intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 Separare il grano dal loglio

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(#) Separare il grano dal loglio    Mar 8 Déc - 16:22



this is who I am this is my story
Borso Malateste
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NOM ET PRÉNOM : Borso Malateste, né Malatesta. L’imagination n’a jamais été son fort. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Aux prémices de la première Renaissance et du Quattrocento. Borso défonça la minette de sa pauvre mater sous les augures d’un ciel chargé de lueurs rouge et or, au douzième jour du mois d’avril 1419. Tandis que l’aube transperçait d’un éclat sanglant les gros cumulus marins venus assister à l’évènement, l’enfant vagit son premier souffle non loin de Gênes. DATE DE LA PREMIÈRE MORT : Hiver 1453, des suites d’une maladie vénérienne. Faut dire que ça lui pendait au nez, à force de tremper son biscuit dans tous les pots de confiture qu’il croisait. GE : 601 ans et toujours des goûts de chiotte en matière de tenue vestimentaire. HABITATION : La Cité des Anges. Los Angeles, L.A. biiiiiitch comme disent ces cons d’amerlocs. PROFESSION : Détective privé à mi-chemin entre l’homme de main, le touche à tout et le gros clodo. STATUT CIVIL : Marié. Ou peut-être veuf. Borso ne sait pas vraiment ce que sont devenues toutes celles à qui il a un jour passé la bague au doigt. ORIENTATION SEXUELLE : Les femmes plient sous son immense carcasse. Écrasant leurs corps, pétrissant leurs chairs, mordant leurs gorges, broyant leurs os et leur cœur entre ses crocs, Borso les possède de la même manière qu’il tuerait un homme. DONS ET CAPACITÉS : Réflexes accrus & Sens surdéveloppés : Deux pouvoirs qui lui vont parfaitement au teint et qu’il ne rechigne jamais à employer lorsque le besoin s’en fait sentir. Si le premier arma très rapidement son bras sans qu’il ne s’en rende vraiment compte, le second continue d’être la source de nombreuses migraines qu’il tente de faire taire à grands coups de cachetons d’aspirine. FACTION : WANDERERS. GROUPE : CARPE DIEM AVATAR : Karl Urban CRÉDITS : jenesaispas.
[001] Personnage froid et brute, Borso n'a rien d'un soleil pour les gens qui ne le connaissent pas. Prestance guerrière qui pourtant s'effrite trop rapidement à la moindre intervention extérieure, il explose d'éclairs ou d'humeur, de larmes ou de rire. Borso a toujours été imprévisible, prêt à bondir, embrasser, ou trancher sans qu'on ne sache quelle proposition il voudrait essayer en premier.  
[002] Centaure des temps modernes, Borso est moitié homme, moitié V6. Le ronronnement lourd et puissant des moteurs résonne comme la plus belle des mélodies au creux de ses esgourdes. Mais ce n’est qu’une fois son pied profondément enfoncé sur la pédale d’accélération que son coeur fait une embardée. Lorsque ses mains se mettent à danser le long du volant permettant de dompter la bête, que l’on sent véloce et affamée, capable de dévorer les lignes de bitume en un rien de temps si l’envie lui sied.
Borso est un amoureux de la conduite. Lui qui n’a jamais pu piffer les canassons, est bien heureux d’avoir vu ces créatures mécaniques devenir aujourd’hui le principal moyen de locomotion. Il ne compte plus le nombre de fois où il prit la route sans destination en tête, dans le simple but de s’évader. Rouler, rouler encore et encore, jusqu’à en oublier d’où il vient et se perdre dans les décors défilant à travers sa fenêtre.
[003] Déjà en son temps, Borso était réputé pour s’habiller comme un manche.  Si d’habitude, l’avis des autres, Borso se la taille en biseau, le grand nombre de critiques qu’il reçut concernant son style vestimentaire finit tout de même par le rendre un peu soupe au lait sur ce sujet. Oui, il aime les chemises hawaïennes. Oui, c’est vrai, il en porte très souvent sous sa vieille veste en cuir aux coutures rongées par les mites, et les rangent dans ses jeans lui moulant légèrement le cul. Mais on arrête pas de le bassiner comme quoi il ferait peur à un mort, avec les deux broussailles qui lui servent de sourcils toujours froncées et ses airs d’ours mal léché. Les gens devraient être contents qu’il daigne porter un peu de couleur, histoire de rendre son portrait un tantinet plus guilleret. Rien à faire, la plupart des jeunes puceaux qu’il croise continuent de se foutre de sa gueule ouvertement et de sa dégaine “toute pourrie” selon leurs dires. Faudrait voir à pas pousser le bouchon un peu trop loin. Vaffanculo. Le prochain empaffé qu’il prend à se moquer de ses chemises, il se prend une quiche dans sa tête, c’est clair ?  
