intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 we fell from sky with grace (Ayumi)

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Lucian Blackthorn
Lucian Blackthorn
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(#) we fell from sky with grace (Ayumi)     Lun 31 Jan - 22:48

we fell from sky with grace

c/t. warnings : noyade mort
participant.es : @Lucian Blackthorn @Matsudaira Ayumi



(Japon, février 1944 ) Corps balloté par les vagues, froid qui cisaille sa peau par cette froide matinée de février 1944. Il est incapable de compter le nombre de fois où il s’est noyé, son corps coulant à pic dans la mer du Japon, avant de se réveiller, carcasse macabre flottant dans l’immense étendu d’eau. Une respiration déchirante lui transperce la poitrine, le temps de se ressaisir, le voilà qui se débat pour reprendre pied, pieds qui battent dans le vide bien sûr. Et son corps fatigué par tant d’effort abandonne trop rapidement, de nouveau attiré par les profondeurs. Jusqu’à ce que lors d’une ultime résurrection, ce ne soit plus l’eau glaciale qui le transperce de par et d’autre, qui pique sa peau d'un million d’aiguilles. Non, c'est le vent. Le vent le fait frissonner et son corps meurtri se crispe, endolori par les galets qui s’enfoncent dans sa chair. Il essaie de se retourner, mais comme toujours lors d’une résurrection, ses sens surdéveloppés le terrassent, l’assomment d’informations, il en perd tout contrôle et n’est plus qu’un tas de haillon humain, détrempé, grelottant, recroquevillé sur lui-même, les joues striées de quelques sillons salés, séché par les rafales d’ haru-ichiban.

Il était à l’extrême opposé de l’endroit où la torpille a touché le sous-marin ce qu’il lui a probablement sauvé la vie, évitant à son corps d’être tout bonnement disloqué dans le géant de fer. Mais la route a été longue pour trouver une faille béante dans la carcasse et s’extirper de là, et une fois dehors il lui a fallu encore un temps pour que la mer ne le recrache sur une plage de galets. Il serait bien incapable de dire combien d’heures ou de jours ont passé depuis qu’il a senti le choc au fond des mers, ni même depuis combien de temps il traine sur la plage transi de froid. Il finit par réussir à relever la tête et cherche du regard un indice qui pourrait lui indiquer ne serait-ce que sa localisation. Mais rien ne lui saute aux yeux, si ce n’est qu’une longue bande de galets, l’eau mousseuse qui chatouille ses pieds et un ciel de nuage gris.

Puis entre le rugissement du vent et le bruissement des vagues, il entend un roulement sur les galets qui le pousse à relever la tête et il aperçoit une silhouette lointaine qui se découpe sur les nuages. Un instant, il se demande si son esprit lui joue des tours, mais la silhouette grossit et tapant faiblement contre le sol de sa main droite, il tente de lui faire savoir que la masse humaine sur le rivage est bien vivante. Son corps fatigué lui semble bien trop éreinté à lutter contre le froid pour essayer ne serait-ce que de se relever ou de ramper hors de portée des vaguelettes qui lèchent ses pieds avec assiduité. La silhouette se rapproche pense-t-il alors qu’il sent son don de clairvoyance s’éveiller et crépiter contre sa peau.  Les rampantes hors de contrôle de son fardeau s’animent en sentant qu’un autre être vivant passe à leurs portées. Il aimerait les retenir car il déteste imposer la clairvoyance aux autres autant qu’il exècre devoir la lire à contrecœur. Mais il faut être objectif, il est déjà bien incapable de maitriser ce don lorsqu’il est dans son état normal, alors la loque humaine qu’il est aujourd’hui ne peut que exhaler un long soupir et lâcher prise.  


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(#) Re: we fell from sky with grace (Ayumi)     Ven 25 Mar - 12:53

we fell from sky with grace

c/t. warnings : noyade mort
participant.es : @Lucian Blackthorn @Matsudaira Ayumi



(Japon, février 1944 )
Là à marcher au bord de plage, le calme est troublant. Loin des bases militaires, loin de la population. Un morceau de nature isolé de la guerre, hors du temps. Je me suis portée volontaire, pour venir en renfort au sein de l'archipel de Ryukyu. Apporter du matériel médical, des soins à nos armées. Les attaques s'intensifient, doucement mais sûrement, la fin de ces affrontements toujours indécelable. Hyun-Su et mes autres Yōsei, ca fait un moment que je ne les ai pas vu. Ce n'est pas une période où il fait bon de voyager, en particulier avec mon pays opposé aux leurs… Mais je les sens, inquiets. Je sais qu'ils comprennent, dans le fond. J'ai commencé à les revoir, dans mes rêves et ca fait du bien. Comme s'ils m'accompagnaient et me soutenaient. Parfois il m'arrive d'entendre comme un écho, la voix de HS m'intimer de quitter le Japon et le rejoindre, énervé, apeuré. Après tout, je ne suis en sécurité nulle part. Mi sur terre mi sur les eaux, j'ai beau ne pas être en première ligne, c'est devenu tout comme. Je vais là où on me demande d'aller, souvent au sein de convois ou de bases militaires qui pourraient être ciblés. Des navires se font couler, des avions détruire, les volontaires sont peu nombreux, à accepter de quitter hondo.

Penser à autre chose est difficile, mais nécessaire. La plage est idéale pour me vider l'esprit, qu'importe la descente du soleil dans le ciel, la fine tombée de la neige ou la levée du vent. Notre arrivée à Okinawa dans la nuit nous a donné du fil à retordre, en particulier avec le retour de certains soldats à la base et de quelques civils. Des images que j'ai déjà couché sur papier et qui ne demandent plus qu'à disparaître de mon esprit, comme ces rayons de soleil qui faiblissent. Observant l'horizon, les vagues qui s'échouent sur le rivage, mon regard finit par tomber sur une masse qui détonne particulièrement, sur cette plage de galets. Il arrive parfois que des débris soient portés par les eaux mais cette fois, c'est tout autre chose. Je m'approche avec hâte, réalise que l'homme n'est pas mort, tente de signaler son existence. Instinctivement je m'agenouille à ses côtés, me fichant bien de salir ou tremper mon kimono, mon manteau couvert d'une croix rouge me protégeant du froid. Et j'ose croire, des opposants. J'essaie de le rassurer par quelques mots japonais, lui dire que tout va bien, qu'il est en sécurité. Plus les secondes passent et plus quelque chose d'étrange se développe en moi. Un sentiment d'inconfort, de panique, de mort. Je le sens, que mon don s'active. Une sorte d'ondulation, de voile qui ne demande qu'à m'envelopper, pour m'engouffrer ailleurs. Malgré tout mes doigts se posent sur sa peau, vérifient ses constantes tandis que des images surgissent. Un sous-marin. Un équipage américain. Une explosion. Une noyade et puis… d'autres encore. Dans un mouvement brusque je recule et me redresse, me détache de ses souvenirs. Un immortel. Je m'éloigne de plusieurs pas, saisir un bâton en lisière de forêt pour me défendre, partagée. Cette guerre nous oppose mais je ne peux l'abandonner là, filer alerter la base. Quand il va se rétablir, qui sait ce qu'il fera ? La mort n'est qu'un moment désagréable à passer. A lui seul, il peut faire tellement plus de dégâts que de simples soldats. Pour autant, il fait partie des miens. < Qui êtes-vous ? > Je lui demande la voix forte, en retrait, dans un anglais marqué par mon japonais natal. S'il me faut attendre une heure pour obtenir réponse, qu'il se rétablisse, qu'il en soit ainsi.

Hondo:

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