intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 together we will live forever (EIRIK)

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Astra Ackerman
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(#) together we will live forever (EIRIK)    Lun 15 Mar - 22:32

together we will live forever
Every heart sings a song, incomplete, until another heart whispers back. Those who wish to sing always find a song. At the touch of a lover, everyone becomes a poet. @Eirik Aaronson

   
(Avril 2021) Astra ouvre les yeux, le sourire aux lèvres. Sans raison particulière, simplement parce qu’elle est heureuse. Plus heureuse qu’elle ne l’a jamais été. Elle prend une profonde inspiration et s’étire longuement avant de repousser les couvertures d’une main, l’autre allant se poser sur l’arrondi de son ventre, qu’elle caresse doucement. Elle reste ainsi un instant, attentive aux deux petits êtres qui grandissent en elle. Des jumeaux, puisqu’Eirik – à moins que ce ne soit le destin – ne fait pas les choses à moitié. Quelques jours après lui avoir annoncé sa grossesse, il avait ajouté qu’il s’agissait d’une grossesse gémellaire, cette fois-ci en prenant un peu plus de précautions. Et c’est tout juste si Astra avait été surprise, comme si au fond, elle le savait déjà. Deux bébés qui n’avaient pas tardé à faire savoir qu’ils étaient, puisque les premières nausées matinales étaient rapidement apparues et avec elles, une sensibilité exacerbée à certaines odeurs. Elle n’y avait pas échappé, au cliché de la future mère penchée au-dessus de la cuvette des toilettes tandis que sa moitié lui tenait les cheveux… Quelques semaines qui auraient sans doute étaient difficiles si Eirik n’avait pas été aussi prévenant et attentif avec elle. Elle pouvait bien lui demander absolument n’importe quoi, il s’exécutait sans réfléchir ni rechigner. Comme si porter ses enfants faisait d’elle un être fantastique qui méritait qu’on cède au moindre de ses caprices… Un ange. Eirik est un ange tombé du ciel rien que pour elle, Astra ne voit aucune autre explication. Son sourire s’agrandit un peu plus, tandis qu’elle attrape le téléphone posé sur la table de nuit. Il est presque quatre heures de l’après-midi et elle en est certaine, c’est sur le canapé du salon qu’elle s’est endormie. Et comme à chaque fois qu’elle s’assoupit, c’est dans leur lit qu’elle se réveille, bien au chaud sous les couvertures et bordée comme une enfant. Elle ne sait pas par quel miracle Eirik parvient à l’emmener d’un endroit à l’autre sans qu’elle ne se réveille. Sans doute est-ce parce qu’elle se sent parfaitement en sécurité dans ses bras, plus que dans n’importe quel endroit ailleurs sur Terre. Nausées matinales exclues, les dernières semaines ont été idylliques. Ses craintes ont petit à petit été remplacées par une joie débordante, grandissant en même temps que ses enfants. Leurs enfants.

Astra se glisse hors du lit et quitte la chambre d’un pas tranquille, mais avant de rejoindre Eirik dehors, elle s’arrête à la fenêtre pour le regarder. Il ne fait rien d’extraordinaire, il est simplement occupé à couper du bois pour le feu. Mais c’est quand il est perdu dans ses pensées ou concentré qu’Astra aime le plus l’observer. Quelques minutes, toujours avec un air tendre, parce qu’elle mesure pleinement la chance qu’elle a d’avoir une âme sœur comme lui, d’être aimée par un homme comme lui. Il est tout pour elle : un ami, un amant, un confident, un protecteur. Même dans ses rêves les plus fous, elle n’aurait pu rêver meilleur père pour ses enfants. Eirik finit par se rendre compte de sa présence, puisqu’il se tourne vers la fenêtre. Elle lui sourit avant de sortir sur le perron du chalet, après avoir enfilé l’une de ses vestes par-dessus son pull. « Ouah… Et moi qui pensais être insensible au célèbre fantasme du bûcheron… Vraiment, tout y est : la hache, la chemise à carreaux, les cheveux en bataille et la barbe… Je m’avoue vaincue, je suis à la merci de ton charme ! Tu peux faire de moi ce que tu voudras. » Astra rit doucement avant de le rejoindre, pieds nus dans l’herbe. La neige n’a pas encore fondu partout mais le printemps ne tardera plus à arriver. Mais les températures sont encore fraîches et les nuits froides, d’où la pile de bois pour la cheminée. Une sacrée pile de bois, à y regarder de plus près. « Je crois que ce pauvre arbre a eu son compte. » Sur la pointe des pieds, elle glisse ses bras autour du cou d’Eirik pour l’embrasser ; elle fait durer le baiser jusqu’à ce que l’air lui manque. Quand elle s’écarte, c’est uniquement pour pouvoir poser son front contre le sien et replacer quelques mèches blondes indisciplinées derrière son oreille. « Tu aurais dû me réveiller, je ne peux pas passer mes journées à dormir, j’ai l’impression d’être devenue une véritable marmotte. » Astra est tentée lever les yeux au ciel, parce qu’elle anticipe la réponse d’Eirik. Elle pourrait bien décider de dormir vingt heures sur vingt-quatre qu’il ne trouverait rien à y redire ! C’est tout juste si elle a encore le droit de faire le moindre effort, comme si elle risquait d’accoucher au moindre mouvement brusque. Astra n’est pas la plus angoissée des deux et pourtant, c’est bien elle la femme enceinte !

Elle retombe à plat sur ses pieds et attrape les deux mains d’Eirik, qu’elle pose sur son ventre. « Je crois qu’il commence à y avoir de l’agitation, là-dedans. » Rien qui ne soit très impressionnant, mais cela fait plusieurs jours qu’Astra a commencé à percevoir plus sûrement les mouvements des bébés. Pas encore de coups de pied ou de grandes cabrioles qui feraient onduler son ventre mais ça y est, elle les perçoit enfin. Et là où n’importe quel autre futur père aurait été déçu de ne rien sentir, Eirik peut lui aussi en profiter. Grâce à lieu unique qui les unit, oui, mais surtout grâce à ses sens surdéveloppés. Il peut les entendre, sentir leurs petits mouvements ; les accompagner, en quelque sorte. Combien d’heures a-t-il déjà passées, la tête posée contre le ventre d’Astra, pour leur parler et les écouter ? Trop pour les compter. « Je voudrais aller en ville, demain. Il va bientôt me falloir d’autres vêtements, je risque de me sentir à l’étroit même dans les tiens… Et puis, je voudrais commencer à acheter certaines choses pour les bébés. Maintenant que nous avons fait de la place dans la seconde chambre, il va falloir commencer à l’aménager, et il va tout nous falloir en double… J’aimerais bien peindre les murs, aussi. Violet lilas. Ou peut-être lavande ? J’hésite encore, il me faudrait un nuancier… Oh, et j’ai trouvé les peluches parfaites pour les jumeaux. Un petit dragon et une licorne. » Elle est très sérieuse, Astra. Sérieuse et décidée, comme si elle avait un catalogue sous les yeux. Il faut dire qu’elle a certainement arpenté des centaines de pages internet à la recherche de tout ce dont ils auraient besoin pour accueillir leurs enfants. Elle a fait une liste, sans doute beaucoup trop grande, mais elle tient absolument à tout acheter, au cas où. Préparer l’arrivée des bébés lui occupe l’esprit, l’empêche de songer aux sujets qui fâchent ou effraient. Astra ne le réalise même pas, mais cela fait des jours qu’elle n’a plus pensé à ce qui est arrivé à New York, ni même à Saint-Pétersbourg. Elle est heureuse.

« Mais là, tout de suite, tu sais ce dont j’ai envie ? D’un bain bien chaud, avec mon bûcheron préféré. » Et tant pis s’il est encore tôt, ce n’est de toute façon pas comme s’ils étaient attendus ailleurs, ou avaient mieux à faire. « Sauf si tu préfères couper un autre arbre… Ou si tu veux encore planter une dizaine de framboisiers ? Équilibre au moins avec des quelques fraisiers. » Un matin, Astra s’était réveillée avec une folle envie de fruits rouges. Et malheur, il n’y en avait pas dans le réfrigérateur. Dommage, mais ce n’était pas insurmontable, elle s’en était passée… Enfin, c’était ce qu’elle avait cru, jusqu’à ce qu’elle réalise qu’Eirik s’était mis en tête de transformer une partie du jardin en potager pour y planter à peu près toutes les sortes de fruits rouges existantes. C’est tout juste si elle était parvenue à le convaincre de ne pas planter un cerisier. « Hm, tout bien réfléchi, je ne te laisse pas le choix. À l’eau, monsieur le bûcheron ! » Elle l’entraîne à l’intérieur du chalet et referme la porte derrière eux, souriant comme jamais. Mais avant de se diriger vers la salle de bain, Astra s’arrête devant la corbeille de fruits posée sur la table basse du salon. Elle étouffe un petit rire avant d’attraper deux bananes qu’elle pose sur son ventre, à peu près à la place des jumeaux. « Sur l’échelle des fruits, nous en sommes à peu près là. »

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(#) Re: together we will live forever (EIRIK)    Sam 27 Mar - 23:48