[004] En parlant de quiche, Borso aime non seulement en distribuer, mais aussi en déguster. Homme d’une autre époque à l’esprit forgé dans un moule d’antan, ses plaisirs sont simples et se trouvent entre les cuisses d’une femme, au coeur du champ de bataille, ses mains plongées dans les viscères éventrées de ses ennemis, ou dans le creux de sa gamelle.
[005] Pourtant, ses longues années d’errance et ses rencontres fortuites finirent par insuffler à son instinct grégaire quelques notes poétiques ainsi qu’une certaine ouverture d’esprit. Il se surprend à apprécier le cinéma, les nouveaux courants musicaux tels que le rock ou le jazz, et même à considérer les femmes comme des égales.  
[006] Bien que dénué d’éloquence, le bougre ne manque cependant pas de charisme. Ses nombreuses années passées à guerroyer semblent l’avoir doté d’une aura aussi forte que dérangeante, comme souillée par le sang de ses innombrables victimes. Inutile de l’entendre parler pour remarquer sa présence.
[007] D’ailleurs, lorsque Borso prend la parole, c’est très souvent pour râler ou bien jurer. Les borborygmes qu’il crache feraient saigner les oreilles des plus sensibles et rougir les bonnes sœurs. Borso ne discute pas, il grogne dans sa barbe ou bien hurle comme un forcené.    
[008] Mais c’est lorsqu’il s’agit de distribuer les pains que tout son savoir-faire se révèle enfin. Borso s’est battu pour l’or, les femmes, les terres, les honneurs et la gloire. Borso s’est battu pour tout et pour rien. Surtout pour rien. Et bon Dieu ce qu’il a pu aimer ça. Rien n’a plus de saveur que le butin d’un combat mené avec passion. Amoureux du cliquetis singulier des fers qui se croisent et grand duelliste en son temps, il vit d’un mauvais œil l’avènement de la poudre à canon. S’il possède un vieux revolver Colt Single Action Army qui ne quitte jamais le holster blotti contre son aisselle gauche, Borso privilégie autant que faire se peut l’utilisation de son poing américain.
[009] Borso est un drôle d’oiseau. Il aura passé plus de cinquante années à sillonner les océans sur des navires pirates et ne serait aujourd’hui pas foutu de sortir une bicoque d’un port. Ses pieds ont foulé bon nombre de terres étrangères sans qu’il n’apprenne un traître mot des dialectes autochtones. Tout ça l’emmerde au plus haut point. Et puis, Borso est convaincu que lorsqu’il s’agit de se foutre sur la tronche, tout le monde finit toujours par se comprendre. S’il parle couramment l’anglais, c’est dans sa langue natale qu’il continue de blasphémer à tort et à foison.
[010] Borso s’est mis au service d’un détective privé depuis près de six mois maintenant. Leslie Winch, qu’il s’appelle. Un prénom de gonzesse pour un freluquet qui en a le minois et la fragilité, si vous voulez son avis. Pourtant, ce petit con est loin d’être monsieur tout le monde. Borso ne saurait comment l’expliquer, mais ce ridicule petit utopiste l’intrigue. Pire, il se sent lié à lui.
PSEUDO : Bad Ocelot. PRÉNOM : Jessica Béatrice Fletcher. GE : 7 et demi, bientôt 12. OÙ AS-TU CONNU LE FORUM ? Bazzart’Op. UN AVIS, UNE SUGGESTION ? Évitez de fermer demain, j’aime bien ce que vous proposez. LE MOT DE LA FIN Tatan, elle fait des flans.
Printemps 1419 ~ République de Gênes, Italie | Domaine Malatesta
“Que fais-tu avec ce petit bâtard dans les bras, Malvolo ?! Ne crois pas que je vais accepter de voir cette injure vivre sous notre toit !
- Dieu m’est venu en songe, Isolda. Cet enfant devra vivre parmi nous et porter mon nom. Nul ne saurait remettre en cause la parole du Tout Puissant.
- N’était-il pas suffisant que tout le monde te sache courir les lupanars de Gênes à Formiggine, sans que tu ne ramènes désormais le fruit de tes pêchés au cœur de notre foyer ?
- Peste soit de ta langue vipérine ! Je me contrefiche de ce que peuvent bien dire tous ces ramasse-merde. Leur manque d’ambition ainsi que leur crétinerie me révulsent au plus haut point. J’ai su m’élever parmi eux à la seule force de mon bras et de ma tête, adoubé par le Seigneur en personne ! Je fais de sa volonté la mienne. Ce bâtard sera par conséquent reconnu et défendra les armoiries de notre maison.
- Je te déteste, Malvolo.
- Maudis ta flasque poitrine, Isolda. Elle est une des raisons pour lesquelles cet enfant est né hors de notre couche.”    

Ete 1436 ~ République de Gênes, Italie | Environs boisés de la grande ville
“C’est vrai ce qu’on dit sur ton frère, Lancillotto ?
- Quoi donc, ma belle ?
- Qu’il serait en vérité un bâtard ?
- Mesure tes propos, Marina. Ton joli sourire ne saurait excuser toutes les insultes proférées à l’égard de mon cadet.
- Pardonne-moi, Lancillotto, je ne voulais pas…
- Je sais, ma colombe, je sais. Il est vrai que Borso et moi ne partageons pas la même mère. Mais il s’est toujours tenu à mes côtés, dans les bons moments comme dans les pires. Jamais il ne m’a fait faux bond, tu entends, pas une seule fois ! Même lorsque ces foutriquets de Monte Cagliano me tendirent une embuscade. Borso s’est alors dressé face à eux pour prendre les coups qui m’étaient destinés, me permettant ainsi d’aller chercher du renfort. Lorsque nous revînmes, Borso avait le visage complètement tuméfié et l’épaule démise, mais il trônait fièrement au milieu des corps inertes de ces infâmes peigne-culs. Ce jour-là, je compris pourquoi Père l’avait reconnu. Jamais Borso ne pourrait prétendre à diriger notre grande maison, mais toujours il se tiendra entre nous et l’oppresseur. Lorsque m’incombera la lourde charge de succéder à Père, Borso sera là. Et ensemble, nous ferons raisonner le nom des Malatesta jusqu’aux confins des Pouilles.”

Printemps 1439 ~ République de Gênes, Italie | Taverne "Scoregge di Maiale"
“Je lève mon verre à la bravoure et au courage de nos jeunes princes de Malatesta, qui massacrèrent à eux seuls près de la moitié des salopards d’en face cet après-midi !
- Nous n’aurions rien pu faire sans votre aide, mes braves camarades ! Ce soir, pour fêter notre belle victoire contre Bonassola, l’alcool coulera à flots ! Buvez ! Buvez jusqu’à plus soif, ce sont vos Princes qui vous l’ordonnent !  
- VIVE LANCILLOTTO ! VIVE BORSO !
- Je ne puis rester plus longtemps, hélas, mes devoirs conjugaux m’appellent. Mais je vous laisse en compagnie de mon très cher cadet.
- Souhaitez le bonsoir à dame Marina de notre part, seigneur Lancillotto.
- Nous laissez pas avec Borso, seigneur Lancillotto. Il va encore boire jusqu’à finir rond comme une boule, puis aller chercher querelle auprès de quelques abrutis aussi finots que lui !
- Pezzo di merda ! C’est de moi que tu parles là ?!
- Vas-y Borso, refais-lui le portrait à ce guignolo !
- Dix florins que Borso gagne !
- Mes amis, je compte sur vous pour protéger votre petit prince, même si celui-ci se conduit comme le dernier des manants.
- Comptez sur nous, seigneur Lancillotto.
- Mets une bonne giclée à Marina de ma part, mon frère !
- Borso !”

Hiver 1453~ République de Gênes, Italie | Domaine Malatesta
“Le seigneur a entendu mes prières ! Ton frère mérite son châtiment, Lancillotto ! Voilà presque douze années qu’il mène tes soldats au front, au nom de la maison Malatesta. La Zizania, comme l'appellent les gens du peuple, est connue du duché de Savoie à la République de Sienne. Et lorsque ce n’est pas son épée, c’est sa bite qu’il brandit à tort et à travers ! Combien de nos filles et de nos épouses ce voleur de bonne-femme a-t-il souillé ? Je vous le demande ! Combien de frères, combien d’époux ont voulu laver leur honneur en le provoquant en duel, et mangent aujourd’hui les pissenlits par la racine ? Je suis heureux de le savoir malade. Et lorsque ce vaurien, ce bâtard que ton dégénéré de père a idiotement reconnu, sera finalement crevé, je m’empresserai d’aller cracher sur sa tombe. Chaque putain de jour que Dieu fera.”

Printemps 1453 ~ République de Gênes, Italie | Village côtier de la Riviera ligure
“Oh, Ciro, t’es au courant pour la Zizania ? Paraîtrait que ce fils de renard est pas mort finalement.
- Ouais, je sais. Tu parles d’un miracle de merde. J’ai même entendu dire qu’il se serait directement rendu dans la demeure du Seigneur de Levanto, et qu’il aurait zigouillé le patriarche sous les yeux de sa dame et de ses deux gamines, avant de toutes les culbuter jusqu’à ce que mort s’en suive.
- Foudrée pantoufle ! C’était pas celui-là de seigneur, qu’était venu maudire la Zizania sur le palier même du domaine Malatesta ?
- Si !
- Tu crois qu’il aurait fait ça pour se venger ?
- Qui sait quelles sombres manigances couve le suppôt du malin…”

Automne 1456 ~ République Vénitienne, Italie | Maison secondaire des Malatesta
“Tu ne veux vraiment pas me dire ton nom ?
- A quoi bon ? Demain je serai partie.
-  Comment peux-tu être aussi sûre que je te laisserai t’enfuir ?
- Tu n’as pas été capable de m’empêcher de te voler.
- Ces babioles ne valaient rien à mes yeux.
- Ni de me battre en combat singulier.
- Je t’ai laissée gagner.
- Mais c’est qu’il a réponse à tout ! Tu faisais moins le malin lorsque ma lame te caressait la glotte. Peut-être aurais-je dû te tuer.
- Et pourtant, te voilà partageant ma couche.
- Oui…
- Cette nuit était…
- Oh pitié, si on pouvait éviter l’instant où tu me vomis toutes ces mièvreries à la con, je t’en serais extrêmement reconnaissante. Dis-moi, est-ce que les ragots qu’on colporte à ton sujet sont vrais, Borso Malatesta ?
- Tout dépend, qu’as-tu entendu ?
- Plein de choses. Par exemple, la funeste destinée du seigneur de Levanto et des siens ?
- Si je devais aller buter chaque pignouf qui m’a un jour maudit, il ne me resterait plus beaucoup de temps pour faire autre chose.
-  Tu n’y es donc absolument pour rien ?
- Est-ce si surprenant que ça ? Je ne suis pas le démon que tous ces bonimenteurs s’échinent à dépeindre.
- Voudrais-tu me faire croire que tu es un saint ?
- Ce que je veux, c’est ton nom.
- Oh, tu veux bien plus que mon nom, Borso Malatesta. Je le vois dans tes yeux. Tout comme j’ai pu voir que tu étais prêt à te saigner sur le fil mon épée. Tu penses avoir tout vu, tout vécu. Tu n’es qu’un idiot. Téméraire, fougueux, mais terriblement idiot.  
- Doucement avec les compliments, tu risquerais de me faire rougir.
- Pourquoi n’as-tu pas d’épouse ?
- J’attendais de te rencontrer.
- Tu n’aurais pas dû.
- Madre di Dio ! Quel tempérament de feu !
- Tu ne peux pas avoir d’enfants ?
- C’est ce que disent les médecins.
- Et ça ne te fait rien ?
- Je n’ai aucun royaume à léguer, aucune sagesse à transmettre. Mes richesses, je les ai consumées dans des orgies qui n'avaient rien à envier aux bacchanales des anciens temps. Cette vie, je l'ai dévorée avec la hargne d'un cabot mal nourri. Sache que je ne ressens pas une once de regret à l’égard des innombrables péchés que j’ai pu commettre et qu'importe si cela fait de moi un enfoiré de la pire espèce. Mon existence toute entière est un péché. Je suis né d’une union interdite, et Dieu m’a pardonné. Je lui ai pourtant offert mille opportunités de me rappeler à ses côtés, mais il ne l’a pas fait. Les voix du Seigneur sont impénétrables. C'est pourquoi je ne cherche pas à comprendre et que demain je repartirai me battre pour ceux que j'aime. Pour mon frère. Pour ce nom qui me fut accordé. Pour les Malatesta.
- Tu as beau user de belles tirades toutes faites qui te font briller le cul, ça ne change absolument rien. Il y a pire que la mort. Un jour viendra où tu le comprendras et où tu regretteras ces dires. Ce jour-là, il sera trop tard.
- Un jour, peut-être, mais aujourd’hui c’est moi qui décide de la vie que je souhaite mener.
- Embrasse-moi.
- Je n’ai jamais connu une femme comme toi.
- Je sais.”

Hiver 1631 ~ Gênes, Italie | Ruines abandonnées
“Par tous les cieux, ça en fait de la caillasse ! Tu imagines la taille des bâtiments de l’époque ?! Quand même, les types se faisaient pas chier !
- Que veux-tu, ils avaient la folie des grandeurs. Quand on voit qu’aujourd’hui, on serait prêt à vendre père et mère pour un vulgaire quignon de pain...
- Tu sais qui a vécu ici ?
- Pas vraiment. J’ai eu beau poser encore et encore la question, tout ce que j’ai pu obtenir, ce sont des histoires à coucher dehors. On m’a parlé d’une vieille famille de condottieres qui aurait dominé il y a presque deux cent ans la République de Gênes, avant de s’attirer pour d’obscures raisons les foudres de puissants seigneurs milanais. Tout ce petit monde se serait ensuite livré une féroce bataille, et les milanais l’auraient emportée.
- Je ne vois pas ce qu’il y a d'extravagant dans tout ça.
- C’est parce que je t’ai épargné les conneries qu’on m’a balancé.
- Dis pour voir.
- On m’a parlé de massacre sanglant, d’un vengeur immortel qui aurait pourchassé ces infâmes seigneurs milanais et qui aurait survécu à tous les coups qu’on lui assénait, jusqu’à ce que le dernier des assassins de sa famille soit tombé. Il aurait ensuite dévoré les cadavres pour qu’aucune digne sépulture ne leur soit faite, avant de se transformer en corbeau géant et de disparaître dans la nuit.
- Ah, voilà qui est déjà plus croustillant !
- Il ne s’agit que d’une vieille légende locale. On a tous besoin de héros en ces temps troubles.
- Et il a un nom ce fantasque génois ?
- Baldo je crois.
- Pas sûr qu’il traverse les âges. Quoiqu’il en soit, es-tu certain qu’on est au bon endroit ?
- Il y a des ruines, il y a des légendes, selon moi, c’est forcément là ! Et puis, si toutes ces fadaises ont un fond de vrai, les princes condottieres, ça devait forcément posséder des trésors !
- Je l’espère. J’en peux plus de bouffer des blettes moi.”

Printemps 1731 ~ Port Royal, Jamaïque | Taverne "Au cochon qui pète"
“Hey ! Mais je le reconnais ! C’est l’un des gars qui avait été pendu avec la Buse !
- T’aurais pas encore un peu trop forcé sur la picole, Allan ?
- Mais non, je le reconnais bien ! Même qu’il m’avait fait froid dans le dos, avec ses airs de jean-foutre tandis qu’on lui passait la corde autour du cou. On aurait dit qu’il s’en tamponnait le coquillard !
- Alors comment t’explique qu’il soit en train de s’en jeter tranquillement un ici ?
- Ah bin ça, je l’explique pas ! Mais j’en mettrais ma main à couper qu’il faisait partie des larrons capturés et envoyés au gibet avec la Buse.
- La Buse, c’est pas ce taré qui aurait réussi à dérobé un énorme navire amiral à  la Marine portugaise ?
- Si, si, c’est lui ! La Nossa Senhora machin chose qu’il s’appelait le bateau.
- On raconte que le butin de sa cargaison est si vaste qu’il contiendrait des rivières de diamants, de bijoux et de perles.
- Et bin mes croquants, je peux vous dire que si j’avais réchappé à la pendaison et participé à la capture d’un des plus gros magots de l’histoire de la piraterie, je siroterais certainement pas mon jus en compagnie de toutes vos sales gueules.
- C’est vrai qu’il fait pas bien riche ton gars.
- Mais qu’est-ce qu’on s’emmerde à causer entre nous là ? Autant aller directement lui poser la question.
- T’es pas la moitié d’un con, toi !”

Automne 1816 ~ Nouvelle Calédonie, Canada | Port de la Compagnie de la Baie d'Hudson
“Vingt Dieux ! Tu verrais ce qu’il leur a mis !
- Qui ça ?
- Mais tu sais bien, ce type louche là, qu’est apparu comme de par magie y’a six ou sept mois.
- Borso ?
- Ouais, voilà. Et bin il t’a découpé en tranches ces pauvres gars, c’était pas joli à voir.
- Quels gars ?
- Mais nom d’une bique t’as la soupière complètement trouée ou quoi ? Des types qui bossent pour la Compagnie du Nord-Ouest ! Qui veux-tu que ça soit d’autre ?
- Qu’est-ce que tu veux que ça me foute tes histoires ? Si Borso bute nos concurrents directs, c’est plutôt une bonne chose non ? Sinon, te resterait pas un peu de tabac à chiquer ?
- Mais je te dis que ce gazier n’est pas net ! On longeait la rivière rouge quand tout d'un coup il s'est mis à l'arrêt comme un chien de chasse, et nous à aboyé de quitter le sentier. On a pas osé piper mot. Lui s'est barré de son côté dans les bois. Il a pas fallu longtemps pour que quatre cavaliers apparaissent alors au trot et qu'il jaillisse des fourrées comme un diable hors de sa boîte. Il te les a surinés à grands coups de baïonnette dans la couenne, avant même que l’un d’entre eux comprenne ce qui leur arrivait. La façon qu’il avait de se mouvoir... Fallait être là.. C’était pas humain.
- C’est vrai qu’il vaut mieux pas lui souffler dans le museau au bestiau. L’année dernière Jeff était en train de le plumer aux cartes, lorsque Borso se leva et lui planta sa fourchette en plein dans le jarret ! Mais depuis qu’il rôde dans le coin, la Compagnie de la Baie d'Hudson connaît moitié moins de pertes sur ses transports de fourrure.
- Et ça ne te paraît pas louche, qu’un seul homme puisse faire une telle différence ?
- Je m’étais pas posé la question.
- A force de jamais t’en poser, de questions, il va finir par t’arriver des bricoles.”

