intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 The die is cast | Mereben & ceallach

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(#) The die is cast | Mereben & ceallach    Mar 13 Avr - 15:00

the die is cast

feat.   @Ceallach Heathcliff  & @Mérèben Nemeth




Tu attaches la ceinture de ton pantalon noir. Tu regardes ton reflet dans le miroir de ta chambre d'hôtel. Tu n'aimes pas ce que tu vois. Tu détestes. La nausée te saisit, comme si ton corps savait ce que tu t'apprêtes à lui faire subir. Il se souvient. Pourtant, tu ne vas rien faire. Tu n'as rien dans le ventre, rien avalé, pas besoin de te faire davantage de mal. Tu déglutis. Tu n'aimes pas. Tu n'aimes toujours pas. Jamais.

Tu soupires longuement. Très longuement. Tu voudrais presque rester cachée. Tu n'as plus le temps d'hésiter sur ta tenue. Tu n'as jamais mis les pieds dans un casino, tu ne sais pas vraiment comment t'habiller. Tu ne sais même pas si c'est une tenue adéquat. Quelle idée.

Tu attaches autour de ton cou le collier que tu ne quittes jamais, cette labradorite que ta mère t'a offerte il y a maintenant quelques années. Un peu de parfum, et pour finir tes escarpins hauts. Ils ont pour atout de mettre ta silhouette en valeur. Tu peaufines ton maquillage pour être impeccable. Ton portable vibre comme pour te rappeler à l'ordre. Il faut que tu retrouves Ceallach dans le hall de l'hôtel pour cette soirée qui s'annonce amusante.

Tu prends tes affaires, ferme ta chambre et tu attrapes l'ascenseur.
Tu refuses de regarder ton reflet à nouveau dans le miroir, sinon, tu n'en finis pas à vouloir la perfection. Tu devrais pourtant savoir qu'elle n'a rien d'intéressante. Tu crains toujours d'être trop différente. D'attirer trop l'attention mais pas dans le bon sens. Tu n'aimes pas ton reflet et c'est compliqué à vivre. Pourquoi ne pas avoir confiance en toi ? Pourquoi te faire tant de mal ? Tu n'en as jamais parlé. Peu de gens savent ce qui se trame dans ta tête et toutes les lourdes valises que tu te trimbales à chaque pas que tu fais.

Tes talons claquent sur le sol marbré. D'apparence, personne ne peut soupçonner la torture de ton esprit. Tu cherches une tête blonde, celle qui sera ta partenaire de crime ce soir. Ta marraine. Ta mère l'a choisi pour être là quand elle ne pourrait l'être. En règle générale, on prend Ceallach pour ta tante... parfois ta grande soeur... Et un jour viendra où on pensera que c'est toi sa mère... et tu crains déjà ce moment.

Oh, la voilà. Tu soupires pour te donner du courage. Tu tentes de faire partir la petite boule d'angoisse logée dans ton ventre. Un sourire magnifique se dessine sur ton visage. La soirée peut commencer.
" - Cea, désolée pour le retard... " Tu t'excuses toujours. Tu pourrais lui trouver une excuse, mais pas à elle, il y a des personnes à qui ça ne sert à rien de mentir.

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(#) Re: The die is cast | Mereben & ceallach    Jeu 22 Avr - 22:55

Elle ajuste sa position. Redresse le buste et agrafe passivement le dernier bouton de sa combinaison sur son décolleté. Sa chevelure dorée laissée sans entrave le long de ses omoplates. Un coup d’oeil dans le miroir ; elle y voit le reflet de cette même femme que rien n’ébranle par le temps qui s’échappe pourtant. Quelque fois, la ligne inexorable de ces années qui passent sans jamais la prendre brossent des maux thaumaturgiques dans la tête. La vie. La mort. Et cette choses entre les deux qui ne coulent qu’a reculons pour eux autres ; les immortels.

Le plus clair de son temps, elle le passe à l’obscurcir de pensées nébuleuses. De celles qu’elle n’a pas réussit à éventer en 30 ans d’errances. Pas que sa vie soit surannée – en vérité, elle la dévore assez bien -  mais y’a cette sensation, obstinante, entêtante, qui laisse des sillons sur son âme sans qu’elle ne puisse en raboter les cavités. Et des fois, ça lui donne l’impression persistance d’être incomplète, dysfonctionnelle… Oubliée. C’est peut-être pour ça, qu’elle se joue du risque. C’est peut-être pour ça, aussi, qu’elle sature son existence de futilités jusqu’à s’endormir la tête engourdie de toutes ces choses qu’elle n’a pas réussi à dépister. Parce que la seule enquête qui lui résiste encore, c’est celle de sa mémoire.

Elle jette un coup d’oeil sur ses notes et ses photographies – demain matin, faudra qu’elle débriefe avec les autres. Sale histoire qui l’a menée à se faire consultante du New York Times. Tenant à préserver son identité intacte, Ceallach refusa toute mention faite dans cette affaire pouvant ébruité une quelconque prise de position. Pour autant, l’écho se faisant que des familles entière subissent l’arbitraire d’un réseau crasseux de marchand de sommeil fut suffisant à titiller sa curiosité et sa farouche intention à mettre son museau dedans pour en démanteler les ficelles. Ceallach, elle a cette manie bien à elle de lutter contre toute forme de servitude – c’est incrusté par delà sa carne, par delà ses limites, par delà sa raison. Et sur ces traces, c’est Mairead qui désormais la suit comme son ombre. Et si l’irlandaise refuse systématiquement que la jeune femme se prête aux dangers et aux risques de certains conflits – « Fait ce que je dis et non ce que je fais », comme elle se plait à lui répéter dans des grimaces  tutélaires – elle ne lui refuse jamais une escapade sur ses missions les moins périlleuses, parfois au grand désarroi de sa mère. Parce que le temps passé avec sa filleule lui est précieux… La gamine n’a pas le luxe de pouvoir mettre sa peau en gage, et doit apprendre en une vie ce qu’elle ne pourra pas voir dans les autres. Elle s’est résolu à cette idée, la blonde. Pas avec un grand stoïcisme – Confucius et toute la clique ça a jamais été son truc -  non, mais avec l’envie furieuse de remplir sa jeune tête de tous les horizons possibles et de retourner cette satané planète de ses secrets pour qu’elle les emporte avec elle, là où Ceallach, elle, ne pourra pas l’accompagner. Qui touche à Mairead touche à la colère de Ceallach. Et c’est jamais très joli à voir.

Et comme toute fin de planque, l’irlandaise a prit l’habitude à la distraction. Tout ce qui puisse être susceptible de combler les intermittences de son existence ;  des aventures, des prises de risques, des rencontres éphémères, des corps insipides, des marques effacées, des destins croisés jamais rencontrés. Les blancs de ses insomnies. Et puis, toutes ces carences émotionnelles qui ne la quittent jamais vraiment depuis qu’elle a quitté la terre de là où on l’avait enterrée. Son monde se résume à la vie effilochée qu’elle mène, à quelques âmes qu’elle protège – celle de Mairead en priorité – et des questions à n’en plus finir sur un parcours d’équilibriste. Mais tout ça… Elle n’a pas envie d’y songer pour l’heure.
Elle ajuste alors son étui à la jarretière  de sa cuisse dans laquelle elle glisse son Beretta. Même sur son 31, le joujou ne la quitte jamais. Le flingue à la suisse, elle assorti sa combinaison d’une paire d’escarpins et arbore une mine insolente sur des lèvres retroussées d’une sourire carnassier. Peu importe demain, après tout, le jour est encore loin alors que la nuit est à portée de main. Lorsqu’elle sort enfin de a chambre, Ceallach toise chaque minois qui la dévisage. Ces femmes excentriques dans leurs robes de velours, et ces hommes au smoking parfaitement taillé ; de quoi la faire rire à gorge déployée alors qu’elle, elle se contente d’aller à contre courant de  cu’on attend d’elle dans sa tenue bien moins guindée.

Une minute. Deux minutes. Puis 10. Et tandis qu’elle se renfrogne, Ceallach commence à envisager le genre de pensées que toute nana de son genre – poursuivie par les problèmes – peuvent avoir : une paranoïa qui la pousse à bouger  de son point de rendez-vous avant que, finalement, la jeune femme lui apparaisse dans sa sublime tenue. C’est pourtant le regard défait de Mairead qui l’interpelle «  Tout va bien ? ». Sourcils froncés et yeux qui la détaille. Inutile de bluffer. Inutile de mentir. A ce jeu là, Ceallach gagne toujours haut la main. «  Qu’est ce qui se passe ? Tu veux qu’on se barre d’ici ?» un mot, et elle l"loigne de tout ce superflu. D'ailleurs, si à l'origine l'idée lui a semblé amusante, à bien regarder tout ce faste, elle se dit que l'endroit n'est peut-être guère propice à son engouement. Ses mains se posent instinctivement sur les épaules de Mairead. Sa clairvoyance la fait tiquer. Elle sent comme un truc qui cloche. un truc qui va pas. Et pas seulement du côté de sa filleule. Non, clairement, cette soirée a quelque chose qui coince.
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(#) Re: The die is cast | Mereben & ceallach    Mer 28 Avr - 12:23