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Eirik est officiellement dépassé. Il a vécu plus de mille ans, a visité des centaines de pays, a changé d’identité tellement souvent qu’il en a perdu le fil… Et pourtant, c’est la première fois qu’il se sent véritablement dépassé. Il est assis en tailleur entre trois piles de bouquins qu’il a déjà lu. Tous ont un même point commun : la grossesse. Depuis qu’il a appris la merveilleuse nouvelle, l’immortel s’est donné comme mission de savoir tout ce qu’il y avait à savoir à propos de ce sujet aussi passionnant qu’inquiétant. Il aurait pu chercher sur internet, sans doute, mais il n’était pas encore assez à l’aise avec son utilisation et, vieux jeu comme il l’était, il aimait la sensation du papier sous ses doigts, l’odeur du bouquin. Puis, il trouvait les informations plus complètes, même si c’était sans doute une impression qu’il avait plus qu’une vérité. Et avec ce qui les attendait… Il se devait de tout savoir. Astra ne pouvait pas avoir une grossesse classique. Elle ne pourra pas être suivi régulièrement et surtout… Il y avait de fortes chances pour que l’accouchement se passe ici, dans leur chalet. Forcément, l’anglais s’imaginait déjà le pire des scénarios. La chance n’avait pas toujours été de son côté, et même s’il y avait un véritable changement de ce côté-là depuis l’arrivée d’Astra dans sa vie, il craignait un retour en furie de la malchance qui était sienne. Surtout… Il avait peur qu’il n’arrive malheur à son âme sœur ou à ces enfants qui arrivaient, ces enfants qu’il aimait déjà démesurément. Il ferait tout pour eux et ça commençait par apprendre par cœur ces livres volumineux sur les aléas de la grossesse et, surtout, du terrible moment qu’était l’accouchement. Et si certains passages l’effrayaient au point de nouer son estomac et de retrouver la compagnie d’insomnies, cela en valait la peine. Ça en valait la peine, car bientôt, il aura une famille, une vraie. Ce rêve, il y avait pensé sans jamais oser espérer qu’il deviendrait vrai un jour. Pourtant… C’était bien le cas et il s’estimait chanceux, Eirik. Il profitait de chaque instant, de chaque nouveau moment. Chaque nouveauté faisait battre son cœur plus vite – premiers battements de cœur entendus, les petits mouvements normalement imperceptibles mais que lui pouvait entendre. Pour une fois, son don lui semblait être une véritable bénédiction, lui qui l’avait tant torturé au tout début. C’était grâce à lui qu’il avait appris l’existence des jumeaux et, c’était toujours grâce à lui, qu’il suivait leur croissance avec la plus grande attention.

Mais tout dévoué qu’il était, l’immortel avait besoin d’une pause. De s’aérer, de sortir la tête des bouquins dans lesquels il était plongé depuis qu’Astra s’était endormie sur le canapé, et qu’il l’avait doucement déposé dans leur lit pour qu’elle puisse se reposer confortablement. Après avoir posé ce nouveau bouquin sur les risques de l’accouchement, entamé une heure plus tôt, sur une des piles de bouquin qui trônaient dans le coin du salon qu’il s’était approprié, Eirik sortit, hache dans la main. De l’air, voilà ce dont il avait besoin. Avec un peu d’exercice au passage. Même si les beaux jours étaient proches, il ne faisait pas encore suffisamment bon pour faire sans cheminée, notamment le soir, quand les températures chutaient rapidement. Alors il comptait bien remplir à nouveau leur stock de bois – du moins, l’excuse était bonne pour se dépenser un peu. Et il ne sait pas vraiment combien de temps il reste à couper du bois, lame tranchant chaque rondin sans hésiter. Deux, peut-être trois heures… Sans le réaliser, son esprit s’est échappé à nouveau vers les prochains mois qui les attendent et vers les dangers qu’ils allaient rencontrés. Et puis… il y a ce mensonge dit à Astra pour la rassurer. Celui sur les gênes immortelles transmis aux enfants. Si Eirik avait prétendu le contraire, il ne connaît, en réalité, aucun enfant ayant hérité de l’immortalité de leurs parents. Et si les jumeaux étaient mortels ? Ils n’étaient pas encore nés et déjà, il était inconcevable pour l’immortel que quoi que ce soit ne leur arrive. Il a cherché à se renseigner, passant quelques coups de fils pour en savoir plus à ce sujet, sans grand succès. La question reste donc en suspens et même s’il s’était juré de ne pas trop y penser de peur de perdre pied, il ne pouvait réprimer ces instants d’égarement où le pire lui apparaît. C’est sans doute pour cela que le viking coupe encore et encore, sans compte les buches déjà prêtes, sans ménager sa force non plus – certaines buches n’ont d’ailleurs pas survécu à son acharnement. Ses pensées s’effacent vite quand il sent la présence d’Astra à la fenêtre, l’observant. Un sourire et tout s’illumine, plus rien ne lui semble alors si terrible. Quand elle le rejoint, le blond rit face à ses mots, regards complices échangés. « Si tout ce qu’il te faut c’est une chemise à carreaux… Je vais en commander tout un stock. Je ne suis pas sûr que tu as fait le bon choix en m’avouant ainsi ton point faible, je pourrais être tenté d’en profiter… » Sourire amusé étirant ses lèvres – comme s’il avait vraiment besoin de ça pour attirer Astra. Il avait toujours été lui-même avec elle – sauf à l’époque où, évidemment, il ne lui avait pas encore confié sa véritable nature – et il l’avait toujours attiré comme il était. Eirik fronce les sourcils avant de poser regarder le tas de bois…. Et de poser sa hache en constatant qu’il avait sans doute bien plus de buches que nécessaire. Il glisse un bras autour de sa taille, profite de ce baiser qui lui coupe le souffle. Il se demande si c’était toujours comme ça, quand on aimait. Aussi passionné et tendre, même après des mois, même après une éternité. Et il l’a, la réponse à cette question. La force de son amour pour la brune est telle qu’il sait que 100 jours ou 100 ans, la passion sera la même. Il secoue la tête, lui offre un sourire. « Tu portes nos enfants alors tu mérites de te reposer. Et si tu as besoin de 24 heures de sommeil, tu prends 24 heures de sommeil. » Astra savait sans doute qu’il répondrait de cette façon là – s’il était déjà attentionné en temps normal, c’était pire depuis qu’elle était enceinte, véritable volonté de la protéger de tout et de s’assurer que rien ne lui arrivera.

Les mains posées sur son ventre, une bouffée de bonheur l’envahit comme à chaque fois qu’il constate la présence des jumeaux. « Je le sens aussi. Quelque chose me dit qu’on aura pas le temps de s’ennuyer avec eux. » Même s’il ne pouvait pas estimer leur degré d’agitation future avec ces mouvements qui n’étaient pas encore tout à fait définis. Eirik arque un sourcil face à la liste faite par Astra avant de rire doucement, amusé. « Devrais-je louer un camion pour nos emplettes ? » S’il la taquine, l’anglais doit avouer qu’il a hâte lui aussi de faire quelques achats pour leurs enfants. Il imagine déjà leurs premières tenues, si minuscules… Il se sent fondre d’avance. Astra parvient toutefois à distraire ses pensées avec une proposition qui attire tout de suite son attention. Si elle ne manque pas de le taquiner au passage, l’immortel ne s’en offusque pas. « Tu peux rigoler mais le jour où tu auras envie de fruits rouges, tu seras bien contente d’en avoir simplement en sortant du chalet… Mais entre ça et le bain, mon choix est vite fait. » Non pas que son âme sœur lui laissait le choix. Elle l’entraîne dans leur chalet, même si elle n’a pas beaucoup d’effort à faire puisqu’il la suivait bien volontiers. Alors que l’anglais se dirige vers la salle de bains, il se retourne quand Astra l’interpelle et se met à rire face aux bananes qu’elle a posé contre son ventre à titre d’échelle. « Une banane, déjà ? Ils grandissent si vite… Enfin, je n’ai jamais vu cette comparaison avec des fruits dans mes livres… » Ce qui le laisse perplexe, même si cela ne dure pas. Son âme-sœur le retrouve bien assez vite pour qu’ils pénètrent dans la salle de bain. Aussitôt, Eirik se penche pour faire couler l’eau chaude. En attendant, il retire sa chemise qu’il met ensuite dans le panier. Sentant le regard de la brune sur lui, il se tourne vers elle. « Je peux faire quelque chose pour toi, peut-être ? » demande-t-il en souriant, amusé. Il s’approche, entoure sa taille de ses mains et dépose un baiser sur son front. « Tu sais, je peux grossir avec toi si tu veux. J’ai lu quelques parts que les pères prennent parfois du poids en même temps que leurs femmes par solidarité... Je ne sais plus vraiment si c’était sérieux ou si c’était une blague, mais si ça peut t’aider… » Il était quasiment sûr qu’Astra allait crier au blasphème – elle semblait particulièrement apprécier ses abdos. Il l’embrasse longuement, déposant à nouveau ses mains sur son ventre qu’il caresse légèrement. « J’ai vraiment hâte qu’on soit tous les quatre… » murmure s’écrasant contre ses lèvres avant qu’il ne la quitte. Il se défait de ses derniers vêtements et pénètre dans l’eau désormais brûlante. Il relève le regard vers elle, admiratif. « Je t’ai déjà dit que tu étais magnifique ? Non, sans doute pas. Je devrais le faire plus souvent. » Ton moqueur qu’il se destinait à lui-même – il savait qu’il le lui répétait souvent, peut-être même trop. L’eau chaude aide ses muscles endoloris après les efforts de la journée, l’aidant à se détendre. Quand Astra le rejoint et s’installe entre ses jambes, dos à lui, il passe ses bras autour d’elle. « Je ne sais pas si tu réalises que dans quelques temps, on pourra dire adieu à des moments aussi paisibles que celui-ci. » murmure-t-il contre son oreille – et pourtant, il n’a aucun regret. Il échangerait tous les moments paisibles au monde contre l’opportunité de passer du temps avec sa famille.


