intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 the sad truth about betrayal is that it never comes from your enemies (LAZARUS, septembre 2020)

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Astra Ackerman
Astra Ackerman
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(#) the sad truth about betrayal is that it never comes from your enemies (LAZARUS, septembre 2020)    Lun 22 Fév - 23:11

the sad truth about betrayal is that it never comes from your enemies
@Lazarus Fawkes

Astra n’a jamais été aussi heureuse. Elle d’ordinaire si terre à terre a la tête dans les étoiles depuis plusieurs jours, à tel point que même ses collègues de travail le lui ont fait remarquer. Elle est plus légère, plus joyeuse, a toujours un petit sourire accroché aux lèvres et surtout, elle n’a plus à se faire prier pour quitter son poste au Metropolitan après la fermeture du musée. Habituée des heures supplémentaires, c’est tout juste si elle n’est pas la première dehors une fois ses horaires de travail terminés. Eirik l’attend toujours à la fin de la journée, et Astra ne manque pas une occasion de se jeter dans ses bras. Elle a encore du mal à réaliser que le bel Anglais est officiellement son petit-ami, après qu’ils aient passé des semaines à se tourner autour comme deux adolescents découvrant à peine l’amour et toutes ses péripéties. Eirik et elle n’ont pas vraiment fait les choses dans l’ordre, mais ça n’a pas la moindre importance. Elle est amoureuse, Astra, pour la toute première fois de sa vie, alors peu importe qu’ils fassent les choses dans l’ordre, dans le désordre ou au gré du hasard. L’historien est un brin vieux jeu, du genre gentleman romantique à l’anglaise, ce qui la fait rire autant que ça l’attendrit. Et dire qu’elle était la première à rouler des yeux à la simple mention d’une comédie romantique ou d’un roman à l’eau de rose… À présent qu’elle vit l’une de ces histoires, ça ne lui semble plus aussi mièvre et ridicule, tout à coup. Ou peut-être bien que ça l’est et qu’elle n’en a tout simplement rien à faire. Quelle importance, après tout ? Elle ne s’est pas sentie aussi bien depuis au moins dix ans, depuis la mort de sa mère. Il n’a pas fallu longtemps à Adrian pour le remarquer, et Astra n’a pas réussi à tenir sa langue bien longtemps avant de tout lui raconter. Enfin, presque tout, certains détails n’étant vraiment pas faits pour atterrir dans les oreilles de son frère. Adrian avait rapidement insisté pour faire la rencontre d’Eirik, et bon gré mal gré, il avait été forcé de mettre de côté ses instincts d’aîné protecteur pour admettre que l’Anglais était un homme tout à fait convenable et digne de fréquenter sa petite sœur. Quand il avait prononcé ces mots, Astra avait été tentée de lui rappeler ses romances passées et ratées, mais elle avait préféré tenir sa langue et se contenter d’afficher une moue faussement boudeuse.

Il fait encore chaud, cet après-midi de septembre, lorsqu’Astra réalise qu’elle risque d’être en retard à son rendez-vous si elle ne se dépêche pas de rentrer chez elle pour se préparer. Eirik et elle ont passé une bonne partie de la journée à Central Park, autour d’un pique-nique pour parler de tout et de rien, et si elle n’avait pas jeté un coup d’œil à son téléphone par pure curiosité elle n’aurait pas vu le rappel sur son calendrier. Un brin honteuse, Astra explique maladroitement à Eirik avoir été invitée à l’opéra par un vieil ami de la famille, et ne plus y avoir pensé. Avoir la tête dans les nuages ne lui réussit pas, aussi agréable que ce soit. L’Anglais la raccompagne chez elle et Astra doit faire appel à toute la volonté qu’elle est capable de rassembler pour le laisser partir. C’est promis, elle ne sera rien qu’à lui le lendemain. Elle l’invite d’ailleurs à venir dîner chez elle avant de refermer la porte et de se hâter jusqu’à la salle de bain. Si elle n’avait pas été conviée à assister à la première représentation du Chevalier à la rose au Metropolitan Opera par Lazarus Fawkes, Astra aurait trouvé une excuse pour se défiler, bien que ça ne lui ressemble guère. Mais elle ne peut pas poser un lapin à Lazarus, pas après qu’il ait été pour elle comme le père que Stellan semblait incapable d’être pour ses enfants. Ou du moins, pour Adrian et elle, Shani semblant profiter d’un étrange privilège. Qu’Astra ne jalouse pas un seul instant, si elle doit être tout à fait honnête. Stellan n’a jamais été qu’une ombre de passage dans sa vie, et elle ne voit aucune raison pour que cela change. Elle n’a même pas envie de perdre son temps à penser à lui, il n’en vaut pas la peine. Mieux vaut pour elle qu’elle se concentre sur sa toilette et sa tenue. Après avoir pris une douche rapide, Astra enfile la robe de soirée choisie pour l’occasion. Pour se rendre à l’opéra, il faut se mettre sur son trente-et-un et puis ça lui permet de réutiliser la robe achetée pour son premier rendez-vous officiel avec Eirik. Une pièce de haute couture achetée sur un coup de tête sur la Cinquième Avenue d’un rouge rubis avec quelques empiècements dorés, à laquelle elle assortit des escarpins. Elle relève ses cheveux en un chignon légèrement déstructuré et souligne ses traits d’un maquillage léger – si ce n’est pour ses lèvres peintes de carmin.

Elle est prête juste à temps pour sauter dans le taxi que Lazarus lui a envoyé, et qui la conduit jusqu’à l’opéra. Elle sourit au message d’Eirik qui lui demande de le prévenir lorsqu’elle sera rentrée chez elle après la représentation, ce qu’elle lui promet de faire sans faute. Astra n’est pas du genre à apprécier être couvée ou surprotégée, mais la prévenance de son petit-ami la touche plus qu’elle n’est encore capable de le reconnaître. Toutefois, elle se fait violence pour passer son téléphone en mode silencieux pour le reste de la soirée, par égard pour Lazarus. Astra n’ignore pas le prix des places pour un tel opéra, et encore moins à quel point il est parfois difficile d’en obtenir à moins d’être dans les petits papiers des bonnes personnes. Ce qui est peut-être le cas, à bien y réfléchir, mais ce ne sont pas ses affaires et Astra n’a pas pour habitude de se mêler de ce qui ne la regarde pas. Le taxi la dépose juste devant l’opéra, devant lequel quelques personnes patientent, surveillées de près par le service de sécurité de la salle de spectacle. Juste avant d’apercevoir Lazarus, Astra se surprend à grimacer. Elle ne se sent pas particulièrement à l’aise au milieu de toutes ces personnalités, au milieu de la classe la plus fortunée de New York. Et c’est sans compter sur les quelques regards déplacés qu’elle voit se poser sur elle, auxquels elle répond par un froncement de sourcils et un chapelet de jurons silencieux. Mais c’est tout sourire qu’elle aborde Lazarus, son naturel enjoué prenant le pas sur son malaise. « Vous êtes toujours en avance et moi, j’ai toujours l’impression d’être en retard même si je suis pile à l’heure ! » Un petit rire la secoue avant qu’elle n’enlace chaleureusement son ami. « Quel dommage que Cordelia n’ait pas pu vous accompagner ! Elle a été retenue par son travail, c’est ça ? » De façon tout à fait étrange, et bien que Lazarus fasse partie de sa vie depuis presque toujours, Astra ne connaît que peu son épouse, apparemment bien occupée. « Je suis terriblement curieuse, comment êtes-vous parvenu à obtenir des places ? Je crois avoir lu dans la presse que même le maire n’a pas eu ce privilège ! » Elle continue à sourire, Astra. Bêtement, naïvement, incapable de réaliser être entre les griffes d’un prédateur de la pire espèce.

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