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feat.   @Ceallach Heathcliff  & @Mérèben Nemeth




C'est toujours complexe pour toi de gérer tes crises. Elles vont et viennent sans que tu ne parviennes à les comprendre. L'exigence est une chose qui te fait bien souffrir. Tu ne parviens pas à t'en décoller. Elle émerge de tes entrailles et vient littéralement pourrir ta vie. Comment faire pour parvenir à être satisfaite de l'image que tu renvoies ? Tu n'en as pas la moindre idée. La comédie est une arme fatale. Pour parvenir à tes fins, c'est souvent la tête haute que tu y arrives. Pourtant, donc malgré le sourire de façade, ton âme s'obscurcit.

Tu sais que ce soir, va être un bon soir. Tu le sais. Pas de pression. De l'amusement. Pas de client, rien que toi et ta tante. Alors pourquoi craindre à ce point le regard d'autrui ? C'est comme si les autres pouvaient lire en toi et voir tout ce que tu sais, tout ce que tu traverses. C'est effrayant. Non, terrorisant. Tu ne manies pas avec brio le stresse. Tu n'as pas la carrure de tes parents, pas leur niveau. Cette pression pourtant, elle ne provient que de toi. A idolâtrer des êtres éternels alors que toi, tu te sais éphémère. La perfection n'est pourtant pas liée à l'éternité. Ce n'est pas l'infini qui te rend parfait, meilleur. C'est toi, toi seul peut-être maîtresse de ton destin. Chose que tu ne parviens pas encore à saisir. Peut-être vaut-il mieux une vie courte qu'une longue vie sans fin et sans but.

Tu te décides enfin à descendre. Tu n'as pas l'habitude d'être en retard. Ce n'est pas volontaire, tu fais de ton mieux. Tu te sens fatigué, presque vidée mais tu sais que cette soirée devrait te remettre d'aplomb. C'est tout ce que tu en attends... Ceallach doit être en train de t'attendre. Tu n'as pas pris le temps de lui envoyer un message pour la prévenir, et pour lui dire quoi ? Que tu te fais vomir au dessus de la cuvette de ce bel hôtel ? Non. Hors de question.

Tu repères ta tante rapidement. Elle est sublime et tu te trouves directement bien pale à côté d'elle. Tu caches cette inquiétude. Tu ne vas juste t'amuser, pourquoi te mettre un telle niveau de pression ? Stupide. C'est tout ce que tu es. Eteins ton cerveau et amuse-toi. Tu le mérites et tu en as le droit. Oui, tu tentes de te convaincre.

Ceallach perçoit quelque chose. Tu redresses directement la tête. Un sourire sur ton visage. Tu ne veux pas gâcher cette soirée et cette soirée c'est aussi un bon remède.
" - Oui, tout va bien ! Ne t'inquiète pas ! Tu es sublime en tout cas, si cela ne nous porte pas chance, je ne comprendrais pas ! "
Tu souris, un peu plus taquine et heureuse d'être avec Cea. Sa présence te fait déjà du bien, comme si son aura reflétait sur toi.
" - Non, tu plaisantes !? Je ne suis jamais allée dans un casino ! Hors de question de faire demi-tour ! "
Tu prends son bras et vous vous dirigez vers la partie jeux de l'hôtel. Tu vois qu'elle fourmilles de monde. Tu éteins donc tes appréhensions et tu avances.
" - Alors, est-ce que tu vas m'apprendre à compter les cartes ce soir ? Je suis sûre que tu sais faire ! "
Ceallach est une aventurière, une femme forte come tu rêverais de l'être. De part plein de chose, elle est proche de la grandeur de ta mère. Les trois femmes qui régissent ta vie sont toutes un idéal que tu aimerais avoir. Entre Ceallach, Rosa et ta mère... on peut dire que la barre est haute. Comme ne pas voir la vie avec autant d'exigence ...?


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(#) Re: The die is cast | Mereben & ceallach    Sam 29 Mai - 18:03



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Il n'est pas pire racaille que celle qui se croit de tout droits. - feat. @Mairead Belacqua @Ceallach Heathcliff .




