoyé un message d’appel au secours. Mais non, rien qui ne lui donne une bonne excuse pour se tirer de là avant d’avoir entendu tout le baratin du nouveau grand manitou. Un soupir de soulagement lui échappe lorsqu’il aperçoit Conrad dans la foule de plus en plus dense. Sa carrure aidant, il se faufile à travers les membres du Conclave et va rejoindre son ami. « Superbe soirée. J’aime particulièrement l’ambiance de cimetière. » Un rire nerveux et moqueur le secoue. Il est certain que le moindre mot prononcé de travers mettra le feu aux poudres. « Tu as une idée de l’heure à laquelle Ackerman est censé se pointer ? J’ai l’impression d’attendre le Pape. » Il ne se doute pas, à cet instant précis, de l’ironie de son trait d’humour. « Je continue à penser qu’ils auraient pu se contenter de nous envoyer un mail. Un sms. N’importe quoi pour m’éviter à traverser l’Atlantique et à me séparer de mes gosses pendant trois jours. » Il n’a pas l’intention de s’éterniser à New York, une fois les grandes annonces faites. Il n’a qu’une hâte, sauter dans son vol retour pour Londres. En partie parce qu’il a peur qu’entre les jumelles, Milo, Alma et Bear, l’appartement finisse par prendre feu. Il fronce légèrement les sourcils lorsqu’il remarque une jeune femme blonde qu’il n’a jamais vue auparavant – il est plutôt physionomiste, et relativement bien informé des arrivées dans l’organisation. Mais elle… Elle, elle ne lui dit rien. Il hausse les épaules et se détourne d’elle. Ces derniers temps, il a l’esprit ailleurs, alors l’arrivée d’une recrue pour les bacs à sable du Conclave lui aura sans doute échappé. Sans doute.

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Quête n°1 | Le Conclave Ecarlate

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Le moins que l’on puisse dire, c’est que tu ne baignes pas vraiment dans ton élément, Conrad. T’es là, à tenter de ne pas te montrer trop débraillé, avec ta chemise mal repassée et ton pantalon sombre, parce qu’on t’a demandé de t’habiller plutôt cérémonieusement pour l’occasion. Mais ça ne prend pas. Tu n’es pas à l’aise parmi cette foule de gens, remplie de visages inconnus et presque antipathiques. Tu as le vain espoir de croiser ton avocate – enfin, ton ex-avocate, tu devrais vraiment revoir ta manière de la surnommer dans ta tête – mais il y a beaucoup trop de monde autour de toi, entravant ta vision, pour que tu ne parviennes à repérer ses traits familiers. Tu souffles discrètement, espérant que ton calvaire prendra bientôt fin. Si t’as accepté de rejoindre le Conclave, une chose est certaine, tu n’as pas signé pour t’habituer aux événements mondains du milieu. T’as l’impression que chaque membre de l’organisation revêt une richesse qui te fera à jamais défaut, et par définition, tu te sens plus encore isolé que tu ne l’étais en prison.

Tu retiens un soupir de soulagement quand une forme écarte des corps étrangers pour tracer un chemin jusqu’à toi. Caleb, que tu estimes comme un de tes rares proches, te rejoint, lâchant des commentaires qui te font siffler du nez. En secouant la tête, tu étouffes un petit rire, l’appuyant : « Je me disais bien que l’ambiance était mortelle ici. » Malgré vos blagues foireuses, tu ressens autant d’agacement que d’inquiétude, la présence de gardes et de nombreux traits froncés ne t’échappant pas. « Aucune idée, mais j’espère qu’il ne tardera pas. Cela devient franchement intenable. Même Hercule Poirot met moins de temps à résoudre un mystère qu’Ackerman à se pointer pour nous dire ce qu’il en est. » T’as rien contre les romans d’Agatha Christie, mais ce soir, t’es pas franchement friand du suspens insoutenable auquel vous êtes tous soumis malgré vous. « J’imagine... Mais pour qu’on soit tous là, ça doit être sérieux. Eh, ça se trouve les immortels ont projeté de tuer le Pape, va savoir. Ackerman veut peut-être empêcher que les églises soient brûlées. » Tu rigoles, mais à moitié. Tu sens bien que la tension est à son comble, dans la salle. Même l’enfer est moins chaud que cette dernière, c’est dire. Que se passe-t-il donc pour que tout le monde soit sur le qui-vive ainsi ? Honnêtement, tu crains presque le pire.

CODAGE PAR AMATIS

Résumé :

Pourquoi t'es là ? Tu te poses encore et encore la question. Ton regard se pose à droite et à gauche. Habitué à être furtive, personne ne te remarque réellement, habillé de noir. Un tailleur pantalon à la taille dans lequel tu n'as plus glissé que quelques armes pour te rassurer. La sécurité semble toute relative, ici, sans ton frère, tu te sens seule, vide et sans aucun but. Pourquoi est-ce que la chaire à canon telle que toi doit forcément venir se frotter à ce gratin de casse-couille, tous aussi pathétique les unes que les autres ? Tous ces sentiments refoulés, toutes ces têtes à qui tu ne fais pas confiance, tout ce monde cache quelque chose et cette soirée est loin d'être une simple et banale soirée, tu en mettrais ta main à couper. La chasseuse en toi est en éveil, elle renifle les embrouilles à des kilomètres et cela met ton instinct sur le qui vive. Tu te fonds dans la foule, ne te faisant remarquer de personne. Qui prendrait le temps de regarder une pauvre et insignifiante petite fille, tu es certaine que c'est ainsi que les gens te voient. Tu as beau remarquer Caleb et Conrad, tu ne comptes pas aller vers eux. D'une, parce que tu n'es pas certaine d'être de bonne compagnie ce soir. De deux, parce qu'ils ont probablement autre chose à faire que d'avoir envie de voir ta gueule. Un haussement d'épaule plus tard et te voilà à déambuler un peu plus dans les rangs pour te trouver un coin sombre. Et qu'est-ce qu'il fou ce type à se faire attendre ? Il a l'intention de faire sa diva ? Si c'est le cas, il va être reçu. Ces derniers temps, tu supportes à peine les ordres venant du Conclave, alors qu'ils ne poussent pas le bouchon trop loin, où ils pourraient peut-être le regretter. Enfin ça... Ce sera à vous sur le long terme, vu ta motivation de moins en moins présente à jouer ton rôle de limier, tu ne doutes pas qu'on finisse par te remettre les idées en place. Mais c'est une autre histoire, pour l'instant, tu te concentres sur le monde devant toi histoire de ne rien loupé, peut-être qu'un potin croustillant fera son apparition, de quoi raconter un truc à Ben en rentrant.

Résumé:

Tu remontes les boutons de ton chemisier. Tu t'arrêtes juste pour que ton décolleté soit parfait. Qu'il attire l'oeil mais pas trop. Pas de provocations pas de tenue sexy. Tu vas peut-être devoir courir pour ta vie. Après tout, tu ne sais pas vraiment ce qui va se passer. Tu connais ton rôle parfait. Sur le bout des doigts. Ton coeur bat vite. Tu es bien heureuse que personne ne puisse l'entendre. Il pourrait trahir ta couverture. Ce soir, tu n'es pas Mairead Belacqua, fille de l'ennemi numéro un de ton père. Oh non, impossible tu en perdrais la vie et ce n'est pas le but. Personne ne pourrait prédire si oui ou non tu détiens l'immortalité dans tes gênes. Le but n'est pas vraiment que tu tentes. Tu t'appelles Bella Mac Crow, écossaise faisant ses études à Rome, étude d'art, les Crow sont une famille appartenant au Conclave et ils sont effectivement une fille, Isabella. Sauf que ce n'est pas elle qui est là, c'est toi. Il y a une vague ressemble, des reflets chatoyant dans les cheveux, les yeux bleus et quelques tâches de rousseurs. Parfait. Personne ne fera la différence. Tu représentes ta famille, tu entres dans le jeu pour la première fois. C'est drôle mais que la véritable toi est là pour aider ses proches aussi, la comédie ne sera pas trop compliqué à jouer. Tu passes tes mains sur ta jupe, assez courte, pas trop, la longueur est calculée, parfaite. Tes bas sont en place. A chaque guêpière une arme, celles que tu affectionnes tant. Invisibles évidemment. Puis tes talons ne sont pas trop hauts, pour la course si besoin, bien que des talons ne t'ont jamais empêcher de courir. L'entraînement sert à cela.

Tu es sur place. Nerveuse, sans doute un minimum mais tout le monde semble sur le qui-vive, personne ne sait à quoi s'attendre. Une coupe de champagne à la main, tu patientes, tu scrutes tout ce que tu vois, tu n'oublieras rien, parce que tu ne pourrais pas. Tu attends alors qu'Ackerman fasse son entrée. Tu te dois d'obtenir l'information. C'est nécessaire.

Résumée :

Spoiler:

cw/tw:

Caleb ignore à quel point le Conclave est dans la merde mais à vue de nez, il dirait jusqu’au cou. Il partage l’agacement de Conrad et ressent l’atmosphère étouffante tout autour d’eux. Beaucoup de membres de l’organisation sont nerveux et ne cherchent même pas à le cacher. « Franchement, si c’est encore des conneries sur la religion, je démissionne. » Un petit rire secoue la cage thoracique de Caleb. Quelques regards outrés se tournent vers lui, mais il hausse les épaules avec désinvolture. La religion n’a jamais été l’un de ses centres d’intérêt, au grand désespoir de ses parents. Alors contrarier quelques esprits avec son blasphème, ça le dérange pas plus que ça. « J’espère qu’il fera une entrée spectaculaire, au moins pour compenser l’attente. » Probablement pas. De ce qu’il a entendu Ackerman est un homme sérieux et froid – pour ne pas dire carrément glacial. Le genre d’homme qui vous fait vous sentir tout petit rien que par sa présence. Merveilleux. Enfin, ce n’est pas comme si ça allait les changer des Fawkes… « Toujours rien sur Cordelia, j’imagine ? » À ce stade de l’enquête, ça ne le surprendrait pas qu’ils retrouvent son corps quelque part – ou qu’elle soit tout simplement portée disparue ad vitam aeternam. Sur la petite scène qui a été installée pour accueillir Ackerman, on commence à s’agiter. Quelqu’un vient vérifier que le micro fonctionne bien, puis une ribambelle de gardes du corps font leur apparition et se positionnent stratégiquement autour de la scène. « Oh bordel, c’est le Président qu’on attend et on ne nous a pas prévenus ? » Un soupir lui échappe et il secoue doucement la tête. Mais quand le patriarche Ackerman fait son entrée en scène, un frisson le traverse. Il est vrai que l’homme dégage quelque chose d’inquiétant, de… Il ne saurait comment le qualifier, mais il le met immédiatement mal à l’aise, et sur ses gardes. Mais fort heureusement pour eux, il ne fait pas de grand discours cérémonial et annonce directement la couleur. « Avant que quiconque le demande, sachez que nous, nous n’avons toujours pas retrouvé Cordelia Fawkes, pas plus que nous n’avons trouvé les responsables des attaques de New York et Paris. » Caleb se retient de lever les yeux au ciel. Cela fait déjà des mois qu’ils pataugent dans la semoule, ça n’a rien de bien nouveau. « Comme vous le savez, nous avons empêché la publication d’un prétendu scoop il y a quelques semaines. Après vérification auprès de nos sources au Vatican, il s’avère que cette nouvelle était fondée. Pour ceux d’entre vous qui vont à la messe tous les dimanches, je vous conseille de vous asseoir. » Caleb étouffe un rire. « Je leur envoie mon préavis demain… » Il sent, pourtant, que l’humeur n’est pas à la plaisanterie. L’atmosphère est de plus en plus lourde et étouffante, au point qu’il desserre son nœud de cravate. « Pour faire court, l’homme que nos amis les Romains ont crucifié n’était pas le fils de Dieu, mais bel et bien un immortel. » Un silence de mort s’installe dans la salle, avant que des éclats de voix ne retentissent. Caleb, lui, se contente de se masser l’arête du nez en soupirant. « Bon, eh bah au moins ça éclaircit cette histoire de résurrection… »

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Quête n°1 | Le Conclave Ecarlate

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Les plaisanteries échangées sont lourdes de sous-entendus, mais aussi aiguisées pour mieux cacher votre intense nervosité. Enfin, tu ne peux vraiment parler pour Caleb, mais tout ce rassemblement, toute cette attente, tous ces mystères accumulés depuis la disparition de Cordelia Fawkes, bref tout cet immense bordel te rend beaucoup trop fébrile, Conrad. Pourtant, t'aimes à te considérer comme l'éternel outsider, recruté presque par chance au détour de ton emprisonnement, n'empêche que t'es loin d'être indifférent à ce que planifie le Conclave. Tu le respectes autant que tu le crains, comme parfois tu peux le mépriser et te demander encore ce que tu fous là. Et en l'instant, t'as plus envie de prendre la tangente avec Faust plutôt que de continuer à deviner le motif de cette réunion hors norme.

Caleb réagit à tes sarcasmes, et tu partages ses sourires narquois, tout en glissant des coups d'œil avisés tout autour de toi. Tu ne tardes pas à remarquer que tout le monde a l'oreille bien tendue, et tu soupires. Clairement, le Conclave Ecarlate possède des murs plus fins que du papier, comment est-ce possible que personne n'ait eu vent de l'objet justifiant la présence de tous les membres à New-York ? Tu n'as pas le temps d'exprimer ta réflexion que ton ami te désigne l'estrade où devrait prochainement se tenir le fameux Ackerman. Des gens dont tu ne saisis ni nom ni visage se mettent à courir dans tous les sens pour s'assurer que la scène est digne d'accueillir l'heureux élu, et tu lèves les yeux au ciel. « Si c'est ça, je te préviens, je me barre en renversant tout le banquet. J'ai pas signé pour me taper un discours politique. » Prendre part au système corrompu des Etats-Unis ? Non merci. Néanmoins, la farce un peu froide se gèle encore plus quand le patriarche daigne enfin se la ramener. Il ne perd pas de temps, ne cherche pas à apaiser l'ambiance tendue, il dit simplement les choses. Un silence, presque mortel, s'ensuit, et tu te retrouves à mettre ta main devant ta bouche. Tes épaules sont secouées tandis qu'un ricanement filtre par tes lèvres serrées. T'as beau essayer de te retenir, l'ironie de la situation ne t'échappe pas, loin de là. « Bizarrement, ça fait sens. » Tu parviens enfin à te calmer suffisamment pour chuchoter à l'oreille de l'avocat. Puis tu continues, d'un ton peut-être un peu plus fort que prévu : « Je comprends mieux pourquoi Dieu ne répondait pas à mes prières quand j'étais en taule. Lui aussi a dû dépasser son quota de résurrections. » Tu te coltines des regards choqués et outrés, certaines personnes autour de toi te désignant avec dédain et frustration, mais tu n'en as cure. Fut un temps, tu étais croyant. Gamin, tu allais à l'Eglise régulièrement, même si t'étais loin d'écouter attentivement les beaux discours des hommes de foi. Mais ce temps est révolu. Plus encore quand les immortels ont décidé de sceller ton destin de la plus atroce des façons. Depuis, tu sais que tu as été dupé. Il n'y a pas de Dieu qui veille sur les hommes, simplement une race qui se considère supérieure aux autres et qui doit être arrêtée.

Des murmures se répandent dans la salle, chacun réagissant à la révélation. Tu t'impatientes néanmoins rapidement, te demandant ce que vous êtes censés faire de cette information. « Bon ça nous fait une belle jambe tout ça. Qu'est-ce qu'on attend de nous maintenant ? Qu'on retrouve le corps de Jesus pour le charcuter, pour la science ? » Nouvelle provocation de ta part, mais honnêtement, tu dois bien dire que tu ne sais pas ce que ça change à votre vie. T'es peut-être trop con ou encore pas assez imprégné des rouages de ce monde surnaturel, va savoir, mais pour toi, ce scoop ne t'apporte rien. Tu veux voir les têtes des assassins de ta famille délivrées sur un plateau, pas tergiverser sur la religion et ses mensonges pendant dix ans.

CODAGE PAR AMATIS

Résumé :

D’habitude, tu ne manques point de ponctualité, c’est même un principe qui te tient à cœur, mais avec ton travail il t’arrive de cumuler du retard. Une réunion qui dure, un entretien qui prend une tournure totalement imprévue, un rendez-vous décalé à la dernière minute. Sans oublier de mentionner les impératifs de ta double affiliation. En l’occurrence ce soir, le Conclave Écarlate réclame la présence de tous ses membres à New-York. Et ce, pour une annonce de la plus haute importance.

Tu débarques au milieu du monologue d’Ackerman dont le ton de la voix ne manque pas de te rappeler les menaces proférées à ton encontre. Le père de l’année ! Tu tentes de te fondre dans la foule pour l’éviter, ne tenant pas vraiment à avoir une autre entrevue récréative avec lui. Ta robe blanche nacrée n’aide point à t’occulter mais tu comptes sur l’affluence pour le faire. Il te faut quelques minutes avant de parvenir à trouver des visages familiers parmi tous les étrangers qui croisent ton chemin. Celui de Conrad est le premier qui frôle ta prunelle. Tu partages l’opinion de ce dernier bien que tu te gardes de le reconnaître, redoublant de vigilance depuis que ta couverture connaît quelques défaillances.

« Tout doux Grimes. » En réalité, tu apprécies de voir cet élan de vie le guider, le motiver après les multiples périples endurés mais tu tiens à lui éviter des ennuis inutiles. Le regard complice vient finalement examiner les traits tirés de Caleb. « Ca fait plaisir de te revoir. » Tu aurais préféré un dîner dans un bon restaurant de la ville ou encore une balade dans un beau parc londonien. En vain. Peut-être une prochaine fois. « Même dans ces circonstances. » L’aveu t’échappe presque involontairement tant il tente de franchir les barrières de tes lèvres depuis un moment. C’est que tu ne raffoles pas de ces événements.

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Résumé :

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Quête n°1 | Le Conclave Ecarlate

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Bon, le monologue d’Ackerman a eu, semble-t-il, l’effet escompté. Pendant que toi-même tu te mures dans un silence bref, tu dévisages les membres du Conclave Ecarlate. Sur le coup, l’organisation te paraît moins impressionnante que ce que tu as toujours imaginé. Les traits confus et incertains de chacun laissent en effet filtrer une certaine fragilité qui t’étonnes. C’est donc dans ça que tu t’es engagé Conrad ? Dans un groupe qui ne sait même pas vraiment comment fonctionne le monde véritablement ? Et dire que tu te croyais être en retard sur tout le reste, finalement, t’es peut-être bien au même niveau que les autres. Soupirant, tu en vas de tes sarcasmes avec Caleb, quand un visage familier a immédiatement le luxe de te tranquilliser. Sans rien dévoiler toutefois, tu rends son regard prudent à celle à qui tu dois tant, Hoyt te connaissant mieux que personne. Levant les mains, tu joues le jeu, souriant doucement : « Message reçu chef, j’attends un peu avant de courir après l’âme de Jesus. » Tu rigoles, mais en vrai, tu recouvres bien vite ton sérieux. Alors que Caleb (@Caleb Faust) et Melanie (@Melanie Hoyt) échangent des banalités, toi tu te demandes sincèrement ce que l’annonce de la tête temporaire du Conclave signifie pour vous.

Te tournant à nouveau vers la scène, tu plisses les yeux. Le patriarche semble savourer l’effet porté par ses révélations, et tu te sens soudainement mal à l’aise. Cette découverte peut en choquer plus d’un, et surtout révolutionner complètement les fondements du monde, plus particulièrement religieux. Mais est-ce que cela implique également un changement pour l’organisation qui aime tant faire couler le sang des immortels ? Te rapprochant de tes deux alliés, tu chuchotes, sans vraiment saisir si d’autres personnes peuvent t’entendre, les sourcils froncés : « Eh, rassurez-moi, on ne va pas se mettre à brûler des Eglises ou des lieux de cultes au nom du Conclave suite à cela hein ? » T’as beau ne plus être vraiment croyant, Conrad, ou du moins c’est ce que tu penses depuis plusieurs années, l’idée d’aller à l’encontre des idéaux monothéistes ou polythéistes qui parcourent chaque culture connue te fait frissonner d’avance. Car en l’instant, ce n’est pas l’immortalité de Jesus qui te dérange le plus. Mais bien ce que le Conclave compte faire de cette nouvelle. Votre combat ne doit pas changer de ligne droite, du moins est-ce ton opinion du moment. N’oublions pas, toutefois, que tu es toi-même sujet à l’influence d’autrui, la preuve en est de ta présence en cet endroit aujourd’hui.

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Résumé :

**pseudo :** Sammix **crédits :** CND **messages :** 382

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New York City

Dire que les choses étaient en train de mal tourner pour le Conclave était un doux euphémisme, n'est ce pas ? Tu te fais des idées Shani, tout roule dans le meilleur des mondes, c'est une évidente évidence à tes yeux. C'est sûr, tout va bien pour le moment, personne ne peut le nier, les choses partaient dans une totale déliquescence, et tu ne pouvais rien faire pour stopper l'hémorragie massive. Ton père se portait pourtant là en héros, ayant réussi à éviter les fuites de l'Hydre, mais pour combien de temps ? Comment avait-il réussi ce prodige ? Tu n'en savais rien, tu le savais plein de ressources insoupçonnées, mais là, ça dépassait ton entendement. Qu'allait-il pouvoir dire qu'il ne t'avait déjà pas dit ? Tu ne saurais dire, mais s'il avait juste voulu t'en parler, il n'aurait pas fait venir tout le monde ici. Mais le peuple était là, prêt ou pas à entendre ses prochaines révélations. Il essayait de piloter un bateau à la dérive complète, et pour le moment, si le bateau ne remontait pas le courant, il ne s'enfonçait pas d'avantage dans le marasme ambiant. C'était déjà ça de pris, mais ton petit doigt te dit que tu ne vas pas aimer la suite clairement, même si elle sortait de la bouche de ton paternel que tu adulais encore un peu trop. Mais de part ton lien de sang, de part ta position acquise depuis quelques temps, peut être que tu pourrais réussir à le raisonner le cas échéant. Il se fait attendre, mais il ne devrait plus tarder au vue de l'agitation qui entoure le petit estrade. Et il arrive, annonce la couleur à propos de Fawkes, mais ça, tu le savais déjà. Tu te demandes comment cela est possible qu'une personne comme elle puisse s'évaporer comme ça, sans qu'aucune trace ne soit visible. Ce n'était pas une affaire que tu avais en main personnellement, mais peut être que si tu te penchais là dessus, tu serais clairement plus efficace que les pieds nickelés qui s'occupaient de tout ça. Pour les attaques, tu savais qu'il s'agissait d'immortels, ça tombait sous le sens, mais il y avait un gros mais sur lequel tu n'arrivais pas à mettre correctement la main. Tu n'apprenais donc rien de nouveau pour le moment, et tu doutais qu'il pusse avoir fait venir tout le monde juste pour leur dire ça. Tous ne sont pas sur New York, alors tu attendais le twist. Et donc, tu comprends rapidement qu'il va spoiler un des secrets du Vatican. Et il le dit sans plus de cérémonie. Tu ne sourcilles pas, parce qu'au vue de ce que tu connais des immortels, ça semble logique, en phase avec tout ça, juste qu'il a réussi à marquer son époque plus que les autres pour qu'on en parle encore aujourd'hui. Est ce qu'il avait fini par mourir ? Difficile à dire s'il avait su faire profil bas, mais si c'était le cas, il pourrait être la clé de nombreuses choses. Ton esprit commençait déjà à tourner à plein régime, ce n'était pas bon signe. Quel était le but derrière cette révélation ? Quelle était l'idée de ton père ? Où voulait-il en venir ? Tu ne saurais dire mais la conclusion qui semblait la plus plausible avec ce que tu détenais dans tes mains ne te plaisait pas. Le Conclave n'est pas dans une passe facile, et il n'était clairement pas le moment de se lancer dans une vendetta religieuse. Alors, non loin de toi, les paroles de @Conrad Grimes prennent un arrière goût de cramer dans ton gosier. Mais tu n'en dis rien, disons que tu prends note de sa réaction, réaction qui est la même que la tienne à dire vrai. Tu attends que ton père en dise plus pour peut être réellement t'exprimer, mais sur ce coup là, il fait cavalier seul, et comment dire, ça ne te plait pas soyons honnête.

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