 
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(#) Re: together we will live forever (EIRIK)    Ven 2 Avr - 18:29

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Un petit rire franc secoue sa poitrine en même temps qu’elle repose les bananes dans la corbeille de fruits. Si Astra savait qu’Eirik serait un futur père très impliqué dans la grossesse de sa compagne, elle n’imaginait pas pour autant qu’il achèterait tellement de livres qu’elle en trouverait dans toutes les pièces du chalet. À ce rythme, Eirik en saurait bientôt plus qu’elle sur le sujet ! « Tes livres, tes livres, tes livres ! Est-ce que tu comptes les ranger, ou est-ce que tu vas continuer à les éparpiller un peu partout ? Je te préviens, les prochains que je retrouve par terre, je m’en servirai pour caler les portes ! » Un sourire aux lèvres, Astra lève les yeux au ciel en secouant doucement la tête avant de rejoindre Eirik dans la salle de bain. Les deux mains posées sur son ventre, Astra ne manque pas l’occasion de se rincer l’œil tandis qu’il retire sa chemise. Elle ne fait même pas semblant d’être discrète, elle ne serait pas crédible une seule seconde. Et puis, pourquoi s’en priverait-elle, après tout ? Prise en flagrant délit, elle affiche un large sourire coupable avant de froncer les sourcils et de faire la moue. « Oh non, non, non, non, non ! Hors de question, monsieur ! Je te rappelle que nous avons passé un marché ! Tu es censé gagner des abdos au fur et à mesure que les miens disparaissent, tu sais, pour équilibrer la balance. » Comme pour appuyer ses propos, elle pose les mains à plat sur ses abdominaux, caresse sa peau du bout des doigts. « Une chance pour toi, nous sommes au nord de la Scandinavie, le printemps sera frais, il va nous falloir encore pas mal de bois… De quoi faire ta séance de sport quotidienne ! » Et ce serait avec grand plaisir qu’elle le regarderait faire, alors que ses pieds disparaîtraient petit à petit sous son ventre. Elle l’enlace étroitement quand il l’embrasse, puis pose un regard attendri sur ses mains qu’il a posées sur son ventre rond. « Tous les quatre… Je crois que je ne suis pas encore tout à fait prête… Et puis, il faut que les jumeaux restent au chaud encore un petit moment. Je dois donner naissance à des pastèques, pas à des bananes ! » De petites pastèques, certes, grossesse gémellaire oblige, mais tout de même. « Même s’il y a des chances pour qu’ils naissent avant trente-neuf ou quarante semaines, je préférerais qu’ils prennent leur temps. J’ai besoin qu’ils prennent leur temps. » Pour bien des raisons, la plus élémentaire d’entre elles étant qu’il lui faudrait encore toutes ces semaines pour se faire complètement à l’idée de sa maternité, et puis pour préparer l’arrivée des bébés et profiter de sa grossesse et du calme reposant de la campagne suédoise.

À son tour, Astra retire se déshabille, son regard s’attardant sur son reflet dans le miroir de la salle de bain. Sans ses vêtements, l’arrondi de son ventre semble encore plus prononcé. Sa poitrine a elle aussi gagné en volume, et elle croit même avoir meilleure mine. Inutile de demander à Eirik de le lui confirmer, il dira oui sans même relever les yeux vers elle. Le compliment ne se fait d’ailleurs pas attendre, et Astra lève les yeux au ciel avant de le rejoindre dans le bain. « Tu me le rappelleras quand je ne verrai plus mes pieds et que j’aurai l’impression d’être aussi élégante qu’une baleine échouée. » Elle se laisse glisser dans l’eau et se laisse aller contre lui tandis qu’il referme ses bras autour d’elle. L’eau chaude détend ses muscles et alors même qu’elle vient à peine de se réveiller, Astra se dit qu’il serait bien trop facile pour elle de se rendormir. « Oh, ne t’en fais pas, j’ai bien l’intention de profiter de ce calme jusqu’à la dernière seconde… Ce sera simplement une autre forme de sérénité, après. » À chaque fois qu’Eirik évoque leurs enfants et leur future vie de famille, Astra peut entendre la pointe d’excitation dans sa voix. Cela fait plus de mille ans qu’il attend cela. Alors si malgré son propre enthousiasme est quelque peu angoissée par ce qui les attend, elle ne fera pas la moindre remarque sur ce sujet, pour ne pas gâcher ce moment. Elle prend une profonde inspiration et se blottit un peu plus dans les bras d’Eirik, les mains toujours posées sur son ventre rond. « Il y a un an, si on m’avait dit que nous en serions là aujourd’hui tous les deux, je ne l’aurais pas cru… » Elle relève le visage vers lui et dépose un baiser sur sa joue. « Je ne l’aurais pas cru en décembre non plus. » Il avait suffi qu’Astra évoque ses vœux les plus chers pour qu’Eirik les exauce, comme par magie. Et dans ce chalet isolé, elle oublierait presque ce qui les a poussés à fuir. Ils sont dans une véritable bulle de bonheur et pour le moment, Astra refuse de songer au moment où elle éclatera.

« Je crois que je ne t’ai jamais raconté d’où me vient ma phobie des grandes étendues d’eau. » Songeuse, Astra laisse son esprit vagabonder un instant vers le passé avant de reprendre la parole. « Je ne devais pas avoir plus de quatre ou cinq ans, c’était lors de nos premières vraies vacances en famille… Nos parents nous avaient emmenés passer quelques jours au bord d’un lac. C’était la première fois que j’en voyais un, alors j’ai couru à toute vitesse sur le ponton pour aller le voir de plus près… Sauf que j’ai glissé, et je suis tombée tête la première dans l’eau glacée. Adrian s’est jeté à l’eau pour me repêcher mais j’ai quand même eu le temps de boire la tasse. J’ai passé le reste de nos vacances assise au bord de l’eau, à bouder. Depuis j’évite tout ce qui est plus grand qu’une baignoire. Et encore, je n’accepte de rentrer dans une baignoire qu’accompagnée de mon Viking préféré. » Un petit rire secoue sa poitrine, puis s’éteint tout à coup, remplacé par un petit sourire triste. « Il me manque. » Astra s’efforce pourtant de ne pas songer à Adrian. Parce qu’elle sait qu’elle ne le reverra probablement jamais. Alors, très égoïstement, elle essaie de ne plus penser à lui. Mais c’est compliqué, un peu plus difficile chaque jour. Elle aurait aimé pouvoir partager son bonheur avec lui. Adrian serait un oncle exceptionnel pour ses enfants, cela ne fait aucun doute. Bien qu’Eirik et elle n’aient pas eu le choix, elle s’en voudra toute sa vie d’être partie du jour au lendemain, sans laisser la moindre trace, sans pouvoir lui expliquer les choses. Elle n’avait pas pu, cela avait été impossible. Ils n’avaient pas eu le temps, et Adrian ne l’aurait pas cru. Au lieu de cela, elle avait disparu… Les années allaient s’écouler et son dossier finirait par devenir un cold case, mais son frère ne baisserait pas les bras. Toute sa vie, elle allait le hanter. Dans les bras d’Eirik, Astra se recroqueville légèrement. « Mon premier mot n’a pas été maman ou papa, c’était Adrian… Enfin, quelque chose s’en approchant. Il a toujours été là pour moi, c’était un peu comme mon ange gardien. Quand notre mère est morte, il a mis sa vie de côté pour que je ne manque de rien. Et je n’ai manqué de rien, on pourrait même dire que j’ai été gâtée à outrance… J’aimerais tellement… J’aimerais tellement pouvoir lui dire de ne pas s’inquiéter, que je vais bien, que je suis en sécurité. » Elle déglutit lentement, ravale les larmes sur le point de couler sur ses joues. Parce que tout va bien, elle va bien. Ils vont bien. « Tu te souviens du jour où je te l’ai présenté ? Quand tu es parti, il m’a dit que tu avais l’air d’être quelqu’un de bien, mais que si tu me brisais le cœur, il n’hésiterait pas à t’envoyer manger les pissenlits par la racine. » Elle rit de bon cœur, finalement. Immortel vieux d’un millénaire ou pas, Eirik n’aurait pas échappé aux foudres d’Adrian.

En douceur, Astra s’échappe des bras d’Eirik et se retourne pour être face à lui. La baignoire n’est pas immense, alors elle glisse ses jambes autour de sa taille et ses bras autour de son cou – à moins que ce ne soit là une excuse parfaite pour être toujours la plus proche possible de lui ? « J’ai fait un rêve, tout à l’heure. Enfin, non, ce n’était pas un rêve… C’était encore l’une de ces visions. » Elle a encore un peu de mal avec ce concept si surnaturel, si mystique. Il lui est encore difficile de faire la différence entre de simples rêves ou cauchemars et ces prémonitions. « J’en suis sûre parce qu’à chaque fois qu’il s’agit de toi, de nous, c’est limpide. » Elle l’avait d’abord appris à ses dépens, lorsqu’elle avait été assaillie par les images de la torture d’Eirik. Des nuits durant, elle s’était réveillée en hurlant, en sueur et en larmes, horrifiée par ce qu’elle avait vu. Cette fois est différente. « Je ne saurais dire exactement où nous étions, les contours étaient un peu flous, mais ce n’est pas le plus important. Tu étais assis sur une couverture avec nos deux enfants, tu leur lisais une histoire, quelque chose avec des chevaliers, je crois… » Astra sourit et prend l’une des mains d’Eirik, qu’elle pose sur son ventre. Les jumeaux s’agitent toujours, comme s’ils savaient que c’est d’eux que leur mère parle. « Félicitations, mon amour. Tu vas être le père d’un garçon et d’une fille, qui vont tous les deux te ressembler comme deux gouttes d’eau. » Elle dépose un baiser sur ses lèvres et pose son front contre le sien. « Si tu veux mon avis, c’est très injuste. C’est moi qui fais tout le travail, et c’est à toi qu’ils vont ressembler le plus ! » Astra ne tarde pas à éclater de rire, pas sérieuse une seule seconde, bien au contraire. Elle se moque bien que les jumeaux ressemblent davantage à leur père qu’à elle. Ce sont des enfants de l’amour, désirés ardemment et attendus avec impatience. « Je demande compensation pour mon dur labeur, monsieur le bûcheron ! J’espère que tu as de merveilleuses idées pour te faire pardonner ! »

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(#) Re: together we will live forever (EIRIK)    Dim 11 Avr - 0:29

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« Ne t’en fais pas, je compte bien arrêter un jour… Quand tu ne seras plus enceinte, par exemple. » Léger sourire amusé qui étire ses lèvres, conscient qu’il exagérait peut-être un peu sur la quantité de livres possédés. Toutefois, il ne comptait pas s’arrêter avant d’être sûr d’avoir acquis suffisamment de connaissances pour aider Astra au mieux. Surtout, il voulait être prêt à affronter toute éventualité. Un accouchement classique est déjà toute une épreuve, alors un accouchement qui concerne des jumeaux… Les risques étaient encore plus grands. Et si Astra était immortelle, il ne désirait pas voir quoi que ce soit lui arriver – pire encore, il refusait de mettre en danger la vie de leurs enfants, peut-être mortels, contrairement à ce qu’il avait dit à la brune pour la rassurer. Le sujet est toutefois abandonné quand ils se dirigent vers la salle de bain et qu’Eirik se déshabille. Sa proposition ne semble pas convenir à Astra, qui a une toute autre idée sur la façon dont il pouvait la soutenir face aux changements que son corps allait nécessairement devoir supporter. Il feint un soupir peiné alors qu’il ne désire qu’une chose, rire aux éclats face à ses propositions. « Il n’y a donc que mes abdos qui comptent pour toi ? J’aurais dû le savoir… »  Il ne se retient pas longtemps avant de rire, l’immortel. Il ne peut pourtant qu’approuver ce qui vient ensuite. Ils ont le temps, avant de profiter de leurs enfants. Quand bien même Eirik est pressé de voir leur famille au complet, il comprend et partage ce besoin d’attendre un peu. Il en avait besoin pour être pleinement préparé. Ils devaient encore travailler sur la chambre réservée aux jumeaux et, surtout, le blond n’était pas sûr d’avoir toutes les cartes en mains pour réaliser un accouchement. Et puis, plus la grossesse se rapprochait des neuf mois, plus les jumeaux seront en forme, en bonne santé. « Je suis d’accord. J’ai hâte, bien entendu, mais il y a encore tellement à faire… » Et quand bien même tout ça allait être compliqué, éreintant, il allait profiter de chaque minute le rapprochant un peu plus de ce moment qui les réunirait tous les quatre.

Le moment reste propice à la détente, et Eirik ne peut qu’être ravi de ce moment paisible d’intimité qu’ils partagent. Et s’ils se connaissent depuis un moment – ce qui est tout relatif, quand on a dépassé le millénaire -, le viking ne peut calmer ce cœur qui s’emporte face à la vision de sa moitié. Il aurait pu aisément jurer qu’elle était la personnification même de la beauté mais même là, Astra aurait trouvé le moyen de se dérober. « Je te le dirais chaque jour s’il le faut. » Et elle le connaissait suffisamment pour savoir qu’il ne disait pas ça à la légère. Quand l’anglais se lancer dans une tâche, il s’y jetait toujours intégralement… Et c’était encore plus vrai quand c’était son âme sœur qui était concernée. Il referme ses bras autour d’elle quand elle pénètre dans le bain, et bientôt, il a l’impression qu’il n’existe plus rien sur terre si ce n’est eux, eux et cette bulle qu’ils se sont créés et qui semble hermétique au monde extérieur. Il est serein, véritablement heureux et rien ne saurait venir troubler cet instant. Instant éphémère et il en a conscience. Bientôt, deux nouvelles âmes viendront chambouler leur quotidien pour le meilleur. Il ne peut qu’acquiescer, Eirik. Leur bonheur sera différent mais il n’en sera que plus intense encore. Ses doigts glissent sur un bras de la brune, caresse légère, comme un réflexe qu’il ne réalise même pas. « Je n’y aurais pas cru non plus. J’ai passé tellement de temps seul qu’imaginer que ça soit possible… » Il n’était pourtant pas réellement seul. Il avait eu sa constellation près de lui, évidemment. Mais c’était une sensation tout à fait différente que d’avoir son âme sœur prés de soi, venant faire battre un cœur trop longtemps laissé à l’agonie. Eirik se tait presque religieusement quand Astra reprend la parole. Il aime particulièrement en apprendre plus sur elle alors il ne dit rien tandis qu’il l’écoute avec un léger sourire aux lèvres. La tendresse qu’elle éprouve pour Adrian est sincère et il est heureux qu’en dépit de l’environnement dans lequel elle a vécu, elle l’avait lui pour tenir bon. Il dépose un baiser sur sa nuque quand il sent qu’il est plus compliqué pour elle de parler, quand l’émotion devient trop forte.  « Je suis heureux d’avoir eu la chance de le rencontrer. C’est quelqu’un de bien et je suis content que tu aies eu quelqu’un comme lui dans ta vie. » Il hésite un peu avant de rajouter. « On pourrait… On pourrait, dans quelques temps peut-être, demander à Tuyên de trouver un moyen de le contacter. Je ne m’y connais pas très bien en technologie mais je suis sûr qu’elle trouvera forcément une petite pirouette qui permettrait de le contacter en toute sécurité. Je sais que ce n’est pas la même chose… » Et Eirik en est affreusement désolé. Lui qui veut tout lui offrir réalise alors qu’il ne peut pas lui donner la seule chose qu’elle veut véritablement. Un jour, peut-être pourront-ils le revoir… Mais il en doute. L’entreprise serait trop périlleuse, pour eux mais également pour lui.

Le viking soupire quand le corps de la brune s’éloigne du sien mais bien vite, elle revient se positionner contre lui, lui faisant face cette fois. Il passe ses mains autour d’elle, haussant les sourcils quand elle évoque un rêve fait un peu plus tôt dans la journée. Un rêve… Ou plutôt une vision. Discerner les deux est parfois compliqué, surtout quand on est aussi jeune qu’Astra. Il la laisse faire volontiers alors que ses mains se retrouvent à nouveau sur son ventre rond. Et l’annonce tombe. Un garçon et une fille…. Soudainement, il a l’impression que son cœur va exploser sous l’effet du bonheur qu’il éprouve. Secrètement, il avait voulu une fille sans jamais le dire… Mais avoir les deux à la fois était une bénédiction qu’il n’imaginait pas connaître. Un large sourire étire ses lèvres, yeux brillant sous l’effet de l’émotion. Il n’a pas le temps de dire quoi que ce soit qu’Astra vient l’embrasser et qu’il vient caresser sa joue du bout des doigts. « Je n’arrive pas à y croire… » L’immortel ignore ce qu’il a fait pour être aussi chanceux, pour tant recevoir. Il a l’impression qu’à chaque instant, on va venir lui arracher ce qu’il a désormais, qu’on viendra lui annoncer que tout ceci n’était qu’une vaste plaisanterie, qu’un rêve. « J’ai même tout un tas d’idées.. » Il vient capturer ses lèvres dans un baiser passionné, comme s’il désirait faire passer ce qu’il ne parvenait pas à dire. Une main se perd dans ses cheveux bruns avant qu’il ne vienne coller son front contre le sien. Un soupire de contentement lui échappe. « Tu ne peux pas imaginer à quel point tu me rends heureux, Astra. » Il lui a déjà dit, sans doute. Mais avec cette nouvelle venant combler son cœur d’un peu plus d’amour… Il a besoin de le lui affirmer. « Tu m’apportes tellement… Je ne sais même pas si tu t’en rends compte. » Probablement pas. Cela ne le dérangeait pas. Il lui déclarera son amour chaque jour sans jamais se lasser. « J’ai vécu plus de mille ans et pourtant, ma vie n’a pris du sens qu’en te rencontrant. Avant ça, je survivais… Mais grâce à toi, j’ai l’impression d’enfin vivre. » Pouce venant caresser tendrement sa joue tandis qu’il ne lâche pas son regard. « Je… Merci Astra. Merci d’être cette lumière qui vient guider mon chemin. Merci de m’aimer, de faire de moi le plus heureux des immortels. » Il appuie l’aveu d’un nouveau baiser appuyé. Une main glisse à nouveau sur sa taille pour la coller un peu plus contre lui. Puis, il dépose des baisers sur sa mâchoire, son cou, la naissance de sa poitrine. Ses mains descendent et se posent sur ses cuisses, caresses du bout des doigts sur celles-ci. Et avant que tout ne dérape… Une drôle de réflexion lui vient, lui arrachant un sourire amusé. « Loin de moi l’idée de casser l’ambiance mais quand les enfants seront nés… Il faudrait peut-être que l’on pense à être moins pressés, et un peu plus responsables. » Il rit légèrement, sachant qu’ils avaient été relativement inconscients en prenant si peu de précautions. « Non pas que faire encore et encore des enfants ne me dérange, mais on risque de manquer de places à force… » Nouveau baiser volé, avant qu’il ne se montre un peu plus sérieux. « As-tu déjà pensé à des prénoms pour eux ? » L’idée même de trouver le prénom à donner rendait l’arrivée des jumeaux plus réelle encore.



 
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(#) Re: together we will live forever (EIRIK)    Mar 13 Avr - 23:57

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Un an, ce n’est pas grand-chose dans la vie d’un immortel. C’est une goutte d’eau dans l’océan, un grain de sable dans le sablier de l’éternité. Un an plus tôt, Astra vivait une existence des plus ordinaires. Eirik faisait déjà partie de sa vie, bien sûr, mais elle était à des années-lumière d’imaginer ce qui les attendait. À des années-lumière d’imaginer que leur rencontre allait bouleverser le cours de son existence. À des années-lumière d’imaginer qu’elle se tiendrait là, avec lui, portant leurs deux enfants. Elle a parfois encore du mal à y croire, et il en va de même pour Eirik. C’est presque trop beau pour être vrai et pourtant… Et pourtant, ce n’est pas un rêve, ni un mirage. Les épreuves traversées pour en arriver là ont été terribles, mais si c’était à refaire, Astra le ferait sans hésiter. Leur parcours a été semé d’embuches, mais comment regretter le chemin parcouru, puisque c’est à cet instant qu’il les a conduits ? Évidemment, ce n’était pas ainsi qu’Astra avait imaginé la vie qu’ils pourraient mener ensemble, elle aurait préféré quelque chose de plus ordinaire, quelque chose de plus simple… Mais après tout, qui est-elle pour juger le destin ? Un sourire étire ses lèvres, juste avant qu’Eirik ne l’embrasse passionnément. C’est un homme de peu de mots, Astra le sait depuis le premier jour. Sans doute parce qu’il a si longtemps été un cœur solitaire, il peine parfois à mettre des mots sur ce qu’il ressent. Pour Astra, peu importe, certains gestes valent autant que mille paroles et il n’y a pas un mouvement qu’il puisse faire sans qu’elle ne le comprenne aussi sûrement que s’il s’agissait de l’un des siens. C’est son privilège à elle, celui d’être son âme sœur, la seule et unique qui comptera jamais à ses yeux. Tant pis si c’est présomptueux, tant pis si c’est égoïste. Eirik est à elle, rien qu’à elle. Tout comme elle n’appartient qu’à lui, aujourd’hui, demain et pour le reste de l’éternité. Chaque baiser est différent du précédent et du suivant, il a comme une saveur qui lui est propre, et celui-ci a un goût de passion et de dévotion. Astra sourit toujours lorsque le baiser prend fin, lorsque Eirik caresse tendrement ses cheveux et pose son front contre le sien. Elle se sent toujours parfaitement en sécurité avec lui. Toujours.

Un petit soupir lui échappe, tandis qu’à son tour elle laisse ses doigts glisser dans les mèches blondes de sa moitié. Eirik parle peu, mais quand il cherche ses mots – pour elle – Astra sait qu’elle doit faire preuve de patience, tout aussi impatiente que soit sa nature. « Oh, ahuvi… » Elle secoue doucement la tête, elle sent le rouge lui monter aux joues comme s’ils échangeaient leurs tout premiers mots d’amour. Elle ne se lassera jamais de cette impression qu’entre, les choses sont évidentes et pourtant, tout est source de découvertes, d’émotions nouvelles et de renouveau. Du bout des doigts, elle caresse les joues d’Eirik avant de le prendre entre ses mains. « Regarde-moi, ahuvi. Regarde-moi. Je suis là. Je suis là aujourd’hui, demain, le jour d’après-demain et pour tous les millénaires à venir. Je suis là et je n’irai nulle part. Tu ne seras plus jamais seul, je te le promets. » Elle glisse ses bras autour de son cou quand il l’embrasse une fois de plus en l’attirant contre lui. Un petit rire lui échappe lorsque Eirik commence à déposer des baisers un peu partout sur sa peau, dans son cou et sur la naissance de sa poitrine, en même temps que ses mains glissent sur ses cuisses et… Et elle éclate véritablement de rire au moment où Eirik change de sujet de façon plutôt incongrue. « Il va vraiment, vraiment falloir que nous travaillions sur ton manque de tact ! Là, par exemple, tu aurais pu… Choisir un meilleur moment pour me parler de contraception. Tu sais, un moment où tu n’étais pas en train d’embrasser ton âme sœur, enceinte de cinq mois, et de jumeaux ! » Difficile de faire plus maladroit, en termes de timing ! Astra lève les yeux au ciel affiche une moue boudeuse le temps de quelques secondes. « Tu commences à avoir beaucoup de choses à te faire pardonner ! Peut-être que je devrais commencer à faire une liste… » Elle fait mine d’être songeuse, avant de retourner se blottir dans les bras d’Eirik. Elle ne plaisante pas trop sérieusement, parce qu’il a tendance à prendre les choses un peu trop… littéralement, dès qu’il s’agit d’accomplir le moindre de ses désirs. Comme peuvent en témoigner les fraisiers, les framboisiers et les mûriers plantés un peu partout autour du chalet.

« Leurs prénoms ? Eh bien… Je mentirais en te disant que je n’y ai pas déjà réfléchi. Je veux dire, il faut bien que je m’occupe l’esprit, puisque je ne suis plus autorisée à faire quoi que ce soit à la maison ! » C’est à peine exagéré. Il ne la laisse plus faire le moindre effort, c’est tout juste si elle est autorisée à porter sa propre tasse de café le matin. Elle prend les mains d’Eirik entre les siennes et les pose sur son ventre ; là où les mouvements des bébés sont les plus perceptibles. « Quelque chose me dit que bientôt, ils s’agiteront tellement que j’aurai l’impression de porter deux petits athlètes. Espérons qu’ils me laissent dormir un peu, au moins. Sinon, il faudra commencer à leur chanter des berceuses un peu plus tôt que prévu. Est-ce que tu en connais ? Enfin, je veux dire… Est-ce que tu te souviens de celles que tes parents te chantaient ? » Elle relève la tête vers lui, sincèrement curieuse d’entendre sa réponse. Un peu inquiète, aussi. Vivre des centaines, des milliers d’années… Cela implique nécessairement d’oublier certaines choses, certains souvenirs… Astra, du haut de ses trente-quatre petites années d’immortelle, peine déjà à se souvenir de la voix de sa mère. Et sans les photos et les vidéos, son visage serait devenu flou, lui aussi. Machinalement, elle prend son pendentif entre ses doigts, la petite étoile de David qui avait appartenu à sa mère avant qu’elle ne lui revienne. « Aaron. Nous devrions appeler notre fils Aaron. » Astra a songé à plusieurs prénoms, oui. Mais aucun d’entre eux ne s’est imposé aussi vite et aussi naturellement que celui du père d’Eirik, qui par un drôle de hasard, ou un nouveau coup de la destinée, portait un nom hébreu, tout Viking qu’il ait été.

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(#) Re: together we will live forever (EIRIK)    Sam 17 Avr - 21:00

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Si les membres de sa constellation le voyaient se confier comme il le faisait, ils ne reconnaîtraient pas Eirik. Il avait toujours été d’une nature renfermée et peinait à exprimer ce qu’il éprouvait. Bien sûr, ils savent qu’il les aime d’une tendresse infinie et qu’il ferait tout pour eux, y compris perdre sa vie pour les défendre. Mais, d’un naturel réservé, il partageait peu ses émotions avec les autres. Probablement que la solitude longtemps endurée l’a poussé à agir ainsi. Avec Astra, toutefois, tout est naturel. Les mots lui viennent presque naturellement. Evidemment, il a encore quelques progrès à faire concernant la gestion de ses émotions – l’accident des tests de grossesse était la preuve parfaite qu’il ne savait pas toujours comment réagir. Mais elle lui donnait envie de s’ouvrir davantage, de faire plus d’efforts dans ce sens. Enfin… Effort n’était pas vraiment le mot approprié. Avec elle, tout semblait être d’une facilité déconcertante. La patience dont elle fait toujours preuve avec lui l’aide grandement. Elle semble le connaître comme s’ils étaient ensemble depuis des siècles et, ainsi, elle ne lui tient pas rigueur de cette maladresse et de cette hésitation qui teinte parfois ses mots. Cette promesse soufflée contre lui apporte réconfort et chaleur à ce palpitant qui s’emballe toujours sous ses doigts. Il le savait, pourtant, qu’elle ne comptait pas le quitter, mais parfois, il cherche, se demande comment il avait fait pour être si chanceux. Astra pouvait avoir qui elle voulait et la vie avait fait d’elle son âme sœur – une chance qu’il n’oubliera jamais, peu importe combien d’années il peut vivre encore. Et malgré le romantisme du moment partagé, Eirik ne peut réprimer cette réflexion qui lui vient – faisant partir toute magie. Voilà encore un de ces instants ternis par son manque de tact, même si Astra ne s’en offusque pas et choisit plutôt d’en rire. Une moue désolée orne ses lèvres, regard piteux qu’il lui lance. « Bon… D’accord. Je suppose que je dois encore travailler sur le tact, c’est pas vraiment acquis… » Rire léger quittant ses lèvres, c’était le moins que l’on puisse dire. A l’avenir, il réfléchir davantage, même s’il prend déjà le temps de la réflexion quand il lui confesse ses sentiments. Eirik arque un sourcil alors qu’un sourire en coin orne ses lippes. « Une liste, rien que ça ? Je suppose que je vais devoir redoubler d’efforts pour trouver comment me faire pardonner. » Paroles appuyées par un baiser déposé sur les lèvres de son âme-sœur. Un soupire d’aise lui échappe quand elle vient se blottir contre lui – il n’échangerait sa place pour rien au monde.