Encore une soirée où des gens bien habillés se prennent pour des crésus et décident de tenter leur chance dans des foules de jeux plus improbables les uns que les autres. l’homme au cheveux sombre était déjà las de ce genre de chose, mais il fallait bien respecter les demandes de la famille. Il avait pu s’éloigner avec sa sœur en prenant en charge ce casino et cela avait plutôt bien réussi, il marchait très bien et mis à part quelques rivaux qui venaient parfois venir jouer les fauteurs de troubles tout allait bien. De vieux souvenirs firent surface alors qu’il surveillait les caméras de surveillance et nettoyait son arme, des souvenirs qu’il préférait oublier, après tout c’était une erreur qu’il avait commise et que plus jamais il n’allait refaire. Faire confiance à une personne qui n’était pas Athénaïs était à présent complètement proscrit . Mérèben avait enfiler un costume noir et une chemise blanche pour jouer la normalité de la situation. Puis s’il fallait descendre pour une raison quelconque il était près, bien souvent c’était pour saluer un gros benêt qui pensait que sa présence apportait une quelconque différence, stupide créature que l’argent lui donnait l’audace de se croire supérieur. Il n’était pas encore descendu le patron, parmi ses fourmis qui grouillent se cachait certainement des immortels, n’y pire n’y meilleurs que les humains, il avait juste le pouvoir de guérir les maladies, mais n’offrait pas la possibilité de les étudier pour aider le plus grand nombre. Il ne payait pas forcément de mine quand on le voyait ainsi, mais ceux qui le connaissaient savait qu'il ne fallait pas jouer avec lui.

Une sonnerie retentit, il décrocha, c’était un homme de la sécurité, l’un des nombreux systèmes de détection des armes cachées dans le casino avait émis une alerte et avait photographié la personne concernée. Deux jeunes femmes. Il était pourtant interdit d’entrer avec une arme, mais en vue de la population il n’était pas de bonne augure de lancer les gars de la sécurité sur la demoiselle. Qu’elle cherche juste à se protéger ou qu’elle cherche à faire une tuerie. Il était hors de question que cela se passe sous son domaine. Il se leva, rangeant son arme dans une poche secrète de sa veste. « Je m’en occupe, avertissez Athénaïs je vous pris. » Il quitta ses hauteurs pour entrer dans le monde frivole, des rires et du champagne. Il avait en tête le visage de la femme et la chercha, suivant également les indication qu’on lui donnait dans l’oreillette. Quand il eut en ligne de mire, celui-ci s’approcha, s'armant d’un sourire agréable. « Bonjour mesdemoiselles, je me présente Mérèben je suis le directeur de ce casino. Je n’irais pas par quatre chemins. » Il tend sa main vers Caellach. «  Je vous invite à aller déposer votre arme à l’accueil, celle -ci n’a pas sa place dans cet établissement, si vous ne voulez pas, je serais contraint de vous demander de quitter les lieux. N’y vous n’y moi, ne souhaitons que la soirée soit écouter n’est ce pas ? Je comprend bien le besoin de vouloir se protéger, mais comprenez également que la sécurité de mes clients m’importe également. » Mérèben invite Caellach à le suivre pour remettre son arme à l’accueil. «  Ne vous en faites pas, elle vous sera restitué quand vous partirez, en attendant elle dormira dans un coffre sécurisé » Il n’avait pas quitter son sourire radieux et affreusement vrai, il avait l’art et la manière de copier les gestes et posture pour coller parfaitement avec les situations, alors qu'en vérité une toute autres version se présentait.


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(#) Re: The die is cast | Mereben & ceallach    Sam 19 Juin - 11:37

