intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 - j’explose mes phalanges sur ta gueule d’ange (akiko)

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(#) - j’explose mes phalanges sur ta gueule d’ange (akiko)    Dim 20 Déc - 23:48



this is who I am this is my story
ren « akiko » takeda
join in the fight that will give you the right to be free
NOM ET PRÉNOM : ces temps-ci, la donzelle a décidé de se faire appeler ren takeda, parce qu’elle trouve ça sympa et que de toute façon elle n’a pas à se justifier. si jamais vous posez trop de question, elle vous enverra vous faire cuire le cul. le nom que sa mère lui a donné, c’est akiko hamasaki, et c’est généralement à ce dernier qu’elle répond au sein de sa constellation et dans le monde de la pègre. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : akiko a vu le jour par une pluvieuse et froide matinée de novembre mille sept cent soixante-seize dans la chaleur moite d’un bordel légèrement décrépi de l’île de dejima, au japon. DATE DE LA PREMIÈRE MORT : la douce fleur délicate qu’elle est à l’époque meurt, fauchée avant même l’aube de la trentaine,  le huit décembre mille huit cent deux, battue à mort dans une ruelle mal famée de la ville de kumamoto par des jeunes hommes ivres morts pour avoir poliment refusé leurs avances. ÂGE : malgré l’éternelle jeunesse placardée sur les traits de son visage poupin, la brune affiche désormais deux cent quarante-quatre années au compteur. figée pour toujours dans le corps d’une jeune femme de vingt-six ans, elle n’hésitera pas à vous coller une sacrée baffe si vous la titiller à ce sujet. HABITATION : après des années d’errance à travers l’asie, et pour pouvoir garder un œil avisé sur son business florissant, la jeune femme a posé ses bagages à tokyo dans un magnifique penthouse avec piscine en rooftop. le bâtiment entier lui appartient et sert d’écran pour couvrir les activités criminelles qu’elle dirige : un casino réputé se trouve aux premiers étages et lui sert majoritairement à blanchir son argent. même si elle a d’autres pieds-à-terres, notamment aux philippines, à singapour et au vietnam, c’est là-bas qu’elle passe le plus clair de son temps. PROFESSION : akiko est la plus jeune cheffe yakuza du continent asiatique (ou la plus âgée, ça dépend de quel point de vue on se place). à la force de ses poings et grâce au tranchant de son sabre, l’immortelle à renversé la concurrence et réussi à fédérer plus de deux cent clans qui lui sont restés fidèles à travers les décennies. elle est encore loin d’égaler les plus grandes familles yakuzas du pays mais a su se tailler la part du lion. à son initiative, des femmes ont été placées à la tête de chacun des clans fédérés. connue sous le nom d’hamasaki-rengō, en hommage au nom de naissance de sa créatrice, l’organisation d’akiko mène des opérations d’envergure sur l’ensemble du territoire asiatique et possède un réseau d’informateurs répartis sur toute la surface du globe. la jeune femme n’a jamais montré son visage et pilote tout à distance en entretenant savamment le mythe de la famille immortelle. racket, extorsion, paris sportifs, trafics en tout genre, la seule chose à laquelle elle ne touche pas, c’est la prostitution. STATUT CIVIL : convoitée par beaucoup, akiko reste une éternelle célibataire. jamais maquée, jamais mariée, elle a probablement fait fuir tous ceux qui ont eu le malheur de s’intéresser à elle au fil des décennies. et puis il faut bien admettre qu’elle est loin d’être commode. miss hyde et mademoiselle jekyll, sous ses apparences de poupée de porcelaine se cache un troll des cavernes fermement décidé à aplatir à coups de gourdin tous ceux qui auraient la prétention de l’enchainer. pourtant, il ne faut jamais dire « fontaine, je ne boirai pas de ton eau » car le temps réserve souvent bien des surprises. ORIENTATION SEXUELLE : en reine sur son trône, akiko a enchainé les aventures sans lendemain avec une certaine voracité. les hommes, les femmes, cela lui importe peu. elle fonctionne généralement par phase, au gré de ses humeurs changeantes. bisexuelle assumée depuis un peu plus d’un siècle, elle n’a aucunement l’intention de se limiter dans les plaisirs que la vie peut lui offrir. DONS ET CAPACITÉS : le premier don d’akiko, ce sont les réflexes accrus. c’est qu’elle en a tatané depuis sa première résurrection. même après deux siècles, c’est toujours un plaisir pour elle de voir la surprise, puis la crainte, puis l’horreur lorsque ses ennemis réalisent que derrière ses allures de femme enfant fragile se cache une machine à coller des gnons bien huilée. lorsqu’elle se bat au sabre, personne ne serait assez couillon pour venir lui dire en face que ce n’est pas un art à part entière. le second, c’est la clairvoyance, et c’est loin d’être une partie de plaisir tous les jours. si cela l’aide généralement à se fier à son instinct contre vents et marées, elle ne contrôle pas bien cette faculté et se retrouve parfois assaillie d’image qu’elle aurait préféré ne jamais voir. comme on dit, parfois, les ignorants sont bénis. elle porte des gants au quotidien pour éviter d’être assaillie de sentiments confus ou de réminiscences d’un passé ne lui appartenant pas en touchant des gens ou des objets. FACTION : akiko fait partie des enfants de prométhée. officiellement, c’est parce qu’elle a décidé de suivre la voie de son illustre ancêtre hilmar, officieusement, c’est parce qu’elle reste persuadée que le poutrage en règle des membres du conclave écarlate devrait devenir une discipline olympique. et puis, elle n'est pas femme à refuser une bonne bagarre, alors si les choses chauffent avec les représentants de l'ordre de l'hydre, elle ne sera pas la dernière à entrer dans la mêlée. GROUPE : tuer ou être tuée, aut neca aut necare. akiko l’a appris à ses dépens par la violence tout au long de son existence. AVATAR :  la belle kiko mizuhara avec sa bouille d’ange. CRÉDITS : ©kelly.
[001] la vie d’akiko n’a pas connu un départ particulièrement simple. fille d’une prostituée et d’un chirurgien suédois de passage sur le territoire insulaire, elle a grandi dans la misère et la pauvreté en voyant sa mère se faire traiter comme une moins que rien. c’est surement de ce traumatisme que lui vient cette propension à agir avec des desseins féministes en tête de poupe. parce que sa mère n’a pas eu le choix, parce qu’elle non plus ne l’a pas eu, elle voudrait pouvoir offrir la liberté à toutes celles qui en sont aujourd’hui privées. [002] sa mère s’étant saignée aux quatre veines pour lui offrir un semblant d’avenir, elle est partie très jeune pour kumamoto dans le but d’intégrer un okiya réputé de la ville et de commencer une formation de geisha. cinq ans de d’entrainement aux arts traditionnels tels que la danse, le chant, la poésie ou encore l’art du maquillage et de l’habillement pour abandonner son col rouge au profit du col blanc des geishas confirmées. à dix-neuf à peine, elle devient une femme cultivée et capable d’envouter les hommes d’un seul regard. [003] difficile à croire lorsqu’on la voit aujourd’hui se balader de sa démarche patibulaire et siffler des bières avec les godasses sur la table. akiko traverse sa nouvelle existence immortelle comme une sulfateuse, prenant un malin plaisir à tout dégommer sur son passage. la délicatesse, elle a déjà donné. franche, directe et souvent brutale, elle vous dira clairement ce qu’elle pense en jurant comme un charretier. pas du genre a tortiller du cul pour chier droit, elle n’ira jamais par quatre chemins pour dire ce qu’elle pense. [004] akiko ne peut pas saquer les amerloques. ni leur pays, ni leur culture, ni même leur langue. lorsqu’elle est forcée de converser en anglais, c’est avec un plaisir à peine dissimulé qu’elle massacre la langue tout en conservant soigneusement un accent à couper au couteau. elle est incapable de digérer les horreurs qu’elle a vu pendant la guerre et garde envers le peuple américain tout entier une rancune tenace que les autres associent souvent à de l’obstination aveugle. elle boycott farouchement l’ensemble des produits américains (à part l’alcool mais là il y a jurisprudence, et le coca qu’elle boit en cachette de temps en temps même si elle ne l’avouera jamais). elle parle couramment, en plus de sa langue maternelle, le mandarin, le coréen, le vietnamien, le thaïlandais, le cambodgien, le laotien et l’indonésien. par soucis d’intégration, elle a également mis un point d’honneur à apprendre la langue natale des autres membres de sa constellation. [005] lorsqu’il s’agit de se mettre sur la gueule, akiko est toujours partante. qu’il s’agisse d’une rixe de bar, d’un règlement de compte ou de foncer dans le tas en première ligne en temps de guerre, elle ne se fera jamais prier et ne restera jamais en retrait. les arts martiaux n’ont plus de secret pour elle, mais son art préféré reste encore le kenjutsu. parce que trancher des têtes au sabre de samouraï, ça ne se démode pas (pas comme ces conneries de corsets ou de pantalons pattes d’éléphant). probablement que si le diable venait la chercher en personne pour la trainer jusqu’en enfer elle le taillerait en pièce en lâchant une bordée de jurons, les cheveux au vent. [006] la jeune femme pratique le bouddhisme theravāda, qu’elle considère plus comme une philosophie de vie que comme une religion, avec assiduité. il n’est pas rare de la trouver en train de méditer ou de se lever aux aurores pour faire des offrandes aux bonzes ayant fait vœu de pauvreté. là où beaucoup d’immortels ont perdu la foi, celle d’akiko n’a été que renforcée par sa résurrection. elle part du principe que cette honneur qui lui a été accordé doit servir à réaliser de grandes choses et bouleverser l’ordre établi.  [007] akiko a eu une fille qui est aujourd’hui décédée. se refusant à avorter, bien que sachant très bien qu’elle ne pourrait jamais accorder suffisamment de temps et d’amour à une enfant mortelle, elle l’a confiée à un orphelinat réputé de nagasaki pour qu’ils l’élèvent à sa place. elle a pris soin de subvenir aux besoins de l’orphelinat de manière anonyme en regardant la gamine grandir de loin sans jamais se révéler. même si elle ne l’avouera jamais, elle l’a vécu comme un véritable déchirement. le neuf aout mille neuf cent quarante-cinq, alors qu’elle observe sa fille de loin comme à son habitude, ils sont tous emportés par le bombardement américain. akiko reprend vie au milieu des cendres et des flammes, et passera des jours entiers à tout retourner pour essayer de retrouver le corps de sa fille. en vain. [008] akiko est une femme farouchement indépendante et se lie difficilement avec les autres. elle n’aime pas parler d’elle ou de son passé et déteste qu’on la questionne de manière indiscrète. sa grossièreté et son mauvais caractère sont un moyen comme un autre de se protéger en tenant les gens à distance. les seuls qu’elle tolère près d’elle sont les membres de sa constellation. probablement qu’elle serait capable pour eux des plus grands sacrifices et des pires bêtises, même pour ce con de borso. [009] plus la brune se tient loin de la technologie et mieux elle se porte. ces conneries de progrès technique, ça la gonfle plus qu’autre chose. à peine le temps de comprendre le fonctionnement d’un objet qu’il en sort déjà un nouveau encore plus compliqué. elle possède deux vieux téléphones à clapet, un pour les affaires, qu’elle garde toujours sur elle, un pour le reste, qu’elle pense à charger une fois sur deux et de toute façon, elle ne répond jamais aux appels. si elle a besoin de vous dire quelque chose, c’est elle qui vous contactera. si c’est le contraire, il faudra vous accrocher. de manière générale, éviter de lui mettre du matériel informatique entre les mains, parce qu’elle finira invariablement par cogner dessus. [010] derrière ses allures de rustaude mal dégrossie se cache une femme d’une redoutable intelligence qui ruissèle littéralement d’inventivité pour parvenir à ses fins. elle a souvent plusieurs coups d’avance sur ses ennemis et se laisse rarement prendre par surprise. un plan a, un plan b, un plan c, si la porte se ferme, elle passera par la fenêtre. loin de l’image de bulldozer qu’elle veut bien se donner, elle réfléchit toujours avant d’agir et anticipe chacune de ses actions pour ne jamais être prise au dépourvue.
PSEUDO : khimili. PRÉNOM : johanna. ÂGE : vingt-six ans. OÙ AS-TU CONNU LE FORUM ? alors là vraiment je sais pas. UN AVIS, UNE SUGGESTION ? keep up the good work tinyheart . LE MOT DE LA FIN faut pas respirer la compote ça fait tousser moustache .
[1776, DEJIMA] les yeux d’akiko s’ouvrent sur un monde qui ne lui fera jamais de cadeau. elle est une femme, issue d’un milieu pauvre et de l’union illégitime d’une prostituée et d’un étranger. déjà, les langues de vipères s’en donne à cœur joie. elle ne marche pas encore qu’on l’affuble d’un surnom qui ne la quittera plus jusqu’à ce qu’elle échappe à son destin : ijin. différente. pourtant, elle, elle n’a rien demandé, pas même à venir au monde. il faut croire qu’il est coutumier que les enfants payent pour les erreurs de leurs parents. les conditions sanitaires du bordel qui l’a vu naître sont déplorables et le taux de mortalité infantile crève le plafond. quand ce n’est pas la faim ou la maladie qui les emportent à l’aube de leur vie, ce sont les génitrices qui finissent le travail. une bouche supplémentaire à nourrir est toujours un fardeau. [1790, KUMAMOTO] la jeune métisse n’a que