Ete 1915 ~ Mélanésie, Océan Pacifique | Navire pirate
“Donc, si je comprends bien, ton équipage s’est encore mutiné ?
- Ouais.
- Et ils t’ont attaché sur un radeau, entièrement nu, sur le ventre, avec une plume de goéland dans le derche ?
- Voilà.
- Et tu es resté comme ça pendant près de dix jours. My goodness, on peut dire que tu as le chic pour te retrouver dans des situations cocasses ! Qu’aurais-tu fait si des militaires anglais t'étaient tombés dessus ? Car à part bateaux de fret et la vermine dans ton genre qui s'amuse à piller pour le compte de l’Empire allemand, il n'y a que des navires de guerre anglais dans les environs!
- Et toi.
- Oui, et moi.
- J’aurais improvisé.
- Tu aurais improvisé… Pauvre tâche ! je te savais piètre marin, Borso, mais tu t’avères être encore plus mauvais comme meneur d’hommes. Et dire que tu as été un grand condottiere en ton temps.
- Ferme ta sale gueule, Horace. D'ailleurs, qu'est-ce que tu fais là ?
- J'ai une affaire à régler avec Le Moine.
- Le Moine ? Mais c'est...
- Oui, il s'agit de ton employeur. Que veux-tu Borso, tu as beau être immortel, tu t'obstines à rester jouer parmi les pions. Au final, combien de fois es-tu mort sur ce radeau ?
- Je sais pas. Difficile de séparer les décès des moments où j’étais dans les vapes.
- Evidemment. Bon, on va te déposer en Nouvelle-Guinée. De là-bas, je compte rallier Singapour et en profiter pour passer le bonjour à Jin. Tu es le bienvenu pour m'accompagner si tu le désires.
- Pourquoi je ferais une telle chose ?
- Parce que nous faisons tous partie de la même constellation.
- Je pensais avoir été clair, je ne veux plus avoir à faire avec aucun d’entre vous.
- Allons, la colère t’égare.
- Pas du tout, je l’ai toujours pensé.
- C’est parce que la colère t’a toujours égaré.”

