intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
nous soutenir



pub rpg design
Nous manquons de mortels et de membres de l'Ordre de l'Hydre !
✷ Avant de créer votre constellation, n'oubliez pas de jeter un coup d’œil aux scénarios et aux pré-liens du forum !
✷ Pour vous faire une idée des personnages et des statistiques du forum, c'est par ici.
Le Deal du moment : -17%
Casque de réalité virtuelle Meta Quest 2 ...
Voir le deal
249.99 €

 

 confessions (marisol)

Aller en bas 
Invité
avatar
Invité

confessions (marisol) Empty
(#) confessions (marisol)    Lun 8 Mar - 17:20

décembre 2020

Le temps avait semblé long depuis la dernière visite de Connor en France mais il devait bien admettre que l’Hexagone lui avait manqué. Il vadrouillait en Europe depuis quelques semaines déjà après un rapide détour aux Etats-Unis où il avait vu Alma et Rosalyn – une rencontre qui s’était étonnement bien passée, sans aucun accroc. Mais en digne électron libre, Connor avait fini par délaisser les membres de sa constellation avec la promesse de se retrouver quelques semaines plus tard. D’abord installé quelques jours en Provence pour profiter des bienfaits de la méditerranée et des températures clémentes de l’hiver, Connor avait apprécié ces instants volés là-bas, coupés du monde, entouré du calme et éloigné de toutes les mauvaises ondes mais lorsqu’il posait le pied sur le sol et qu’il quittait son fidèle bateau, il ne supportait pas de rester plus de quelques jours éloigné du bruit des grandes villes et de l’agitation régnant chez celles-ci. Alors rapidement, accompagné de quelques-uns de ses compagnons d’infortune, il avait rejoint Paris, la ville lumière qui le fascinait depuis des années. A chacun de ses arrêts en France, et ce depuis les débuts de son immortalité, il ne pouvait pas s’empêcher de passer par la capitale, se réjouissant de l’évolution de cette dernière au fil des siècles.

Un premier arrêt par les Champs Elysées, un second au musée du Louvre, un autre encore à Montmartre, c’est dans ce genre de moments que l’ancien pirate avait l’impression d’être un vrai humain, un homme et pas seulement un immortel brisé par les années. Le temps de quelques heures, il retrouvait alors chaque fois cette sensation de légèreté, cette sensation de faire partie du monde, tous ces sentiments qu’il ressentait autrefois avant de mourir pour la première fois : il se sentait vivant.

Il ne pouvait néanmoins pas finir sa journée sans passer par son bar préféré, en espérant y trouver sa compagne parfaite rencontrée quelques mois plus tôt. Tapotant maladroitement sur son téléphone électronique – il ne se faisait toujours pas à la technologie – il envoya alors un message à Marisol, cette demoiselle si particulière pour laquelle Connor éprouvait une affection tout aussi particulière, peut-être voyait-il en elle ce qu’il imaginait que sa propre fille serait si elle avait existé. Toujours est-il qu’il ne pouvait définitivement pas passer par Paris sans la rencontrer et boire quelques verres en sa compagnie. Il se souvenait encore leur première rencontre, lui légèrement ivre racontant ses plus belles péripéties autour du monde entier dans un français médiocre, et elle qui l’écoutait, puis qui l’avait accosté. Ils se souvient encore les innombrables heures qu’ils avaient passé à discuter, se découvrir, s’apprivoiser, jusqu’à tisser un lien particulier – sans aucune ambigüité – jamais. Il se souvenait encore des sourires de Marisol lorsqu’elle corrigeait ses fautes de français, et lorsqu’il continuait d’en faire exagérément pour que continuent de fleurir ces sourires. Auprès d’elle, il était d’une douceur que peu lui connaissaient et qui pourrait bien lui attirer les moqueries d’Alma si elle le voyait dans cette position, aussi doux qu’un agneau apprivoisé. Toujours est-il que pour toutes ces raisons, il voulait la revoir, comme à chacun de ses passages à Paris. Il l’avait invitée à le rejoindre dans le quartier latin, dans un petit bar qu’ils avaient fréquenté plus d’une fois. Lorsqu’il s’attable en l’attendant, il prend le soin de commander deux verres, dont le sien qu’il sirote presque immédiatement – saleté d’alcoolisme. Il ne lui faut que quelques minutes d’attente avant de retrouver l’étudiante et un sourire vient aussitôt adoucir son visage. « Aye love. » une expression utilisée pour appeler les personnes qui lui sont le plus proches, mais une fois encore, il n’y avait aucune connotation étrange dans ses propos, juste une profonde affection. « Combien de temps s’est écoulé depuis notre dernière rencontre ? » il pousse un verre vers elle et ne lui laisse pas le temps de répondre. « Bien trop longtemps. » il lève un sourcil en sa direction. « Comment se passe le droit ? » tel un père attentionné qui prendrait des nouvelles de sa fille, il observe les traits de Marisol, et se surprend à se rendre compte qu’ils changent, qu’elle devient plus adultes à mesure que les mois passent et sans qu’il ne comprenne pourquoi, il y a ce petit sentiment de fierté qui l’envahit soudain.
Revenir en haut Aller en bas
Marisol Maher
Marisol Maher
MORTAL — forget me not
pseudo : Paigie
autres comptes : chiranth & benjamin
crédits : gideon (avatar) | alaska (gif, tiré du clip sweet lovin de sigala)
messages : 117
confessions (marisol) Oteb

confessions (marisol) Empty
(#) Re: confessions (marisol)    Mer 17 Mar - 10:49

Le temps semble long, à Marisol. C’est décembre, saisons tant redoutées de partiels et, malgré toute l’effervescence qui règne à l’approche de Noël, elle passe bien trop de temps le nez dans les bouquins. Il y a mille autres choses qu’elle préférerait faire, pourtant. Des projets diys, il y en a par centaines à cette saison, tous plus intéressants les uns que les autres pour faire des petits cadeaux maisons à sa famille et ses amis. Des bonnes causes, il en fleurit plus qu’au printemps, avec les températures qui baissent et le grand froid qui menace. Sans parler de l’effervescence constante au sein du Conclave Ecarlate. Marisol essaie de ne pas y songer. Elle mène un combat perdu d’avance contre la frustration de tous ces projets qu’elle ne réalisera pas tout ça parce qu’elle doit réviser des foutus textes de lois. Qu’est-ce qui l’a prise quand elle a décidé de faire des études de droits, hein ? Elle ne pouvait pas choisir une autre matière plus relax ? Elle a beau se plaindre, elle sait au fond d’elle qu’elle n’aurait pas pu faire autrement : ses parents plaisantent en lui disant qu’elle est “révoltée de naissance”, mais elle ne peut ignorer l’injustice et se sent le devoir de faire quelque chose d’utile, peu importe quoi. Le droit est une façon comme une autre de répondre à ce besoin. Même si elle en vient parfois à le regretter. Enfermée dans sa chambre, elle se coltine fiches de révisions et lecture barbante, chassant parfois Tarzan du bureau quand le tonkinois essaie de jouer avec ses stylos pour attirer son attention. Désolé le chat, ça sera pour une autre fois.

Marisol se lève, s’étire et abandonne momentanément son poste pour aller se ravitailler dans la cuisine. Ses parents sont sortis entre amoureux et sa soeur Helen est allongée dans le canapé devant une émission de télé-réalité. Rien de bien excitant, contrairement à ce que elle aurait trouvé à faire si elle n’avait pas à étudier. Elle revient à son bureau quelques minutes plus tard avec une tasse de thé et un paquet de chips. Tant pis pour la diététique, de toute façon les fêtes approchent, alors on n’est plus à ça près, pas vrai ? Elle grignote, repoussant avec lassitude l’heure de se remettre à ses leçons, quand son portable vibre. Un message. Hallelujah. Connor ne pouvait pas mieux tomber ! En voilà, une excuse parfaite pour fuir le domicile familial. Elle ne pourra même pas se sentir coupable de sauter ainsi sur l’occasion, pas quand l’homme en question passe aussi peu souvent sur Paris. Elle lui renvoit rapidement un message pour confirmer qu’elle sera là au rendez-vous, fait un coup de rangement sur son bureau et se change, abandonnant son legging et son pull oversize pour quelque chose de plus passe-partout.

Un mot glissé à sa sœur, une promesse extorquée de ne rien dire aux parents (elle est majeure et vaccinée, mais ils se plaisent à la traiter encore comme une enfant), et Marisol file en direction du bar habituel, Tarzan perché sur son épaule, comme d’ordinaire. Il y a des avantages à être fidèle à ce petit bar pas très loin de l’appartement et ce ne sont pas les prix, exorbitants, comme partout dans la capitale et encore plus si proche des Champs Elysées. Elle ne peut pas s’empêcher de sourire et de presser le pas, Marisol. Après tout, ça fait un moment qu’elle n’a pas vu Connor. Oh, elle voit déjà venir les mauvaises langues, mais non, elle n’est pas attirée par un homme aussi vieux que ça. Puis rien n’a jamais été tendancieux dans leur relation. Il est une personne d’intérêt c’est tout, et elle écarte sans ménagement la petite voix qui l’appelle “son ami”. L’amitié n’a pas lieu d’être. Il est son ticket d’entrée au Conclave, peut-être, si l’intuition de Marisol est bonne. On ne peut pas raconter autant d’anecdotes tirées par les cheveux de voyages autour du monde sans être immortel ou sans en connaître un ou deux, pas vrai ? Ou alors Connor a juste une imagination débordante et un talent de conteur d’histoires. C’est un débat sans fin dans sa cervelle et elle-même ne sait plus trop ce qu’elle espère. Si seulement ce bougre pouvait être moins sympathique, aussi ! « Aye love. » Le sourire qui fleurit sur ses lèvres en réponse au sien n’a rien de calculé. Bon gré, mal gré, elle s’est attachée à Connor. Marisol dépose Tarzan sur la deuxième chaise et se penche pour lui faire la bise. « Salut, Connor. » Elle pique une autre chaise à une table voisine pour s'asseoir elle aussi. « Combien de temps s’est écoulé depuis notre dernière rencontre ? Bien trop longtemps. » Elle secoue la tête.  « A qui la faute, hein ? Ce n’est pas moi qui vadrouille à droite à gauche, je te signale », taquine-t-elle avec un sourire amusé. Connor est ainsi : il ne tient pas en place. C’est bien ça qui l’a intéressé, ce premier soir où elle l’a entendue narrer quelques unes de ses aventures. « Comment se passe le droit ? » Marisol grimace. « Ne parle pas de sujets qui fâchent. J’ai bientôt mes examens de fin de semestre, alors je préférerais me changer les idées ce soir. Raconte moi plutôt ce que tu as fait depuis la dernière fois, qu’on puisse trinquer à quelque chose d’intéressant ! »
Revenir en haut Aller en bas
 
confessions (marisol)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

AD VITAM AETERNAM :: rps
Sauter vers: