into eternity (quête n°3)

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Catacombes de Kom el-Chouqafa à Alexandrie, Égypte

QUÊTE N°3 : Le mystère entoure toujours la mort de l’immortel retrouvé supplicié à Alexandrie. Les circonstances de son décès demeurent inconnues, les autorités égyptiennes ne sont pas parvenues à en déterminer la cause. De leur côté, les immortels ne sont pas plus avancés… Ni les Enfants de Prométhée, ni les membres de l’Ordre de l’Hydre n’ont été capables d’identifier l’immortel – aucune constellation n’a déclaré avoir perdu l’un des siens. Cet homme semble être sorti de nulle part… Pour les immortels, l’heure est grave : ils doivent absolument découvrir l’identité de leur semblable et surtout, comment il a trouvé la mort. Pour cela, ils vont devoir s’introduire dans les catacombes de Kom el-Chouqafa, pour percer ses mystères… L’immortel n’était-il qu’un malchanceux arrivé au bout de son éternité, ou une menace plus importante plane-t-elle au-dessus de tous les immortels ?

les possibles tw du sujet:

QUELQUES PRÉCISIONS :
→ Afin que le sujet avance le plus rapidement possible, préférez les posts courts tinyheart

Mais si vous voulez vous étaler, vous le pouvez ! Et pour que ce soit plus simple pour tout le monde de suivre, merci de faire mentionner sous spoiler les actions de votre personnage à la fin de chaque post.
→ Les informations seront distillées au fur et à mesure dans le sujet, mais n'hésitez pas à poser des questions, à donner un coup de pied dans la fourmilière, etc uhuh

→ Note d'Astra : n'ayant pas de personnage inscrit dans cette intrigue, j'interviendrai dans le sujet avec le compte PNJ au moment où je le jugerai approprié (peut-être après ou au milieu d'un tour) ou quand vous me le demanderez tinyheart

LES INSCRIT.E.S :
- @Alma Moreno
- @Phâm Thanh Tuyên
- @Ziya Tawfiq
- @Nevada Koad
- @Ceallach Heathcliff
- @Dante Farinelli
- @Zora Oretsev
- @Nymeria Sveinsdottir

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@Alma Moreno @Phâm Thanh Tuyên @Nevada Koad @Ceallach Heathcliff @Dante Farinelli @Zora Oretsev @Nymeria Sveinsdottir

L’Egypte est aussi une part de toi. Tu y as vécu une grande part de ta vie et si ce n’est à cause des circonstances qui vous y ont menées, tu aurais pris plaisir à faire visiter à Tuyên Le Caire ou d’autres endroits que tu as tant foulé. Tu n’as d’ailleurs de cesse d’y retourner. C’est sans doute pour ça que les Enfants de Prométhée t’ont poussés au voyage, emportant ton aimée dans ton sillage. Comme si il était hors de question d’aller sans l’un et l’autre. Comme si rien ne pourrait plus jamais vous séparer.

Les doigts liés à ceux de Tuyên vous avez quitté le froid d’Anchorage pour vous rendre à Alexandrie. Le soleil est de plomb en journée alors que ce soir, la nuit est plus douce, plus clémente. La langue parlée t’étire un sourire lorsque vous naviguez dans les ruelles. Tu t’y sens un peu chez toi, même dans les rues étroites alors que tu guides ta moitié d’âme avec toi dans le dédale des rues. « Nous sommes presque arrivé.e.s, fais-tu tendrement. J’aurai aimé te faire découvrir l’Egypte pour le plaisir, glisses-tu alors que vous arrivez au point de rencontre : un endroit un peu en retrait, reculé des catacombes. Mais je suis heureux d’être ici avec toi. » Tout ce que tu peux partager, offrir, tu le fais avec douceur, tendresse. Et il y a quelque chose d’unique, de spécial à le faire avec elle. C’est réunir deux pans de toi, c’est la rencontre de ton passé et de ton futur. C’est là où git une de tes nombreuses demeures.

Si l’évènement n’est pas heureux : un des vôtres est mort. Un des vôtres a répandu son sang sur les catacombes et vous ne savez pas qui et ce qui l’a tué. C’est, sans doute, pour ça que l’Hydre et les Enfants de Prométhée joignent pour la première fois leurs mains, enterrant la guerre pour y chercher la paix. Après tout, à travers cette attaque, c’est vous qu’on traque. Et avec douceur, tu salues les nouveaux arrivants : « Bonjour. Je suis Ziya, j’espère que vous avez tous-te.s fait bon voyage jusqu’à Alexandrie. Nous n’avons pas de plan prêt à ma connaissance. Je pense que nous pouvons nous décider tous ensemble. J’avais pensé à deux solutions : soit user de dons de persuasion pour adoucir les gardes et les convaincre de nous oublier, soit provoquer une diversion. » Deux solutions sans danger, deux solutions qui n’impliquent pas de faucher des vies. « Pour la première, il est évident qu’il faut parler la langue et aussi avoir un don de persuasion. » Inutile de préciser que tu as les deux.