L’immortel se plaît à penser à leurs enfants, à ces êtres pour l’instant encore minuscules mais qui viendront bientôt chambouler leur quotidien de la meilleure des façons. Bien sûr, rien n’était prévu, du moins, pas maintenant. Il les voulait, ces enfants, même s’il s’était imaginé qu’ils attendraient un peu. Mais l’imprévu a du bon… La moquerie dans la voix d’Astra ne le vexe pas ; Eirik assume pleinement ce besoin qu’il éprouve de la protéger, même s’il veut bien admettre qu’il exagère peut-être un peu parfois… Voir beaucoup, par moment. Il craignait tellement qu’il arrive quelque chose que c’était plus fort que lui. « On ne sait jamais. Imagine, par exemple, que tu décides de monter un des meubles pour la chambre des jumeaux et que tu finisses par te faire mal avec le tournevis ? Je ne pourrais pas me le pardonner ! » D’accord, la probabilité pour que cela n’arrive était infime… Mais la prudence restait de mise pour l’anglais. Il se concentre sur ses mains posées sur le ventre, sourire heureux quand il capte quelques mouvements qui auraient probablement échappés à un père classique – pour une fois, ses dons avaient du bon. La question posée par son âme-sœur la ramène à une époque lointaine dont il n’a que des souvenirs flous qu’il chérit toutefois précieusement. « Hm, il y en a bien une… Je ne sais pas si je te l’ai dit, mais c’était mon père, le viking. Ma mère était anglaise. » Son regard est ailleurs alors qu’il caresse du bout des doigts la peau d’Astra. « Même s’ils nous ont élevé dans le respect de la culture anglaise, ils ont toujours voulu que nous conservions notre héritage viking. Ma mère aussi, s’y intéressait particulièrement. » Il repense à sa mère, parfois émerveillée par les récits de son père et de toutes ces aventures qu’il a rencontré avant de s’installer définitivement. « Il y a une berceuse qu’ils nous chantaient tous les deux, chaque soir, avant d’aller nous coucher. » Et Eirik, accompagné de ses frères et sœurs, les écoutait toujours avec une attention toute particulière, quand bien même il la connaissait par cœur. Fermant les yeux, il se remémore les paroles de cette chanson qu’il n’a plus chanté depuis 1000 ans. Il se met alors à chanter, frissons le parcourant tandis qu’elle génère chez lui de nombreuses émotions ; nostalgie, tristesse et tendresse face à ces souvenirs de temps plus simples. Une fois qu’il a terminé, Eirik ouvre à nouveau les yeux. « J’en connais d’autres, mais aucune n’est aussi importante à mes yeux que celle-ci. » Confession murmurée alors qu’il s’imaginait déjà chanter cette berceuse à leurs enfants. Et comme s’il n’était pas déjà assez heureux, l’idée d’Astra vient faire battre son cœur plus vite. Il se fige pendant un court instant, n’arrivant pas à y croire, avant que ses lèvres ne s’étirent dans un sourire exprimant son bonheur. « Ce serait.. J’en serais vraiment heureux. » L’idée que leur fils porte le nom de son père le comble plus qu’il ne l’aurait imaginé. L’idée l’avait frôlé sans qu’il ne ce soit pourtant arrêté à ce prénom en attendant l’avis de la brune. « J’y ai réfléchi aussi, entre deux tuto. » Ton enjoué et amusé, il savait qu’Astra adorait le taquiner à ce sujet. Le viking remonte une main jusque son visage, joue qu’il caresse d’un pouce. « On pourrait appeler notre fille Ayelet. » Il ne connaissait que trop bien l’amour qu’Astra portait à sa mère et il ne voyait aucune autre façon de venir célébrer cette tendresse qu’en rendant hommage à Ayelet de cette façon. « Je sais à quel point tu aimais ta mère, et même si je n’ai pas eu la chance de la rencontrer, je suis persuadé que c’était une femme extraordinaire. » Ce que son âme sœur lui racontait était toujours positif au point que parfois, son cœur se serrait d’une certaine tristesse quand il réalisait qu’elle avait du perdre celle qui l’éduquait bien trop tôt. « Après tout, c’est elle qui a fait de toi cette femme forte et attentionnée que tu es. » Adjectifs limités à deux mais la liste aurait pu être bien plus grande.



 
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(#) Re: together we will live forever (EIRIK)    Mer 28 Avr - 22:40

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Astra oublie encore trop souvent que l’homme qui partage sa vie a dépassé le millénaire d’existence. Ou plutôt, cette réalité lui échappe encore un peu. C’est qu’au premier coup d’œil, on ne lui donnerait pas plus de trente-cinq ans, ou à peine plus selon l’apparence physique qu’il décide d’arborer pour se fondre dans la population. Mais de sa vie – sa première vie – Astra ne sait que peu de choses. Et la plupart d’entre elles ne viennent pas de lui, mais des découvertes archéologiques et des historiens spécialisés par l’Âge des Vikings et les Anglo-Saxons. Eirik, lui, ne lui a pas dit grand-chose. Et Astra n’a pas demandé, de peur de raviver la douleur de vieilles blessures, ou de faire remonter des souvenirs désagréables. Elle n’a qu’une vague idée de ce qu’il a pu vivre, des épreuves qu’il a pu traverser au cours des siècles. Eirik n’est pas un homme bavard, il est plutôt secret et Astra a bien remarqué qu’il préfère écouter les autres plutôt que parler de lui-même. Alors c’est avec la plus grande attention qu’elle écoute Eirik lui parler de ses parents. « Alors, si ton père venait de Norvège… Je suppose qu’il a changé de prénom en arrivant en Angleterre ? C’est pour ça que ton patronyme est Aaronson ? » Astra a haussé un sourcil et pincé les lèvres, ce qui lui donne cette expression si particulière à chaque fois qu’elle réfléchit à quelque chose. « Est-ce que… Est-ce que c’est vrai, ce qu’on dit ? Que parfois, les femmes voulaient repartir avec les Vikings de leur plein gré parce qu’ils étaient propres et bien coiffés ? » Elle étouffe un petit rire et relève les yeux vers lui. « Si ton père était aussi séduisant que toi, je comprends que ta mère ait succombé à son charme… Je veux dire, j’ai réussi à te résister quoi… Deux minutes ? Cinq, tout au plus, le temps de faire les présentations. » Elle aurait pu tomber dans ses bras dans la seconde où leurs regards s’étaient croisés si la bienséance et les règles de la société n’étaient pas aussi complexes et étriquées. Astra se blottit un peu plus dans les bras d’Eirik, et juste avant qu’il ne lui chante la berceuse de son enfance elle se demande si les gens ordinaires ont eux aussi des âmes sœurs, ou si ce privilège n’est réservé qu’à de rares élus comme eux. Puis elle ferme les yeux et écoute avec une attention toute particulière la berceuse d’Eirik. Un frisson remonte le long de son dos ; elle prend peu à peu conscience d’être en train d’entendre les paroles d’une chanson qui n’a sans doute pas été chantée depuis au moins mille ans. « Nos enfants seront privilégiés, ils auront de merveilleuses berceuses… Mais tu ne m’avais pas dit que tu avais une voix d’ange ! C’est moi qui vais te réclamer une chanson avant de m’endormir, ahuvi. »

Aaron, donc. Leur fils s’appellera Aaron, et il aura suffi d’une minute pour que ce soit décidé. Astra éclate de rire quand Eirik mentionne les fameuses vidéos qu’il ne cesse de visionner sur internet, pour se préparer à sa paternité prochaine. Lui d’ordinaire allergique à la technologie n’a jamais fait autant d’efforts pour l’apprivoiser et apprendre tout ce qu’il y a à apprendre sur la grossesse, l’accouchement et les nouveau-nés. Eirik caresse sa joue et Astra referme ses doigts autour de son poignet, comme pour le retenir. Son regard se perd dans le sien, elle ne peut s’empêcher de le dévorer des yeux et lorsque leurs yeux se croisent, elle sent son cœur se gonfler d’amour. Elle relâche son poignet, pour caresser son visage à son tour, et replacer une mèche rebelle derrière son oreille. Et puis, l’émotion lui serre la gorge quand Eirik lui propose de nommer leur fille comme sa mère, Ayelet. Astra y avait songé, elle aussi, sans trop oser le proposer, sans même réellement savoir si c’était une bonne idée. Mais l’entendre de la bouche d’Eirik donne tout son sens à son envie et balaye tous ses doutes. Dans les bras de son âme sœur, Astra se redresse pour mieux pouvoir l’enlacer. « Elle t’aurait adoré. Et pas seulement parce que tu passes ton temps à me couvrir d’amour et de compliments… » Elle l’embrasse, frotte doucement son nez contre le sien. « Je serais vraiment… Vraiment heureuse que notre fille s’appelle Ayelet. » Sa mère aurait adoré devenir grand-mère. Si elle n’avait jamais mis la pression sur ses enfants à ce sujet, mais c’était une évidence. « Ayelet hashachar. Littéralement, c’est la gazelle de l’aurore. C’est comme ça que nous appelons l’étoile du berger. » Elle sourit, glisse ses bras autour du cou d’Eirik et pose sa tête contre son épaule. L’eau du bain commence à refroidir un peu, mais elle n’a pas encore envie d’en sortir. « Aaron Eirikson et Ayelet Eirikdóttir donc, si je me base sur mes connaissances en vieux norrois… Hmm… Il n’y aurait pas un suffixe oublié qui me permettrait de porter ton nom, par hasard ? Je ne serais pas contre l’opportunité de me débarrasser de celui de mon géniteur. » Hors de question que leurs enfants portent le nom Ackerman. Astra ne l’associe plus qu’à Shani et à leur prétendu père, bien qu’Adrian le porte encore lui aussi. « Sur mes prochains faux papiers je pourrais peut-être prendre le nom de ma mère, Dohan. À défaut de pouvoir prendre le tien, monsieur je suis né mille ans avant que les noms de familles ne s’imposent en Scandinavie. » Astra rit doucement et relève la tête pour déposer un baiser sur la joue d’Eirik.

« Tu sais, quand j’étais petite, ce n’étaient pas des histoires que ma mère me racontait. Enfin, pas de contes de fées, pas de fables… Ma mère était historienne, mais elle était passionnée d’astronomie. Alors elle me parlait de l’espace, des planètes, des galaxies et des étoiles… C’est pour ça qu’elle m’a appelée Astra. Elle hésitait avec Asteria, tu sais, la déesse des étoiles… Mais Astra, c’est un peu plus passe-partout. Même si ce n’est ni très hébreu, ni très suédois. » Elle soupire doucement, tout en caressant distraitement la peau d’Eirik du bout des doigts. Pendant quelques minutes elle ne dit plus rien, elle se contente de profiter de l’instant présent et du calme qui l’accompagne. Elle ne considère pas cette sérénité comme acquise, elle a bien compris que l’accalmie n’est que passagère et que dans un avenir sans doute bien trop proche, il devront de nouveau prendre la fuite – cette fois, avec deux bébés fragiles et innocents avec eux. Tout quitter du jour au lendemain, ou précipitamment, ce ne sera plus une option avec les jumeaux. « Est-ce que tu veux bien me parler un peu de ta famille ? De toi ? Tu sais tout ce qu’il y a à savoir sur mes trente-quatre petites années de vie, mais moi… Tu n’es pas un étranger, non, bien sûr que non, mais… Tu es un peu… secret. Tu n’es pas obligé de me parler des passages les plus difficiles de ta vie, mais… Parle-moi de toi. S’il te plaît. »

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(#) Re: together we will live forever (EIRIK)    Sam 5 Juin - 21:08