Le visage de la jeune fille ébouriffe certains de ses sens. Clairvoyance et instincts aux aguets, Ceallach envisage Mairead de manière à ne pas la brusquer ; elles sont rares, pourtant, ces âmes qu’elle s’évertue à raffiner où à fignoler - est bien plus à l’aise avec l’idée de les malmener. Mais Mairead, elle l’a vu grandir. Elle a assisté - maladroitement au vu de sa capacité risquée à s’occuper des mômes - à ses premiers pas, ses premiers mots, y a participé -parfois- au grand désarroi de Ailsah… Mais jamais, elle n’a vu Mairead se complaire dans des lubies de son âge. Pas de petit ami. Pas d’escapades de jeunesse. Rien d’autre que ce minois, parfois flagellé d’une maturité trop lourde pour des épaules aussi frêles que les siennes. Être la fille d’immortels, avoir une famille à la pérennité plus longue que la sienne… ça doit la lanciner, l’enfant. C’est d’ailleurs probablement pour cette raison que Ceallach se sent obsédée par cette histoire ; cette loterie vagabonde sur trame d’éternité. Parce que elle, si elle le pouvait, elle échangerait volontiers sa survivance pour la jeune femme qui se tient face à elle et dont les traits se fanent sans qu’elle ne puisse en suspendre le cours. “ La chance? Oh non non non, la chance n’aura rien à voir avec nos gains de ce soir !” qu’elle taquine d’une oeillade malicieuse envers Mairead. Mais malgré son refus de lui dévoiler ce qui entache les expressions sur son visage, Ceallach n’est pas dupe. Si elle n’a pas la prétention de connaître tout ce qui s’effile dans l’esprit de la mortelle, elle n’en est pas moins persuadée que celle-ci patauge dans un univers effrayant - et beaucoup trop vaste pour ses seules défenses. Bien qu’elle ne soit pas sans défense, Mairead. C’est une enfant avec du courage et de l’abnégation. Une enfant qui apprend vite ; elle le sait pour lui avoir enseigné les bases de tout ce qu’elle sait. De la même manière, Malgré son inquiétude oppressante pour sa filleule, l’irlandaise sait qu’elle saura continuer de faire ses armes. “ Tu tiens tant que ça à ce qu’on se fasse malmener par les gorilles du casino? Non on va laisser le black jack de côté pour ce soir. On va plutôt commencer par la roulette ou une bonne partie de Poker Hold’em. Tu y as déjà joué?”  Et tandis qu’elle emboite le pas de la jeune femme dans la volonté de pénétrer dans le casino, il ne lui faudra que quelques minutes pour déceler quelque chose de dérangeant. Prise par ses nouveaux talents de clairvoyance, Ceallach avise la pièce qui grouille de monde à la recherche de ce pressentiment un peu nauséabond qui s’estampille sur toute la surface de son esprit. Le radar en alerte. Le fil conducteur de son instinct aiguisé se pose sur un homme à l’allure quelque peu soupçonneuse. Il erre dans la foule sans pour autant se poser à une machine où à une table pour y jouer. Drôle de personnage. “ Viens.” qu’elle chuchote à Mairead dans l’intention de suivre l’individu. Mais sa traque est de courte durée. Stoppée dans son élan, les belles se cognent presque au nouvel arrivant à l’allure des plus élégante.

Son contact visuel perdu du suspect, elle pose son regard céruléen sur les billes de l’homme se présentant comme le directeur. Ah oui. Son beretta. Elle en avait oublié ce genre de codes, n’a pas prit les précautions adéquates. “ Bonsoir.” qu’elle murmure simplement en se contorsionnant dans l’espoir de retrouver la silhouette de l’autre, dissolu dans la foule. C’est passablement irritée qu’elle se redresse pour observer l’individu. Belle homme. Belle gueule. Belle prestance. Mais probablement dangereux ; elle le devine d’un simple regard sans même usé de sa clairvoyance pour en déduire cette possibilité. Non pas que cela soit dérangeant, elle même est habituée à se buter au risque. “ Je vais faire ce que vous voulez mais si ça vous interesse, j’ai repéré un gars suspect dans vos locaux. Je sais pas quelles sont ses intentions mais il est pas clair alors, faudrait peut être que vous voyez à le retrouver lui aussi.” Qu’elle marmonne de but en blanc en s’approchant de l’acceuil pointé gracieusement de la main par le directeur. Léger signe de tête à Mairead pour l’inciter à rester à ses côtés. Des fois que, l’homme repéré aient des idées des plus violentes.  C’est un peu en grinçant des dents mais en affichant une moue souriante que Ceallach se détache de son pistolet. Un prolongement d’elle même qu’elle aurait bien préféré garder avec elle. Dans un bruit sourd métallique, elle pose son joujou sur le comptoir et gratifie l'hôtesse d’un rictus goguenard. “ Y’a précisément 15 cartouches 9mm parabellum de marque Geco de type blindée. Je préfère préciser pour votre petit registre de rentrées et sorties, j’aimerais que vous notiez si vous n’y voyez pas d'inconvénients." qu’elle précise à l’hotesse avant de se tourner à nouveau vers le directeur : un sourire radieux sur les lèvres. Mieux vaut être prudent. Des fois qu’un de ces 4 on veuille lui faire porter le chapeau. Sans basculer dans le complot, Ceallach se méfie de tout et de tous. “ Monsieur le directeur, je vous prie de croire en ma volonté de ne pas faire d’esclandre et de vous fier à mon jugement concernant cet homme dont je vous ai signalé la présence il y a quelques minutes.” parce que son sentiment s'intensifie un peu plus à la mesure qu'elle reste là à causer de futilités.
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