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♚ Into Eternity ♚

Quête n°3 : @Alma Moreno @Phâm Thanh Tuyên @Nevada Koad @Ceallach Heathcliff @Ziya Tawfiq @Zora Oretsev @Nymeria Sveinsdottir

We came so far just to throw it all away ; When did we fall ? When did we start to stray ? We lost our hope and our dreams died today. We won't get far until we fade away, into eternity. | Apocalyptica - Lost Society

Le front plissé, l’immortel s’autorise quelques clichés avant de rejoindre la destination apprivoisée. Alexandrie n’est pas une ville étrangère à Dante, qui a traversé plus d’un continent depuis l’éveil de son immortalité. Pour autant, ce voyage qui se rajoute à la longue liste de ceux qu’il a déjà accompli, ne rentre pas dans une case qu’il a pu cocher par le passé : il ne s’agit ni de plaisir, ni de travail. Du moins pas au sens propre, puisque cela ne concerne pas son métier personnel. Non, le motif de sa venue est autre, à vrai dire, assez unique. Pour qu’il soit invoqué ici en tant que membre de l’Hydre mais surtout invité à joindre ses mains à celles tendues par les Enfants de Prométhée, c’est bien qu’il est question d’une affaire qui dépasse toutes les factions. Car l’un d’entre eux est mort. Un immortel a cédé, mais personne n’a vent de son identité. Ni des raisons de son décès, d’ailleurs. Est-il mort naturellement, ne pouvant plus bénéficier d’aucune renaissance, ou a-t-il succombé à des motifs beaucoup plus obscurs ? C’est en tout cas ce que l’italien compte définir, avec ses alliés, pour la plupart inconnus et complètement inespérés. La trêve n’est que temporaire, l’homme en a conscience. Et alors qu’il se rapproche de formes sombres et étrangères, il soupire. Oh, qu’il regrette qu’un membre de sa constellation ne se soit pas joint à lui. Il aurait pu danser sur un terrain moins houleux, accompagné d’un partenaire de fortune dûment choisi. Mais le sort est ce qu’il est, et Dante n’a aucune gêne quant à ce qu’il représente lui-même. Hydre ou non, c’est un immortel avant tout, comme tous les autres ici présents.

Parvenant au bout de sa quête solitaire, il hoche doucement la tête, saluant vaguement le groupe. « Ici Dante. » En réponse à Ziya, il se présente, sans entrer dans les détails. Ni sans demander plus d’éléments sur les autres gens alentours. Moins ils en savent sur eux-mêmes, mieux c’est. Après tout, personne ne sait ce que le futur leur réserve, lorsque leur alliance provisoire arrivera à son terme. L’être soupire doucement alors que leur guide improvisé propose deux manières d’entrer. Personnellement, il aurait tout simplement opté pour la façon la plus radicale de se débarrasser des gardes : sans forcément les priver de leurs vies, les assommer et cacher leurs corps inertes aurait très bien pu lui convenir. Mais il comprend qu’il vaut mieux éviter de trop se faire remarquer, aussi il prend son mal en patience, et commente doucement : « Je ne possède pas de don persuasion, mais je peux trouver de quoi faire diversion. » Il réfléchit prestement, haussant les épaules. « Rien de tel que de prétendre que quelqu’un a fait un malaise ou qu’on a perdu la trace de ses gosses pour faire bouger les autorités. » Un classique, mais cette bonne vieille méthode est connue pour marcher. Et cela pourrait être encore plus drôle que ce soit un touriste ne parlant pas la langue qui demanderait de l’aide aux gardes, histoire de rendre les choses plus confuses, en les poussant à s’éloigner du site protégé. Et ainsi les occuper pendant suffisamment longtemps pour s’infiltrer sans difficulté dans les catacombes.

Ⓒslytbitch.

Résumé:

« J’aurais dû prendre une grenade. » murmure destiné à Zora alors qu’elles arrivent toutes les deux sur le lieu du rendez-vous. Elle ne savait pas trop à quoi s’attendre Alma. Elle ne fait pas partie d’une quelconque organisation sans intérêt pour elle – à vrai dire, si elle est venue, c’est plutôt par compassion. Sa propre constellation a perdu un immortel et si elle ne l’a jamais connu, le manque a toujours été là, quelque part, comme s’ils n’étaient pas tout à fait complets. Quelque part, elle avait aussi besoin d’action. La cubaine n’avait rien fait de bien extraordinaire ces temps-ci, en dehors de quelques articles tranchants publiés et du babysitting pour Caleb. Elle sentait que tout commençait à s’agiter en elle, louve qu’on ne peut jamais contenir bien longtemps. Zora l’avait récupéré à Londres avant qu’elles ne prennent le bateau ensemble. Elle était rassurée d’être en sa compagnie même si pour le coup, ce n’était pas forcément bon signe pour les immortels qui allaient devoir supporter le duo infernal qu’elles formaient quand elles étaient ensemble. La brune s’est pourtant jurée de faire un effort, au moins pour Rosa qui allait un jour périr d’une crise cardiaque foudroyante à force de devoir gérer les tornades qu’elles étaient. Le soleil et la chaleur sont des éléments positifs pour elle, cubaine qui avait bien du mal à supporter le ciel gris de Londres. Quand elles arrivent, Alma se contente d’examiner silencieusement chaque individu déjà présent, essayant de jauger les forces et faiblesses de chacun – et aussi, de savoir si elle peut véritablement leur faire confiance. Même s’ils ont un objectif commun, elle n’oublie pas à quel point l’être humain, immortel ou non, est égoïste et elle ne doute pas qu’ils ont chacun des intérêts bien particuliers à défendre. Elle écoute le dénommé Ziya prendre la parole, un peu déçu que les propositions faites manquent tant d’action. Visiblement, il préférait les options pacifiques… et sans doute, elle veut bien l’admettre, plus discrètes. Un autre homme répondant au nom de Dante prend la parole, proposant d’autres options restant dans la même veine. Alma fait un pas en avant, bras croisés sur sa poitrine. « Alma. J’peux assommer un touriste. » Face aux regards qui se tournent vers elle, elle hausse les épaules avec nonchalance. « Si on prétend qu’un touriste a fait un malaise et qu’ils trouvent personne en arrivant, ils vont sans doute chercher celui qui les a prévenu. Perso j’m’en fous, on aurait vite fait de s’en débarrasser mais vous semblez vouloir emprunter une voie plus pacifique alors… Si j’assomme un gars qui passe par là, ils auront de quoi s’occuper véritablement. » Ce qui, d’après elle, ne manquait absolument pas de logique, bien au contraire. Libres à eux d’accepter ou non, mais au moins, elle aura tenté.

@Ziya Tawfiq @Phâm Thanh Tuyên @Dante Farinelli @Zora Oretsev @Nevada Koad @Ceallach Heathcliff @Nymeria Sveinsdottir

Spoiler:

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participant.es : @Ziya Tawfiq @Dante Farinelli @Alma Moreno @Nevada Koad @Ceallach Heathcliff @Zora Oretsev @Nymeria Sveinsdottir

Life doesn't stop for anybody.

Alexandrie est comme un nouveau monde à elle seule, un univers plein de variables inexplorées, un algorithme effrayant et nouveau - si l'Egypte est familière à Ziya comme une vieille connaissance, elle n'est qu'une effrayante inconnue pour la casanière Tuyên. Une main solidement accrochée aux doigts de l'immortel, elle suit religieusement ses pas, marcherait presque dedans s'il ne la poussait pas à marcher à ses côtés. L'autre main s'affaire sur l'écran tactile d'un smartphone, équipé d'une puce téléphonique fraîchement acquise, fraîchement sécurisée alors qu'iels attendaient leur tour pour l'enregistrement à l'hôtel.

« Nous sommes presque arrivé.e.s » Elle acquiesce, mémorisant le chemin parcouru sur la carte digitale. « J’aurai aimé te faire découvrir l’Egypte pour le plaisir. Mais je suis heureux d’être ici avec toi. » « P-peut-être la prochaine fois ? » Pas demain, non. Demain, une voiture les attend pour les mener au Caire, comme le couple de touristes qu'ils prétendent être. Mais qu'importe - dans un an, dans deux ans, dans dix ans : ils ont tout le temps du monde désormais, n'est-ce pas ?

La réunion d'immortel.les l'impressionne, chappe de plomb qui la rappetisse aux côtés de son compagnon. Discrètement, du coin des yeux, elle les observe se réunir. Leurs âges ne se lisent plus entre les traits figés dans le temps - mais elle devine ou s'imagine qu'iels sont tou.tes plus vieu.lles qu'elle ne l'est.

Et éducation et moeurs obligent, elle laisse ses aîné.es parler, proposer au gré leurs expériences dix fois plus grandes que la sienne. Comme elle le fait au sein de la Grande Ourse.

Puis, à la proposition de Dante et d'Alma, elle toussote. Ose à peine faire un bruit alors qu'elle s'avance, timide, sous les regards des autres. S'incline presque en révérence polie. La main tire nerveusement sur la fermeture du sac à dos qu'elle n'a pas quitté, et il lui faut un moment (un trop long moment, selon sa propre perception du temps) pour en sortir une carte marquée de flèches, et un tas de papiers, le tout déposé sur un banc fatigué par les fesses des touristes. Agenouillée devant le banc où s'étalent les documents, elle n'ose pas les inviter à venir lire mais se fait plus petite, invitation implicite : « j'ai-euh, j'ai ré-ussi à av-avoir les plans des ro-rondes de gardes » Elle déglutit, gorge sèche de nervosité. Ici, ce n'est pas comme au sein de sa constellation où chacun.e (même Santiago) prend le temps de l'écouter. Ses yeux regardent derrière elle, trouvent Ziya. Et ça semble la rasséréner quand elle continue : « Et, hm, un rapide brief des gardes qui travaillent ce soir. » Sa main écarte les papiers sur la table, en tire un avec le portrait d'un des gardes : « Lui, il vient de devenir père, il sera sûrement plus susceptible d'aider si on souhaite le distraire avec l'histoire des enfants perdus. Sinon, lui c'est l'embauché le plus récent ... si vous voulez, euh, assomer quelqu'un » Les deux feuilles sont tendues avec une politesse peureuse aux autres alors qu'elle esquisse une moue désolée, sa nature revenant au galop : « P-pardon, je n'ai pas pensé à en imprimer pour tout le monde. » Puis elle rougit quand elle réalise que toute engloutie dans sa nervosité, elle n'en a oublié de se présenter - mais avec un peu de chance, personne n'a remarqué et elle n'aura rien besoin de dire ... ?

résumé:

fait par sovereign (css

ad vitam aeternam)

Alexandrie... La première fois que tu y es allé, c'était avec Henry. Tu as appris quelques rudiments de la langue pour ne pas paraître idiote et aujourd'hui, te voilà de retour. Sans Henry, sans personnes à dire vrai. Pourquoi t'a-t-on envoyé ici ? Tu ne sais pas trop, très honnêtement. Ça aurait pu être n'importe où, mais ce n'est pas réellement la question ici, la question, c'est de savoir à quoi tu vas pouvoir être utile. Enfin... Tu te demandes si ce n'est pas tes compétences d'herboriste qui t'ont valu ce petit voyage, il va bien falloir déterminer la mort de cet immortel... Un immortel décédé, et dans d'étranges circonstances en plus, voilà qui est pour le moins étrange. Tu repenses alors à Caïn et Alastair. S'ils avaient vent de cette histoire, s'ils trouvaient quelque chose capable de tuer un immortel aujourd'hui, tu ferais tout pour que ça ne soit pas divulgué, ou alors que ça ne leur arrive pas aux oreilles. L'idée de perdre Caïn à jamais ne te plaît carrément pas, mais d'un autre côté, ce n'est pas un choix que tu peux faire pour lui... Non la formulation n'est pas bonne, ce n'est pas un choix que tu dois faire pour lui. C'est à lui de gérer tout ça. À lui de trouver la force de vivre dans un monde dans lequel il ne pense pas avoir sa place. Cela te désespère, mais c'est ainsi. Tes pas foulent tranquillement les rues de cette ville que tu as toujours trouvé majestueuse. Dans ton sac se tient toujours ton ordinateur portable et tout un tas de plantes diverses et variées qui pourraient être utiles. Bien évidemment, tu as aussi pris de nombreuses autres plantes au cas où on te demande d'inspecter le corps de l'immortel.