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Dévoiler à Astra certaines parties de sa vie qu’il gardait inconsciemment pour lui jusqu’à présent réveillait chez lui une forme de nostalgie qu’il n’avait plus éprouvée depuis qu’elle était arrivée dans sa vie. La solitude et le manque du passé étaient des sentiments avec lesquels il avait vécu pendant un millénaire. Il avait suffi qu’Astra ne fasse irruption dans sa vie pour chasser ces émotions négatives. Elle l’avait bien trop rapidement comblé d’un amour ne possédant aucune limite, au point parfois qu’il se demandait comment il avait pu être obsédé si rapidement par la brune alors même qu’il avait toujours été difficile pour lui de nouer de réelles attaches. Et puis, il se souvenait de ce concept d’âme-sœur… Celui-là même qu’il avait pris pour de simples histoires sans réelle importance. L’anglais réalise souvent qu’il était prêt à revivre ce millénaire de solitude, si cela signifiait qu’il aurait la chance d’à nouveau rencontrer celle qui le comblerait éternellement. A vrai dire, il ferait même tous les sacrifices du monde pour quelques minutes partagées avec elle. Il hoche la tête à la question d’Astra, abreuvant cette curiosité qu’elle nourrissait sans doute depuis longtemps à son égard. « C’était plus facile de changer. » S’intégrer, essayer de rendre son installation plus facile. La réflexion de son âme-sœur lui arrache un rire secouant son torse, avant qu’un sourire ne vienne étirer ses lèvres tandis qu’elle leur rappelle leur rencontre, celle-là même qui avait chamboulé toute leur vie. « Disons que leur hygiène était plus soignée que celle de leur contemporain. Il ne se passait pas un jour sans qu’ils ne tressent leur barbe ou leurs cheveux… Mon père a gardé cette habitude, même une fois sédentarisé. » Il l’avait souvent vu faire, avait parfois observé sa mère prendre volontiers le relai pour prendre soin de ce qui semblait tant compter aux yeux de son père. On était loin de l’image violente et sanguinaire donnée par les différentes séries télévisées. Certes, ils étaient des guerriers redoutables, mais leur vie ne se résumait pas à ça, fort heureusement. Bon nombre de Vikings avait plus de décence que des nobles et autres bourgeois s’amusant à les prendre de haut. Chanter la berceuse de son enfance réveille une certaine forme de tendresse qui étreint le cœur du Viking en repensant à ses parents. Astra semble apprécier, au point de lui demander de d’entendre plus souvent sa voix. « Tu sais bien qu’il te suffit de demander. » Ça, la lune, un mot et il se démènerait pour combler le moindre de ses désirs.

Ils en viennent à discuter de ces enfants qui viendront bientôt illuminer leurs journées. Ce ne sera pas facile, évidemment… Mais jamais Eirik n’avait été aussi prêt à affronter les obstacles qui viendraient se dresser devant eux, si cela signifiait qu’il pourrait ensuite étreindre ses enfants contre son cœur. Palpitant qui s’emballe face au choix du prénom proposé par Astra, tandis qu’il en vient à suggérer lui aussi un nom pour leur fille. Les prénoms choisis sont lourds de sens pour tous les deux, et quand il voit l’éclat brillant au fond de ses pupilles, il sait que c’est le bon choix. Un petit sourire étire ses lèvres. Il aurait aimé la connaître, celle qui avait offert Astra au monde, celle qui lui avait apporté tant de tendresse dans ce monde si cruel dans lequel elle avait évolué. « C’est vraiment magnifique. J’ai hâte d’apprendre plus d’hébreu encore. » Langue qui faisait partie de la culture de son âme-sœur, alors il était tout naturel qu’il fasse en sorte d’en savoir davantage. Si Eirik, jusqu’à présent, avait surtout été occupé par leurs différentes fuites précipitées et leurs enfants à venir, il mettait un point d’honneur à apprendre quelques mots par-ci, par-là, en attendant d’avoir davantage de temps pour s’y pencher un peu plus. Après tout, ils avaient l’éternité. A peine Astra l’enlace-t-il qu’il glisse ses bras autour d’elle pour la serrer contre lui. « Il doit bien y avoir quelque chose. Si tu veux, on fera des recherches. On est plutôt doués pour ça, pas vrai ? Enfin… C’est surtout toi l’experte. » Léger rire alors qu’il se rappelle des documents en tout genre qu’elle lui avait ramené un jour pour lui prouver qu’elle avait raison. Nouveau sourire venant du blond alors qu’il vole un baiser à la jeune immortelle, alors qu’un doigt vient jouer avec quelques mèches de cheveux. « Tu sais, on peut toujours s’inventer notre propre nom de famille. Je n’ai pas besoin de suivre les traditions Vikings pour honorer mes ancêtres et pour me souvenir d’eux. » Il tenait bien plus à cette nouvelle famille qu’ils créent ensemble qu’à ces souvenirs, aussi importants puissent-ils être.

« Astra, c’est parfait. Ça te va à merveille. » Sourire attendri face au souvenir mettant sa mère en scène. Alors que le silence s’installe entre eux tandis que le blond caresse toujours sa chevelure, Astra finit par l’interroger à nouveau sur sa vie. Il a bien conscience de ne pas être très ouvert, même avec celle qui partage sa vie. Ce n’était pas qu’il ne voulait rien partager avec elle… Toutefois, il n’y pensait pas, habitude de toujours tout garder pour lui. « Hm, et bien… J’aimerais te raconter comment mes parents se sont rencontrés. Mon père était encore avec les siens à ce moment-là. Il pensait déjà à s’installer mais tu sais, il ne savait pas où… Ma mère travaillait dans une auberge. Mon père me ressemblait assez, à vrai dire. Il était assez calme, ne faisait pas d’histoire… Son frère était tout le contraire. Il a trop bu et a commencé à se montrer trop insistant avec ma mère, au point de lui mettre les mains aux fesses. Mon père a voulu intervenir mais… Ma mère l’avait déjà giflé. Il m’a raconté que c’était à ce moment là qu’il était tombé amoureux d’elle. Bien sûr, ce fut compliqué, parce que leur mariage fut arrangé même si mon père m’a avoué avoir forcé la main pour que ce soit elle, la promise proposée. Mais au final… Ça a marché.» Une histoire qui n’avait rien de romantique, sans doute, mais qui avait toujours réchauffé le palpitant de l’anglais. Il réfléchit alors que sa main descend, qu’il caresse du bout des doigts son dos tout en cherchant ce qu’il pourrait bien lui raconter. « J’ai eu deux frères, Soren et Sven, et deux sœurs, Sanna et Hilde. Nous n’étions pas très riches mais on s’aimait tous, vraiment. » Il savait la chance qu’il avait Eirik. Il avait connu la joie d’un foyer aimant et chaleureux, ce qui n’était pas donné à tout le monde, Astra la première. « Soren est mort à 19 ans, alors qu’il servait dans l’armée anglaise. Et ça a été compliqué pour nous tous… Même si on avait la chance d’être tous là les uns pour les autres. C’est après ça que je me suis engagé, moi aussi. Sven était déjà dans l’armée et je refusais de le laisser seul, j’avais besoin d’être là pour être sûr qu’il ne finirait pas comme Soren. » Un comble, quand on sait que sa première mort aura pourtant bel et bien lieu sur le champ de bataille. Pourtant, si c’était à refaire, il n’hésiterait pas et ferait les mêmes choix. Le regard absent, il vient serrer le corps de son âme sœur contre lui. « Je suis tombé amoureux une fois, avant de te rencontrer. Je crois que j’avais 30 ans, peut-être un peu plus… On s’aimait véritablement mais Elena était promise à un autre. Alors ça n’a duré que quelques mois. Après ça, il n’y a eu personne.. Personne à part toi. » Et ça valait le coup d’avoir attendu. Eirik se redresse, dépose un baiser sur la tempe de la brune. Il plonge son regard dans le sien, sérieux. « Je sais que… Que je ne me confie pas beaucoup. Que je ne m’ouvre pas vraiment. Crois-moi, ce n’est pas que je ne veux pas, c’est plutôt que je ne sais pas comment faire et que je n’ai pas l’habitude. Avant toi, je suis resté seul un moment. Bien sûr, il y avait ma famille mais… Nous n’étions pas souvent réunis et même avec eux, m’ouvrir était compliqué. » Petit sourire offert alors qu’il cherche à la rassurer, à lui faire comprendre qu’elle n’y était pour rien s’il était si secret. Même les membres de sa constellation ne savaient pas tout de lui alors qu’ils le connaissaient depuis des siècles pour certains. « Je vais essayer de faire des efforts mais en tout cas… Tu peux toujours tout me demander, Astra. Absolument tout. » Il ne voulait pas avoir de secrets pour elle, alors qu’elle était sa moitié, celle qui le complétait de la plus délicieuse des façons.



 
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(#) Re: together we will live forever (EIRIK)    Mer 9 Juin - 22:39

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Astra adore écouter Eirik. Ses confidences sont rares, alors chacun de ses mots est précieux. Alors elle est pendue à ses lèvres, elle s’abreuve de ses paroles et retient le moindre détail. Elle sourit lorsqu’il lui raconte comment ses parents se sont rencontrés. Mille ans se sont écoulés et pourtant, peu de choses ont changé. Il y a toujours eu des gentlemen et des goujats, comme il y a toujours eu des femmes qui n’en avaient rien à faire de qui ils étaient et n’hésitaient pas à les remettre à leur place. Seule différence majeure, les mariages arrangés ne sont plus très nombreux en Europe. « On dirait le début d’une comédie romantique. Tu sais celles où l’héroïne finit par réaliser qu’elle est amoureuse du héros depuis le début… Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants, bla bla bla… » Astra n’est pas friande de ce genre de films, mais elle serait bien hypocrite de critiquer ceux qui les adorent, à présent qu’elle a littéralement été liée à Eirik par le destin. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la vérité des immortels ferait de merveilleux scénarios hollywoodiens… « Oh, donc les contes ont raison sur le dernier point, ils ont vécu heureux et eu beaucoup d’enfants. » Deux frères et de sœurs. Voilà qui explique le côté surprotecteur d’Eirik dès qu’il s’agit de l’un des leurs, il vient d’une famille nombreuse. Elle ne doute pas une seule seconde qu’il ne soit comporté de la même façon avec sa fratrie, qui à les rendre folles et fous. Comme il le fait avec elle à chaque fois qu’elle ose lever le petit doigt pour faire le moindre effort… Mais quand Eirik évoque la mort de son jeune frère, Astra se redresse légèrement dans ses bras pour se serrer un peu plus contre lui. Peu importe qu’un millénaire se soit écoulé, elle ressent son émotion lorsqu’il évoque la disparition de Soren. Un frisson traverse Astra lorsqu’elle songe à Adrian. Si elle doute fortement que la mort de Shani éveille chez elle de quelconques sentiments, elle redoute le moment où elle perdra Adrian. Le plus tard possible et le plus naturellement possible, mais… Ce sera un crève-cœur quoi qu’il en soit. Le reverra-t-elle un jour, avant de le perdre ? Elle n’ose pas poser la question, peut-être bien pour éviter une réponse qui ne lui plairait pas.

C’est plus fort qu’elle, Astra ne peut s’empêcher de faire la moue quand Eirik évoque son premier amour. Est-ce légitime de jalouser une femme morte depuis près de dix siècles ? Probablement pas, d’autant plus qu’Eirik lui assure n’avoir jamais eu aucune autre femme dans sa vie avant elle. Bien vite, le sentiment de jalousie est remplacé par de la peine. Personne ne mérite de passer autant de temps seul… Quand bien même leur constellation s’était remplie petit à petit, Eirik avait passé beaucoup trop de temps seul et convaincu que l’amour n’était pas pour lui. « Je suis désolée de m’être tant fait attendre. » Astra soupire doucement et replace une mèche de cheveux rebelle derrière l’oreille d’Eirik, sans lâcher son regard. « Je ne te demande pas de me faire la biographie de toute ta vie en une seule soirée, ahuvi. Je me doute que ce n’est pas facile, et tu as traversé tellement de choses… J’ai l’impression de te connaître par cœur et pourtant je n’ai qu’une vague idée de ce que ta vis a été. Je veux dire, j’ai une idée de ce qu’a été l’Histoire du millénaire dernier, mais je ne l’ai pas vécu. » Et les récits sont souvent bien loin de la vérité. Il y a toujours une part de l’Histoire qui a été romancée, des faits qui ont été occultés ou altérés, des secrets dissimulés… L’Histoire n’est pas écrite par que par les vainqueurs ou les perdants, mais par les survivants également. Ceux qui, presque comme Eirik, ont échappé au pire. « Ce n’est pas parce que tu m’autorises à tout te demander que je vais sans cesse te harceler de questions, ahuvi… Nous avons des années devant nous, pour ça… Mais que ça ne t’empêche pas de te confier à moi quand tu en auras envie. Tu sais que ma curiosité est pour ainsi dire sans limites… » Ladite curiosité est sans aucun doute celle qu’ils peuvent remercier. Si Astra n’était pas si obstinée, elle n’aurait pas monté un dossier de plusieurs dizaines de pages à propos de cette épée de l’Âge Viking dont ils disputaient la datation exacte. Oh, elle aurait fini par tomber dans ses bras un jour ou l’autre, mais son entêtement leur a sans doute fait gagner un temps précieux.

Après avoir déposé un baiser sur le bout de son nez, Astra s’échappe des bras d’Eirik. « Je commence à avoir froid. » Elle a tout juste le temps de terminer sa phrase que déjà Eirik est déjà sorti de l’eau, et l’a enveloppé dans un épais peignoir avant même de penser à se sécher. Ce n’est qu’une fois qu’elle a quitté la baignoire – saine et sauve, sans risquer de glisser bien sûr – qu’il le fait. « Tu as encore inondé la salle de bain, je ne te félicite pas. » Un petit rire lui échappe tandis qu’elle termine de se sécher, puis elle lance une serviette à Eirik, pour qu’il l’étende à ses pieds. Sait-on jamais qu’elle glisse ! Autrefois plutôt amatrice de chemises de nuit plutôt attrayantes – pour personne d’autre que pour elle-même – elle ne dort plus que dans l’un des pulls d’Eirik, autrefois trop larges pour elle mais à présent parfaitement adaptés à ses courbes arrondies. « Quelle heure est-il ? Je meurs de faim ! » Bon, c’est un peu exagéré. Elle ne risque pas de défaillir dans la minute, mais ses petites envies et autres fringales sont de plus en plus nombreuses. Mais la plupart du temps, elle évite de le dire à son cher et tendre, pour éviter de le voir disparaître presque cinq heures pour aller faire des provisions qui leur permettraient de tenir un siège, simplement parce qu’elle aurait évoqué une envie de chocolat aux noisettes. Elle essore rapidement ses cheveux humides avant de quitter la salle de bain. Tandis qu’Eirik s’occupe de raviver le feu de cheminée, elle met la table et s’attèle à préparer leur dîner. « Non, non, non, ne cherche même pas à te mettre dans mes pattes ! La dernière fois que tu as tenté l’expérience de la cuisine avec le kalops, tu as confondu la farine avec la levure ! Non, non, non, tu es plein de merveilleuses qualités, mon amour, mais je suis navrée de t’apprendre que tu es un piètre cuisinier. Je t’en prie, ai pitié de mes pommes de terre au four ! » Astra éclate de rire en lui agitant une pomme de terre sous le nez.

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(#) Re: together we will live forever (EIRIK)    Mar 13 Juil - 22:03

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Un léger rire secoue son torse alors qu’Eirik s’imagine ses parents protagonistes d’une comédie romantique. Si la romance était là, la comédie n’avait pas toujours été l’élément majeur de leur famille. Forcément, la réalité était toujours plus compliquée qu’une fiction qui ne montre que le côté facile de l’amour, alors même que le sujet était loin d’être aussi simple. Il a pourtant l’impression que ça l’est, parfois, quand Astra est dans ses bras et que son monde est brusquement plus beau. « J’aurais adoré voir une comédie de ce genre. » Même s’il ne s’agissait pas vraiment de sa tasse de thé, nulle doute qu’une adaptation de la vie de ses parents auraient certainement été un évènement cinématographique intéressant. Il se contente toutefois d’acquiescer alors qu’il lui parle de sa famille, de ces frères et sœurs tous morts désormais. Les évoquer réveille chez lui un doux sentiment de nostalgique couplée à une légère tristesse qui s’efface quand ses yeux tombent sur le ventre rond de son âme sœur. Bien sûr, ses parents et sa fratrie auront toujours une place dans son cœur, mais savoir qu’il fondait sa propre famille permettait à ce cœur souvent froid d’être enfin réchauffé. Alors, il fait des efforts et l’anglais tente de se livrer un peu plus. Astra est son futur alors il est nécessaire qu’elle en sache un peu plus sur son passé, quand bien même il n’était pas tout à fait prés à tout dévoiler d’un coup. Il caresse ses épaules du bout des doigts alors que, comme d’habitude, elle fait preuve d’une patience infinie avec lui. Un sourire étire ses lèvres alors qu’il réalise une énième fois à quel point il est chanceux d’être tombé sur une âme sœur aussi compréhensive, une âme sœur qui lui correspond en tout point et qui semble toujours capable de trouver les mots pour apaiser ses maux. « Je sais mon amour.. Et de toute façon, je pense que si je te disais absolument tout maintenant, tu finiras par t’endormir avant d’arriver à la fin du deuxième siècle. » Sourire amusé alors qu’il sait que sa curiosité la tiendrait éveiller longtemps, mais un récit aussi long ne peut être fait en une seule fois. « Il faut juste… Que j’apprenne. Que j’apprenne à me confier, que je réalise aussi que je ne suis plus seul. Ça me prendra du temps, mais je sais que je vais finir par y arriver. » Difficile de changer des habitudes prises pendant des siècles mais il savait que les choses se feront naturellement, petit à petit. Astra lui donnait envie de faire plus d’efforts, de s’ouvrir davantage car il savait que jamais elle ne la jugerait, qu’elle serait là pour accepter chaque décision prise, chaque sacrifice fait par nécessité.

L’eau du bain finit par refroidir, et quand Astra exprime la gêne éprouvée, Eirik s’empresse de se lever et de sortir de la baignoire pour s’emparer d’un peignoir. Son âme-sœur levée, il l’entoure de ce peignoir, frottant sur ses bras pour la sécher au plus vite. Une fois qu’Astra est sortie, il s’empare d’une serviette à son tour, riant légèrement à la remarque de la brune. « C’était une question de vie ou de mort ! Je ne pouvais pas te laisser mourir d’hypothermie ! » L’anglais frotte ses cheveux avant de terminer de sécher son corps. Il ensuite un pantalon fluide noir et un tee-shirt de la même couleur avant de quitter la salle de bain pour suivre Astra jusque-là cuisine. Trouvant que la température a baissé de quelques degrés lors de ce bain partagé, le viking s’empresse de rajouter quelques bûches dans leur cheminée. D’accord, les journées étaient de moins en moins froides, mais le soir tombé, les températures dégringolaient assez rapidement. Une fois cela fait, il se redirige vers son âme-sœur pour l’aider… Avant d’être rapidement repoussé par des paroles qui ne manquent pas de le faire rire. « C’est donc ainsi que tu traites celui qui veut simplement t’aider… Très bien ! J’irais m’occuper autrement ! » Air faussement dramatique avant de rire à nouveau et de déposer un baiser sur sa joue. Finalement, ce n’est pas plus mal qu’Astra ait décidé de le chasser de la cuisine. Cela lui laisse tout le loisir de consulter d’énièmes bouquins concernant la grossesse et l’accouchement. Il ne voit d’ailleurs pas le temps passé, alors qu’il est le nez plongé dans ces ouvrages qui vont l’aider à construire ce futur qu’ils construisent tous les deux.


RP TERMINE.

 
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