quatorze ans, mais elle peut déjà sentir le regard lourd des hommes sur son corps d’enfant. grâce aux maigres économies que sa mère à su réunir ces dernières années en se privant, la petite akiko part seule pour kumamoto dans le but d’intégrer un okiya pour y apprendre à devenir une geisha. pour elle qui n’a jamais connu que la chaleur moite et étouffante du bordel de dejima, cette aventure urbaine prend des allures de renaissance. elle sera formée pendant cinq années aux arts traditionnels et devra ensuite travailler pour rembourser ses dettes. la compétition entre les apprenties est rude et l’enseignement intensif. pendant qu’elle apprend à envouter les hommes par la seule force de son regard, sa mère s’éteint dans la misère après avoir contracté le typhus. [1802, KUMAMOTO] elle danse. son corps se plie et se détend avec la grâce d’un cygne, emporté par les notes de musique délicates qui résonnent, comme habité d’une volonté propre. les yeux s’émerveillent et contemplent car les mains ne peuvent toucher. elle chante. des sons mélodieux s’échappent d’entre ses lèvres ourlées de rouge et ravissent le cœur et l’esprit de ceux qui viennent pour l’admirer. comme les autres geishas, lorsqu’elle se meut avec tant de grâce, elle semblerait presque d’essence divine. mais la beauté attire la convoitise, et la frustration engendre la violence. c’est ce qu’elle comprend tandis qu’elle git sur le pavé mouillé d’une ruelle déserte et qu’elle sent son corps tout entier s’embraser comme un charbon ardent sous la douleur. la mort lui semble salutaire et c’est en amie qu’elle l’accueille tandis que ses yeux se ferment. [1827, ŌSAKA] les années passent mais n’apporte aucune réponse aux questions que soulève sa miraculeuse résurrection. un gaijin qu’elle a souvent croisé dans ses rêves est venu la voir. elle n’en avait jamais vu des comme lui avant. la barrière de la langue a malheureusement laissé plus de questions que de réponses, mais la jeune immortelle se sent en sécurité avec lui. les seules choses qu’elle sait, c’est qu’elle n’est pas toute seule, qu’il lui reste l’éternité devant elle pour décider quoi faire de sa vie et qu’elle pourra toujours compter sur cet homme venu d’ailleurs pour lui venir en aide. elle ne le sait pas encore, mais elle peut déjà le sentir au plus profond de ses tripes, elle vient de rencontrer son âme sœur. elle ne sera plus jamais la victime des caprices des plus forts. elle coupe ses longs cheveux et troque ses éventails contre un bâton long en intégrant une formation de bō-jutsu réservée aux hommes. après avoir triomphé lors d’une compétition du champion invaincu de la préfecture d’okinawa, elle est démasquée et incarcérée. un beau matin, un membre de la police shogunale vient lui proposer un marché : il a entendu parler de ses exploits et souhaite la prendre comme élève, ce qu’elle accepte. ōshio heihachirō devient son maître et mentor et lui enseigne les arts délicats de la guerre : le ken-jutsu, le jūjutsu, le ba-jutsu et le kyūjutsu. akiko devient rapidement une cavalière et archère émérite, mais concentre sa véritable puissance dans le maniement du sabre. son mentor l’enjoint à affuter son esprit et la fait étudier les sciences et certaines langues étrangères. [1868, UENO] son mentor est mort depuis des années. si akiko maîtrise aujourd’hui le mandarin, l’anglais et l’italien, c’est pourtant l’art de la guerre qui gagne ses faveurs. les intrigues de pouvoirs sont nombreuses, et la jeune brune est de toutes les luttes et de tous les fronts pour porter hauts les étendards de la cause du shogunat. si son genre l’empêche d’être reconnue en tant que samouraï, elle n’en demeure pas moins une féroce guerrière et continue d’écrire son histoire dans la sueur et dans le sang. elle gagne une bataille et s’illustre en tant que femme aux côtés de saigō takamori, à la suite de quoi elle deviendra son bras armé. [1877, KYŪSHŪ] cette terrible année marque la fin des samouraïs et bouleverse l’équilibre qu’akiko avait cru trouvé dans cet univers de violence et de mort. l’ère meiji a ouvert l’archipel sur le monde et le gouvernement impérial entame un régime de répression à l’encontre de ceux qu’ils considèrent comme un fardeau d’un autre âge. plusieurs batailles héroïques mais perdues d’avance se soldent par la mort de saigō takamori, chef des samouraïs, qui admet sa défaite et commet le seppuku sur le mont shiroyama. tous les repères d’akiko s’effondre et elle fuit le pays, en proie au doute et au désespoir. [1902, MANILLE] cela fait plusieurs années que la jeune femme se terre aux philippines, incapable de surmonter les événements l’ayant poussée à fuir le japon. elle mène une vie de misère et passe le plus clair de ses journées à décuver après s’être soulée toute la nuit dans les bars du port. rien ne s’arrange lorsque les américains viennent s’installer sur l’ile après la bataille perdue de la baie de manille. les soldats sont des rustauds incapables de bonnes manières qui crachent sans même se cacher sur les rites et coutumes des pays d’asie. de comas éthyliques en rixes de bar avinées qui la laissent souvent sur le carreau, akiko semble incapable de se sortir de cette spirale infernale. il faudra l’intervention musclée d’un membre de sa constellation qu’elle n’a encore jamais rencontré mais qu’elle a croisé en rêve des centaines de fois pour qu’elle reprenne contact avec la réalité et remette les pieds sur terre. [1910, TOKYO] huit ans qu’akiko est rentrée au pays tel l’enfant prodigue qu’elle aurait dû être. après un début remarqué au bas de la hiérarchie de la pègre locale, la jeune femme gravit rapidement les échelons et se fait un nom dans le milieu. lorsqu’on parle d’elle, on l’appelle tenshi-gao, la gueule d’ange. après un coup d’éclat particulièrement remarquable se soldant par le vol réussi de plus de trois cent millions de yens à un groupe rival, akiko commence à fédérer les clans autour d’elle et pose les bases de son empire. tout est encore à construire, et le fait d’être une femme la ralentit dans sa progression, mais la belle a la rage de vaincre. elle élimine un à un les obstacles sur sa route, n’hésitant jamais à se salir les mains, et gagne peu à peu le respect de ses pairs. c’est le début de l’hamasaki-rengō dans l’univers du crime organisé, et la réussite de ses premiers projets d’envergure lui fait gagner ses premiers titres de noblesse. [1930, VIENTIANE] malgré toutes les précautions qu’elle a pu prendre, akiko est tombée enceinte et a décidé de mener sa grossesse à terme. elle est venue se réfugier au laos, loin des regards indiscrets et des complots nippons, sachant très bien que sa mort entrainerait celle définitive de son enfant à naître. la gestion de l’hamasaki-rengō rendue inefficace par la distance et le manque de moyen de communication adapté, akiko en confie momentanément les rênes à celle qu’elle considère à l’époque comme sa seconde. elle accouche dans le plus grand secret d’une petite fille qu’elle prénommera aiko, qui signifie l’enfant aimé. l’amour qu’elle ressent pour ce petit être sans défense est immédiat. elle l’élèvera avec patience et tendresse pendant deux années avant de se rendre à l’évidence : elle ne pourra jamais offrir à la petite la vie qu’elle mérite. le cœur brisé, elle rentre au japon et confie l’enfant à un orphelinat de nagasaki dans l’espoir de lui offrir une vie meilleure.  [1945, NAGASAKI] akiko a repris ses activités à tokyo et amasse une belle fortune à mesure que les années passent. admirée par certains, craintes par beaucoup, elle regarde avec satisfaction son empire s’étendre et gagner en influence. ses hommes de main déjoue deux tentatives d’assassinat à son encontre, mais elle se fera finalement empoisonner par celle en qui elle avait toute confiance. sa seconde faisait en réalité partie du conclave écarlate. l’exécution de la traitresse est spectaculaire et remet les pendules à l’heure pour l’ensemble des membres de l’hamasaki-rengō. à chaque fois qu’elle le peut, akiko se rend à nagasaki pour observer sa fille grandir. elle voudrait lui parler, lui expliquer, mais n’en trouve jamais le courage. le neuf aout mille neuf cent quarante à dix heure cinquante-huit, alors que la brune observe sa fille de loin, le sourire aux lèvres, les américains larguent la bombe atomique sur la ville. [1964, BAN KÈO] la perte de son enfant et les horreurs de la seconde guerre mondiale marquent l’entrée d’akiko chez les enfants de prométhée. si elle n’a pas su protéger la chair de sa chair, elle mettra tout en œuvre pour protéger les innocents en guise de rédemption. elle voyage à travers l’asie et rentre régulièrement à tokyo pour y gérer ses affaires. les tensions au laos l’amènent à s’y rendre dans le but d’essayer de défendre les civils contre les exactions des forces armées. elle ne souhaite pourtant pas prendre part au conflit et se contente cette fois-ci d’un rôle de pacificatrice. elle participe à l’évacuation de plusieurs villages lorsque les