Enfin, une fois arrivée, tu avises déjà une petite troupe. Tu restes dans un coin, silencieuse, évitant un temps d'entrer dans le champ de vision de trop de gens. Ce n'est pas que tu sois timide, loin de là, mais franchement, tu n'as pas envie de t'imposer, c'est ainsi que tu es. Tu avises d'ailleurs une jeune femme qui doit être un peu comme toi. Avec un sourire, tu les écoutes se présenter les uns après les autres, alors tu t'avances et fais de même. « Nevada. » Pas besoin de nom, ni de matricule, ni rien d'autres. Nul besoin de s'attarder, un nom suffit pour discuter. Tu écoutes toutes les propositions. Faire diversion, assommer quelqu'un. C'est fou ce que la violence revient encore et toujours à chaque fois que l'homme ouvre la bouche. Un soupir s'échappe de tes lèvres. Ce n'est pas que la violence te répugnes, mais nul besoin de l'utiliser à tour de bras. « Merci pour les plans des rondes, ça va être très utile. » Tu souris à la jeune femme dont tu ne connais pas le nom, étudiant le plan tranquillement. « Nulle besoin d'assommer qui que ce soit, ce serait d'autant plus suspect si celui qu'on ramenait voyait la bosse. Par contre, j'ai de nombreuses plantes capables d'endormir en cas de besoin. Et donc de faire passer ça pour un malaise. » Tu hausses les épaules, ton regard toujours sur le plan. « J'ai aussi une plante qui peut affecter la vision et les souvenirs, si on choisit la première option. » Histoire que les gardes ne puissent pas se souvenir de vos visages ou même que leurs souvenirs soient flous. Finalement, tu as bien fait d'embarquer ton arsenal de concoction, ça va t'être utile.

Résumé:

C'est un peu de la rigolade. Les catacombes de Kom El Chouqafa, tu y es déjà allée et plusieurs fois. Cela fait combien de temps que tu as une tombe rider ? Tu pilles les tombes pour le compte des plus riches, des plus demandeurs ? L'Egypte est un pays que tu as pu parcourir en long et en large. Et qui t'a rapporté quelques milliers au passage. Alors s'infiltrer dedans ? Cela ne doit pas être bien complexe. Cela dit, la dernière fois que tu as mis les pieds à Alexandrie, sans doute que toutes la technologie d'aujourd'hui n'existait pas. Est-ce que tu as prévu le coup ? C'est fort possible. On ne pille pas des endroits sans avoir de quoi neutraliser des alarmes. Mais rien n'est trop facile et ça, tu le sais aussi.
Tu lances un regard complice à Alma. Ici c'est la seule que tu connais et tu es bien heureuse qu'elle soit là pour cette mission. " - Qui te dit que je n'en ai pas pris ? " Tu laisses planer le mystère trente secondes. " - Ok, je n'en ai pas prise, parce qu'il paraît que c'est pas terrible une grenade sous terre... question d'éboulement et tout, tu vois ? " Tu la taquines. Un clin d'oeil et tu te reconcentres sur le reste des immortels. Tu ne connais pas la moitié des gens ici, certains ont déjà croisé ta route, d'autres pas.
Pendant que tout le monde parle, tu retires ton sac à dos de ton épaule et tu fouilles dedans. Tu commences à en sortir tout un attirail portable que tu branches entre eux. Tu connectes le tout au réseaux satellites. Tu fais ça souvent, trop souvent sans doute pour que soit un tant soit peu légal. Tes appareils ne tardent pas à se connecter au réseaux d'Alexandrie. De quoi couper les caméras et les alarmes. Tu penses que c'est relativement nécessaire pour ce genre de mission. Idéalement, tu aurais même voulu plonger le site dans l'obscurité la plus totale mais tu te doutes bien que tout le monde n'a pas le matériel pour voir dans le nuit totale. Evidemment... " - Sinon, bonsoir, bonsoir, je peux couper les alarmes dans... 10... 9... 8...7 " Tu souris malicieusement. " 6 ... 5 ... Bref maintenant, c'est trop long comme suspense et stupide ! Voilà, les alarmes sont coupées, personne ne devraient s'en rendre compte... dites moi quand vous êtes prêts et on coupe les caméras..." Tu relèves la tête un peu trop sûre de toi, mais ça, tu n'en as strictement rien à faire. " - Et sinon, les plantes, c'est pas mal comme idée, si on croise un garde pouf, il n'y a plus personne " Tu t'adresses à la petite blonde qui a mentionné l'idée juste avant ton intervention.

Résumé :

Spoiler:

Les mystères. Tout ce qui reste cloisonné derrière des ombres et des échos d’outre tombe. Les chants de sirènes auxquels elle ne résiste pas, Ceallach. Parce que fouiller les placards pour y trouver les squelettes cachés, c’est devenu le credo à son immortalité. A croire que la fascination pour les énigmes lui permet d’en oublier celles auxquelles elle n’est pas en mesure de répondre la concernant. La chaleur est écrasante ici. L’air ici a des arômes de terre brûlée, de sable calciné et d’histoire imprégnée de magnétisme. Elle aime cette émanation singulière ankylosant les lieux ; celle qui l’invite à se moudre dans un tableau de lumières et de merveilles et y poser, le temps de quelques soupirs, l’empreinte de son passage. Alors, si les circonstances ne sont pas des plus joviales, c’est pourtant avec tout le sang froid dont elle est affublée que Ceallach répond présente. Pas tant pour interférer dans les affaires dont elle se refuse tout parti mais par ce besoin viscéral de poncer les ténèbres entourant cette mort des plus inhabituelles.

Elle se poste un peu en retrait. Derrière ses lunettes de soleil, les bras croisés mais tous ses sens au radar, Ceallach avise placidement ceux qui l'entourent. Pas d’amis. Pas d’ennemis. Rien que des partenaires de bonne ou de mauvaise fortune en devenir : pas de quoi s’attacher outre mesure ou risquer de perdre son sang froid si ça venait à tourner au vinaigre. Y’a que ça qui trotte encore dans sa tête lorsqu’elle écoute attentivement le laïus de l’un d’eux. Persuasion ? Mauvaise pioche la concernant : elle a appris malgré elle que ses talents demeurent dans la clairvoyance - ce qui peut d’ailleurs être utile lorsqu’elle se cogne à l’inconnu - et ses réflexes lors de combats - encore plus utile au vu de ses performances déjà sacrément bien aiguisés. Mais Ceallach, elle n’est pas ici pour faire plante verte. “ Moi j’aime bien l’idée d’assommer un garde.” qu’elle intervient à son tour, la voix monotone. “ Franchement, on aura pas l’temps d’y aller par 4 chemins ou de préparer des tisane ou j’ne sais quoi.” Roulement d’yeux dans leurs orbites - la manière douce, ok, pourquoi pas, mais elle doute que ces gars là se laisse aussi facilement approchés. Puis tout s'enchaîne un peu. La coupure d'alarme, et l’évocation des plans. C’est que c’est du lourd mais si tout le monde y va de sa propre action, tout ce remue ménage ne mènera à rien. “ Si on coupe les caméras maintenant, y’a des chances que les gardes appliquent un système d’urgence et que les plans soient revu en conséquence. On a pas encore besoin d'une alerte à mon avis. Peut-être plus tard.” Basique. Et affoler les gardes n’est peut-être pas l’idée du siècle sans plan d’action. “ Est ce que la topographie des lieux permet les choses de manière furtive? Est ce qu’on peut s’engouffrer sans laisser de traces ou au contraire va t-on devoir à un moment se confronter de front ? y’a t-il des accès bloqués? Des besoins de pass ? En combien de temps les gardes ont-il fait le tour du périmètre ? En sait-on plus sur les mesures prises en cas d’éléments imprévus ? Avant toute choses voilà les premières questions à se poser. Je propose que chacun présente ses compétences pouvant être utile afin d’echafauder quelque chose qui résiste à toutes les problématiques que toute cette mission risque de rencontrer.” Fouiller, ce n’est pas juste mettre les mains dans l’inconnu. Et si révélation il doit y avoir, mieux vaut être préparé.

Résumé:

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@Alma Moreno @Phâm Thanh Tuyên @Nevada Koad @Ceallach Heathcliff @Dante Farinelli @Zora Oretsev @Nymeria Sveinsdottir

Et tous arrivent alors que tu gardes Tuyên dans ton alcôve, serein, protecteur envers ton âme sœur, jumelle. Rien ne lui arrivera, rien ne la touchera dans la douceur de cette main posée en douceur sur sa taille. Suite à ta suggestion d’autres idées viennent : « Rien de tel que de prétendre que quelqu’un a fait un malaise ou qu’on a perdu la trace de ses gosses pour faire bouger les autorités. », déclare Dante avec simplicité, tranquillité. « (…) j’peux assommer un touriste, propose Alma et tu te raidis un peu, alors qu’elle explique le fond de sa pensée. Un sourcil se hausse à son idée du pacifisme. Elle est sûrement plus du genre à jouer de ses poings plutôt que de discuter, parler. Elle te rappellerait presque Santiago : casse-cou, fonceur et petit frère bagarreur. Puis, doucement, lentement, Tuyên s’agite contre toi. Et sans vraiment y penser, sans vraiment la retenir, tu la laisses s’avancer, s’incliner et expliquer sa préparation, les informations récoltées – c’est donc pour ça qu’elle faisait, cherchait dans son ordinateur. J'ai-euh, j'ai ré-ussi à av-avoir les plans des ro-rondes de gardes. Une caresse douce dans son dos l’invite à parler, l’encourage à s’exprimer. Elle sera écoutée. Vos regards se croisent, et ton sourire pourrait illuminer mille de ses journées. Tu lui as déjà dit : elle est légitime en tout, elle n’a pas à avoir peur des monstres tapis dans l’ombre. Et, hm, un rapide brief des gardes qui travaillent ce soir. Elle décrit les gardes doucement. Une fierté sourde te gonfle le cœur en la voyant s’exprimer, éclore un peu plus au monde avant qu’elle s’excuse et tu lui souffles : C’est parfait ainsi. », un baiser sur le sommet de son crane la cueille, renforcé par les remerciements de Nevada. Et elle glisse son désaccord pour assommer les gardes, tu hoches la tête ; il n’y a pas besoin d’user de violence, de faire souffrir un pauvre être qui n’a rien demandé.