Hiver 2020 ~ Los Angeles, Etats-Unis | Bateau à moteur semi-rigide
“On peut dire que t’en as eu de la chance ! Heureusement que je passais par là, sinon t’étais bon pour servir de nourriture aux poissons.
- Depuis quand les gamins se baladent par hasard en pleine mer, à trente miles de côtes et de nuit ?
- Tu es un fin détective. Ca te plairait de travailler avec moi ?
- Pardon ?
- Je m’appelle Leslie Winch, et je suis détective privé. Et toi, tu es… ?
- Complètement paumé.
- C’est sans doute lié au choc. Des sales types t’ont ligoté comme un vulgaire rôti puis t'ont balancé à l’eau avec un boulet au pied. C’est un moyen plutôt efficace lorsqu’on souhaite faire disparaître définitivement quelqu’un.
- Tu m’en diras tant.
- Qu’est-ce qu’ils te voulaient ?
- Ce sont pas tes oignons.
- Je viens de te sauver la vie, tu pourrais faire preuve d’un peu plus de gratitude.
- Un peu plus de quoi ?
- Peu importe, bon, et si on allait se boire un café histoire de se réchauffer les os ? Je connais une petite boutique située à quelques pâtés de maison des docks, ouverte toute la nuit et qui en sert des très bons. Par contre, il faut éviter d’être trop regardant niveau propreté, j’ai déjà v…
- Tu parles toujours autant ?
- Ahah, désolé. C’est vrai que j’ai tendance à être plutôt du genre loquace, et pour continuer dans la catégorie des évidences, tu m’as tout l’air d’être facilement irritable.
- Tout juste, Auguste.
- Non, moi c’est Leslie.
- Ecoute Leonin, t’es très gentil mais si tu pouvais me ramener sur la terre ferme dans un silence absolu ce serait formidable.
- Oui voilà, un caractère de merde donc. Je te préviens, lorsque tu bosseras pour moi faudra se montrer un peu plus courtois.
- Bosser pour toi ? Mais qu’est-ce que tu me baves encore ? A quel moment très exactement t’as cru qu’on était devenu copains comme cochons ?
- Dès le moment où je t’ai croisé, Borso.
- Ah parce que tu connais mon nom en plus ? De mieux en mieux.
- Je connais pas mal de choses à ton sujet, y compris ce que tu es.
- Vraiment ? Et qu’est-ce que je suis selon toi ?
- Une sorte de créature immortelle. Bon, comme je n’ai pas trouvé de nom scientifique correspondant à ta nature, je me suis dit que tu pourrais être mon Génie de la lampe.
- Bien sûr, vas-y, astique moi le bout et tu verras ce qui en sortira.
- Faut pas le prendre mal.
- Mais bon dieu de merde t’es qui au juste ?
- Et voilà, il s’énerve. Je disais ça parce que, comme dans Aladdin, je...
- Alaquoi ?
- Aladdin. Le conte. Tu connaisle Génie maispas Aladdin ? Bref, je t’ai en quelques sortes libéré de tes chaînes. Avoue tout de même que de revivre en permanence au fond de l’eau et se noyer, encore et encore, ça n’avait rien d’une perspective très réjouissante.
- Une perspective qui me réjouirait au plus haut point, c’est celle où je te mets un gnon entre les deux yeux.
- Quand on bossera ensemble, il serait préférable que tu me laisses parler et que tu joues le rôle du gros bras qui tire tout le temps la tronche en arrière-plan.
- Je ne compte pas bosser pour un freluquet aux joues aussi lisses que les fesses d’un nouveau-né. Vingt dollars que si je t’appuie sur le nez, il en sortira du lait.
- Une barbe ? C’est tout ce qu’il m’aurait fallu pour que tu acceptes ma proposition ?
- Non.
- Alors quel est le rapport ?
- Le rapport, c’est que je ne te connais ni d’eve, ni d’adam, et que je n'ai pas l'envie de jouer au voleur et au policier avec des gens pour qui j’aurais eu un minimum de respect, alors c’est certainement pas pour faire plaisir à un marmot qui m’est déjà parfaitement insupportable que je vais me forcer !
- Moins fort, tu veux que les hommes du Roi Jaune t’entendent ?
- Comment est-ce que tu connais ce nom ?
- Pour le savoir, il faudrait que tu acceptes de travailler avec moi.
- Je pourrais tout aussi bien te menacer de te buter, ou même de te torturer. Deux doigts me suffiraient pour t’écraser la trachée.
- Tu pourrais. Mais tu ne le feras pas.
- Tu n’as aucune idée de ce dont je suis capable.
- Peut-être. Peut-être pas. Je crois surtout que tu ne prendras pas le risque de ne jamais découvrir comment j’en sais autant sur l’existence des créatures telles que toi, et du Roi Jaune.
- Pourquoi m’as-tu sauvé ? Qu’est-ce que tu veux ?
- A-t-on vraiment besoin d’une raison pour aider quelqu’un ?”


Dernière édition par Borso Malateste le Jeu 10 Déc - 22:26, édité 41 fois
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(#) Re: Separare il grano dal loglio    Mar 8 Déc - 16:28

Oh wah, bienvenue, je n'étais pas prête pour un tel personnage laugh je rêve ou tu viens de citer du Kaamelott ? bril
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(#) Re: Separare il grano dal loglio    Mar 8 Déc - 16:28

*pousse tout le monde pour arriver la preum's*
hello par ici kisskiss
bienvenue parmi nous avec ce personnage haut en couleurs qui promet d'être intéressant, j'ai hâte de le voir à l'oeuvre laugh
avec karl urban en plus brille

Borso a écrit:
Borso défonça la minette de sa pauvre mater
je choc uh

edit : ekat, tu m'as coupé l'herbe sous le pied, je retiens larmes
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(#) Re: Separare il grano dal loglio    Mar 8 Déc - 16:58

BAH T'EN AS MIS DU TEMPS LÀ mad mad mad

Bon, ce personnage, on en parle ? J'ai ricané tout du long, I want moaaaar  burn  burn  burn

