intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
nous soutenir



pub rpg design
Nous manquons de mortels et de membres de l'Ordre de l'Hydre !
✷ Avant de créer votre constellation, n'oubliez pas de jeter un coup d’œil aux scénarios et aux pré-liens du forum !
✷ Pour vous faire une idée des personnages et des statistiques du forum, c'est par ici.
Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

 

 do you remember how it started (salim)

Aller en bas 
Invité
avatar
Invité

do you remember how it started (salim) Empty
(#) do you remember how it started (salim)    Ven 12 Fév - 2:06

automne 2020
Pour la 372193e fois en une heure, Elaleh extirpa le petit bout de papier de ses poches, le relut, murmura l’adresse qui y était inscrite avant de le replier délicatement (il avait tellement été déplié-replié qu’une fausse manœuvre le déchirerait à coup sûr) et de le ranger dans son pantalon de lin. Elle connaissait par cœur le contenu du papier, mais ressentait quand même l’étrange besoin de le vérifier l’information encore et encore, comme si elle pouvait changer à tout moment. Et avant que vous ne me demandiez pourquoi Elaleh n’avait pas écrit dans son téléphone portable l’adresse parisienne… disons simplement que la journaliste avait lu suffisamment d’articles de ses collègues sur les vols en plein jour des cellulaires des touristes pour tenter sa chance – en plus des articles sur les vols de données informatiques. Elle avait ainsi pris l’habitude d’écrire avec un bon vieux stylo, objet qui ne manquerait jamais de batterie au pire moment. Et il était absolument totalement complètement hors de question de perdre l’information écrite sur le papier, qu’elle regardait nuit et jour depuis deux semaines, depuis qu’elle avait trouvé une nouvelle piste de Salim. Salim, ou l’homme qui l’avait sauvée il y avait de cela trente-deux ans.

Trente-deux ans durant lesquels elle ne l’avait jamais oublié.
Trente-deux ans durant lesquels son souvenir avait été sa bouée, son point d’accroche à la réalité.
Trente-deux ans durant lesquels elle avait rêvé un nombre incalculable de fois à le retrouver, à le remercier, à se réfugier dans ses bras comme la gamine qu’elle était en 1989.
Trente-deux ans d’idéalisation… et de déception.

Deux fois, Elaleh avait cru retrouver son sauveur, deux fois elle avait sonné à la mauvaise porte, deux fois la déconvenue l’avait frappée durement, au point d’arrêter ses recherches durant des mois. Consciente qu’elle pouvait à nouveau se heurter à un Salim qui? Non, désolé, je ne connais personne de ce nom. Vous ne voulez pas plutôt dire Samuel? Ou Samantha? (fait vécu), la Blythe avait essayé de tempérer ses ardeurs cette fois-ci. Peine perdue. Seulement quelques jours après avoir obtenu l’adresse de son sauveur (je ne peux malheureusement pas vous dire comment ce tour de magie fut effectué; une journaliste ne révèle jamais ses sources!), Elaleh avait posé sa demande de congé au journal, réservé son billet pour l’Euro star et imposé sa sympathique présence à une vieille amie de l’université qui habitait désormais Paris (une amie à garder longtemps, donc).

Et elle était enfin là, devant l’immeuble qui portait le même numéro que son papier froissé. La sonnette n’était qu’à quelques centimètres de son index. Elle approcha son doigt. Le recula. Inspira. Sentit ses mains devenir moites. S’énerva contre elle-même et les réactions de son corps. Inspira de nouveau. Approcha de nouveau le doigt. Effleura la sonnette. Ne sut si elle avait réellement appuyé ou non. Fit quelques pas vers l’arrière, tourna le dos à la porte qui ne sera que messagère de malheur. Inspira. Mit ses mains dans les poches. Allez, elle n’avait plus cinq ans, bon sang. D’un pas assuré, elle se planta devant la porte et sonna avec aplomb.  
Revenir en haut Aller en bas
 
do you remember how it started (salim)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

AD VITAM AETERNAM :: rps
Sauter vers: