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le seul véritable voyage, le seul bain de jouvence, ce ne serait pas d'aller vers de nouveaux paysages, mais d'avoir d'autres yeux, de voir l'univers avec les yeux d'un autre, de cent autres -- @Citlalli Demaya

Londres, fin septembre 2020.

Les journées s'écoulent dans les couloirs du British Museum. Chacun responsable de son secteur, s'appliquent à faire avancer les recherches. La surprise détonne quand Anna rejoint le bureau de Gabriellian. Le sourire creusé sur le visage, ne cache pas son excitation enfantine. L'intrigue vibre sur la pupille de l'Arménienne, que se passe-t-il ? Anna ne garde pas les lèvres closes trop longtemps, dans un besoin vital de se défaire du silence, elle lui demande de la rejoindre à Mexico. Oui. Anna fait partie de ce secteur-là, pendant que Yeva est affiliée à un autre. Deux endroits, géographiquement opposés, et pourtant, la collègue trouve les arguments juste, pour que les deux femmes se façonnent d'une collaboration ambitieuse. Voyageuse dans l'âme, le plaisir de découvrir une nouvelle facette de ce monde, l'Historienne ne fait pas durer le suspense, et accepte la proposition.

Dans un besoin de transparence, elle glisse l'information aux Adorateurs de l'Hydre. Ayant pris l'habitude sur ses déplacements de jouer une pierre deux coups, et de garder l'oeil attentif sur les possibles présences immortelles, Liam lui parle d'une histoire fascinante, assez pour réveiller la curiosité de son Amie. Un artéfact. Macuahuitl. Elle prend soin de noter le nom sur un morceau de papier, de peur que sa mémoire lui fasse défaut à l'apprentissage du mot nouveau. Il semblerait qu'une personne soit en sa possession et cela dénote du commun. D'autres informations primordiales se succèdent comme un prénom, Citla et une profession, professeur à l'université. Attentive, Yeva griffonne dans un calepin en cuir, les informations reçues pour poursuivre ses recherches de son côté.

Mexico, octobre 2020. Le voyage enclenché s'articule sur deux branches. Professionnel, accompagnée de sa collègue spécialisée, et personnel, liée aux Adorateurs de l'Hydre. Sur un temps de repos, elle décide de se rendre à l'université où le professeur semble être affilié. Afin d'éviter une crainte ou une fuite, elle n'a pas pris la peine de tenter un contact par email. Non. L'Historienne se présente spontanément sur le site, et demande à l'accueil le nom de Citlalli Demaya. Patronyme complet qui a découlé de ses recherches. Doigts croisés et palpitant exacerbe, elle attend avec impatience la réponse de la dame, accrochée au téléphone, lançant dans sa langue natale un : professeur demaya, quelqu'un vous demande à l'accueil.


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le seul véritable voyage, le seul bain de jouvence, ce ne serait pas d'aller vers de nouveaux paysages, mais d'avoir d'autres yeux, de voir l'univers avec les yeux d'un autre, de cent autres -- @yeva gabrielian

A Mexico, la brune devrait parfois se faire plus discrète. Mais la discrétion ne semble pas faire vraiment partie du patrimoine génétique de l’aztèque. Rien que dans ses grand yeux bleu tout le monde a pu le voir depuis sa naissance, il y a tellement longtemps.  Même maintenant, elle semble connaitre beaucoup de monde, elle aide toutes personne qu’elle peu voir dans le besoin, elle enseigne aussi. Et puis, elle porte ce prénom si peu commun, tellement marqué par ses origine. Mais elle n’en a pas honte, loin de là. Si au fils des siècles elle en a parfois changer, elle ne compte plus le faire maintenant. Depuis un moment déjà, elle a repris son prénom de naissance, mais elle a aussi adopter le nom de son géniteur, par esprit de vengeance, bien que peu de gens puisse comprendre sa démarche, peut être un peu tiré par les cheveux selon beaucoup de ses connaissance ayant chercher a se mettre dans sa tête pour comprendre ce résonnement.   Et il y avait la rumeur qui courrait dans les rues de Mexico, propager par des gamins, des petites frappe d’un petit gang sans grande importance. Après avoir essayer de la cambrioler, ils avaient raconter a qui veux bien l’entendre qu’elle avait un véritable Macuahuitl. Et aussi qu’elle savait s’en servir. Ils avaient rajouter ce détail pour faire peur aux gens, sans savoir que c’était totalement vrai. Dans le temps, elle s’en était régulièrement servie. Elle en avait un  qu’elle utilisait parfois quand elle partait en mission avec sa constellation. Mais celui qu’ils avaient vue était sous une vitrine car il avait appartenu a son défunt mari. Elle l’avait mis sous vitrine car l’arme était fragile et elle y tenait beaucoup trop pour risquer de la détruire. On ne trouvait pas grand monde capable de réparer des antiquité pareil dans le monde.


Il y avait aussi a l’université qu’elle aurait du se faire un peu plus discrète, mais elle savait que personne ne se doutait de quoi que ce soit. Oui, tous voyait qu’elle était vraiment très convaincue de ce qu’elle raconter, mais la plus part se disait qu’elle était juste trop passionner, pas qu’elle avait vécut presque tous ce qu’elle leurs enseignait. Elle avait même régulièrement des altercations avec un de ses collègue qui remettait  sans cesse en doute tout ce qu’elle pouvait dire. Il disait sans cesse qu’elle enseigner qu’un tas de mensonge a ses étudiants, alors qu’elle avait parfaitement raison, elle était dans le juste et elle en était certaine car elle l’avait vécu. Elle ne faisait pas toujours l’unanimité, après tout elle avait l’air bien jeune pour savoir d’après pas mal de ses collègues.  Elle se savait cependant apprécier des étudiants et cela lui plaisait.

Elle était en train de parler avec une autre professeur du département qu’elle appréciait beaucoup, quand elle reçut ce coup de téléphone. « Professeur Demaya, quelqu’un vous attend a l’accueil. » Elle haussa un sourcil. Etrange, elle n’attendait pourtant personne. Et elle était très loin de se douter de cette drôle de rencontre qu’elle allait faire.  

« J’arrive. » Dit-elle simplement.

La secrétaire a l’accueil transmit la réponse a l’historienne qui avait demandé après Citlalli. Pendant ce temps, la petite brune s’excusa auprès de sa collègue et sortie de son bureau. Elle se dirigea d’un pas décidée vers l’accueil, bien décidé a savoir qui était venue la voir ici. Ce n’était personne de sa constellation, elle en était sur car sinon elle aurait eu l’appel de la personne elle-même sur son portable. Une fois arrivé a l’accueil, elle observa un instant la personne qui semblait l’attendre. Elle ne la connaissait ni d’Adam, ni d’Eve et trouva cela étrange. Elle  hésita un instant, et finalement, elle afficha un sourire radieux sur son visage et s’approcha de la femme, qui était bien celle qui l’attendait, la secrétaire lui avait confirmé d’un hochement de tête en voyant son regard interrogateur.

« Hola. » Dit elle d’abord en espagnol, avant de se dire que peut être que cette femme ne parlait pas espagnol. Elle enchaina donc en anglais, pour être certaine d’être comprise. «  Je crois que vous avez demander a me voir, je suis le Professeur Demaya. Mais appellez moi Citlalli je vous en pris. » Elle jeta un œil rapide sur la secrétaire qui avait tendu l’oreille, curieuse d’avoir les potins. « Venez, suivez moi, allons boire un café ou autre chose, comme ca vous pourrez me dire ce qui vous amène dans un lieu un peu plus…Tranquille. » Dit elle lui faisant signe de la suivre.


Elle mena la jeune femme au café en face du campus. Souvent ici on y retrouver des étudiants ou des professeurs venue parler, se détendre, boire un verre après une longue journée. Ou même y manger pour le déjeuner ou le soir.  Elle s’installa a une table, et une fois que la femme aussi fut installer elle lui sourit.

« Alors, je vous écoute. » Dit elle avec son habituel grand sourire.

Loin d’imaginer que cette jolie jeune femme savait tout de sa nature d’immortel et de l’arme antique qu’elle possédée.
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