intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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(#) blackmail • (alma)    Sam 23 Jan - 17:27


“Blackmail.”
Lexington Avenue, Manhattan, NYC

Cette vidéo, Dhruv l'avait visionné plus d'une centaine de fois au cours des dernières semaines. Malgré la qualité médiocre de l'enregistrement provenant d'une caméra de surveillance datée, l'éclairage et l'angle de prise de vue offraient une visibilité parfaite des événements filmés cette fameuse fin d'après-midi. C'était il y a un mois à peine. Après avoir déposé son fils chez sa mère pour sa semaine de garde, Dhruv s'était rendu à une boutique d'informatique où il avait déposé son ordinateur portable quelques jours plus tôt pour réparation. Le propriétaire – desi tout comme lui – lui avait été chaudement recommandé par un voisin. Il s'agissait de son beau-fils et celui-ci lui ferait un prix. Le généticien qui ne pouvait se passer de son ordinateur portable, même en dehors du travail avait volontiers suivi le conseil. Il ne l'avait pas regretté, car sans cette adresse donnée, il n'aurait jamais été témoin (indirect) de l'incroyable scène survenue ce jour-là.

Venu donc récupérer son outil de travail à date prévue, Dhruv était resté bavarder de longues minutes avec le propriétaire, profitant d'avoir un locuteur hindi pour échanger quelques souvenirs et bons tuyaux. La suite releva d'une intervention divine ou d'une manifestation du karma. Une jeune femme entra en courant dans la boutique, la mine apeurée. Elle semblait en état de choc. Tremblant de tous ses membres, elle réussit à baragouiner quelques mots au propriétaire, en pointant du doigt l'arrière de la boutique. Elle venait d'être agressée par un homme dans la ruelle parallèle. Une autre femme était venue voler à son secours, mais celle-ci était à présent aux mains de son agresseur. Ni une, ni deux, le propriétaire avait sorti un fusil de chasse de sous le plancher et demandé à Dhruv de rester avec la jeune femme pendant qu'il allait voir de quoi il en retournait. L'indien était toujours stupéfié par la facilité avec laquelle les citoyens américains pouvaient se procurer des armes et en faire usage. Écoutant son bon sens, le chercheur amena la jeune victime dans un coin plus reculé de la boutique et tandis qu'il composait le numéro de la police sur son téléphone portable, son regard se posa sur le moniteur des caméras de surveillance accroché en hauteur. Il se figea sur place en voyant la silhouette d'un homme penché au-dessus du corps d'une jeune femme gisant au sol, la gorge visiblement tranchée. Mais ce ne fût pas cette vision d'horreur qui lui fit ouvrir la bouche en grand. Ce fût les secondes qui suivirent, durant lesquelles la jeune femme se releva subitement et ficha trois balles dans la poitrine de l'homme, qui ne se releva pas. Le bruit des coups de feu parvinrent jusqu'aux oreilles de Dhruv et de la jeune victime, qui sursautèrent d'effroi. Le propriétaire de la boutique réapparut quelques instants après. Il était arrivé trop tard. Il n'avait pas été témoin de ce que le généticien avait vu sur le moniteur. Il avait simplement découvert le corps sans vie de l'agresseur. La jeune femme s'était volatilisée, ne laissant derrière elle qu'un pendentif à la chaîne cassée, sur la chaussée.

Une immortelle. C'était ce que le généticien en avait conclu en rembobinant le film de la caméra de surveillance, tandis que le propriétaire attendait l'arrivée de la police. La jeune femme sur la vidéo ne pouvait qu'être une immortelle, comme son père, comme le sujet Eirik amené aux laboratoiress l'année passée. Un nouveau spécimen, ici, à New York. C'était inespéré. Une aubaine. Alors ce jour-là, Dhruv ressorti de la boutique d'informatique avec son ordinateur glissé dans son sac à dos, la carte mémoire du moniteur dans la poche de son jean et le pendentif cassé qu'il récupéra sur le trottoir, avant quand la police n'ait eu le temps de le voir. Durant les semaines qui suivirent, le généticien se repassa le film toutes les nuits avant de dormir, si bien que le profil pixelisé de la jeune femme s’incrusta sur sa rétine. Puis un matin, alors qu'il remontait Lexington Avenue, il vit ce profil aux proportions parfaites sortir d'un café. Un profil lisse, de la racine des cheveux jusqu'aux clavicules. Pas une marque de coupure sur le cou, pas une seule cicatrice. Dhruv repassa aux abords du café aux mêmes horaires le jour qui suivit. Elle n'y était pas. Alors, il revînt plusieurs jours d'affilés, avant de la revoir enfin, assise seule à une table en train de rédiger activement quelque chose sur un ordinateur portable. Poussé par une insatiable curiosité, le généticien pénétra dans le café et s'approcha de la jeune femme le cœur battant, mais l'air déterminé. « Je peux vous offrir un autre café ? » proposa-t-il, en désignant la tasse vide sur la table. Constatant que son approche n'était visiblement pas la bonne, il consentit à changer de plan et plongea la main dans la poche intérieure de son manteau, pour en ressortir...le pendentif retrouvé sur le trottoir. « C'est à vous, je crois ? » demanda Dhruv de façon rhétorique. Il déposa le bijou sur la table. Un sourire satisfait illumina son visage. Son instinct ne l'avait pas trompé. « Je peux m'asseoir ? » qu'il fanfaronna, tout en prenant place en face de l'immortelle, sans attendre sa réponse. Il avait un million de questions à lui poser.


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(#) Re: blackmail • (alma)    Jeu 28 Jan - 22:00


Les doigts tapotent sur le clavier rapidement, tandis que les injections à agir fusent, mêlées aux interrogations et aux ordres aboyées contre une police toujours plus inefficace. Un énième féminicide qui restera impuni. Voilà ce qui troublait Alma ce jour-là, ce qui lui donnait l’impression que jamais rien ne changera. L’impression n’en était pas vraiment une mais était plutôt un fait observé au cours de ce siècle et demi vécu. La situation avait évolué, certes… Mais il restait bien du changement, et rien n’allait assez vite pour la cubaine. Ses yeux restent rivés à l’écran tandis que les phrases s’accumulent et que l’article prend forme au fur et à mesure. Si elle savait que cela ne suffirait pas à régler la situation, elle comptait sur le journalisme pour aider à faire entendre la voix de celles qui n’avaient plus la chance de pouvoir s’exprimer. Et quand rien ne fonctionnait… Elle avait à sa disposition des moyens plus radicaux pour aider les femmes. Comme cette nuit, quelques jours plus tôt. Elle se souvenait des cris affolés de la jeune femme, seule, dans cette ruelle, à la merci de cet homme qui s’imaginait déjà grand victorieux de cet affrontement. Elle se souvenait aussi de la lame froide collée contre sa gorge avant qu’elle ne tranche la chair, carmin qui reste incrustée dans le tissu du manteau qu’elle portait ce soir-là. La surprise dans le regard de l’homme avait presque valu la peine de se faire égorger, si cela n’avait pas été aussi douloureux. Ses suppliques courtes et vaines avaient réveillé chez elle un sentiment de satisfaction certain avant qu’elle ne presse la détente à trois reprises, mettant fin à sa misérable existence. Elle n’éprouve aucun remord, Alma. Il n’avait eu que ce qu’il méritait – il aurait bien fait pire à cette femme si elle n’était pas intervenue.

Une intervention externe vient interrompre la brune qui ne quitte pourtant pas son écran des yeux. « Non. » se contente-t-elle de répondre à ce qu’elle prend pour une tentative de drague comme elle en a déjà connu. Alma s’imagine que ça suffira, que ce serait assez pour qu’il parte. Pourtant… Ce n’est pas le cas. Il parvient même à attirer son attention. Elle lève la tête vers lui tandis que son regard est aussitôt attiré par le pendentif qu’elle avait perdu lors de cette fameuse nuit… Il est assez simple mais veut dire beaucoup pour elle – un petit A en or en l’honneur de son frère, bijou qu’elle a toujours sur elle. L’air satisfait qui se dessine sur le visage de l’homme ne lui plaît pas. Elle a un drôle de pressentiment, renforcé par le fait de savoir qu’il avait réussi à remonter de ce pendentif à elle, sans qu’elle ne sache comment. « Allez-y, asseyez-vous. » concède-t-elle. L’immortelle devait en apprendre plus sur lui, d’une façon ou d’une autre. Elle l’observe, le détaille et réfléchit pour savoir si elle l’a déjà croisé, sans succès. « Où l’avez-vous trouvé ? » Alma réfléchit à la meilleure façon de faire – elle n’est déjà pas très douée pour les interactions sociales en règle générale, mais quand elle se trouve dans une telle situation… C’est pire encore. « Je l’ai sans doute perdu lors de mon jogging. Merci, en tout cas, j’y tiens vraiment. » Léger sourire, elle se montre plus docile que ce qu’elle est réellement dans l’espoir d’abaisser ses gardes, de ne pas paraître trop hostile. La jeune immortelle sait pourtant qu’elle ne parviendra pas à garder ce masque bien longtemps – c’est bien par volonté de garder son secret qu’elle fait un tel effort. Peut-être aussi parce qu’ils sont en public… Elle aurait été bien plus agressive s’il y avait moins de monde. Tête légèrement penchée sur le côté, elle fronce les sourcils, cherchant à comprendre. « Mais comment avez-vous fait pour me trouver ? On pourrait croire à un miracle! » Alma sent pourtant qu’il ne se laissera pas avoir aussi facilement. Alors, elle ferme l’écran de son ordinateur portable, bras qu’elle croise contre sa poitrine en le fixant, guettant la moindre réaction.



 
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