bombardements américains commencent à l’est du pays, près de la frontière vietnamienne. c’est dans le village non militarisé de ban kèo que sa démarche pacifiste prendra fin, lorsque ce dernier sera rasé par un bombardement emportant la vie de plus de trois cent civils sans qu’elle puisse rien faire. [1968, SƠN MỸ] akiko renoue avec son passé de guerrière et combat les forces armées américaines sur le territoire vietnamien. s’étant toujours refusée à faire usage des armes à feu, elle s’élance sur le front armée de son sabre et de son courage. elle mourra un nombre incalculable de fois durant ses différents assauts mais reviendra toujours en première ligne. les horreurs dont elle est témoin lui donne l’énergie du désespoir et la rage d’anéantir ses ennemis. elle fera son baroud d’honneur à sơn mỹ durant le massacre de mỹ lai en tentant de sauver les enfants avant de mourir touchée de plein fouet par une grenade de m79. lorsqu’elle se réveille enfin, tout le village est en feu et les cadavres s’amoncellent les uns sur les autres. des vieillards, des femmes, des enfants. des civils désarmés. seul le crépitement des flammes vient percer le silence de mort qui règne sur les lieux. les américains sont partis. akiko a échoué. [1978, TOKYO] la guerre du vietnam est terminée depuis maintenant trois ans et akiko est rentrée au bercail, choquée par les horreurs inhumaines de ce conflit interminable. elle renoue avec ses vieux démons et tente de chasser son syndrome de stress post-traumatique à grand renfort d’alcool et d’opium. elle consomme ses amants comme une boulimique en pleine crise et broie leur corps contre le sien dans l’espoir de se sentir à nouveau en vie, mais quelque chose s’est brisé en elle. sur un coup de tête, elle mène une action punitive contre une famille ennemie et élimine leur chef lors d’un combat loyal au sabre. elle fédère quarante-huit clans supplémentaires ce jour-là et décide de placer une femme à la tête de chacun d’eux. elle se jette à corps perdu dans son travail pour se vider l’esprit et devient plus irritable et acariâtre de jour en jour. [1992, SINGAPOUR] c’est lors d’une virée récréative au cœur de la cité du lion qu’akiko fait la rencontre de membres du conclave écarlate pour la seconde fois de son existence. ils lui tendent une embuscade alors qu’elle quitte un bar ronde comme une queue de pelle et lui collent une balle dans la tête pour la forcer à se tenir tranquille. elle se réveille ligotée à l’arrière d’une camionnette en compagnie de plusieurs hommes cagoulés. elle pense d’abord à un acte commandité par une famille yakuza en concurrence avec la sienne mais comprend rapidement qu’il n’en est rien. on l’interroge, entre deux passages à tabac, on lui balance des photos de sa tronche prises trente ans plus tôt au vietnam, puis les événements s’enchainent. enfermée dans un entrepôt pendant plusieurs jours, elle se fait cuisiner par les agents du conclave. quand elle refuse de répondre à une question, on lui cogne sur le coin de la tronche. quand elle les invite poliment à aller se faire cuire le cul, on lui tire dans la tête. quand ils finissent par comprendre qu’ils ne tireront rien d’elle, ils commencent à s’interroger sur la meilleure façon de procéder pour l’envoyer ad patres avec les compliments de la maison. elle ne doit sa survie qu’à l’intervention providentielle d’horace et mettra la pédale douce sur la picole après cet événement. [2020, TOKYO] l’hamasaki-rengō connait aujourd’hui un rayonnement important dans tous les pays d’asie, et les affaires ne se sont jamais aussi bien portées. son réseau d’informateurs s’étend sur toute la surface du globe et il lui suffit généralement de claquer des doigts pour obtenir ce qu’elle veut. ce royaume qu’elle a bâti de ses mains en partant de rien est constamment menacé, mais akiko n’a aucune l’intention de se laisser détrôner. bien que faisant toujours officiellement partie des enfants de prométhée, elle ne mène plus d’actions concrètes en solo depuis une quarantaine d’années, se contentant de prêter main forte aux autres lorsqu’ils en ont besoin. si les contacts avec hilmar sont réguliers malgré la distance – après tout il s’agit ni plus ni moins que de son âme soeur, la relation qu’elle entretient avec les autres membres de la constellation devient chaque année un peu plus sporadique. le problème, c’est qu’à force de tenir ses distances avec certains, elle recommence à avoir des visions d’eux et que rien ne pourrait l’agacer plus.


Dernière édition par Ren Takeda le Mar 22 Déc - 21:12, édité 15 fois
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(#) Re: - j’explose mes phalanges sur ta gueule d’ange (akiko)    Lun 21 Déc - 2:25

scream scream scream
(Re)bienvenue ! fab
J'adore vraiment trop ce personnage. Elle a fait un de ces chemins de dingue. Comme je t'ai dit, j'ai grave hâte de la voir évoluer sur le forum. I love you Puis on se croisera sans doute au détour d'un chemin sombre. Que ça soit avec Cordelia ou avec Izel. brows (Ce cigare sur l'avatar de la fiche, graouh. Et ce gif. dents #remarquepertinente)
Bonne rédaction pour la suite. Mais t'as l'air déjà bien avancée. grumpy
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(#) Re: - j’explose mes phalanges sur ta gueule d’ange (akiko)    Lun 21 Déc - 10:14

brows brows brows
Qu'est-ce qu'elles sont bg les criminelles dans le coin. joy

Re-bienvenue à toi et bonne chance pour la fin de ta fiche! hello
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(#) Re: - j’explose mes phalanges sur ta gueule d’ange (akiko)    Lun 21 Déc - 12:50

elmo elmo elmo MON ÂME SŒUUUUUR elmo elmo elmo

J'aime déjà tellement ce que tu as écrit, ma fillote est tellement parfaite ohno elle tient ça de son aïeul, c'est sûr fab

Et rebienvenue chez toi, trop hâte de lire la suite et les RP qui vont suivre excited
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(#) Re: - j’explose mes phalanges sur ta gueule d’ange (akiko)    Lun 21 Déc - 16:25

Rebienvenue à toi par ici ! Et bon chance pour cette seconde fiche et ce personnage qui a déjà l'air de faire des heureux wee
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(#) Re: - j’explose mes phalanges sur ta gueule d’ange (akiko)    Lun 21 Déc - 16:27

elmo elmo elmo

merci les chats, vous êtes au top brille
grosse soirée qui tâche au penthouse pour vous remercier convenablement jeudi en huit, bloquez la date burn

@Hilmar Jónsson
ta petite fillote va te refiler des cheveux blancs, tu vas voir dents
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(#) Re: - j’explose mes phalanges sur ta gueule d’ange (akiko)    Lun 21 Déc - 17:28

comment ça t'as un double compte déjà omg ohno ohno rebienvenue par ici  eheh hâte de te pécho aussi avec ce compte bon ok je sors Arrow  hâte de la découvrir un peu plus keur
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Eirik Aaronson
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(#) Re: - j’explose mes phalanges sur ta gueule d’ange (akiko)    Lun 21 Déc - 20:33

Rebienvenue avec ce personnage qui est aussi chouette que le premier I love you
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(#) Re: - j’explose mes phalanges sur ta gueule d’ange (akiko)    Lun 21 Déc - 22:46

merci à vous deux, vous êtes trop mims ! kisskiss
je vous rajoute sur la liste des invités de la soirée, tenue incorrecte fortement conseillée :o

@Connor Bellamy
tu sais parler aux femmes toi dis-donc sexy
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(#) Re: - j’explose mes phalanges sur ta gueule d’ange (akiko)    Lun 21 Déc - 22:51

Mais ta fiche est déjà terminée ??? Tu as carburé avec ce nouveau personnage ! Et en plus Rien envoie du lourd shook
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(#) Re: - j’explose mes phalanges sur ta gueule d’ange (akiko)    Mar 22 Déc - 20:17

Ren Takeda a écrit:
même pour ce con de borso.

Je te réserve un rp ship, parce qu'on le sait que Ren+Borso = tinyheart

Elle est magnifique cette fiche, à l'image du perso que tu y dessines. ET ELLE EST DANS NOTRE CONSTELLATION ww
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(#) Re: - j’explose mes phalanges sur ta gueule d’ange (akiko)    Mar 22 Déc - 20:58

Waouh mais quelle jolie demoiselle wow

Re-bienvenue parmi nous avec ce personnage qui envoie du pâté kisskiss
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(#) Re: - j’explose mes phalanges sur ta gueule d’ange (akiko)    Mar 22 Déc - 21:22

merci merci, contente que le personnage vous plaise sexy
j'ai plié la fiche en deux deux, j'étais beaucoup trop motivée ohno
j'ai hâte de partir à l'aventure avec vous, vous êtes beaux moustache

@Borso Malateste
Spoiler:
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Astra Ackerman
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(#) Re: - j’explose mes phalanges sur ta gueule d’ange (akiko)    Mer 23 Déc - 10:59



fiche validée
- félicitations ! -

Cette fiche, cette fiche lovely Je suis si fan d'Akiko ohno J'ai vraiment beaucoup aimé ta fiche, tout le travail de recherche que tu as fait pour l'intégrer à l'Histoire, c'est superbe bril owi Du coup je ne te fais plus attendre, je te valide avec plaisir tinyheart J'ai hâte de voir votre constellation faire la misère au Conclave et à l'Ordre angel

Les petites choses à faire après sa validation :

Maintenant que votre personnage a été validé, il ne vous reste plus que quelques petites choses à faire avant de pouvoir vous lancer dans l'aventure en RP tinyheart Tout d'abord, n'oubliez pas de remplir tous les champs de votre profil (sauf ceux ne vous concernant pas, évidemment). Ensuite n'oubliez pas de créer votre fiche de liens, très importante pour que nous puissions vous demander de super liens et des RPs owi Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi créer un téléphone, pratique quand on veut communiquer avec quelqu'un qui ne se trouve pas sur le même continent hi Et, pour les immortels, rendez-vous ici pour proposer vos constellations cutie Et voilà, vous n'avez plus qu'à vous amuser, bon jeu sur Ad Vitam Aeternam wow
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(#) Re: - j’explose mes phalanges sur ta gueule d’ange (akiko)   

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