Ah 'pis bienvenue aussi kisskiss

Z'êtes pas prêts les gens, z'êtes pas prêts...
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(#) Re: Separare il grano dal loglio    Mar 8 Déc - 17:10


Ayaya. Bienvenue ! cc
J'ai hâte de voir ce que ça va donner. Déjà ce que t'as renseigné... laugh Un vrai salopard comme on les aime. moustache On se fera un duo chemises hawaïenne, hein. brows
Bonne rédaction pour la chrono. Puis on s'retrouve en RP maybe. hmhm
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(#) Re: Separare il grano dal loglio    Mar 8 Déc - 18:24

LOL. Ou mieux, PTDR comme on disait en 2006. joy
Je suis déjà complètement conquise par ton personnage, bienvenue ! (Et puis Karl, tu parles à mon cœur ohno )
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(#) Re: Separare il grano dal loglio    Mar 8 Déc - 18:53

moitié homme, moitié v6 laugh (et oui, je confirme pour katia. tu as bien cité notre cher cadoc ! brows )
bienvenue à toi avec ce personnage haut en couleur shook
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Eirik Aaronson
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(#) Re: Separare il grano dal loglio    Mar 8 Déc - 20:17

Je suis déjà fan du personnage et de l'avatar choisi qui convient à merveille laugh bienvenue parmi nous keur
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(#) Re: Separare il grano dal loglio    Mar 8 Déc - 20:36

Ahah, merci à tous pour votre accueil, ça fait zizir larmes

J'espère que le personnage vous plaira et que vous aurez à coeur de suivre ses aventures, moi en tout cas j'ai hâte de les écrire en votre compagnie excited

@Hilmar Jónsson Attention, ATTENTION parce que sinon ça va partir !

P.S: Kaamelott say la vie <3
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Astra Ackerman
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(#) Re: Separare il grano dal loglio    Mar 8 Déc - 20:42

oh boy, quelle belle entrée en matière rire
bienvenue kisskiss on t'attendait, on avait été prévenus de ton arrivée uhuh ce personnage promet, j'ai hâte de lire la suite et de voir ses supers aventures en rp laugh et puis Karl wow bon courage pour la rédaction de ta fiche et si tu as des questions, n'hésite pas hi
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(#) Re: Separare il grano dal loglio    Mer 9 Déc - 10:50

Citation :
601 ans et toujours des goûts de chiotte en matière de tenue vestimentaire

je chiaaaaaaale, ce début de fiche, le perso que tu dépeins, je suis juste complètement fan omg, vend moi encore du rêve comme ça laugh bienvenue par ici bgeeey keur
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Astra Ackerman
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(#) Re: Separare il grano dal loglio    Ven 11 Déc - 22:33

Coucou, me voilà hi
Avant que je ne puisse te valider, j'aimerais s'il te plaît que tu éclaircisses quelques points (par MP si tu veux garder le suspense pour les RPs, c'est tout à fait possible uhuh). Du côté des humains, normalement il n'y a que les membres du Conclave ou les Adorateurs de l'Hydre qui sont au courant de l'existence des immortels, j'aimerais donc bien savoir comment le détective est parvenu à savoir pour Borso, car il faudrait que cela respecte la trame du forum et sa logique pour que je puisse le valider, puisque l'existence des immortels est encore bien loin d'être connue de tous tinyheart De la même façon, j'aimerais  savoir ce qu'est "le Roi jaune", s'il te plaît hi Comme je le disais plus haut, tu peux me l'expliquer par MP pour garder le suspense pour tes sujets, il n'y a aucun souci là-dessus tinyheart
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(#) Re: Separare il grano dal loglio    Mar 15 Déc - 20:26


fiche validée
   - félicitations ! -

   
Comme nous avons vu ensemble tout ça par MP, je ne te fais plus attendre et je valide ton drôle de bonhomme evil

Les petites choses à faire après sa validation :

Maintenant que votre personnage a été validé, il ne vous reste plus que quelques petites choses à faire avant de pouvoir vous lancer dans l'aventure en RP tinyheart Tout d'abord, n'oubliez pas de remplir tous les champs de votre profil (sauf ceux ne vous concernant pas, évidemment). Ensuite n'oubliez pas de créer votre fiche de liens, très importante pour que nous puissions vous demander de super liens et des RPs owi Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi créer un téléphone, pratique quand on veut communiquer avec quelqu'un qui ne se trouve pas sur le même continent hi Et, pour les immortels, rendez-vous ici pour proposer vos constellations cutie Et voilà, vous n'avez plus qu'à vous amuser, bon jeu sur Ad Vitam Aeternam wow
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(#) Re: Separare il grano dal loglio   

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