Tes yeux brillent à la mention de plantes ; cela faisait bien longtemps que tu n’avais pas croisé un être capable de manier la subtilité de la nature pour guérir ou encore tuer. « J’aime beaucoup votre idée et je serais très curieux d’en connaître plus sur vos plantes. C’est un art que je n’ai pas été amené à manier beaucoup dans ma vie », la curiosité, l’envie d’apprendre, tout ça est si dévorant en toi.

Et tu reportes ton attention sur une jeune femme brune en train de trifouiller sur son ordinateur. Elle annonce les alarmes désactivées. Tu ne t’y connais pas assez pour te prononcer mais ton regard se reporte sur Tuyên doucement, demandant si Zora n’a pas un peu trop confiance en elle, si ce n’est pas trop prématuré.

Et enfin la dernière membre du groupe sort de l’ombre, déclarant qu’assommer un garde à sa préférence. “ Franchement, on aura pas l’temps d’y aller par 4 chemins ou de préparer des tisane ou j’ne sais quoi.” « Il suffit juste du bon outil pour aider nos projets, fais-tu calmement, pour la contredire. Son savoir sera sans doute un atout précieux quand elle vous sauvera la vie avec une de ses tisanes. Tu n’aimes pas qu’on rabaisse les autres, ni leurs connaissances. Tout le monde à sa place dans ce monde, tout le monde est précieux. Tu te retournes vers Nevada : Est-ce que vous avez besoin de seringues pour peut-être injecter le produit plus vite ? Tu proposes lentement. J’ai un peu de matériel sur moi. Et tu ouvres une sacoche avec une petite trousse de seringues encore emballées. Ça suffirait ? », glisses-tu avec gentillesse à la jeune femme blonde. Au fond du sac se devine un kit de premier secours, du matériel de dessin et un livre abimé, usé aux dorures un peu passées. “ Si on coupe les caméras maintenant, y’a des chances que les gardes appliquent un système d’urgence et que les plans soient revu en conséquence. On a pas encore besoin d'une alerte à mon avis. Peut-être plus tard.” « Je suis d’accord avec ça, ça me semble précipité, même si vous avez de la suite dans les idées. » Ca te semble juste trop bordélique à ton goût et tu te demandes, si vous n’avez pas face à vous, deux Santiago en puissance en Alma et Zora.

Et la blonde continue, relevant des points intéressants : « Je n’ai qu’un souvenir vague des catacombes. J’y ai pénétré, il y a quelques siècles, mais le temps a dû faire son œuvre ainsi que l’empreinte du genre humain. L’important est de ne pas se perdre. Je sais aussi que certaines entrées sont non-officielles mais parfois plus dangereuses et aléatoires. » Il est malvenu de déranger les morts, c’est s’attirer leurs foudres. « En terme de capacité, je suis médecin, je parle arabe et j’ai un don de persuasion, ainsi qu’un don de métamorphose. », tu souffles doucement. « Je ne suis pas pour la violence quel qu’en soit la nature. Donc assommer les gardes serait, pour moi, la dernière option valable. » Et tes yeux se tournent vers Dante : « J’aimais votre idée de jouer sur une fibre émotionnelle. Des enfants sont toujours à la recherche de quelques sous et ils sont capables de créer du grabuge. » Et tu t’adresses à tous, plus généralement : « Au fond, je pense qu’on peut mixer les idées et peut-être pourquoi pas faire des équipes. Imaginons, Alma et vous, pourriez-vous occuper de l’aspect musclé si on rencontre un danger ? Peut-être que moi et, un signe de tête vers Nevada, pourrions-nous charger de tout ce qui est belles paroles, d’endormir, de nous assurer l’oubli de certains gardes ? Faire des équipes par thématique me semble le mieux pour exploiter les points forts de tout le monde, assurer nos arrières et combler nos faiblesses. » Tu es certes pour la paix mais tu es surtout en recherche d’efficacité, de concilier et d’effacer les différends pour pouvoir collaborer parce que c’est bien l’objectif ici.

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Quête n°3 : @Alma Moreno @Phâm Thanh Tuyên @Nevada Koad @Ceallach Heathcliff @Ziya Tawfiq @Zora Oretsev @Nymeria Sveinsdottir

We came so far just to throw it all away ; When did we fall ? When did we start to stray ? We lost our hope and our dreams died today. We won't get far until we fade away, into eternity. | Apocalyptica - Lost Society

Beaucoup d'idées s'ensuivent, trop, peut-être, pour tout emmagasiner en quelques secondes, du moins pour un être normalement constitué. Mais Dante n'est pas de cette trempe, aussi est-il loin de sourciller face à l'amas d'informations rapportées. Il est habitué à ces transferts de données qui sont susceptibles d'évoluer, plus encore, de s'accumuler sans s'arrêter. A la seconde, à la minute, à l'heure ou même à la journée, tout peut changer. Et puis, quelle notion revêt le temps quand celui-ci n'a plus d'emprise sur lui ? L'italien n'est guère impressionné par les renseignements multipliés. A la place, il se contente de sourire. Amusé de constater qu'il passe pour le diplomate de service, alors qu'il est habituellement le premier à user de la violence pour parvenir à ses fins. A ses objectifs, plutôt. Il ne relève pas, se contente de jauger chacun. Chaque être alentour affiche un caractère unique. C'est presque dommage que cette rencontre ne soit qu'exceptionnelle. Il y aurait fort à apprendre de toutes les personnes présentes, mais l'heure n'est pas au papotage. Farinelli finit donc par croiser les bras, haussant les sourcils en attendant que les langues se replient. Parler, c'est bien, agir, c'est mieux.

Il hoche la tête, appréciant chaque atout apporté par les immortels. Le plan des rondes et les alarmes coupées, notamment. Des points non-négligeables qui peuvent leur permettre d'avancer avec une aisance certaine. Au moins ne vont-ils pas se contenter de tatillonner au risque de tomber sur un groupe de gardes sans le vouloir. Parvenant au moment des prises de décisions, Dante se décide enfin à l'ouvrir de nouveau. « Procéder par équipe en fonction de nos compétences, c'est une bonne idée. Les catacombes ne sont pas très grandes ici, autant mettre à profit nos habilités pour nous débarrasser ou nous maquiller des regards curieux tout en farfouillant les lieux. » Il continue, haussant les épaules. Quoi, personne a pensé à regarder la page google des catacombes avant de venir ? Ce n'est pas un site immense sur lequel ils se trouvent non plus. « Et puis, sans se coller aux basques, on peut toujours se faire passer pour des touristes un peu paumés, dépassant les règles, et trop férus de l'histoire pour reculer. Cela laissera le temps à chacun d'agir et de faire diversion si besoin. Même si un groupe est pris sur le fait, les autres pourront toujours continuer à avancer. » Il enchaîne aussitôt : « Je possède le don de prescience, cela peut être utile pour prévenir la présence des gardes. » Il tait son deuxième don. Malgré les siècles écoulés, il a toujours l'impression de mal le maîtriser. « Nous sommes huit, nous pouvons faire des équipes de deux. J'ai quelques talkies avec moi, chaque équipe devrait en prendre un pour communiquer, si jamais on a le malheur de s'éloigner les uns des autres. » Et avec l'attirail de Zora en plus, Big Brother saura couvrir les arrières de chacun, il songe avec un air de malice dans le regard. Sans compter les plans de Nevada qui leur permettront de s'aventurer dans les catacombes sans se perdre.

« On avance chacun au rythme le plus affuté, en fonction des rondes des gardes. Si on a le malheur d'en croiser, on fait le nécessaire pour les écarter de notre passage. Avec la méthode la plus adéquate. » En douceur ou non, peu importe, finalement. Ils comptent tous s'évaporer après, de toute façon. « Tenez, prenez-ça, » il tend les talkies aux paires formées, et à ceux aux actions encore incertaines, lui-même plissant le front. « Bon, qui est avec moi ? Il faut qu'on avance, le temps défile. Je ne sais même pas ce qu'on cherche également, alors si on doit y passer la nuit, autant s'y mettre maintenant » C'est à peine s'il attend un retour, un écho de quelqu'un, qu'il se met en marche. Faut bien passer la première étape, après tout, sinon, les gardes n'auront même pas à craindre de les croiser qu'ils devront déjà reculer.

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Résumé: